patry

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Messages posté(e)s par patry


  1. C8 à F10 + barlow Meade mod 140 + tirage (15cm environ soit probablement 5 à 7 m de focale, il faudrait que je calcule par rapport au diamètre de jupiter sur la Vesta Pro ; 260pixels).

    Conditions d'observations ; turbulence faible, avec un ciel légèrement brumeux. Telescope fraichement recollimaté sur une étoile, mise au point via disque de Hartman sur Arcturus avant de repointer Jupiter.

    Acquisition à 5 i/s pendant 60 à 120s (selon la photo).
    Cela donne ceci : image du 5/5


    J'ai également fait d'autres prises de vues qui, chacune après un traitement sous Iris (vancittert 15 9 et alignement, rotation) m'a donné 6 images. Bien assez pour en faire un gif animé !

    Saturne a été pris quelques jours avant avec des conditions similaires : image du 29/4



  2. Je suis plus ou moins d'accord avec toi.

    d'une part parce qu'il mes arrivé de croisé un observateur avec du matériel "tip top" (Un Tak de ~200 mm, sur une EM10) ... qui ne savait pas pointer M13 !
    J'étais vert avec mon vieux C8 orange, sa monture un peu branlante (si si). Par contre moi, je l'avait en pleine mire M13.

    Habitués par un télescope GOTOisé, il leur était impossible de trouver le moindre objet dans le ciel (bon faut dire qu'avec une mise en station approximative ... sur Deneb, ca aide pas non plus).


    Toutefois, là où je ne te rejoins pas, c'est sur les progrès réalisés. Bien que je reconnaisse qu'il est difficile (à un cout raisonnable) de faire une monture "qui suive", autant je reconnais que l'autoguidage permet de faire automatiquement ce que l'on faisait avec les molettes de rattrapage.

    Question rattrapage, merci, j'ai fait une pose de 5' dans le cygne au foyer d'une lunette de 60x900 alors que je guidait sur un newton 115x900 (dans cet ordre cause foyer innaccessible sur le newton). Le plus drole c'est que je n'avais PAS de moteur, mais une mimine qui a tourné l'axe AD le plus régulièrement possible tout au long des 5 minutes. Résultat correct, les étoiles sont rondes et moi je me suis pris une belle crampe ! Est-ce si important de savoir tourner une molette de rattrapage que cela catégorise les "bons" et les "mauvais" astronomes amateurs ?


    De la péloche, j'en ai grillé, et quand 99% des images sont ratés, on est à deux doigts de laisser tomber l'astrophoto !
    Aujourd'hui, avec la webcam, c'est plus de 80% de bonnes images qui sortent du PC, et le plus souvent limités par "des causes extérieures" (météo en général).
    D'ailleurs, on peut comparer, toi qui aime les livres, les images de High Resolution Astrophotograpy, où on cite moins de 50 personnes dans le monde, alors que plus de 50 amateurs font mieux aujourd'hui rien qu'en france.


  3. Bheuuu ???

    Iris arrive à trier correctement des images qui ne sont pas préalablement alignées ... pour ma part cela n'a pas toujours donné de bons résultats.

    Mais effectivement c'est une possibilité comme tu l'indique.


  4. L'avantage devient décisif quand on a un grand volume d'images, dont une petite fraction va "servir" essentiellement.

    Exemple, je dispose de 1000 images et j'en composite 128.

    Je suis obligé de faire dans l'ordre (pour la couche verte), un pregister (ou cregister), un bestof puis un select.
    Pour les autres couches (R et B) ce sera pareil ; une registration sur les 1000 images pour finalement les selectionner et n'en garder que 128. Question, pourquoi avoir passé du temps à registrer 900 images inutilement ?

    L'idée consiste donc (après la première opération, donc uniquement pour les couches R & B) à selectionner d'abord, et à registrer ensuite. Sauf que bien sur les dx/dy du fichier shift ne sont plus applicables, vu qu'on a ré-ordonné les images.

    Donc on trie le fichier shift.lst, on sélectionner les images, et on les registre ensuite.
    Dans l'odre ; iris_sort, puis select, et enfin file_trans.

    Idée pour la version 3, fournir le nombre N de vues à compositer et ne conserver que les N lignes du fichier select et on gagne là encore mais sur l'opération de selection cette fois çi.


    Je complète ma réponse ; Le tri sera difficile si le suivi n'est pas bon. Les fonctions d'auto-corrélation demandent généralement à s'appliquer aux mêmes "vues". Ce qui n'est pas le cas si la cible se déplace entre les vues. Le programme risque de ne pas différencier un déplacement d'une mauvaise corrélation => image rejetée, ou plus exactement "mal classée".

    [Ce message a été modifié par patry (Édité le 27-04-2005).]


  5. tu a parfaitement raison, pour le bit qui manque, cela permet de "centrer" les informations sur 0 et pas sur 8192.

    J'ai écrit un petit tutoriel sur Iris avec une vidéo (bien modeste) en plus. A voir sur http://perso.magic.fr/marc.patry/marc/astro.html

    J'ai du fortement (?) compresser la vidéo pour pouvoir l'héberger mais le principe reste valable pour la séquence de traitement.

    A ce sujet, si cela vous tente, j'ai écrit un petit programme supplémentaire pour accélérer assez fortement les traitements sous Iris.
    Normalement, on commence d'abord par registrer (aligner) les images, puis ensuite par les sélectionner. Ces deux opérations, réalisées sur la couche verte vont imposer un traitement important sur un nombre d'image qui ne l'est pas moins. J'ai écrit une petite routine permettant de trier le fichier shift.lst par rapport au fichier select.lst.
    Du coup, si sur le plan vert, les deux opérations restent dans cet ordre, après application du soft, les autres plans peuvent s'appliquer sur une fraction réduite des images (une selection des N premières lignes du fichier select), et ensuite être registrées correctement. On passe d'un traitement de quelques centaines d'images (pas loin de 1000 parfois) qui sera restreint en fin de traitement, à celui des N "meilleures" images et ce dès le début du processus.

    Gain de temps appréciable !


  6. Pour revenir à la question de base, OUI, on peut faire de l'imagerie en ville, seulement on va éviter de scruter trop profondément le ciel.
    Un programme de travail sur les planètes (jupiter, saturne) se pratique "presque" partout. Et les belles images planétaires requièrent principalement une ciel calme à défaut d'être parfaitement transparent et noir.

    Quelque uns des meilleurs observateurs ne sont pas nécessairement dans des zones privilégiées mais en pleine banlieue de grande agglomération.

    C'est certain que cela "spécialise" un peu l'observateur, mais le ciel est vaste et il y en a pour tout le monde.


  7. encore plus simple Tony, tu utilise add_norm qui va calculer puis appliquer automatiquement le coefficient que tu a déterminé à l'ensemble de tes images.
    Du coup, l'addition étant normalisée sur 32767, pas de risque de débordement.
    Si le nombre d'images n'est pas suffisant, le coefficient appliqué reste sur 1 bien sur mais le total sera inférieur à 32767 !

    dernière chose, le coefficient est donné en fin d'addition par la commande, histoire de se rendre compte de combien on "dépasse" la dynamique. Il m'est arrivé d'obtenir un coef inférieur à 0,25 sur des images très brillantes, qui exploitent alors la dynamique de 8bits de la webcam. Dans ces conditions, au dela de 128 images, on dépasse le seuil, ce qui arrive vite en compositant.


  8. A mon avis c'est effectivement un problème de seuil de visualisation.
    Iris travaillant sur 15 bits, et la carte graphique sur 8, il y a simplement une information 128 fois trop grande.
    les curseurs permettent de régler les seuils min et max (de 0 à 2^15-1 soit 32767).

  9. Quelle était ta cible ?
    La lune ? Une planète ou bien un objet du ciel profond ?

    Dans le premier cas, tu a un problème sans doute de temps d'exposition. Au foyer direct, je pense qu'une pose de l'ordre de 1/25e à 1/50e permet de baisser le gain au minimum.

    Pour une planète, généralement c'est le cadrage qui pèche.

    Pour le ciel profond, ce sont les photons qui manquent cruellement au capteur. Finalement, sans une modification de type "pose longue" (i.e. >> 1 seconde de pose), tu n'obtiendra que du noir.

    Pour ma part, avec une vesta pro (non modifiée), pour obtenir quelques volutes sur M42, j'utilise rien de moins qu'un téléobjectif ouvert à F2.8 et encore, il faut compositer !

    Sur un C8 (à F10 donc), je n'ai jamais eu que les étoiles centrales !