patry

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Messages posté(e)s par patry


  1. J'ai mis à jour l'an dernier mon portable "Astro". Pour cela j'ai trouvé un ASUS d'occasion (300€) avec un i5 de 10e génération (pas le plus véloce mais il fait le boulot), écran FHD (important ça) et assez léger, que j'ai upgradé. Il est arrivé avec 8Go de RAM, et j'ai ajouté 8Go de plus pour faire bonne figure. J'ai ensuite complété son SSD Intel M2 de 512Go par un SSD de 1To Samsung qui héberge tranquillement les captures. Attention si en planétaire c'est assez large, en lunaire les Go disparaissent très très vite et il m'arrive de devoir transférer quelques fichiers durant la nuit sur un SSD que j'ai externalisé avec une interface USB3/SATA. Il devait y avoir W10pro et finalement c'est un W11pro que j'ai récupéré.

     

    La nuit, il capture sans problème et engrange le flux de la caméra sans difficulté (ASI464, mais c'est facile, et surtout ASI178 mono qui est sensiblement plus exigeante avec 100Mo/s de plus).

    Ensuite, le traitement est fait correctement sans plus. Bon cela reste remarquable que le i5 (de portable) qui ne consomme que 15W, fasse jeu égal avec un i7 (de bureau) de 4~5e génération qui nécessite 10x plus de watts !

     

    Par contre, au boulot, j'ai récupéré un DELL avec un i5 de 13e génération (1345U)... pfff là c'est pas la même histoire, il va vraiment beaucoup plus vite (de 4C/8T on passe à 2P+8E/4T+8E avec sensiblement plus de puissance). En gros il y a peut être un facteur 2 tout en consommant 15W nominalement mais le double en charge (25W -> 55W). Pour un portable, attention à l'autonomie. Mais bon, tu ne fera pas le traitement loin d'une prise de courant de toute façon et ce qui compte c'est que durant la capture, la charge ne dépasse pas quelques % de CPU. Je l'ai même vu descendre la fréquence pour gagner encore en autonomie. Bon par contre aujourd'hui on le paye encore le prix fort entre 1000 et 1500€, il faut attendre encore un peu (j'avoue que dans 3 ans, si ma boite revend son parc, pour une fois je serais tenté de racheter le portable). Il y a un vrai écart entre les générations 10/11, puis 12 et maintenant 13 pour le coup ! En tout cas, si tu "peux", clairement tu ne sera pas déçu !

     

    Marc

     


  2. Très belle résolution. Tu devrais essayer au filtre R (voire 23A) pour gagner encore un poil dans ce domaine ; même si cela semble incongru, virer le bleu, et éventuellement le vert les soirs moyens, permet d'obtenir un vrai gain en finesse. Et avec un filtre de type 23A (R+IR) tu ne perdra même pas en flux sur la 178, surtout avec ton diamètre bien plus sensible que le C11 aux moindres caprices du ciel !

     

    Nota : c'est vrai que cela caille, et de mon coté, ce doit être l'âge, mais j'avais l'impression qu'il faisait -15 alors que le thermomètre affichait un petit -2° l'autre soir. Déjà que je suis peu motivé quand il fait froid, quand j'ai vu de la buée sur la face interne de la lame j'ai fini par craquer et je pense retourner hiberner jusqu'au printemps :) 

     

    Marc

     

    • Merci 1

  3. Je viens de récupérer un nouveau portable pour le boulot, équipé d'un i5 de 13e génération, et bien je peux vous dire que cela dépote, même en version "U" (ce sont les versions très basse consommation).

    Pas moins de 10 coeurs (2 "performance core" et 8 "efficiency core", pour 12 threads au total grace à l'hyperthreading sur les P-cores), le tout dans une enveloppe de 15W (maximum de 55W ce qui est énorme pour un portable).

    Là la messe est dite et mon vieux i7 (4 coeurs, 8 threads), qui faisait encore jeu égal avec un i5 de 10e génération, est complètement largué.

    J'ai fait 2 ou 3 tests avec Astrosurface et je dois dire que le i5 n'a pratiquement pas le temps de chauffer que le traitement est fini ! C'est remarquable. Pour une fois qu'on a des bonnes machines au boulot j'en profite. Cela me conforte dans l'idée de changer ma tour à la maison pour un i5 performant ou un i7, sur laquelle je pourrais me connecter pour faire les traitements.

     

    Marc


  4. L'exercice a été réalisé (par un allemand je crois) voilà quelques années mais je ne trouve plus la trace de cette page.

    En substance, avec la lame positionnée comme tu veux le faire, le champ était devenu très propre. Par contre il avait laissé les vis de collimation et ouvert une trappe d'accès comme on le fait pour une chambre de Schmidt en fait !

    Le tube devient évidemment 2x plus long mais ce n'est plus trop un problème aujourd'hui qu'on utilise plus trop de monture à fourche.

    Beau projet en tout cas, je vais suivre cela avec curiosité.

     

    Marc

     

     

    • J'aime 1

  5. Oui j'ai oublié de mentionner ce point ! Les versions dites "portables" sont en réalité des processeurs +/- castrés par leur consommation.

    Un i5 de bureau va consommer entre 65 et 120W ! Et la version mobile 5 à 10 fois moins. Alors ne pas se laisser avoir et la performance reste correcte mais sur un temps (très) limité car la capacité de refroidissement d'un portable est très loin de celle d'une tour et donc le processeur va très rapidement réduire sa performance.

     

    Grosso modo, un i7 "portable" se situe en réalité en dessous d'un banal i5 de tour voire d'un i3 un peu énervé. Je crois qu'il a existé un cas d'un montage d'un processeur de tour dans un portable mais l'autonomie se comptait en quelques dizaines de minutes évidemment et la performance bridée par la pauvreté du refroidissement ! 

     

    Par contre l'écart générationnel va compenser la perte et j'ai acquis un portable d'occasion disposant d'un i5 de 10e génération (4 coeurs) qui se situe +/- au même niveau de performance de mon i7 de tour ... de 4e génération (4 coeurs aussi, mais qui tournent un peu plus vite et qui réclame près de 80 à 120W je crois, contre 10W pour le petit). Disons que cela me permet de faire quelques tests vite fait sur le terrain. Mon objectif à moyen terme serait un i5 de 13e génération avec une carte graphique (car je ne fait pas que de l'astro aussi), 32 Go de RAM et un SSD de 1To (pas de changement).

     

    Marc

     


  6. Pas mieux, pour du "processing" il faut un gros CPU, i5 (minimum), i7 (idéal) ou i9 (luxueux) car  rares (aucun ?) de nos logiciels astro n'utilisent les capacités de calcul des cartes graphiques ! Hormis pour de l'affichage mais franchement dans ce cadre là, même un GPU intégré fait le travail sans impact sur la performance ressentie de l'utilisateur.

    Coté mémoire, la règle c'est que ce soit équilibré par rapport entre le nombre de coeurs et la mémoire. Car plus on a de coeurs, plus on va pouvoir lancer de processus simultanément (ou distribuer un traitement sur plusieurs unités de traitement), plus il faudra de mémoire pour faire travailler ces processus. Il n'y a pas de formule préétablie (on a des trucs pour dimensionner les "fermes" mais c'est lié à d'autres métiers).

    Enfin évidemment il faut "alimenter" cette mémoire et là il faut envisager la mémoire de stockage à court/moyen terme et le SSD en nvme s'impose avec une capacité autour de 1To qui reste suffisante et encore économique. Pour du stockage à long (et très long) terme, un nas avec des disques mécanique reste une bonne solution avec un prix au Go infiniment inférieur au SSD, surtout qu'en général on utilise un accès distant => donc via un réseau et qu'alors rien ne sert de pouvoir lire un fichier à 235242 Go/s si c'est pour l'envoyer sur un réseau 1Gbps ou 10Gbps !!!

     

    Un i7, 32Go et 1To de SSDnvme donne un ensemble cohérent qui se retrouve souvent dans des configurations dites "gaming" avec en plus une carte graphique performante mais qui ne servira pas pour notre usage. Mais tu peux passer sur un i5 (à peine moins performant en réalité), et lui adjoindre une carte graphique "correcte" si le PC est aussi utilisé pour jouer. La baisse de performance (en astro) sera modérée mais le gain (pour jouer) sera immense (tant la carte graphique est primordiale dans ce cas) et ce pour un tarif quasi semblable.

     

     

    Marc


  7. C'est étudié pour (normalement) et il y a quelques mm de marge (C8, C11 et j'avais regardé sur un C14 en prêt). Car si le secondaire dépassait, on ne pourrait pas mettre le cache !

    Et puis même à plat, le cache porte sur le "pourtour". Par contre le risque serait de poser le tube sur un objet qui "dépasserait" (un caillou ?). Mais bon faut un minimum faire attention.

     

    Marc

     

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    • Merci 1

  8. C'est vrai qu'un réducteur 3.3 avec une de ces nouvelles caméras avec des photosites de ~1µm permet, au prix d'un très fort crop, de faire des images tout en conservant quelques pixels. Parce que la webcam (ou la DMK21) c'est 640x480, un peu pauvre aujourd'hui quand on ne jure que par des dizaines de MPixels !

    Et surtout on se retrouve avec une ouverture de 3.3. Je ne me rappelle pas de la qualité du champ (et puis les photosites étaient "gros" à l'époque).

     

    Marc

     


  9. Il y a 3 heures, muller a dit :

    En visuel, le reducteur c'est pas terrible en general. Pour moi, franchement desagreable avec un Panoptic 35 par exemple. Mais j'avais eu une agreable surprise avec un Ethos 13. Comme quoi il faut essayer.

     

    Le champ "pris" en sortie d'instrument n'a rien à voir non plus. Et c'est cela qui compte !

    Un Pano 35, ou comme moi un Paragon 40mm, offre le champ maximum déjà. Réduire ne sert à rien.

    Par contre avec un PL10 (x280 sur le C11) tu te ramène à x176 ... mais tu fait la même chose avec un 16mm. D'où l'inutilité en visuel (sauf à réduire le nombre de ses oculaires).

     

    Marc

     

    • J'aime 1

  10. Le modèle 3,3 est adapté pour de la photo très (très) petit champ. En fait il est délicat de dépasser la taille d'une webcam (1/4 de pouce). Il est évidemment inutilisable avec un oculaire.

    Les x0.5 je ne connais pas.

    Par contre j'ai eu 2 réducteurs Celestron (non je ne collectionne pas, j'en ai acheté un, et l'autre je l'ai gagné à un concours, et je l'ai donné à un copain).

    Le champ est assez propre (mais depuis les capteurs APS-C on démultiplié leurs pixels) mais il ne couvre pas le full frame (test sur C8 & C11). Il faudrait que je refasse les tests avec un capteur d'ASI. Evidemment il ne passe pas avec les oculaires qui ont trop de champ ou trop de focale. Par contre il est "obligatoire" d'utiliser le raccord photo dédié à cet effet (ne pas utiliser les raccord T2 "courts").

    ATTENTION ; il y a eu sur le marché des réducteurs 6,3 Meade avec la mauvaise focale qui n'étaient pas bons du tout.

     

    Marc

     

    • J'aime 1

  11. Ca marche bien, et effectivement c'est la solution la plus "facile".

    Toutefois cela ne marche qu'en planétaire et, surtout, en petit champ.

     

    En lunaire (ou en grand champ) le déplacement du ROI fait perdre énormément de surface utile au capteur (parfois plus de 70 à 80% sur une ASI178) et la platine revient alors en force.

    Sur mon montage (ADC PA Mk3) j'ai placé le bouton à angle droit du déplacement et un niveau est fixé sur le haut. Ainsi je peux à tout moment re-orienter le montage pour rester vertical.

    Le bouton permet de régler l'ADC sans changer l'orientation (c'est la plaie avec 2 boutons, c'est pour cela que j'ai fait la migration Mk2 -> Mk3). La platine sur "zéro", la cible au centre, mes réglages (C11 + barlow) peuvent engendrer un offset d'environ 5mm, ce qui est le réglage maximum de mon montage. Je règle donc l'ADC, puis je "vais rechercher" la planète avec le réglage platine.

     

    J'ai fait un excel pour évaluer le défocus engendré par le tilt et une fois corrigé, le résidu aux extrémités du capteur sont généralement confondus dans le cercle de confusion. Donc pas trop de soucis à se faire. Par contre, quand on réduit le F/D, assez vite le champ (qui n'est plus plan à cause du tilt) montre un différentiel "haut/bas" assez sensible, et revient limiter la surface "utile" du capteur.

    A mon boulot j'ai failli avoir accès à une machine CNC pour usiner ma platine en alu (plutôt qu'en impression 3D) mais je vais changer sous peu donc cela me passe sous le nez, tant pis !

     

    Une photo de mon montage initial avec le niveau dans le prolongement de l'axe

    IMG_20210614_055732.jpg

    Trop fragile je l'ai déplacé au dessus de la platine (le truc rectangulaire qui suit l'ADC).

    Le plan du montage

    Clipboard 1.jpg

    Une paire de ressorts pour le rappel, et une vis pour tirer la platine (verte). L'entrée et la sortie sont en T2. Les graduations (rouge) pour le réglage mais en pratique seul le "zéro" est utile. Le trou transversal était pour maintenir l'orientation de l'ensemble vissé, mais c'est inutile.

    A refaire : il manque un peu de filetage sur la sortie (verte) pour permettre de placer une contrebague en T2. Pour mettre une grosse charge (ou pour la pérennité du truc) au bout, le refaire en métal.

     

    Marc

     


  12. En effet, mais le réglage de l'ADC joue sur un axe (il va déplacer le champ verticalement). Il est possible de corriger en décalant le ROI du capteur mais cela implique 1) d'avoir un gros capteur, capable de suivre le déplacement (ce qui n'est pas le cas avec de petits capteurs typ ASI464 et avec de grosses focales) et 2) de ne faire que du planétaire car en lunaire c'est une (très) mauvaise solution.

    C'est une hérésie de retoucher la collimation à cause de l'ADC, c'est parfaitement contre productif. La platine XY c'est bien mieux, et mieux encore, une platine en Y seulement avec un "point zéro". C'est ce que j'ai conçu en 3D et ça marche très très bien. Parce que la platine XY, pour identifier le "zéro" sur X ET sur Y c'est pas évident.

     

    Marc

     

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  13. il y a 18 minutes, Pascal C03 a dit :

    Oui comme 2ème instrument le C11 ne me parait pas justifié : il prendra trop de place et reste plus lourd que le Newton à manipuler qui lui sera constitué de modules ajustables ; le plus lourd faisant 7.5kg et le tout caméras comprises dans les 19kg.

     

    Ok cela ne faisait pas partie de l'équation au début. Effectivement avoir deux instruments de "la classe 300mm" c'est inutile. Autant conserver celui que tu utilise le plus ou le plus "verstatile" et à priori pour toi ce sera le N310.

    Ensuite, les mak ont plutôt bonne presse, et mon mak 127 est en effet gros (5"), compact et léger. Il se contente d'un (gros) pied photo et fait partie de tous mes voyages, au contraire du C8 (plus gros et plus lourd, 5.6kg) ou de la 80ED, plus petite et plus "encombrante" dans une voiture où on part à 4 ! Et avec je me régale dans tous les domaines sauf en "grand champ", en fait le seul domaine où la 80ED et redoutable.

    Moi (dans le rôle du conseilleur non payeur) je conserverais le mak (150mm c'est déjà suffisant pour voir beaucoup de choses, presque tout d'ailleurs) et je compléterait par le bas en une petite apo de 70~80mm dédié au grand champ quitte à taquiner x100 ou x200 en recouvrement du 150mm (d'où l'apo). Et une 80ED même d'occasion c'est très acceptable, et tu prends peu de risques car si cela finalement ne te convient pas (trop petit ? trop léger, trop je-ne-sais-quoi) et bien tu ne perdra rien à la revente.

     

    Marc

     

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  14. Bizarre ces deux phrases ...

     

    il y a 34 minutes, Pascal C03 a dit :

    je vais avoir en mode nomade un Newton 310 1550 en mode photo CP sur une grosse monture

     

    et 

     

    il y a 34 minutes, Pascal C03 a dit :

    Le C11, c'est un tube gros et lourd

     

    Et tu trouves encore le C11 gros et lourd ? Que tu préfères le newton est un choix qui peut se défendre, mais le fait est que le C11 est beaucoup plus compact et léger que le N310.

    Et depuis quand en planétaire, on voit "mieux" avec 90mm qu'avec 150mm ? Il faut admettre que diaphragmer c'est cacher la misère (de l'objectif) en ignorant volontairement les défauts. Cela me rappelle le passage au banc de mon C11. Le plus gros défaut contributeur (le truc à L/3 ou L/4 qui fait tache sur le bulletin) était lié à un défaut périphérique de la lame. Du coup diaphragmer à 270mm était une solution pour gagner quelques points de PtV. Mais bon l'influence du plus gros défaut qui représente autour de 1% du flux, bof ! Du coup je vis très très bien avec (le défaut). Mais il faut que le reste suive. Diaphragmer l'achro ne la rendra pas meilleure, simplement tu aura moins de flux et tu verra moins les bavures autour des objets brillants (lune, planètes, ...) et tu gagnera "éventuellement" un peu qualitativement mais ce sera anecdotique (ou alors c'est que l'objectif est vraiment "dégueu" s'il faut lui couper autant de son diamètre.

     

    Marc

    • J'aime 3

  15. Pour ma part je me méfie des grosses achro. "Grosses" cela sous tend à vouloir grossir un peu, mais on déchante en général très vite (sauf exception, cela doit exister). Image baveuse, détails flous, bref je me suis rendu compte que le diamètre est là pour apporter des photons dans l'oculaire, mais ils arrivent en troupeau désordonnés, loin d'être bien en ligne en train de défiler. Donc je n'ai jamais pu dépasser 0,5xD sans avoir les yeux qui saignent et je n'ai gardé que certains instruments (parfois par sentimentalisme) ; une 60/900 achro (ma première, ca compte), la 80ED (offre un champ extraordinaire sur le ciel avec un 40mm/70°), une 80 courte (invendable, mais en fait c'est un bon chercheur si on se limite à x10~x40 pas plus), le mak 127 (montre mieux qu'une achro de 150mm mais avec moins de flux), le C8 et le C11 (qui quand une achro de 150 s'essoufle à x100, commence juste à rentrer dans le jeu).

     

    Je rejoins Adamckiewicz sur un petit dobson. Un 150/750 sera vite installé, léger, et exempt de chromatisme. Et s'il n'est pas trop mal collimaté, atteindra x200 en vitesse de croisière (ce qui aussi devient galère sans suivi). Sinon, pour du très grand champ, soit des jumelles, soit une 80ED.

    Mais bon, avec un C11 tapi derrière, pour voir "profond", ça va être compliqué de lutter (avec plus de 3x le flux compte tenu de l'obstruction). Tu y glisse un 40mm avec du champ, et à toi la balade. Par contre c'est plus exigeant en monture et en ciel. On a rien sans rien.

     

    Marc


  16. Pareil, Samedi, une turbulence de malade même au zénith, le C11 est resté bien au chaud. Mais hier soir cela semblait mieux. Bon après coup, une forte turbulence de HF va limiter grandement le résultat mais cela faisait 3 mois que l'instrument trépignait à la maison.

    Du coup je pense que tu a bien fait de te lancer avec ta nouvelle caméra.

     

    Marc

     

    • J'aime 1

  17. J'avais développé une table assez simple (simpliste ?) permettant de piloter un moteur PaP pour suivre (c'est la base) et pointer un objet par ses coordonnées sur un C8 ultima (roue d'AD de 359 dents, un réducteur de rapport connu, et un moteur piloté en micro pas).

     

    "Simpliste" car en première approximation tu considère ta monture comme parfaitement alignée ET que la géométrie de la monture est "parfait" aussi.

    Du coup à partir d'une "unique" position connue (une étoile brillante et j'en avait mis quelque dizaines en mémoire), l'instrument est capable de pointer où tu veux.

     

    Ensuite viennent les "problèmes". Ta monture n'est jamais parfaitement réglée et son axe de rotation n'est pas celui de la terre. Là il te faut au minimum 2 étoiles pour que, la monture étant toujours considérée comme parfaite, tu retrouve ton erreur de mise en station (MeS). Ce n'est qu'un "simple" changement de coordonnées sphériques au final. A partir d'au moins deux corrections, tu remonte à l'erreur de MeS et donc tu peux corriger en AD + DEC un mouvement qui ne serait "normalement" que sur un seul axe.

     

    Mais ta monture n'est pas non plus parfaite, et ton tube n'est pas rigoureusement // à l'axe et tu engendre une "erreur" de cône. Cela se corrige aussi mais il faut plus d'étoiles pointées (et corrigées) pour prendre en compte ces erreurs. Et puis tu a aussi la réfraction qu'il faut prendre en compte, bref ce sont à la fin beaucoup d'équations de correction à prendre en compte. J'avais un système bien trop petit pour que cela soit bien calculé (et, j'avoue, pas trop le temps de me replonger dans mes cours de géométrie sphérique) et je me suis arrêté à implémenter l'étape 1, et à concevoir l'étape 2. 

     

    Mais c'est intéressant à "poser" sur la table.

     

    Marc

     


  18. Cela ne va pas dépendre de ton setup justement ?

    Parce que à mon avis, la configuration n'est jamais "figée" dans le marbre (en tout cas chez moi). Pour une turbulence donnée j'adapte l'exposition, et ensuite je joue sur le gain par rapport à mon exposition vue précédemment et de mon F/D, du filtre utilisé (selon le cas). Et si cela ne rentre pas, je change de F/D !

    Donc ce n'est jamais "pareil" d'une session à une autre.

     

    Mais si tu veux absolument un réglage unique, regarde sur les courbes de gain de la 290 "où" tu te trouves à 280 de gain, et reporte ce point de courbe pour trouver le gain de la 662. Tu aura ton premier point de placé. Ensuite en fonction des rendements des capteurs tu peux estimer le différentiel de gain. Mais bon cela reste scabreux car tu peux toujours avoir un voile nuageux quasi invisible qui va te faire évoluer l'exposition dans de grandes proportions.

     

    Marc

    • J'aime 1