Elie Rousset 2

Enfin tu postes cette magnifique Jupiter que tu m’as envoyé depuis quelques jours déjà ;o) Pour moi certainement la plus belle prise dans l’hexagone et qui rivalise avec pas mal de photos réalisées dans l’hémisphère sud , dommage que je n’ai pu monter avec vous ce soir là (le 16 ) cela aurai permis d’étalonner mon Cassegrain par rapport à ton C14 qui finalement ne se révèle pas si mauvais ;o))) et dire qu’il y a pas un mois tu parlais de le vendre !!!! D’après ce que j’ai pu voir au Coscione (mais il faut dire que les conditions étaient mauvaises au niveau turbu) les images au C14 se révèlent plus stables (turbulence interne ?) et en même temps les 355 mm semblent permettre d’aller chercher d’avantages de petits détails dans les bandes nuageuses de Jupiter, à confirmer quant même lorsque j’aurais changé mon PO (c’est en cours) et lorsque j’aurais fiabilisé (ou à défaut changé) ma monture, car je passe beaucoup moins de temps à filmer, et beaucoup plus de temps à me battre avec mon matos au cours d’une soirée. Il faudra aussi qu’un jour j’envisage de refaire l’aluminure du 305 car elle doit aller sur ses 25 ans (ou à défaut un bon nettoyage) donc j’ai encore pas mal de travail pour optimiser ma config et arriver au niveau de cette image que tu viens de nous poster ;o) Je posterais ce soir l’image couleur que j’avais réalisée au même endroit le 13 ainsi qu’une image de Mars et quelques cratères Lunaires du 13 et du 15Bon dès que j’ai récupéré ma pièce d’adaptation pour mon PO on monte ? [Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 26-08-2009).][Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 26-08-2009).]

Jolie image, Avec le 10 pouces difficile d’avoir autant de détails, pour ma part je suis obligé de le pousser à fond avec le filtre IR, ça passe mieux avec le 305, mais le LX200 ne pause lui aucun problèmes lors des prises de vues. Ces images du Pic me rappellent celles prises sur Mars en 1988 il me semble, sinon l’adresse de l’ALPO c’est quoi ? L’image de paolo le rappelle que j’ai en 2007 failli commander un de ces tubes … mais si le sien (prototype unique) fonctionne à merveille qu’en est il des autres tubes produits ? Amitiés Elie [Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 13-08-2009).]

Superbe série qui aurait méritée une petite barlow Elie

Merci pour tous vos messages et commentaires, super sympas ;o) je n’ai plus beaucoup de temps pour participer plus activement aux forum, même s’il ne se passe pas une semaine sans que je fasse un petit tour pour suivre les derniers potins, les nouveauté et bien sur les images qui sont postées, c’est à la fois une source inépuisable de renseignements et d’entraide, mais aussi un lieu extraordinaire de convivialité et de rencontre ;o) J’y pose de nombreuses questions (actuellement avec mes envies d’import de monture US) et je déplore de ne pas avoir suffisamment de temps pour poster d’avantages de commentaires sur les images des copains Cette nuit je n’ai pas beaucoup dormi (en fait pas du tout ;o) mais je ne regrette pas, même si ça n’a pas été facile ce matin au boulot. Pour la première fois j’entrevoie le potentiel de ce télescope, et surtout j’arrive un peu mieux à le maîtriser, même si je pense qu’il reste encore énormément de marge, La colimation est certainement perfectible (je m’arrête au niveau 2 et en plus jamais vraiment certain du résultat) mais je pense que sur ce type de télescope il y a d’avantage de tolérances que sur un SC (au niveau colim et alignement optique ) (même si la colim d’un SC c’est les doigts dans le nez) le PO me pose toujours autant de problèmes, lorsque j’ai cadré la planète avec le réticulé, (pas au centre mais en dessous du réticule, car la caméra plus lourde fait descendre le PO) je n’ai jamais la planète sur le capteur, je bouge celui-ci dans tous les sens pour essayer de repérer de quel coté elle se trouve, puis en gardant une main sur le PO pour le maintenir dans cette position, j’essaye avec l’autre main et le boîtier de commande de recentrer la planète, un vrai sport, j’y arrive pas une fois sur dix, les neuf autres fois , on remet l’oculaire et on repart à la chasse à la planète, bon mais j’en ai profité pour observer le passage de Ganymède et de son ombre devant le disque de Jupiter … superbe Cette nuit c’est les rattrapages en déclinaison qui m’ont causé des misères, ma mise en station n’étant pas parfaite, j’avais un peu de dérive, et impossible de la rattraper, la planète sortait immanquablement du champ, malgré mes menaces et mes jurons les plus menaçants. Après avoir à plusieurs reprises démonté et resserré le moteur en déclinaison , je m suis aperçu que mes rappels ne fonctionnaient que si l’axe (de déclinaison) était desserré, j’ai donc filmé en ne serrant pas la vis de déclinaison, mais le simple fait de fixer la caméra faisait bouger le télescope et je perdais immanquablement la planète. En fin de nuit, la position du tube était telle que cela entraînait une dérive terrible (impossible à maintenir même à 5x la vitesse sidérale ) après plusieurs essai d’équilibrage j’ai abandonné Jupiter pour la Lune. Et maintenant une petite réponse aux questions qui m’ont été posées : Pour la couleur j’ai du mal à aligner les films (avec un temps minimum entre chaque prise) avec cette monture, la simple manipulation de la roue à filtre me faisait en général perdre la planète, je vais regarder dans les films (j’ai fait 2 ou trois essais de films R V B pour voir si c’est utilisable) Pour la double ondelette, il s’agit simplement de deux séries d’ondelettes enchaînées, à la suite (la seconde doit être utilisée avec modération) je n’utilise pas les curseurs, mais uniquement les commandes (wavelet add ….) Pour l’utilisation de la barlow 2 et du réducteur, c’est vrai que c’est surprenant mais c’est la seule façon que j’ai actuellement pour avoir un bon échantillonnage, le Cassegrain a 7,5m de focale, au foyer avec la Skynyx la planète est trop petite, si je mets la barlow 2 du fait du tirage généré par la roue à filtre, je ne peut plus filmer qu’une demi Jupiter, en interposant le réducteur (monté directement sur l’adaptateur 31,75 de la roue à filtre, j’ai la taille de l’image postée. Cela devrait s’arranger avec l’adaptation d’un nouveau PO (en 2 pouces) là je pourrais utiliser la barlow 1,6 ANTARES achetée pour cet usage. Le filtre IR est un 680 BAADER j’ai aussi un 800 mais comme j’utilise encore mon LX200 de 10 pouces, le 680 est plus polyvalent (le 800 laisse vraiment passer peu de lumière pour un 250) Pour les images inversées Est_Ouest cela doit provenir de mon montage optique (barlow + réducteur) car je travail sans renvoi coudé .Voilà il ne me reste plus qu’a investir dans une bonne monture et changer mon PO et mes séances de captures devraient être un peu moins sportives ;o)Pour l’instant j’ai un contact avec les USA pour une LXD750 à 1500 $ + 900 $ de transport, mais cette histoire de TVA et douane m’a refroidit, et j’hésite en me disant qu’en local je trouverais peu être une G11 aux alentours des 2000 € (c’est le budget dont je dispose et qui est dépassé dans le cas de la LXD750) de plus je me pose toujours des questions sur cette monture et son adaptation à la prise de vue planétaire (quoi que Xs_man et son newton de 400 réalisent des images vraiment pas mal avec une ce ces montures ) Jean Luc, tout d’abords milles pardons d’avoir omis Fanny et de n’avoir parlé que de toi et de François pour cette image capturée à la grande Lulu de l’observatoire de Paris ;o) J’attends ta venue en Corse avec impatience ;o) je pense que d’ici là on aura l’occasion de se rencontrer à Mandelieu, sinon normalement il est possible qu’en mai prochain on fasse un nouveau camp sur le plateau du Coscione, donc si tues est dispo et que ton emploi du temps te le permet tu es évidement le bienvenue ;o) demande à Fany elle connaît un peu l’endroit Encore merci pour tous vos commentaires sympas ;o)Elie

Superbe image, à l'oculaire d'un tel engin cela devait donner, vous avez du vous régaler Amitiés Elie [Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 13-08-2009).]

Bonsoir à tous Petite question :J’envisage d’acheter une monture d’occase aux US, certains parmi vous ont ‘ils déjà essayé une telle transaction, quels frais de transport pour une telle bête (LXD750 avec contrepoids et trépied) qu’en est il des frais de TVA et de DOUANE (je croyais naïvement que pour un achat de matériel d’occase entre particuliers c’était comme en France, pas de TVA et pas de Douane, mais il semblerait que cela soit différent. Quel mode de paiement utiliser (PAYPAL … ) Quels sont les pièges à éviter ? Merci de vos réponses Elie

Voilà les calculs presque définitifs (avec la douane et les impôts on est jamais à l’abris d’une surprise) La LXD750 fait 1500 $ Le transport 900 $ sans les contrepoids ( Je rajoute 4% de douane (à la louche) Et 19,6% de TVA Soit 2984 $ donc (avec le taux de change actuel) 2109 € soit sensiblement plus cher que les LXD750 qui se sont vendues d’occase en France Alors que faire … (à tout hasard je peux demander une expédition par USPS on sait jamais) (pour le même prix 1500 $ y’a aussi une G11 sans gemini et trépied) vu mes problèmes de monture j’ai bien envi d’essayer…

Merci pour les conseils ;o) Je ne sais plus trop quoi faire, j’hésitais entre une LXD750 à 1700$ et une G11 (de base au US on en trouve d’occase à environ 1500/1600 $) mais avec les taxes + transport cela n’est plus aussi intéressant (pour la G11 on en a vu passer à 2000 € sans le GEMINI et à 3000 avec) Pour la LXD750 c’est plus rare comme monture même si récemment il s’en est vendu 2 (il me semble) en occase sur les petites annonces. J’avais une préférence pour cette monture (en fait je ne vais faire que du planétaire avec mon Cassegrain, elle porte plus que la G11 et le GOTO MEADE est beaucoup plus simple et ergonomique que cette catastrophe de GEMINI), mais cette monture est rare à trouver, j’ai fais le compte si je la commande sur les petites annonces US j’en ai au minimum pour 2000 €, mais c’est sans compter avec les incertitudes liées à une transaction de ce genre (c’est loin, on parle pas le même langue, que faire et quels recours en cas de problèmes ou d’arnaques ? ) donc je suis plutôt refroidi sur ce coup, je vais peut être essayer les petites annonces Allemandes mais là le problème de la langue sera encore plus délicat (si vous avez des adresses de forums avec des petites annonces je suis preneur) Ou bien alors attendre qu’une monture de ce type se vende ici ?Merci encore pour vos conseils Elie

J’ai fait le calcul, pour une monture de 1200 € (1700 $) à l’arrivée plus de 2000 € (et encore en calculant un transport à 400 €) ce qui est sans doute très optimiste … je ne savais pas que l’état récupérait la TVA sur des achats entre particuliers (où théoriquement il n’y a pas de valeur ajoutée) c’est franchement scandaleux, et en tout cas me voilà vraiment refroidi dans mes envies d’achat à l’étranger (alors que la décision était arrêtée ) voilà c’est pas demain que j’étrennerais une nouvelle monture pour mon Cassegrain

Quelques image du Coscione 07/2009 Le séjour au coscione que nous attendions tous avec impatience, depuis plusieurs mois était enfin arrivé, trois nuits et quatre jours (du 16 au 19 juillet) sur le plateau à 1700m d’altitude, perdu au milieu des rochers des cochons sauvages et des chevaux. Partis de Bastia le jeudi en début d’après midi nous avons rejoint nos copains Ajacciens (Didier et Alain, qui venaient pour la première fois sur le plateau) au village de Quenza, où après une bonne bière, nous sommes monté sur le plateau pour installer notre camp pour le week-end. Cette année nous étions tous équipés de 4x4 ce qui a grandement simplifié notre installation (plus d’aller retour pour aller chercher le matériel à la station de ski de fond) de plus nous avons pu amener d’avantage de matériel sur place ; Au niveau astro : Un dobson ligthbridge de 400, un C14 sur une G11, un cassegrain de 300 sur un CI700, un C11 sur EQ6, un C9 sur EQ6, une lunette de 106 sur EQ5 et une SPDX avec platine photo. Premier travail en arrivant là haut, monter le camp et installer le matériel une vrai course contre la montre avant que la nuit ne tombe (une tache supplémentaire pour moi cette année, le remontage du miroir de mon 300 qui a voyagé bien en sécurité dans une boite ). Ensuite le traditionnel repas du soir préparé par David notre chef cuisinier ;o) après le non moins traditionnel apéro au vin rouge ;o) Et enfin la première nuit d’observation, avec un ciel digne de ce site magnifique. Pendant que les copains s’affairent sur leur matériel (calibrations réglages de l’autoguidage …) je profite du début de nuit pour faire du visuel avec le dobson et redécouvrir les plaisirs du pointage manuel ;o) les principaux objets y passent je me réserve les objets plus exotiques ou difficiles pour les deux nuits suivantes. Vers 1h je me colle aussi aux réglages de mon matos. J’ai fais quelques essais de colimation (pas très facile sur mon tube, avec en plus pas mal de turbulences), puis n’arrivant pas à affiner comme je le désire, je pointe Jupiter pour essayer de faire quelques films, en fait le ratio est comme d’habitude assez médiocre, entre réglages de la monture, cadrages de la planète, monture qui s’obstine à refuser mes corrections, et se complait sadiquement à laisser la planète si chèrement cadrée au centre de l’objectif de la caméra, dériver et sortir lentement du champ, malgré le flot d’injures toutes plus menaçantes les unes que les autres que je lui envoi régulièrement, sans parler du porte oculaire mouvant qui fléchit de plusieurs millimètres lorsque je remplace l’oculaire réticulé par ma caméra un peu plus lourde, et m’oblige ainsi à aller à la pêche pour essayer de remettre la planète sur le capteur. Enfin comme d’habitude un parcours du combattant, mais j’espérais cette fois ci avec trois nuits complètes enfin venir à bout de mes problèmes de réglages ;o) Il règne à ce moment une atmosphère bizarre, avec un début de nuis plutôt frais, la température n’arrête pas de se réchauffer, on sent maintenant très bien les courant d’air chaud qui circulent sur le plateau, ce qui n’arrange rien coté turbulence. Mais je ne suis pas le seul à galérer, Didier (arrivé il y a une semaine du continent pour 15 jours de vacances en Corse) va essayer toute la nuit d’effectuer le calibrage de la monture (SPDX) qu’on lui a prêté, un vrai calvaire pour notre copain qui espérait bien réaliser avec sa CCD quelques photos autour du scorpion (impressionnant et entièrement visible ) En fin de nuit lassé de me battre avec mon matériel, je file un petit coup de mains à Jacques et Alain (qui débute en prise de vue planétaire) avant de revenir au levé du jour pour faire quelques Vénus avec un filtre UV, mais à ma grande surprise impossible de cadrer la planète sur le capteur (bon j’avais oublié d’enlever la roue à filtre positionnée sur l’IR donc avec le filtre UV très gourmant plus beaucoup de lumière quelque soit les réglages de la caméra, et en tout cas pas assez pour apercevoir la moindre lumière Vénusienne, bon on fera mieux demain soir, au petit jour tout le monde tente de grappiller quelques heures de sommeil avant que la chaleur du jour naissant ne nous jette en dehors de nos tentes surchauffées. Vers 9 heures nous émergeons un à un de nos duvets pour un petit déjeuné où nous nous remémorons nos exploits de la nuit, puis séances de traitement des images capturées, pas facile avec ce soleil omniprésent sur le plateau (pas un arbre). Mais certains appliquent une technique bien rodée, dite technique du tchador (ou de la couverture) certes pas très confortable (la tête sous une couverture alors qu’il fait plus de 30° …) mais cependant plutôt efficace ;o)Après le repas de midi et le traditionnel apéro, la sieste de l’après midi (il faut bien reprendre des forces et recharger les acus pour le soir) plutôt agréable, avec un petit vent qui vient de se lever.Mais vers 19h une mauvais surprise apparaît à l’horizon ouest, un méchant front de nuages semble fondre sur nous, et finit par nous engloutir complètement, malgré les remarques plutôt optimistes que nous n’arrêtons pas de nous faire entre nous (faut bien essayer de conjurer le mauvais sort) « ça va se lever avec la nuit … c’est souvent comme ça … oui la nuit devrait être meilleure que la précédente …) mais au contraire le vent ne cesse de se renforcer, et vers minuit complètement dans les nuages nous démontons précipitamment les bâches et grandes tentes qui nous servent de cantine, puis nous mettons le matériel à l’abris car il commence même à tomber quelques gouttes. Au milieu de la nuit, alors que nous avons rejoint le confort douillet de nos duvets (dehors la température frise les zéro degrés), nous sommes tirés de notre sommeil par un vilain coup de vent, qui manque de déchirer la grande tente sous laquelle nous avons abrité tout notre matériel, bran le bas de combat, tout le monde est debout pour contrer cette offensive des éléments contre notre fragile campement, finalement nous regroupons les véhicules autour de la tente pour essayer de faire coupe vent (et cela se révélera plutôt efficace ;o) et après de longues minutes de lutte nous nous apprêtons enfin à nous recoucher, lorsque qu’un cri s’élève dans la nuit …. Ben … ma tente … elle a disparu … j’ai plus de tente …. C’est Alain qui constate avec effroi que là, où la veille il avait planté sa magnifique tente rouge et rangé ses affaires … il n’y a plus rien… que de l’herbe … Sur le coup partagés, entre inquiétude et fou rire, nous partons tous à la recherche (dans le brouillard total, avec une visibilité de même pas vingt mètres) des affaires de notre pauvre Alain, dont on entend les complaintes dans la nuit et le brouillard. Finalement nous retrouvons disséminées sur presque un kilomètre une à une, dans les buissons, la majorité des affaires emportées par le vent, là un matelas, ici le sac de couchage, là bas une chaussure et un pull … finalement ne manqueront à l’appel qu’un short, une chaussette et la fameuse tente rouge, qui a définitivement repris sa liberté.Les conditions météo ne s’améliorant pas, c’est sous un vent frôlant les 80 / 100 km/h que nous démontons notre campement au petit matin, et que la mort dans l’âme abandonnons le plateau après seulement une nuit d’observation, tout en nous promettant de revenir en août. Quelques images :Notre campement Les voisins Préparation repas du soir La sieste La technique du tchador ou comment traiter ses images en pleine journée au COSCIONE les copains Jacques David et son C14 Alain et son C9 pour son premier séjour au COSCIONE Didier (premier séjour au Coscione ) Le matériel : La tempête Au petit Jour après une nuit chahutée Seule image potable réalisée durant la nuit du 16 au 17 juillet 09 T305 (7,5m de focale) avec un montage tarabiscoté mais qui me donne un échantillonnage correct (Barlow 3 + reducteur 0.5 + roue à filtre + Skynyx Sélection manuelle de 1051 images sur 3500 (capture à 30 images / s) avec filtre IR La sélection (BESTOF) IRIS donnant de vraiment trop mauvais résultats (la différence sur l’image traitée est énorme entre la sélection IRIS (BESTOF) de 1500 images et la sélection manuelle de 1051 images) [Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 30-07-2009).]

Merci pour vos messages et réactions ;o) Effectivement David, que de bons souvenirs ;o) on remonte en août donc si le cœur t’en dit tu es le bienvenu ;o) (et n’oublies pas ton 600 hein) plaisanterie mise à part ce serait sympa de refaire une soirée d’observation ensemble (et avec le 600 ) normalement en novembre je serais sur Mandelieu (avec peut être David et Jacques), sinon ça me tenterais bien un petit séjour au Restefond histoire de passer un moment sympa et convivial et aussi de pouvoir enfin tester et maîtriser ce Cassegrain qui me donne tant de fil à retordre (faut dire que je n’ai pas beaucoup fait de sorties avec ) et oui en 2000/2003 je montais presque une nuit sur 2 ou sur 3 lorsque la météo le permettait, avec mon vieux C8, mais depuis le matériel à grossi et moi j’ai un peu vieilli … ;o))))Bien vu Alnilam effectivement on a pas mal coursé les cochons lors de notre première journée, et c’est vrai qu’on avait aussi du lonzu à l’apéro (je sais pas si les cochon qui ont servi à le préparer était originaires du plateau …) mais il y a deux ans en redescendant on s’est arrêté dans un petit resto de Zonza, dont le patron n’était autre que l’un des bergers qui monte donner à manger aux cochons du plateau, et évidement il y avait pas mal de cochonnaille au menu ;o)Pat, je rencontre les mêmes problèmes au Pigno avec mon matos, en fait je pensais pouvoir mieux les régler en passant 3 nuits avec mon télescope car les sorties du Pigno sont en général plus courtes (3 ou 4 heures au maximum, et oui il faut bien penser au boulot le lendemain) mais la météo m’en a empêché, cependant l’image de Jupiter obtenue est très prometteuse (j’en ai pas réalisée d’aussi bonne depuis 2004 avec le LX200) car je ne suis pas sur de la collimation du scope, et de plus les conditions n’étaient pas au top (turbu importante avec cependant peu de déformation des images ), je pense que de toute façon pour vraiment pouvoir exploiter ce télescope, il va me falloir investir dans une nouvelle monture (je recherche actuellement un G11 ou une LXD750 d’occase) et changer le PO (là j’ai depuis 2 ans un moonlite tout neuf que je n’arrive pas à adapter à mon tube, il faudra sans doute faire usiner une pièce spécifique en alu) Et oui epsi , je vois que tu apprécie en connaisseur ;o) après la battisse ou tourne sur la gauche on franchi un passage à guet et on monte sur environ 2 km, en suivant une petite piste, sans difficulté particulière (en fait cette piste est employée par les bergers pour aller nourrir les cochons qui vivent en liberté sur le plateau), c’est pour cela que lorsque l’on monte on a au moins 30 à 40 de ces sympathiques quadrupèdes de tous ages qui suivent nos 4X4 en couinant … voilà la soupe les gars !!! Le site se situe près d’une petite rivière, à l’écart des touristes qui parcourent la piste principale du plateau .Bon Nicolas, défense de quitter l’île sans que l’on ait eu l’occasion de se rencontrer pour une bouffe, une observation ou même tout simplement autour d’un verre ;o) De toute façon les consignes sont données, impossible de reprendre le bateau si tu n’as pas satisfait à l’une de ces conditions. Normalement on remonte au Coscione pour le week-end du 20 août, donc si ton emploi du temps te le permets tu es évidement le bienvenu, sinon on devrais pouvoir se rencontrer sur Bastia, avant notre départ pour le plateau, contacte moi par mail (e.rousset (AT) sfr.fr) ou par tel : 06 14 83 58 48 Pour que l’on puisse mettre ça au point

Bonsoir à tous ;o)En Corse (du moins pour l’association astronomique Bastiaise) le nuit des étoiles c’est le 31 dans un village du centre de l’île et au mois d’août pour l’animation principale (en plein centre de Bastia) (comme l’année dernière nous avons fixé des dates différentes de l’animation nationale ) Pour le 31 comme nous ne disposerons pas de tous les membres habituels, je vais devoir m’y coller pour la présentation du ciel et des constellations, comme se sera la première fois (du moins devant un publique nombreux) je suis à la recherche d’idées (fil conducteur, anecdotes trucs intéressants à raconter … ) pour l’instant je pense partir des principaux alignements (Grande ours triangle d’été) , présentation des principales constellations , et des objets les plus intéressants, des couleurs des étoiles, de leurs distances … Le truc bête c’est que comme lors des animations des années précédentes, je n’ai jamais eu le temps d’assister à la présentation que propose avec brio l’un des copains du club, je ne sais pas encore trop comment je vais procéder et ce que je vais raconter aussi si vous avez des idées je suis preneur ;o)Merci pour votre aide et vos idées Elie

Bonjour à tous,Première Jupiter de la saison (en fait même pour moi) première image de l’année si j’oublie une tentative infructueuse sur Saturne en Janvier au Pigno avec mon Cassegrain, j’ai profité de mon week-end sur Ajaccio pour ressortir mon bon vieux LX200 de la naphtaline. Au programme je comptais faire quelques films sur Jupiter et attendre jusqu’au levé du jour pour tenter Venus et Mars. Donc samedi soir j’ai pas traîné, couché tôt (23h), le réveil réglé sur 2h, le matériel installé dans le jardin derrière la maison, un grand sac poubelle sur le tube pour l’humidité.A deux heures tapantes, juste un tour pour m’apercevoir, que la planète est encore trop basse, encore cachée par les arbres, donc retour au lit jusqu’à 3h30, çà a du bon l’astronomie de jardin ;o) A 3h30 donc matériel en température plus qu’à installer les accessoires à brancher et roule ma poule , me voilà parti pour une séance d’observation / prise de vue, qui va me conduire à déambuler, dans les méandres de l’atmosphère Jovienne jusqu’au levé du jour ;o) Quel plaisir l’astronomie sans les contraintes du transport du matériel, et sans les déboires techniques qui m’ont peu a peu éloigné de mes soirées au Pigno. Décidément le LX200 c’est quand même un sacré bon matos, simple d’utilisation sans soucis ou prises de tête c’est du 100% observation alors que depuis bientôt 2 ans mes séances d’observation c’était avant tout réglage (ou tentative de réglage) bricolage et seulement 10 % du temps passé sur le terrain consacré aux plaisirs de l’observation ou de la prise de vue.Donc ce week-end j’en ai profité, dans un site pas terrible au niveau turbu (une vallée souvent perturbée par les masses d’air descendant de la montagne) J’ai refait une petite colim de mon tube (vraiment un plaisir de simplicité sur un SC quand on a touché à la colimation d’un Cassegrain récalcitrant ;o)Voilà le résultat avec quelques films traités, ah oui j’oubliais au moment de plier sur Jupiter pour me tourner vers Mars et Vénus, ben j’avais mal calculé la position du Matos et les 2 planètes disparaissaient derrière un des arbres de la propriété, donc j’ai tout plié et j’ai été me coucher… En tout cas une bonne petite matinée de reprise, ;o)Je rappelle les conditions : LX200 10 pouces Caméra Skynyx 2.0 Barlow 3 Roue à filtres ATIK Filtres astronomik + IR (680) Traitement sous IRIS (double ondelette et distor2) Finitions sous photoshopJuste une petite remarque : trop de temps entre les prises de vues (la RVB non présentée montre bien les décalages, ainsi que la position du satellite sur les images R V B et IR) Et un traitement vraiment trop fort sur le deuxième essai IR Donc à recommencer pourquoi pas le week-end prochain Elie

Les images ont été capturées avec l’antique vesta Pro qui sur Jupiter me donnait toujours un meilleur rendu des couleurs que les caméras arrivées ensuite (toucam pro 1 et 2), d’ailleurs j’ai toujours dans ma mallette d’accessoires ma première Vesta ;o) c’est vrai quelle ne sert plus beaucoup, mais je suis un grand sentimental, et de temps en temps je l’utilise encore. De mémoire (cela commence à dater ) l’image finale présentée à juste subie une modif de la balance des couleurs sous photoshop et une légère saturation.J’ai retrouvé une image « en cours de traitement » de cette Jupiter , avec un peu moins d’ondelettes et des couleurs il me semble avant traitement sous photoshop En passant un petit aperçu de la soirée d’hier (ou plutôt la matinée) images prises à Ajaccio dans les mêmes condition et même matériel Il s’agit d’un traitement rapide pour voir Essai de colim (intra focalisé et extra) c’est la première fois qu’en traitant un film de colimation (sélection des meilleurs images et addition avec registax) j’obtiens une aussi jolie figure d’airy Une petite Mars (vraiment petite !!!) barlow 3 + tirage Une Jupiter en IR (15 images / secondes) traitée rapidement Un petit cratère Lunaire Donc à suivre un essai sur Vénus (pas terrible vu les films , je ne sais même pas si j’arriverais à faire un alignement des images, le filtre UV étant très opaque pour un 250 Et les traitements couleurs (Jupiter et Mars) Bonne nuit à tous ;o)Elie [Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 13-07-2009).][Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 14-07-2009).]

Merci Gilles, Valère, JP et Stéphane pour vos messages ;o) Dans 5 minutes je prends la route pour Ajaccio, et cette nuit si les conditions sont bonnes je ressors le LX200 (pour l’instant ça à l’air OK ) sinon toute la semaine on a eu du vent sur le Pigno.« Ca me laisse éspèrer encore de belles captures avec le 10" » Ben au vu des images que tu as déjà posté, aucun doute pour que tu réussisses même beaucoup mieux ;o) pour peu que les conditions soient au rendez vous Je pense que l’on est loin de ce que peut faire un 250 (même une optique dite moyenne comme un MEADE) pour preuve mes meilleures images de Jupiter et de Saturne datent de 2001 avec un C8 et une antique Vesta pro de base (capteur couleur sans modif) Donc je pense que arrivé à un certain niveau de pratique, c’est plus l’atmosphère qui nous limite, que l’instrument, même si un gros diamètre ou une bonne optique, à condition égales prendront inévitablement l’avantage. C’est ce qui me fait rager de ne pouvoir pour l’instant être à la hauteur du potentiel de l’optique de mon Cassegrain .Bon week-end à tous ;o)[Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 11-07-2009).]

Superbe cette première image ;o) il fallait être là pour enregistrer sur la pellicule cette singulière et émouvante rencontre, bravo !! Cela me rappelle quelques rencontres insolites que j’ ai pu faire lorsque je montais presque toutes les nuits observer en solitaire, sur les pentes du Pigno, dont cette fameuse nuit d’éclipse de Saturne par la Lune, où j’avais tout raté, arrivé en retard sur le site, j’avais loupé la disparition de Saturne, et au moment de la sortie, une panne info (sacré Window) m’avais empêché de prendre la moindre image, j’étais tellement empêtré pour essayer de tout redémarrer, que je n’en avais même pas profité en visuel, et pourtant si je devais garder le souvenir d’une seule de mes sorties, c’est cette soirée sans aucune hésitation que je garderais, tout simplement pour la rencontre d’un animal (un renard) dont j’ai eu ce soir là l'immense privilège de croiser le chemin ... j’avais dès le jour même fait le récit de cette rencontre sur astrocam, tellement j’en avais été ému, ( ce superbe animal, qui venait souvent à l’époque m’observer avec curiosité lors de mes sorties nocturnes ) mais c’était la première fois (et malheureusement la seule, puisque je ne l’ai plus revu par la suite) qu’il s’aventurais si prés, tout au plus quelques centimètre, j’aurais pu le toucher, si simplement j’avais avancé ma main. Et quelle émotion lorsqu’il vint figer ses yeux remplis de curiosité et de crainte dans les miens … inoubliablej’avais ce soir là pris quelques photos (j’avais mon vieil appareil argentique avec un reste de pellicule dans la poche)

Merci pour vos messages ;o)En tout cas cette petite séance m’a remotivé, le wee-end prochain je remets ça, et la semaine prochaine (du 16 au 19 au matin) on prend la direction du Coscione avec quelques copains d’Ajaccio et du continent pour trois nuits d’astronomie ;o) que nous espérons étoilées Les copains vont faire des photos du CP , pour ma part visuel avec le dobson 400 pendant la première partie de nuit, et planétaire Jupiter, Mars , Venus, et la Lune pour la seconde partie. J’emmène le Cassegrain dans mes bagages (miroir démonté et transporté à part dans une boite en CP) et j’espère bien mettre ces trois nuits à contribution pour enfin comprendre et maîtriser un peu mieux ce télescope. Nous ferons un petit CROA de ce séjour que nous posterons sur la liste.Bon séjour et bon ciel aux copains de Nice à St Véran ;o) Alain, Pierre, Jean-Luc et Gilles, j’espère que l‘on se retrouvera tous en novembre à Mandelieu ;o) Christophe, je vais essayer de suivre tes conseils toujours aussi avisés, je ne sais pas si tu descendras dans le midi pour explore espace, mais je pense que l’on se verra en 2010 aux RCE ;o) ou nous pourrons confronter nos expériences de Cassegrainistes ;O) on essayera aussi d’y faire participer VL AmitiésElie

Si nous avions des conditions d’observations similaires, nulle doute que quelques uns feraient aussi bien, car sorti de Jupiter, si on se promène sur le site, le niveau des images réalisées sur la Lune Mars voire même Saturne est loin d’être aussi décoiffant, et (sur ces planètes) on a vu des images bien meilleures passer sur la liste

Merci Jean-Jacques pour tous ces précieux conseils ;o) et pour ces superbes images (celle de Ganymède sur ton second post vaut elle aussi le détour) voilà qui me redonne l’envie de monter mon tube au sommet du Pigno ;o) ce week-end sur Ajaccio je me verrais bien sortir le 250 dans le jardin moi ;o)

Bonsoir, Très belle photo de Jupiter, inédite pour la période (si tôt dans la saison) et sous nos latitudes ;o) , l’apport de la lame de fermeture semble ici être indiscutable (à confirmer cependant sur le reste de la saison jovienne), je pense (pour avoir un peu travaillé avec mon Cassegrain) que cela doit permettre de diminuer la turbulence interne, très présente avec ce type d’instruments, où les périodes de calme sont vraiment très rares , tu cumule ainsi les avantages des SC (comme le C14) et leur tube fermé (stabilité meilleure) et la qualité optique des instruments artisanaux ou haut de gamme (TAKA), aussi on attend la suite de la saison Jovienne avec impatience ;o) Pour ma part au chômage technique (astronomique) pour cause de matériel défaillant (monture CI700 avec un taux de panne proche des 100% lors de chaque sortie, PO en 31,75 à changer sur mon Cassegrain , problèmes multiples liés à un instrument artisanal vraiment pas adapté aux déplacements, (de plus mon LX200 à émigré sur Ajaccio car je n’ai plus de place pour tout mon matériel) , j’envisage de moderniser mon télescope (pour mémoire un Cassegrain de 300 à FD 4 et un secondaire donnant une focale résultante de 7,5m) Première opération acquérir une monture qui me permettra de ne plus passer 90% de mon temps d’observation à bricoler et essayer de régler ma monture Ensuite changer mon PO (un moonlite motorisé attend dans sa boite depuis près d’un an) ce qui devrait régler les problèmes de jeu important et de flexion lorsque je remplace l’oculaire réticulé par la caméra (Skynyx ) et aussi de régler mes problèmes d’échantillonnage avec la Skynyx 2.0 (ajout d’une barlow 1,6 Antares elle aussi au chaud depuis un an dans sa boite).Puis (opération sans doute la plus douloureuse financièrement) moderniser le tube avec , remplacement du barillet (sans doute très bon ) mais inadapté aux déplacements, le miroir étant vraiment trop libre, changement du tube en Bakélite (presque 15 kg à lui tout seul) par un tube en carbone, changement de l’araignée, par un système permettant de monter plusieurs secondaires différents pour pouvoir utiliser un montage NEWTON ou CASSEGRAIN et éventuellement de faire varier la focale (jeu de 2 secondaires Cassegrain) et enfin adjonction d’une lame de fermeture (j’hésite encore sur ce point entre la lame et le tube fermé en Carbonne et une solution du type tube ouvert de Sérurier), et c’est là où ton expérience est intéressante ;o) Mais j’avoue que je me vois mal polir moi-même un telle lame ou réaliser toutes ces modifications, aussi je pense faire appel à une société spécialisée. Mais je ne pense pas disposer de toutes ces modifs avant plusieurs années ( Encore bravo pour cette superbe image Elie Ps ; j’ai également toujours trouvé le 25A plus performant et donnant des images plus fines que le filtre rouge ASTRONOMIX, pour le 23A (que j’avais utilisé sur MARS en 2001 car c’était mon seul filtre rouge à l’époque) je ne pense pas qu’il soit aussi performant (en tout cas il donne moins de contrastes sur Mars), c’est un filtre quoi me semble surtout adapté aux petits diamètres car il est moins gourmant en lumière.

>> La montée au T60 ou les conditions n'ont guère changées depuis les annees 1990. Le prix de la nuit coûte 19 euros + l'adhésion a l'association (20 euros). Pour ca on peut utiliser un 600, on a aussi le droit d'amener sa manip. les chambres ont etes rénovées depuis les années 90. Donc pour pas cher vous avez un télescope de 600 ouvert a 3.5 avec une cameras STL6303, et le Pic !!!! Francois>> Voilà une bonne nouvelle car malgré les mauvaises conditions météo , je garde un super souvenir de mon séjour au Pic ;o) >>Et alors Elie, tu remontes quand ? Ca arrive d'avoir de mauvaises conditions, sur toutes les fois où je suis monté ça m'est arrivé une fois (début janvier 2009), mais on a quand même pu faire deux ou trois trucs. Ben il faudrait qu’un groupe m’accepte dans ses bagages (car en dehors du planétaire je suis une tanche dans tout ce qui est imagerie Ciel profond) mais si on me dit OK tu viens demain, Alors j’arrive à la nage avec mon T305 sur le dos, et si en plus il y a une chance … même toute petite (même du genre infime, style gagner à l’euro million) de mettre l’œil au T1m (même quelques secondes …) alors là je termine le voyage de Marseille à la Mongie, sur les genoux ;o)) Amitiés Elie [Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 06-03-2009).]

Je me permets de faire remonter ce post que je viens de découvrir, car on y parle pour les Cassegrains de tolérances très strictes au niveau de la distance entre les deux miroirs et également sur leur parallélisme Or mon 305 est équipé d’un système (voir photo) permettant de déplacer le foyer (pour permettre plus de souplesse au niveau des montages optiques, barlow, caméra ...) mais ce système fait varier la distance entre les deux miroirs de façon importante (plusieurs centimètres) Alors qu’en penser en terme de rendement optique, en comment recalculer la distance optimale. De plus je me suis aperçu lors de mes dernières sorties (cela remonte à plus d’un mois maintenant) que les trois vis supportant le support de mon secondaire s’étaient desserrées, (celui-ci se balançait en fonction des déplacement de mon tube) ce qui rendait toute colim impossible, j’ai évidement resserré tout ça ... mais sans aucune garantie ni aucun contrôle sur l’alignement du secondaire par rapport à l’axe du tube. Sur ce télescope la collimation se règle en bougeant le primaire (trois vis au dos du miroir) donc je me dis que théoriquement refaire la colim revient à aligner le primaire par rapport au secondaire, mais dans le cas ou celui-ci ne serait pas parfaitement aligné sur l’axe du tube, j’obtiendrais un axe optique différent, quelles pourraient en êtres les conséquences ? Elie

Image impressionnante ;o) Que de détails (comme quoi dès que la résolution le permet, même sur Saturne des films courts s’imposent). Une chose à remarquer en visualisant cette image, c’est qu’une technique venant du monde amateur (la webcam) et utilisée dans un site pro et avec un matériel pro ... ça dépote. Concernant les images présentées par François (Années 92 ... 98) ne pas oublier que mis à part le traitement (comme le soulignait Jean-Luc) , elles ont été prises en CCD classiques, et que les webcams (ou leurs descendantes numériques type DMK ou Skynyx) donnent de biens meilleurs résultats en planétaire ... même sur un télescope d’1m AH ... il est loin le temps ou sur la liste ASTROCAM, on se battait pour savoir combien d’images brutes il fallait additionner ... Pour ma part je suis monté une fois au PIC en avril 2004 avec l’espoir d’y réussir quelques bonnes images de Jupiter (j’avais amené dans mes bagages mon LX200 de 10 pouces) mais les conditions s’y sont montrés catastrophiques (une seule nuit claire et avec une turbu bien peu compatible avec la réputation de ce temple de l’observation planétaire ), de plus cette semaine là personne au T1m ... j’aurais bien jeté un œil dans ce tube mythique. Depuis il paraît que les conditions faites aux amateurs sont beaucoup moins favorables (Prix plus élevés, chambres moins confortables ...)Mais j’aimerais bien quand même y refaire un petit séjour ;o) Je possède une Skynyx 2.0 et effectivement cela me pose de très gros problèmes d’échantillonnage sur le 250 ou je dois rajouter du tirage à ma barlow3 et surtout sur le Cassegrain de 305 (focale 7,5m), impossible de filmer avec une barlow 2, ou alors mosaïque obligatoire, je pense les résoudre en partie, lorsque j’aurais changer le PO par un Moonlite en 2 pouces et que je pourrais monter une barlow 1,6. Par contre cette caméra se montre très au dessus de la DMK en terme de dynamique, et surtout de bruit.Elie

Bonsoir à tous,En panne d’observations depuis quelques mois, la dernière sortie productive doit remonter au mois d’octobre 2008, j’ai effectué une soirée d’imagerie vendredi dernier, résultat : 3 heures à bricoler sur le site, ma monture qui refusait tout rattrapages et déplacements en déclinaison, 2 petites vis perdues durant le démontage, une bonne demi-heure à 4 pattes à chercher ces satanées vis, que je n’ai évidement pas retrouvé, un grand cri lors de la chute des 20kg de contrepoids de la monture, j’ai bien sur tout pris sur le pied, je vous dis pas la gueule de mes orteils lorsque de retour à la maison j’ai enlevé ma chaussure, qui a dit que l’astronomie était un loisir pépère, c’est un truc dangereux … j’vous dis, la prochaine fois je monte avec les chaussures de sécurité et le casque lourd. Enfin sur 5 heures passées sur le terrain, au moins 4 heures de galères et une petite heure d’observation, avec une Saturne très turbulente, qui avait déjà passée le méridien depuis pas mal de temps. J’ai heureusement réussi à récupérer deux vis identiques à celles perdues (en cannibalisant le viseur polaire ) bon … ça fonctionne (j’arrive à effectuer mes rattrapages en déclinaison, mais je vais m’amuser lors de ma prochaine mise en station !!!Bon comme je n’avais pas grand chose à traiter à la suite de cette sortie (y’a des fois on ferait mieux de rester coucher …) j’ai repris avec IRIS quelques images lunaires (images prises en septembre 2007 avec le LX200 de 10 pouces et en octobre 2008 avec le Cassegrain de 305), pour les comparer avec les traitements originaux réalisés sous REGISTAX. Cela faisait longtemps que je voulais effectuer ce petit test. En imagerie planétaire, j’ai pris l’habitude d’utiliser IRIS pour tout traitement sur les planètes, et REGISTAX pour tout le Lunaire, c’est une habitude qui doit bien remonter à 2001, où effectivement je n’arrivais pas à faire une régistration correcte sur des images lunaires, avec IRIS, mais comme ce logiciel a bien évolué depuis, et moi aussi par la même occasion ;o) je me suis livré au petit test que je vous présente ici. Attention il ne s’agit pas d’un comparatif pur et dur, rien de suffisamment rigoureux pour pouvoir affirmer quoi que ce soit au niveau des performances comparées de ces deux logiciels (d’ailleurs vraiment excellents tous les deux) je vous livre simplement quelques images et impression et aussi quelques astuces de traitement, tout cela bien sur sans prétentions car je ne suis pas (et de loin) un spécialiste de l’utilisation de REGISTAX (bien que depuis plusieurs années je l’utilise pour toutes mes images lunaires), tout comme avec IRIS, ou je me contente d’utiliser des recettes bien rodées.Première série d’images, capturées avec le LX200 de 254mm en montage azimutale, le 2 septembre 2007, il s’agit de ma dernière bonne soirée (c’était plutôt une matinée d’ailleurs) en imagerie planétaire. Rappel des conditions, fin de nuit turbu de l’ordre de 7/10 (CF image GIF jointe : comparaison film traité sur une étoile et animation de l’échelle de Pickering). J’ai repris quelques films que j’ai retraité avec IRIS et je les ai comparé avec les images traitées à l’époque (que je trouvais d’ailleurs pas trop mal).Première constatation, IRIS demande beaucoup plus de temps pour traiter un film, et aussi beaucoup d’espace disque.Il faut d’abord convertir le film en .FIT Puis effectuer une registration Puis (ce n’est pas une obligation, mais cela apporte un indéniable plus, si l’on a une monture azimutale) effectuer une correction de la rotation de champ. J’utilise pour ça le logiciel ALTAZ qui, après avoir calculé les coordonnées de la planète (azimut et altitude) permet (par une commande à lancer dans une shell bat) de générer un fichier ROT.LST. ce fichier une fois copié dans le répertoire de traitement d’IRIS, sera utilisé par la commande FILE_ROT pour effectuer une rotation des images censée compenser la rotation de champ du à la capture.Phase suivante les commande BESTOF et SELECT pour trier mes images. Il semble d’ailleurs que cela fonctionne bien mieux sur le lunaire que sur le planétaire. Après cette sélection je contrôle que mon alignement est correct et que la rotation du champ a bien été corrigée, pour cela j’utilise la commande d’animation (on rentre le nom de la série d’image, le nombre d’image et de délai entre deux images, je choisi pour cette valeur le délai le plus court :1) Si ce n’est pas le cas (images oscillantes) , il faut recontrôler les valeurs entrées dans ALTAZ et recalculer le fichier ROT.LST, mais si au contraire l’écart (l’oscillation entre les images ) semble s’amplifier c’est que la rotation s’effectue dans le mauvais sens, l’image est inversée, (il faut alors remplacer les signes – dans le fichier ROT.LST par des signes +)Après cela, il est temps de se lancer dans la commande DISTOR2 qui devrait améliorer la superposition des détails de chaque image en déformant celles ci en pour faire se superposer une série de point de contrôle, que l’on va positionner manuellement sur la première image. Il faut donc se placer en sélection d’objet et entrer les points qui vont servir à l’alignement des images. A ce niveau, quelques remarques, après plusieurs essais ou j’avais presque toujours des plantage durant la phase de traitement, j’ai trouvé une astuce qui me permet, d’aller systématiquement au bout de ce calcul et qui en même temps me simplifie la recherche et la sélection des points d’alignement (en général de petits cratères des détails contrastés, les contours de cratère plus important, ou de zones d’ombre) qui ne sont pas toujours faciles à repérer, il ne faut pas oublier que l’on travaille sur une image brute, on est d’ailleurs pas du tout aidé par la forme du curseur de sélection qui masque tout détail autour du point de sélection, je suis surpris de n’avoir jamais entendu la moindre remarque d’utilisateurs d’IRIS à ce sujet. Donc pour me simplifier cette sélection, j’additionne les 500 premières images, et je traite rapidement avec des ondelettes (ou un masque flou) puis je ramène le niveau de cette image à 255,0 (avec les curseurs de niveaux) j’obtiens évidemment une image uniformément blanche (saturée) mais en effectuant des divisions successives (commande MULT 0.2 ) je ramène mon image à un niveau voisin de celui des images brutes de mon film, mais j’ai une image beaucoup mieux définie qui me permet de positionner plus précisément mes points d’alignement (en général j’utilise le maximum de point d’alignement soit 300). Puis je lance le calcul du DISTOR2 (avec 3 niveaux) On peux visualiser l’amélioration apportée par le distor en réalisant une animation de la série d’images avant et après la commande. EXEMPLE D’ECRAN DE SELECTION D’IMAGES DISTOR2 Enfin il ne reste plus qu’a additionner (pour déterminer le nombre d’images on peut toujours avec la commande d’animation, essayer de déterminer à quel niveau les images sont trop dégradées ou alors faire plusieurs fichiers avec par exemple 400 800 1200 1500 1800 images Et comparer les résultats.Pour le traitement par ondelettes, j’utilise les commandes manuelles ( WAVELET LOAD, ADD) plutôt que la boite de dialogue et les curseurs, contrairement à ce que j’avais pu lire dans un post (de VL il me semble) je trouve que l’on peut bien mieux doser les effets du traitement avec cette méthode, où l’on additionne les couches les unes après les autres, et où l’on peut par exemple effectuer en cours de traitement un léger flou gaussien pour supprimer l’apparition de bruit. Par ailleurs j’agrandis systématiquement toutes mes images de 400% avant traitement et je les redimensionne après ou pour contrôler les résultats.Pour les finitions en général c’est Photoshop, avec un travail sur les courbes et les niveau, pour augmenter les contrastes et la profondeur des images, et éventuellement une utilisation des filtres : Atténuation, flou gaussien pour enlever du bruit et renforcement, accentuation pour accentuer les détails, toujours après avoir redimensionné les images à 400%Voilà la recette utilisée pour ces traitements.Je vous présente donc les images :1 ere série LX200 254mm 03/09/2007 Skynyx 2.0 Barlow 3 filtre rouge 25AUne image brute de traitement (simplement l’addition issue de REGISTAX et IRIS avec DISTOR2)ALBATEGNIUS avec environ 2000 images additionnées SANS TRAITEMENT WALTER deux images : AVANT traitement et après ONDELETTES et Photoshop Le duo ALIACENSIS – WERNER ARCHIMEDES MORETUS LE MUR DROIT TYCHO Conclusion une meilleure qualité des images traitées, mais cela peut venir d’un traitement différent, la comparaison des images simplement additionnées est plus parlante (Albategnius et walter), cette meilleure qualité venant selon moi en grande partie de la compensation de la rotation de champ (détails plus flous sur les bords des images traitées avec REGISTAX) Des problèmes de trames sous REGISTAX (que l’on peux corriger avec le filtre vidéo d’IRIS) Puis seconde sérieCassegrain 305 mm au foyer Skynyx 2.0 flitre rouge 25A , monture CI700 (7,5m de focale) Conditions moins bonnes que la série précédente, mais du fait de mes problèmes de monture (cadrage, suivi, pannes) et de mon tube : pas de MAP électrique et problèmes pour réaliser la collimation, je n’ai pas pu enregistrer de film d’une étoile au foyer, car j’ai passé la plus grande partie de la soirée à batailler avec mon matériel, donc l’estimation de la turbulence est plus aléatoire et subjective (je dirais au pif entre 4 et 5) avec plus de déformations de l’image et d’ondulations que pour la série précédente.Au niveau du traitement plus de problèmes de rotation de champ, donc un traitement plus rapide, mais d’avantage de décalages dans mes images à cause de ma monture et de ses rattrapages aléatoires (bien visibles sur les traitements IRIS qui ne corrigent pas le bord des images) Première image une vue proche du pole nord de la Lune (cratères TIMAEUS, EPIGENES, GOLDSCHMIDT, ANAXAGORAS) deux photos, une addition simple sans traitement et une vue traitée (ondelettes) Une autre image d’ ARCHIMEDE CASSINI MAUROLYCUS Conclusion de cette seconde série, l’écart semble moins flagrant, il était amplifié avec les images prises au L200 du fait des effets de la rotation de champ non corrigée avec les traitements REGISTAX . s’il semble que les images traitées avec IRIS sont un poil devant, Il est impossible de savoir si cela vient du logiciel ou du traitement (plus poussé avec IRIS) ou de l’utilisation de la commande DISTOR2. Registax est plus simple et plus rapide à utiliser, et corrige bien mieux les problèmes de suivi (importants avec la monture de mon CASSEGRAIN) c’est très net sur l’image de MaurolycusIl faudrait maintenant comparer les résultats sous IRIS en proposant une même image, sans compensation de la rotation de champ, puis avec, et enfin avec utilisation de la commande DISTOR2, donc A SUIVRE ….

Je compatis avec toi Valère. Même punition et galère pour moi hier soir (après mes déboires de vendredi dernier) cette fois ci la monture ma laissé relativement tranquille (pas de panne et de démontage des moteurs sur le site) mais j’ai toujours autant de galères pour , trouver une étoile (7,5m de focale au foyer, et un chercheur qui se dérègle systématiquement), la cadrer, et garder l’objet dans le champ lorsque je remplace l’oculaire par la camera (jeu dans la monture, le porte oculaire :plusieurs mm) Cette fois ci j’étais monté pour Vénus, mise en place du matos de jour (près de 100 kg à transporter quand même) , mise en station à la boussole (finalement pas trop de dérive, j’ai vérifié lorsqu’il faisait suffisamment sombre que la polaire était bien dans le viseur polaire) Puis séance de colim (obligatoire avec ce tube, car le miroir bouge pas mal dans son barillet lors des transports) et c’est là que les choses commencèrent à se gâter. Je vise une étoile (à peu près à la même élévation que Vénus) et j’ai à l’oculaire un truc infâme et tout biscornu, j’ajuste le miroir pour que cela commence à ressembler à quelque chose , mais impossible de centrer l’ombre du miroir , les vis arrivent en buté. Bon comme l’heure passe (il fait maintenant bien nuit) et que Vénus descend rapidement, je me décide à cadrer la planète (ce qui me prend encore de longues minutes) et j’essaye de faire la mise au point, après plusieurs minutes je me rend compte que toute MAP est impossible, l’image reste désespérément floue, donc je me décide à reprendre la colim, encore quelques longues minutes de galères pour viser une étoile, et là c’est encore pire qu’au début de soirée, des aigrettes infâmes, rebelote je rerègle tant bien que mal, et je vise une autre étoile, le simple fait de basculer ou de tourner un peu le tube et tout est de nouveau déréglé …. Grosse colère ou je me jure que c’est la dernière fois que je monte avec ce *@/ZZ (censuré) de tube et de monture, Vénus arrive au raz de la montagne je me décide quand même à faire quelques films, (je passe sur les multiples plantages du PC qui plusieurs fois se fige et redémarre tout seul …) En fin de séance dégouté j’ai envie de tout ranger, mais j’essaye quand même de comprendre ce qui arrive à mon tube. En fait je m’aperçois que le secondaire est complètement desserré sur son support et bascule de plusieurs millimètres chaque fois que l’on change l’orientation du tube. Donc me voilà parti à resserré tout ça (debout sur la boite de la monture) clé alen à la main …J’ai contrôlé ensuite que cela allait beaucoup mieux, avec cependant pas mal d’astigmatisme donc rebelotte pour desserrer un chouillat le 3 petites vis qui maintiennent le miroir secondaire Enfin tout ça pour dire qu’un cassegrain c’est quand même beaucoup plus compliqué à utiliser qu’un bête SC (avec mon LX200 c’est 100% d’observation) Bon ben va falloir que je fasse réparer la lame de mon C14 moi. Et aussi que je change de monture.