patry

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Messages posté(e)s par patry


  1. Dans l'ordre pour moi c'est ;
    >80% : météo (turbulence, humidité, ...)
    >15% : réglages (collimation, mise au point, alignement mécanique, ...)
    <5% : qualité de l'optique

    Sans toucher à quoi que ce soit, d'une nuit à l'autre tu peux sortir "l'image de l'année" ou un truc qu'un instrument de 115mm peut fournir. Et on le voit bien, quand les conditions sont là, les belles images pleuvent ! Pire tu peux avoir de très bonnes conditions à 19h et que cela soit pourri à 20h !
    C'est ingrat !


    Marc


  2. Pascal> A mon avis non ! Il y aura certes un vignettage mécanique mais pour une diagonale qui n'est à priori pas utilisée en planétaire !

    Mais bon, ta modification était motivée par "autre chose" que quelque mm de rayons marginaux je pense !


    Marc

    [Ce message a été modifié par patry (Édité le 21-04-2012).]


  3. Pas d'avis, tu a simplement augmenté légèrement l'obstruction en évasant le baffle du secondaire.

    Rien de bien méchant et si tu destine le C11 au CP c'est plutôt une bonne idée ! Après tout un astrographe à couramment plus de 40 à 45% d'obstruction et personne ne s'en plaint ! La tu va gagner quelques % de couverture dans les angles.

    Pour du planétaire par contre c'est profondément contre-productif ! Mais là encore, chacun son usage et les C9 (37 ou 38% d'obstruction de mémoire) font aussi de belles images !


    Marc


  4. J'avoue ma perplexité sur ce qui t'arrive.
    Pour moi, modifier la distance entre les miroirs ne devrait pas avoir d'influence car tes 10mm seront compensés lors de la focalisation ... en gros tu reculera de 10mm le primaire (par rapport à la position du constructeur) afin d'amener le foyer à la même position.

    Changer le backfocus consistera à modifier la position du foyer et donc à s'éloigner de distance M1/M2 pour un effet modéré (en tout cas sur l'axe)

    Ensuite pour une cible à l'infini tu ne changera pas la distance M1/M2, par contre à 65m OUI, et fortement même et/ou tu modifiera fortement le backfocus pour atteindre le point !

    Du coup, ta modif revient à éloigner la lame de M1 de 10mm ... c'est à mon avis négligeable quand certains allemands modifient un C8 en déportant la lame à sa vraie place. C'est à dire non pas à proximité de F, mais traditionnellement (pour un schmidt) au rayon de courbure à 2xF ! Là il y a environ 200mm à la clef. Verdict, une couverture de champ incomparablement meilleure au point de s'abstenir d'utiliser un correcteur pour les angles ! Bien sur ils ont aussi hérité d'une araignée pour tenir le secondaire et d'un tube 2 x plus long !

    Donc pour moi tu fait bien d'attendre le ciel qui te proposera d’innombrables étoiles de collimation.


    Marc

    Edit : le lien vers la modification d'un C8 des allemands : http://www.astro-images.de/instruments/instruments_sctmod.html

    [Ce message a été modifié par patry (Édité le 21-04-2012).]


  5. Je suis de l'avis de constructor moi aussi. L'AS est énorme sur un SC qui n'est pas utilisé en conditions "astronomique" (donc avec une cible à l'infini). Il ne faut pas confondre la taille du spot (qui lui peut parfaitement être d'une fraction de seconde d'arc, largement inférieur à la résolution de l'instrument) avec celui de sa distance qui oblige pour focaliser à déplacer le primaire fortement et ainsi à quitter le mode normal de fonctionnement du SC !

    En photo, de mémoire, on considérait l'infini entre 400 et 1000x la focale, (20m pour un 50mm) ce qui représente là entre 1 et 3km la distance à laquelle il te faudrait mettre ta source. Pas très "pratique" évidemment ou alors avoir des voisins sympas mais pas envahissants !

    A mon avis, essaie d'avoir la meilleure image possible (meilleure du pire ?) ... et attend une étoile pour vérifier !


    Courage, tes essais successifs ne seront pas vains en tout cas !


    Marc


  6. Pas facile de comparer. Tu a du coté de la DMK les possibilités du capteur (limités technologiquement forcément), celle du canal (ou des canaux) de transmission avec de l'USB pour la DMK et une connection spécialisée et une carte mémoire de l'autre. La DMK transmet des données non compressées alors qu'une compression intervient du coté du canon avant enregistrement.

    Un simple calcul suffira pour te convaincre ; 1280x720 en 24 bits (image couleur débayerisée) à 30 i/s cela représente un débit de 1280x720x3*30 ~ 83Mo/s.
    Impossible de faire passer cela sur un bus USB (limité à 60Mo/s). C'est pas mieux coté carte mémoire car il te faudrait une bonne "classe 85" qui n'existe pas à ma connaissance.

    La PLC-M est ce que j'ai de plus rapide actuellement et débit sans problème 40Mo/s (sur i7 comme sur un core 2 duo), mais on est loin encore des "full HD" ... qui sont forcément compressés pour le "grand public".

    Mais tu te pose les bonnes questions, même si les éléments que tu compare sont très différents ! Cela permet de bien concevoir son système d'acquisition et une grosse caméra associé à un moyen de transmission, voire de stockage déficient, va limiter fortement le débit.


  7. Très interessant ce fil !
    Et bravo pour vos réalisations respectives.
    J'ai vu l'abri chez leroyrama, en plus c'est pas trop cher. Le modèle au dessus semble aussi très interessant (plus large) mais il faut voir s'il peut également être modifié pour l'astro (toute la structure roulante ou seulement le toit ?).

    Question à nos réalisateurs : je vois un plancher à vos abris. Je me trompe ou il ne semble pas participer à la rigidité de la structure (car vous avez du le découper pour laisser passer la colonne) ? Je suis surpris !


    Marc


  8. Je ne sais pas si on peut commander directement chez TIS, c'était plus dans l'esprit de citer la marque.

    Pour le débit d'image, c'est un peu normal. Il y a plus de données à transférer d'une part et le composant ne permet pas de monter très haut en vitesse de toute façon.
    Par contre, ce qui est regrettable (en 2012, donc avec le regard de la concurrence actuelle), c'est que le ROI (qui permet de ne travailler que sur une fraction de l'image, dont l’intérêt croit avec la taille du capteur évidemment), ce ROI donc n'est que logiciel.
    Du coup on ne gagne rien (à part une place disque réduite) en termes de débit car c'est toujours l'image entière qui est transférée.
    La concurrence fait mieux dans le domaine et on peut ainsi monter en débit.

    Bien sur avec un CMOS (PL1M, ou plus récemment PLC-M) si la matrice pleine taille (1280x1024) permet déjà un bon débit (15i/s pour la PL1M, 30i/s pour la PLC-M), la réduction affole vite les compteurs (50i/s en 1024x768, et 100i/s en 640x480 avec la PLC-M) car par conception on travaille au pixel près.
    Les CCD, demandent toujours de travailler ligne à ligne et colonne par colonne. C'est donc un peu moins efficace mais si c'est fait coté caméra on y gagne quand même (23i/s avec une PLB-Mx en 1280x960 et 46i/s en 640x480).

    Mais bon, les DMK21/31/41 datent un peu plus, et les "autres" à ce moment là n'existaient pas, il faut donc être indulgent.

    Marc


  9. Si tu veux faire un peu de tout, prends la DMK31. La diagonale est plus généreuse que la 21, et finalement pas beaucoup plus petite que la 41, mais le taux de 30i/s permet plus de choses que les 15i/s de la 41 !

    C'est le meilleur compromis à mes yeux chez TIS !


    Marc


  10. Ca il faudrait demander à M42 !!!
    J'ai un prototype de PLC-M (tu notera qu'il manque le x) basé sur un capteur de PL1M (1280x1024 en 1/2 pouce donc), qui fait d'emblée bien mieux que sa devancière ; 30i/s en full frame, 50i/s en 1024x768 et encore 100i/s en 640x480 (en USB2) ! Le soft a été adapté pour gérer ce nouveau composant mais devrait sous peu devenir stable.

    Mais bon le plus grave c'est quand même d'avoir une PLA-Mx et quand on a goûté à son rendement quantique, c'est pas facile de revenir en arrière !

    Maintenant est-ce qu'il y aura une PLC-Mx, probablement, certainement même ! On parle même de (très) gros capteurs en USB3 pour bientôt ! Il faudra d'abord disposer de la PLB-Mx2 non ?


    Marc


  11. Oui c'est ce que j'ai dit ; c'est visible entre "rien" et starbright (C8 orange versus C8 Ultima), mais l'ajout du XLT apporte quelque chose qui à mon avis n'est sensible qu'à la caméra.

    Mon C11 est XLT et le C8 Ultima n'est "que" starbright, pas facile avec un tel diamètre d'écart de juger sur le gain apporté par le XLT !


    Marc


  12. Joseph> Cela dépend pour quoi faire ?
    Du visuel à faible grossissement et grand champ (<< x100, > 1° de champ) peut être que la lunette sera mieux placée, pour le champ et pour éviter de devoir chercher des oculaires de plus de 70mm de focale !

    Par contre à x350 (encore en petite vitesse pour le C14 à 1xD), en CP profond, en planétaire, en lunaire HR, en imagerie HR, ... j'espère que tu ne doute pas de la supériorité de 355mm versus 150mm !
    Avec 1,7 magnitude d'écart (y compris compte tenu de l'obstruction pour le C14), c'est pas beaucoup, c'est monumental ! Pour te donner une idée, c'est l'écart que tu a entre la TOA 150 et une autre apo ... de 70mm !

    Maintenant si c'est PARCE QUE c'est un Celestron là n'y a pas d'espoir !


  13. Au bout de 34 ans, c'est pas anormal d'avoir un peu de jeu.
    Ce que tu peux faire, c'est sortir la lame de fermeture.
    Rien de plus simple, tu dévisse le cerclage (attention à ce que le tube pointe en l'air) et vérifie la position du numéro de série (qui devrait être dans les 3h, tube vu de face). Si ce n'est pas le cas, note grossièrement sa position ainsi que celle des cales qui maintiennent la lame.

    Ensuite, tu sors la lame et tu verra qu'il y a une bague qui vient serrer le support sur la lame coté intérieur. Là encore, comme tu va tout démonter probablement, note bien le "devant" du "dehors" de la lame.
    Avant de sortir le secondaire (si le support à beaucoup tourné c'est peut être pas un besoin impérieux mais bon on ne sait jamais) vérifie l'orientation des 3 vis poussantes (tu a une tirante au milieu).

    Une fois dévissé, le secondaire et son support viennent assez facilement.

    Le secondaire lui même ne tient qu'avec la vis centrale. Attention ! Là encore sort le secondaire et tu devrais voir un rayon écrit sur le support. Ce rayon devrait être orienté normalement vers la gravure de la lame (donc indiquer 3h remonté face au tube).

    Un bon coup de nettoyage de tout ce petit monde, et au remontage, cela va se corser pour replacer le tout. Des petites lamelles très fines de liège issu de la dernière bouteille de vin que tu aura partagé avec tes amis permettra de maintenir le support en place dans la lame.

    Le secondaire se remettra en place facilement mais il te faudra veiller à ce qu'il ne tourne pas (trop) lors de la fixation. Nota ; c'est pour cela que Celestron à abandonné le montage à 4 vis pour un montage à 3 vis + ergot qui maintient le secondaire en rotation.

    Tu replace la lame + support + secondaire à sa place avec ses petites cales au bon endroit et tu n'oubliera pas de remettre le cerclage. Soit les cales de la lame permettent de bien centrer le secondaire, soit tu veillera simplement à ne pas "voir de jour" depuis le PO. Ce sera suffisant normalement.

    En gros tu en a pour 1 à 2h en intégrant le nettoyage des élements. Et ton "Celestron Pacific" sera prêt pour 30 ans de plus ? Moi j'avait fait cela pour le mien pour à peu près les mêmes raisons. J'avais profité d'une météo désastreuse pour changer aussi la prise de courant 220V pour un truc plus "actuel" (j'ai oublié le cable qui allait bien un jour, me promettant de ne jamais plus avoir le problème).

    Marc


  14. Que sur un banc ont puisse voir la différence entre un starbright et un starbright XLT c'est possible ... maintenant de visu, apprécier 5 à 10% de gain de luminosité, rapporté à la photo ca fait une fraction de diaphragme ... quand certains ne voient même pas le 1/2 diaphragme de vignettage dans les coins !?!

    Par contre le cas "rien" versus "starbright" est une autre histoire. "Rien" à mon avis cela signifiait une aluminure standard (80~86%) contre un truc qui tourne à 93 ou 94% pour les miroirs "Starbright" (le XLT n'apporte pas grand chose). Ensuite c'est du coté de la lame qu'il y a eu des efforts de faits au niveau du starbright avec ~85% (et plus encore avec XLT ~ 97%) contre probablement nettement moins de 80% pour les "vieux".

    Quand on met tout bout à bout ca commence à chiffrer !

    Mais bon, si c'est pour faire du CP "ultime" un orange serait à éviter. Pour du planétaire de folie par contre ...


    Marc


  15. Les adeptes du visuel ont raison, le gros réfracteur avec son contraste maximal en montre beaucoup et comme ce sont en général des pièces "exceptionnelles" qualitativement parlant, on a de quoi se régaler.

    Les adeptes de la photo ont de leur coté l'argument de la résolution lié mathématiquement à l'augmentation du diamètre ... et le contraste disparu (par l'obstruction) sera compensé par une dynamique incomparablement meilleure que celle de l'oeil humain et par là, des post-traitements visant à restaurer le contraste.

    Maintenant on peut "préférer" un réfracteur pour des tas de bonnes raisons (stabilité des réglages, champ couvert, compatibilité avec l'imagerie solaire, ...) comme de mauvaises raisons (pas de collimation ... sic), mais en visuel un bon newton de 250mm à 300mm montrera ce que la lunette ne verra tout simplement pas que cela soit en termes de magnitude qu'en terme de résolution !

    Mais on en revient au problème initial, pour cela il faut encore "apprivoiser" ("dompter" serait plus juste parfois) son instrument.


  16. Le différentiel entre un "orange" et un "starbright" est pourtant assez importante (j'ai eu en même temps un C8 "Celestron Pacific" et un "C8 Ultima" noir avec le starbright qui va bien). Fond de ciel bien plus noir, dans l'Ultima que dans l'orange.

    Bien sur mon "test" a été fait le même jour sur la même cible pour ne pas biaiser le résultat. J'ai revendu le C8 orange car j'avais un besoin d'autonomie et le moteur 220V n'est pas ce qui se fait de mieux pour cela ... et comme il était récalcitrant aux onduleurs de mauvaise facture, j'ai préféré changer de monture.

    J'ai pas trop idée de ce que cela peut peser avec sa fourche un C14 par contre !


    Marc


  17. J'utilise une RaF ATIK manuelle à 5 positions, très bien finie elle permet déjà de très bien s'amuser avec une caméra noir et blanc.
    Après quelques années de bon services, mes griefs sont ; 5 positions c'est pas assez ; R,G,B ok, mais tu peux aussi ajouter un IR742 (ou autre), reste une seule position ... moi j'y ait mis un 23A (que tu a aussi) car il est pour moi le "mieux" pour obtenir une image quand les conditions sont difficiles (pas assez de lumière avec un R ou un G, et pas possible d'utiliser un L).
    Et après le nombre de positions, c'est l'absence de motorisation qui pêche. Bon c'est du confort mais comme le logiciel de la caméra sait piloter un truc sous ASCOM, c'est dommage de ne pas en profiter. Problème les RaF motorisée à >5 positions coûtent un rein ... donc pour le moment, je fait l'impasse sur le confort.


    Marc


  18. Le plus simple c'est quand même de se rapprocher d'un club, voire d'une bande d'astro-potes avec lesquels tu fait quelques sortie, et qui te montreront comment interpréter ce que tu vois.
    C'est pas si critique que cela à faire et surtout avec un instrument "qui tient bien", autant bien la soigner les nuits où on peut monter à 2xD et admirer les effets ondulatoires de la lumière avec une belle tache d'airy.
    Ensuite, bin on touche plus à rien et si c'est pas bon, on pestera contre la turbulence (dans la majorité des cas).

    Sinon, comme bien d'autres, une TOA 150, malgré tout le bien que je peux en penser, en planétaire cela risque de se faire ramasser par un instrument plus gros qui coûte 10x moins cher ! Même ton µ180 doit lui mettre des bâtons dans les roues alors tu pense qu'un SW250 ou un C11 risquent de lui mettre une misère !
    C'est un instrument surtout taillé pour la photo CP, donc autant l'exploiter pour cela.

    Sinon, envisage un mak (SW150 ou un intes 180) pas trop lourd encore (l'intes 200 et plus encore les suivants sont énormes) et qui tient bien aussi la collimation mais avec l'inconvénient du ménisque (que n'a pas le µ180 ... on tourne en rond autour de l'instrument que tu a déjà quoi).

    Marc


  19. Le problème réside dans le rapport plaisir/coût de revient je pense.
    Disposer d'un instrument qui tient son L/25~L/30 RMS en toute occasion n'est certainement pas aussi peu coûteux que cela.

    Sur les vieux SC, la map se faisait toujours avec un bouton qui entraînait 2 autres axes filetés (à 120°) avec une courroie ... pas beaucoup plus cher à produire (surtout à l'époque où un C8 coûtait le prix d'une voiture moyenne supérieure), mais à régler c'était certainement nettement plus long (régler l'assiette du primaire avant d'installer la courroie). Idem pour la multitudes de réglages de tilts prévus. Toutefois la production de ces machines (C8, C10, C12, C16, C22) a du se compter en centaines d'unités (et encore) !

    Du coup c'est plus en termes de rentabilité de production que ces solutions ont disparu.