Elie Rousset 2

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Tout ce qui a été posté par Elie Rousset 2

  1. Quelques nouvelles et images de Corse

    Salut leonardcauvra, Ben c’est vrai que l’idée est tentante … on va essayer de creuser un peu … pour voir ;o) Amitiés,Elie
  2. Deux nuits sur le plateau du COSCIONE en CORSE

    Salut Bruno, Bonsoir à tous,Merci pour ton message ;o) Ben c’est que ça prend du temps à rédiger un croa …. (c’est mon premier) je m’y suis mis hier soir ... Et ça a été beaucoup plus long que prévu .. et encore cela remonte à 3 mois et le spectacle que nous a offert le ciel durant ces deux nuits, était tellement fantastique ... Que je n’ai pris aucune note, pas même une photo montrant notre petite équipe autour des télescopes … aussi je me suis arrêté à la fin de la première nuit, (presque deux heures du matin hier soir , fallait que je pense à me coucher car ce matin il fallait être debout à 6 heures pour le boulot …) donc pas un mot sur le retour et la nuit passée au gîte, sur le petit déjeuner du matin, sur le pic-nique sur le plateau dans la journée, sur le repas du soir où nous avons discuté astronomie pendant plus d’une heure avec les randonneurs présent au gîte ce jour là, sur la seconde nuit, encore plus belle (sans vent mais plus froide) sur la moitié de l’équipe qui s’est réfugié dans les voitures vers 4 heures … ce sera pour la prochaine fois (normalement en septembre nous devrions y retourner pour un week-end) et cette fois ci je prendrait des notes et des photos ;o) Pour M8 – M20 c’est en effet une belle boulette ... L’image à même été imprimée et mise sur les panneaux que nous avons réalisé pour la nuit des étoiles ... Amitiés, Elie
  3. Deux nuits sur le plateau du COSCIONE en CORSE Jeudi 20 Mai matin, un petit coup d'œil à la fenêtre pour se rassurer, le beau temps est au rendez vous, la météo l'avait prévu, mais il lui arrive si souvent de se tromper ...aussi, c'est avec une certaine anxiété que j'ai scruté le ciel ce matin là. Nous allons durant les trois jours qui viennent enfin pouvoir tester le fameux site d'observation sur le plateau du COSCIONE, situé dans le sud de l'Ile, un site qui cumule pas mal d'avantages (altitude élevée 1600m, absence presque totale de pollution lumineuse, caractéristiques topographiques et climatiques d'un plateau (donc sans sommet plus élevé que le site d'observation) c'est sans doute pour ces raisons qu'il fut testé dans les années soixante par des astronomes hollandais, comme site éventuel du futur observatoire européen. Bon .... mais il ne faut pas traîner, vite le petit déjeuner et au boulot, y'a tous le matos à préparer et à charger dans la voiture, pour commencer un petit coup de fil aux copains, des fois où ils ne se seraient pas réveillés, C'est ok pour Gérard, qui piaffe déjà d'impatience, par contre impossible de joindre Jérôme notre spécialiste en astrophysique, passionné par les galaxies et qui ne manquerait pour rien au monde cette première séance d'observation dans un site si prometteur, tant pis j'essayerais de le joindre tout au long de la matinée ... Vers midi tout le matos est chargé (la pauvre clio, a quand même frisé l'indigestion, devant la montagne de matériel que je lui ai fait ingurgiter, mais difficile de partir pour deux nuits d'observation les mains dans les poches, enfin il reste tout juste les deux places avant, pour le conducteur et sa compagne. Le départ est retardé au maximum pour essayer de joindre le quatrième larron de l'expédition, sans succès, aussi vers 15 heures nous décidons de prendre la route direction le sud, Solenzara, puis la petite route qui mène aux aiguilles de Bavella et enfin après le col, cap sur le petit village de Quenza, où nous établirons notre camp de base au gîte d'étape CORSE ODYSSEE réputé pour sa bonne cuisine et pour la qualité de son accueil.Sur le chemin, nous réussissons enfin à joindre Jérôme, qui, toujours la tête dans les étoiles (ou dans la Lune, comme l'affirment certaines mauvaises langues) s'était égaré dans les dates … et qui bien sûr, décide immédiatement de sauter dans sa voiture pour nous rejoindre en oubliant au passage une partie des bagages indispensables pour passer 3 jours loin de chez lui (mais heureusement pas sa documentation astro).Vers 18 heures enfin arrivés, Nous déchargeons les bagages (tout le matériel d'observation reste néanmoins dans les voitures car la première sortie est prévue pour ce soir, et nous prenons possession des chambres. C'est ensuite un moment de détente agréable devant un petit verre, ce qui nous permet de faire la connaissance de Pierre Paul, notre hôte, qui gère ce gîte d'étape de mains de maître depuis plus d'une quinzaine d'années et qui est enthousiaste devant nos explications sur les observations que nous pensons réaliser et sur les motivations qui nous ont fait parcourir près de 200 km pour rejoindre Quenza. C'est enfin le moment de passer à table, pour un excellent et copieux repas (la réputation de la cuisine et de l'accueil de notre lieu d'hébergement n'était vraiment pas usurpée ). Jérôme arrive enfin, avant la fin du repas, juste le temps pour lui d'ingurgiter quelques bouchées avant que le signal du départ ne soit donné, et nous prenons la petite route sinueuse qui monte sur le plateau du Coscionne afin d'arriver sur le site avant la nuit, pour notre première soirée d'observation.Le trajet va nous prendre moins de vingt minutes, la route (12 km environ) est étroite mais en bon état (nous faisons cependant attention aux quelques trous que nous rencontrons afin de préserver la collimation de nos instruments et aussi les suspensions de nos véhicules) arrivés au niveau des bergeries, il nous reste environ 500 mètres de piste en terre (parfaitement praticables) et nous nous arrêtons sur le plateau avant que la piste ne soit coupée par un ruisseau. La clarté du jour est encore bien présente, et nous en profitons pour prendre nos marques et repérer un peu notre nouveau site d'observation. on voit déjà pas mal d'étoiles beaucoup plus que sur nos sites habituels (pourtant déjà considérés comme favorables), … fait remarquer Gérard qui a l'habitude d'admirer de magnifiques couchés de Soleil, sur le golf de Saint Florent depuis sa terrasse, il y a quand même pas mal de vent, qui souffle en rafales, cela risque d'être assez gênant avec les instruments si cela ne se calme pas, c'est un peu l'inconvénient de ces sites (plateau ou monts isolés, nous avons malheureusement l'habitude de ces conditions au Pigno, où les soirées d'observations sont plus souvent gâchées par le vent que par les nuages), nous espérons quand même que cela va s'estomper avec la tombée de la nuit, Oui là .... sur la gauche ... au dessus de Castor et Polux on dirait bien ... c'est ça ... la comète Neat Q4 vedette de ce mois de mai... à l'œil nu alors que depuis quelques jours elle s'éloigne de nous à grand pas, en tout cas elle est beaucoup plus nette que lors de notre précédente observation du 15 au Pigno ... ça promet ... et un peu plus bas plus à gauche ... une petite tache floue ... et oui M44 l'amas de la crèche wouha ... et dire qu'on y voit encore presque comme en plein jour. Allez un petit café avant de commencer à installer le matériel on sort le camping gaz, les tasses, le café et le sucre et on se réuni autour du réchaud, en attendant que l'eau commence à frémir sous la flamme, la température est plutôt douce (7ø), mais le vent qui souffle en rafales nous laisse une impression de froid. Un café chaud, est donc le bien venu, en attendant d'attaquer cette soirée d'observation si prometteuse.Petit à petit les étoiles apparaissent de plus en plus nombreuses au-dessus de nos têtes, les constellations sont maintenant noyées dans une multitude d'étoiles et leur repérage en devient même plus difficile. Un grand nuage blanc, traverse le ciel la voie lactée, comme l'on a rarement l'occasion de l'admirer, et l'on se prend à se remémorer le souvenir de ces ciels étoilés de notre enfance. L'obscurité s'installe peu à peu aucune pollution lumineuse, aucune lumière, pas le moindre halo lumineux, ne vient troubler la qualité de ce magnifique ciel étoilé qui trône au dessus de nos têtes si ce n'est à l'horizon quelques lumières très faibles et lointaines de la côte italienne distantes de plus cinquante ou cent kilomètres. Pourtant l'obscurité n'est pas totale, et à l'est, on distingue parfaitement la lumière du jour qui va s'affaiblir tout au long de la soirée, pour ne disparaître que vers deux heures du matin. Nous passons de longs moments à nous promener dans ce ciel extraordinaire, à l'œil nu et aux jumelles, puis nous décidons de continuer notre balade nocturne au télescope (Un LX200 10" 250 et un C11GPS) et là dès le premier coup d'œil dans l'oculaire .... le choc, M51 comme jamais nous n'avions auparavant eu l'occasion de l'admirer, le spectacle est vraiment extraordinaire cette galaxie que nous avons pourtant tant et tant de fois observé dans nos instruments semble méconnaissable, il ne s'agit plus des deux petite taches floues, où l'on cherchait à identifier avec beaucoup d'imagination les formes générales de cette magnifique galaxie double, si belle et détaillée en photo, non cette fois ci plus besoin d'imagination, les bras spiraux sont bien là, réels, devant nous, au bout de notre télescope, on passe alors de longs moments à observer les détails visibles à l'oculaire à discuter, à comparer notre vision de cet objet magnifique, à rêver à l'aspect qu’elle pourrait nous offrir sous ce ciel exceptionne dans un gros dobson, à changer d'oculaire ou de grossissement. puis nous continuons notre randonnée avec à chaque fois le même émerveillement, en découvrant l'œil collé a l'oculaire ce merveilleux spectacle M13, M57, M27, M94 M64 .... les objets défilent ... et les photons s'accumulent au fond de nos pupilles gourmandes.Au bout de quelques heures nous décidons de garder un petit souvenir de cette soirée d'observation et pendant que Gérard enregistre des photos grand champs sur son appareil numérique monté en parallèle sur son C11, j'installe la webcam et je tente de prendre quelques objets au foyer du 10 pouces. Malgré le suivi plus que chaotique de nos instruments, montés en altazimutale, et plus apte à nous donner de belles images planétaires, qu'à traquer les faibles lueurs des galaxies lointaines, nous passons plus d'une heure à enregistrer des images, en regrettant de ne pouvoir disposer de montures dignes de ce nom et de cameras CCD grand champ. Les batteries de mon PC ayant rendues l'âme, j'essaye de brancher l'adaptateur 12V/200V sur la prise allume cigare de mon véhicule, après plus d'un quart d'heure d'essai infructueux et quelques injures bien senties, à l'attention de ce @ /* de matériel qui tombe toujours en panne quant il ne faut pas, je dois me résoudre à abandonner, sans doute vexé, le système refuse obstinément de fonctionner. c'est trop bête ... je ne m'avoue pas vaincu, et je me décide, avec le peu de matériel dont je dispose sur place, d'effectuer un petit bricolage pour alimenter directement mon portable avec une batterie de 12V, on coupe quelques fils, on bricole un adaptateur et on branche .... PAF... une belle étincelle … de la fumée ... dans un réflexe désespéré j'arrache tout ... trop tard ... une méchante odeur de brûlé laisse augurer un problème sérieux sur le portable, pourtant il me semble que j'ai respecté les polarités ... bon ... comme il n'y a plus rien à faire pour essayer de sauver mon pauvre PC, et comme le portable de Gérard est aussi arrivé au bout de ses batteries, et qu'il semble (Gérard) ne pas tenir à ce que j'expérimente mon montage électrique sur son PC, nous allons terminer la nuit, en visuel comme nous l'avons commencé, J'essaye de pointer M51 avec mon 250, et là... la touche M refuse obstinément de fonctionner, après plusieurs essais, un arrêt, un redémarrage et une nouvelle mise en station du LX200, rien ni fait, c'est la panne .... armé d'un tournevis j'attaque le démontage de cette satanée télécommande, puis en repensant à la mésaventure du portable, et devant la réussite étincelante de mon premier bricolage de la soirée, je juge qu'il est sans doute plus prudent d'abandonner. c'est Jérôme qui trouve la solution, en sortant l'un des livres de son abondante documentation, on n'a qu’à pointer les NGC aussitôt dit aussitôt fait ... allez un petit goto sur NGC 5194 (autre nom de M51) ben ... ça marche pas ... et oui la touche M du clavier … c'est aussi la touche 9 ! ! ! nous voila donc cantonné aux catalogues des NGC qui ne comprennent pas le chiffre 9 dans leur appellation (il en reste quand même pas mal ) La nuit se poursuit, en visuel, aux jumelles et au télescope, il est maintenant plus de deux heures du matin, le vent est tombé, la luminosité du jour a complètement disparue, le ciel est encore plus impressionnant, qu'en début de nuit, La voie lactée est vraiment magnifique, bien loin de la vague traînée blanchâtre que nous avons l'habitude d'apercevoir depuis nos sites habituels d'observation, elle nous invite à suivre ses méandres, pour une promenade nocturne, à la recherche des galaxies lointaines et des nébuleuses diffuses. jusqu'à quatre heures nous allons arpenter ses chemins, en prenant bien soin à chaque détour, à chaque halte, l’œil collé à l’oculaire, d’abreuver nos pupilles gourmandes d'images toutes plus impressionnantes les unes que les autres.Le petit café avant de commencer la soirée Quelques images prises à l'APN (monture altaz) et à la webcam (monture altaz) Vue générale du plateau (le lendemain) Petit Déjeuner au gite
  4. Quelques nouvelles et images de Corse

    La charcuterie … vaut le détour ;o) demande aux copains (Pierre Dubreuil, Alain Lopez , Axel Canicio, Etienne Simian … et les autres) présents l’année dernière à Mandelieu ;o)))) Je te tiens au courant pour le batiment (et les possibilités éventuelles pour l’utiliser )... mais là va falloir que j’aille me coucher … Demain matin levé à 6 heures pour le boulot (Amitiés,Elie
  5. Quelques nouvelles et images de Corse

    On va essayer de se renseigner un peu plus lors de notre prochaine visite sur le site (en septembre) , reste cependant le problème du ruisseau qui coupe la route à environ 100 m du bâtiment (quoi que avec quelques pioches et quelques pelles …)
  6. Quelques nouvelles et images de Corse

    Effectivement il doit avoir 1 ou 2 ans (peut être 3 ?) il a été conçu pour servir de base de ski de fond, mais il n’y a plus de neige … il doit faire plus de 600 ou 700 m2 (2 niveaux avec des garages , des groupes électrogènes neufs … le tout à l’abandon … On en a un peu discuté avec Pierre Paul (gérant du gîte) … en tout cas cela ferait un superbe observatoire, plus qu’a rajouter les coupoles et un gros télescope … Amitiés, Elie
  7. Quelques nouvelles et images de Corse

    Salut David, Salut Thierry, Le gîte se trouve à Quenza (900m) le ciel y est pas mal, mais c’est quand même mieux sur le plateau, pour l’hébergement il y a un bâtiment à l’abandon sur le plateau, (voir les photos) il faudrait se renseigner pour savoir s’il serait possible d’y passer quelques nuits, par contre la piste qui conduit au bâtiment est impraticable (sauf pour des 4X4) sur quelques mètres à hauteur du ruisseau. Pour le col de Vergio je te donnerais plus de renseignements lorsque nous aurons reconnu le site.Je vous passe une image brute issue d’un des derniers films réalisés le 7 août au matin (le jour est déjà bien présent ) pour juger du manque de contraste des images brutes (sur certains des films capturés plus tôt c’était quand même meilleur) Je poste un petit compte rendu du déplacement du Coscione sur le forum (page pratique) Amitiés, Elie
  8. Quelques nouvelles et images de Corse

    Bonsoir et merci pour vos commentaires ;o) Mais sans doute pas mal de copains (d’après ce que j’ai pu voir sur le forum) placés dans les même conditions que ce samedi matin sur les pentes du Pigno auraient fait aussi bien …. Voir mieux ;o)Cela faisait un bon bout de temps que l’on attendait enfin des conditions favorables (pour faire du planétaire) sur Bastia (depuis le mois de mars … ) les 3 mois à venir devraient je l’espère nous réserver quelques nuits ou matinées encore plus favorables (c’est d’après mon expérience du site, en septembre, octobre et novembre que les nuits y sont les plus propices pour faire du planétaire, l’hiver n’est pas mal non plus mais d’avantage perturbé par le vent), j’attends avec impatience de retrouver une matinée comparable à celle du 2 octobre 2001, qui m’avait scotché à l’oculaire de mon C8 pendant de longues minutes tellement le spectacle était extraordinaire sur Saturne et Jupiter ;o)Effectivement au traitement certaines images (dans les tons clairs ) ressortent plutôt grises, outre le traitement (je n’aime pas trop jouer avec le réglage des niveaux sous photoshop, ce qui fait perdre pas mal de nuances ), il y a aussi les réglages de la caméra à la prise de vue (j’essaye d’éviter de brûler les zones éclairées) et de plus, certains films ont été réalisés alors que la clarté du jour était déjà bien présente, et quelle écrasait un peu les contrastes. C’est vrai que d’avantage de contraste entre les zones claires et sombres, donne un aspect plus agréable. Pour la fréquence je confirme les dires d’Halfie en général je travaille à 10 images / secondes, parfois plus (15 ou 20) en fonction de la turbu. Le capteur NB apporte un plus indéniable au niveau du bruit et de la finesse des images brutes, ce qui permet plus de libertés au niveau du traitement avant que le bruit n’apparaisse. Je traite toutes mes images lunaires avec REGISTAX2 (j’utilise les réglages par défaut) j’enregistre l’image compositée sans traitement et ensuite je travaille par ondelettes soit sous REGISTAX soit sous IRIS , je traite de plus en plus fort en enregistrant à chaque niveau de traitement l’image résultante, ensuite par ACDSEE je sélectionne la meilleure des images (du moins celle que je préfère et qui présente le meilleur compromis entre le niveau des détails révélés et l’aspect naturel de l’imageJe pense que l’on doit pouvoir faire beaucoup mieux avec le même diamètre car la turbu était quand même bien présente (turbu rapide avec de petites déformations, et brouillages de l’image) , rien à voir par exemple avec cette matinée du 2 octobre 2001 où tout était figé (pas de déformations mais des instants ou l’image était moins nette) Pour le Coscione, le site est vraiment fantastique (bien que théoriquement non situé dans le triangle noir), nous y avons passé 2 nuits extraordinaires, j’ai fait un compte rendu d’observation que je compte passer sur le forum (il faut que je trouve un site web pour mettre quelques images ) le site d’observation est distant de 12 km de l’hébergement (environ 20 minutes en voiture sur une petite route en bon état), il y a sur le plateau une grande construction (presque neuve) pratiquement à l’abandon, qui devait servir de base de ski de fond, peut être y a t’il des possibilités pour y passer la nuit ? nous préparons un descriptif de ce site (et des autres que nous allons tester) avec la description, le plan d’accès, des détails sur l’hébergement, les contacts et les photos, que nous mettrons en ligne, nous envisageons dans le futur d’organiser des parcours astronomiques et touristiques dans l’île Si tu veux plus de détails David contacte moi en privé ou sur le forum (normalement nous y retournons en septembre pour 3 ou 4 jours) nous allons aussi tester le col de Vergio (situé lui en plein milieu du triangle) qui paraît tout aussi prometteur Voilà … encore merci pour vos réponses, je n’ai qu’une chose à vous souhaiter, que vous rencontriez des conditions encore meilleures que celles que j’ai connu en cette matinée du 7 août, et alors là .... attention les yeux ;o)))J’espère rencontrer certains d’entres vous aux journées Ciel et Espace les 12,13 et 14 novembre à Paris Amitiés Elie
  9. Meade LX200 GPS - 8" ou 10" ? F/D 10 ou 6.3

    Bonsoir à tous, En tant qu’utilisateur d’un LX200 je me devais de fournir quelques infos ;o)La monture et le tube (indissociables ) du 10 pouces pèsent 28 kg (il s’agit de l’ancien modèle mais le poids du GPS ne doit pas être trop différent) le C11 GPS est un petit peu plus lourd (faudrait demander à Gégé de le mettre sur la balance ;o)C’est parfaitement transportable par une personne seule (j’habite un troisième étage sans ascenseur et sans balcon …. Et je ne suis pas un cousin de scharzy ) Lorsque le temps le permet nous nous retrouvons avec Gégé plusieurs fois par semaine au Pigno (une quinzaine de minutes de Bastia en voiture) pour observer, donc si on a un peu de volonté c’est pas trop dur ;o) . Les poignées de transport du LX200, sont très pratiques, et, à mon avis la prise en main et l’installation sur le trépied sont beaucoup plus facile qu’avec le C11) La finition du MEADE est excellente, et si le C11 est plus esthétique à regarder, il fait beaucoup plus appel au plastique (notamment au niveau de la fourche) donc avec une tenue dans le temps sans doute moins bonne. Le tube du C11 est en carbone (c’est assez joli) , mais sans doute par manque de rigidité ils ont rajouté de chaque coté du tube, des renfort en fonte d’aluminium (il me semble) ce qui fait qu’au niveau du poids du tube c’est assez voisin, mais qui complique singulièrement la confection d’un pare-buée.Pour la mise en température c’est Kif-kif, au niveau de la luminosité c’est assez voisin (avec quand même un petit avantage au Celestron, mais qui doit être moindre que la comparaison des diamètres des deux tubes ne le laisserait supposer, les miroirs MEADE étants sur dimensionnés ) par contre la différence est très importante avec un 200 mm (je possède aussi un C8 sur une monture allemande) que ce soit en visuel ou à la webcam, à tel point qu’un autre copain de notre groupe, qui dispose d ’un MEADE LX10 en 200mm va également passer à un 254.Autre avantage du MEADE il est livré d’origine avec un micro focuseur électrique (coût au minimum 3000 FF) Absolument indispensable pour faire de l’imagerie (surtout en planétaire) Et ses commandes sont beaucoup plus précises, beaucoup plus facile de garder Jupiter à très fort grossissement sur le capteur de la webcam qu’avec le C11 GPS (demandez donc à Gégé ), par contre …. Les moteurs sont beaucoup moins discrets ;o)))) Le LX200 (le mien est toujours monté en altazimutal car la table équatoriale est vraiment vendu à un prix astronomique) reste très facile d’utilisation 10 minutes pour l’installer et le mettre en station (sans le GPS car c’est à mon avis un peu plus long avec cet accessoire ) le suivi et la precision de pointage son corrects pour le planétaire et le visuel en ciel profond, et suffisant pour centrer un objet sur le capteur de la webcam, si on a pris soin de recalibrer le pointage sur un objet ou une étoile proche.La monture à fourche est beaucoup plus facile à utiliser qu’une monture Allemande , où dans certaine positions , c’est le tour de rein ou le torticolis assuré, (depuis 2 ans mon C8 est monté en équatoriale allemande , LXD500 MEADE et son utilisation est beaucoup plus pénible qu’avec sa table équatoriale et sa monture à fourche d’origine, en utilisation une fourche, même monté avec une table équatoriale est plus proche de celui d ‘une monture classique utilisée pour les longue vue terrestre), elle est aussi très stable (beaucoup plus qu’une allemande d’entrée de gamme) Pour le suivi en mode altazimutal c’est vrai que c’est pas terrible (sur des poses de 30 secondes la moitié est a jeter) cela doit quand même s’améliorer avec la table équatoriale et le PEC, mais d’après ce que j’ai pu lire ça est là (le suivi de ma LXD500 est catastrophique) pour avoir un bon suivi avec une allemande …. Il faut y mettre le prix, donc pour moi, à budget comparable une fourche offre un meilleur compromis qu’une monture allemande. Voilà j’espère t’avoir apporté quelques éléments supplémentaires pour ton choix ;o)AmicalementElie
  10. Meade SC 10 pouces vs miou 210

    Le format de l’image No 8 était plutôt du genre timbre poste … là c’est un peu plus … mieux ;o)))
  11. Meade SC 10 pouces vs miou 210

    Bonsoir à tous, Ben voilà encore des avis bien trop catégoriques …. Pour moi cela dépend beaucoup de la qualité du 10 pouces , si celui ci n’est pas trop mauvais (si si c’est possible ) … bien réglé, et si les conditions d’observations sont bonnes (pour faire du planétaire) aucun doute pour moi, celui ci prendra le dessus sur le 210 (sans parler du ciel profond ou la différence de diamètre et de luminosité entre les deux tubes fera forcément une grosse différence)De plus le 250 sera d’avantage polyvalent et plus facile à utiliser tout en restant transportable, seul domaine ou éventuellement (mais au prix d’une monture de bonne qualité) le 210 pourra tirer son épingle du jeu , la longue pause en ciel profond De toute façon c’est avant tout la qualité du ciel qui fait un bon instrument, rien ne sert de posséder un super tube, si l’on observe dans un coin peu propice où les soirées top se comptent sur les doigts de la main … et l’avantage des deux tubes (le 210 et le 254) c’est qu’ils sont transportables ;o) avec quand même l’avantage du diamètre pour le MEADE, le C11 GPS de CELESTRON n’est pas mal non plus ;o) tout en restant selon moi un peu moins pratique à utiliser ( recadrage , prises de transport sur le tube moins pratiques , mise en station plus longue …) mais diamètre un peu plus grand …. Ce qui peut compenser ces petits désagréments ;o) Pour illustrer cela quelques images prises avec mon 250 (acheté d’occase, c’est un modèle de 1998 sans le nouveau traitement de la lame) et de bonne qualité optique (sans être un top ) j’ajouterais que je ne suis pas un fanatique de la colimation (en général je me contente de la contrôler lorsque les conditions sont pas trop mal) donc il doit y avoir sans doute moyen de faire beaucoup mieux (avec le même tube) (de plus les conditions sur Saturne et jupiter n’étaient pas extraordinaire cette annèe …) Amitiés,Elie
  12. jupiter C11 GPS le 19-03

    soit en taille réelle : (la précédente faisait vraiment timbre poste)
  13. jupiter C11 GPS le 19-03

    Salut Gérard, Salut Michel, Bonsoir à tous, Juste quelques petites précisions sur cette soirée du 19 mars au Pigno , la seule soirée acceptable depuis au moins 3 mois sur Bastia (Nous avons bénéficié de conditions particulières, avec un plafond de brume très bas (300-400m) duquel dépassait notre site d'observation (champ de tir du Pigno à environ 700m où nous avons pris l’habitude de faire nos séances de capture cet hiver, car c’est un site un peu moins exposé au vent que le sommet du Pigno 960m ) Ce soir là comme les conditions particulières décrites précédemment étaient prometteuses nous avons décidé de sauter le repas (faut dire qu’on est plutôt en manque de soirées d’observations depuis quelques temps) pour nous retrouver beaucoup plus tôt que d’habitude sur notre site d’observation (vers 8h30) avec le ravitaillement ;o) au menu, pan-bagnat, sandwichs divers et bien sur café, chocolat chaud et petits biscuits, enfin tout ce qu’il faut pour rendre une soirée d’observation (qui promettait de se terminer relativement tard dans le nuit) agréable ;o) 3 télescopes étaient présents le LX10 de 8 " de Jean-Louis , le tout nouveau C11 GPS de Gérard et mon LX200 de 10", dès notre arrivée sur le site, nous avons très rapidement effectué la mise en station des télescopes, et avons commencé à faire un peu de visuel sur Saturne, ensuite, nous avons monté les webcam et allumé les PC pour pouvoir juger plus finement des conditions de prise de vue (en visuel cela était prometteur) malheureusement les cameras se montrèrent beaucoup moins indulgentes avec la turbulence (qui se révéla assez forte sur Saturne, avec surtout pas mal de déformations au niveau des anneaux et une division de Cassini qui avait tendance à se dédoubler dans sa partie inférieure gauche ) Malgré cela nous avons quand même mitraillé la géante aux anneaux (il faut dire que nous avons tellement été sevré d’images depuis quelques mois …) en surveillant du coin de l’œil la brume qui semblait vouloir par instant s’inviter à notre soirée d’observation. et ce n’est qu’après bien plus d’une heure de prise de vue, que nous avons fini par déposer les armes, devant une turbu qui se montrait vraiment trop impitoyable, et une brume qui devenait de plus en plus envahissante …. De toute façon c’etait le moment de la pause casse-croûte… sandwichs pour nous …. et plein en énergie électrique pour nos portables qui commençaient à tirer la langue ;o) Nous avions devant nous une bonne heure, le temps de nourrir nos estomacs qui commençaient à manifester bruyamment leur mécontentement devant l’horaire habituel du repas largement dépassé. Le temps aussi de prendre un bon petit café, en attendant que la brume ne prenne définitivement congé, que les batteries des Pc ne soient également rassasiés en énergie électrique, et aussi bien sur que Jupiter ne daignât monter un peu plus haut dans le ciel, pour nous offrir des conditions de prise de vue, un peu plus favorables.Et la soirée d’observation repris de plus belle, avec des conditions quand même un peu plus stables que sur Saturne, en visualisant une étoile focalisée à fort grossissement (barlow 3 + Tirage + oculaire de 7 mm, l’image de la figure d’Airy était visible bien que non uniforme et très instable ce qui a permis d’estimer la turbu à environ 4 sur l’échelle de Pickering (en visualisant et comparant les images obtenues avec les gif caractéristiques de cette échelle, qui compte 10 niveaux (1 = horrible à 10 = ciel parfait) Et ce n’est que vers 2 heures du matin, que nous avons fini par jeter l’éponge, vaincus par le froid qui se faisait de plus en plus piquant, la turbu de plus en plus présente, les batteries de nos PC qui se vidaient dangereusement, alors que nos disques durs remplis à ras bord de films, menaçaient d’exploser à tout moment. Et puis il fallait aussi tout démonter, recharger les voitures, rentrer à la maison, tout décharger, et essayer de dormir un petit peu, avant de reprendre le travail à huit heures ….. Enfin c’était quand même une bien belle soirée d’observation, avec des images superbes sur Jupiter (en visuel) Pour en revenir sur les difficultés de juger si la MAP est optimale lors de la prise de vue (ou simplement en visualisant un film avant traitement) je n’ai pour ma part qu’une seule solution, multiplier les prises de vues en retouchant à chaque fois la MAP (même parfois pendant la prise de vue)Pour terminer j’ajouterais que l’image de Gérard est vraiment superbe (traitée de façon très douce, pour garder un aspect naturel, très proche de ce que l’on pouvait observer à l’oculaire ce soir là) Je vous joins une petite image prise à peu près au même moment, avec le 250mm mais avec une technique, et des caméras différentes ,une image résultante du traitement (LRGB sous PHOTOSHOP) de deux films, le premier en NB, pris avec la caméra ATK-H1S de PERSEU (qui est en fait une toucam pro2 modifiée SC avec un capteur NB) en mode RAW, et le second en couleur avec une toucam pro 2Ce qui permet d’obtenir un bon niveau de détails (image luminance de bonne qualité) et des couleurs différente de celles obtenues avec une vesta AmicalementElie
  14. Mon premier "grand" Clavius + questions

    Bonjour à tous, Salut leonardcauvraQuelques petites commentaires : Ne cherche pas à comparer ton premier Clavius avec des images prises sans doute dans de biens meilleures conditions de turbulence. Même le plus expérimenté d’entre nous ne sortira pas beaucoup mieux, si les conditions ne sont pas au rendez vous. Concernant le traitement , sur la Lune je t’encourage vivement à utiliser REGISTAX (je n’ai jamais réussi à faire quelque chose de bien avec IRIS, contrairement au traitement des planètes ou IRIS me donne par contre systématiquement un meilleur résultat. Mais visiblement en regardant ta seconde image postée le conseil me semble inutile ;o) Pour la collimation c’est affaire de goût (je sais que certains la pratiquent systématiquement avant chaque séance de prise de vue , voir à chaque changement de combinaison optique), pour ma part je me contente simplement de la contrôler (au 2 em niveau tel que décrit dans le site de Thierry) et j’essaye parfois de pousser lorsque les conditions sont excellentes (mais comme je te l’ai dit c’est question de goût, ou de temps, n’ayant pas de poste fixe, lorsque nous montons observer, c’est tout une expédition, et le peut de temps que nous passons sur le terrain, nous préférons le consacrer à observer et a filmer qu’à batailler avec une étoile défocalisée …. et cela permet néanmoins de réaliser quelques images amusantes ;o) sans trop se prendre la tête Pour la mise au point, rien de mieux qu’un microfocuseur monté sur le porte oculaire (livré d’origine sur les nouveaux LX200 GPS , mais pas sur les CELESTRON équivalents ) avant l’achat de cet accessoire (sur un conseil éclairé de Christian Arsidi) mon LX200 ne m’avait jamais donné la moindre image planétaire acceptable (il faut dire qu’il a un petit problème avec la molette de MAP et un shifting EEEENORME ) et je me voyais condamné à utiliser mon vieux C8 … pour le restant de mes jours ;o)))) Pour la focale (comme j’ai vu quelques questions passer sur le forum récemment), je ne sais pas si l’image postée est à la taille d’acquisition, pour ma part , j’aurais plutôt tendance à sur-échantillonner, je travaille en général avec le 254mm et une barlow 3 (télévue) avec un peu de tirage cela me donne un rapport FD de 40 et environ 10m de focale, quitte à diminuer l’image après traitement, lorsque les conditions sont au top je pense même que l’on doit pouvoir pousser encore un peu plus avec un 10 pouces. En conclusion , je ne peux que t’engager à guetter les soirs où la turbu daignera se montrer discrète, voir même complètement absente (ce qui est beaucoup plus rare ( une seule matinée au Pigno en 3 ans ) et tu verras que ces jour là (ou plutôt cette nuit là …. A moins que tu ne travaille sur le Soleil) tout devient plus facile ;o)Pour ton tube (LX200 de 254 mm ) c’est à mon avis un excellent compromis diamètre / transportabilité / qualité, bien que sa réputation ne soit pas aussi flatteuse que certains engins aux yeux bridés ;o) et on a vu quelques trucs pas mal avec ces tuyaux là ;o))) Le mien (acheté d’occase en 2001) me donne entière satisfaction, même si en comparaison (en visuel mais aussi sur des films réalisés mercredi soir avec une très forte turbu) il semble bien en retrait devant le nouveau C11 GPS de gégé (garanti il est vrai à lambda sur 10 !!!! ) qui devrait bientôt nous donner des images à tomber par terre …. dès que la météo, la turbu, et la neige … voudrons bien épargner notre site fétiche du Pigno ;o) Pour illustrer mon propos une petite image de Clavius réalisée en août toujours au Pigno avec le 254 mm et le montage indiqué plus haut, lors d’une très bonne nuit d’observation (on avait ce soir la shooté Mars, la Lune et Saturne …. Enfin ce n’est qu’un lointain souvenir …. Avec les conditions pourries que l’on a depuis 3 mois sur Bastia AmicalementElie PS : Je n’ai malheureusement plus le temps de participer activement au forum, mais je continue néanmoins à consulter chaque semaines les nombreux messages et les superbes images que vous postez ;o)