patry

Membre
  • Compteur de contenus

    5 266
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1
  • Last Connexion

    Soon available - 42403

Messages posté(e)s par patry


  1. Quand il y a des erreurs comme cela, soit c'est du à la mise en station, soit à une erreur de cone (qui n'est prise en compte qu'à partir de 3 étoiles sur l'EQ6).

    Pour la mise en station, je recommande vivement de la faire à partir de l'angle horaire de la polaire. C'est redoutablement précis et le mieux que j'ai pu faire c'est à >>7m de focale, de conserver jupiter dans le champ d'une DMK21 pendant plus d'une heure.

    Pour l'erreur de cone, c'est plus délicat, ce peut être du à la QA, à sa fixation, au déplacement du primaire, ... pas facile de trouver, mais à mon avis il y a un peu de tout pour se tromper de plus d'1° !

    Avec le C11, je suis arrivé (en été, quand je fait du CP/visuel) à mettre dans le mille à chaque fois dans un 17mm (x164). Mais uniquement en alignement 3 étoiles, avec 2 ou 1, c'est clairement pas assez précis.


    Marc


  2. Cela ressemble furieusement à ce que j'avais avant l'Ultima.
    Quelques images là (http://perso.magic.fr/marc.patry/Instruments/Instruments.html) en bas de page.
    J'avais changé la prise "US" pour une bien plus pratique prise européenne et c'était également un Celestron Pacific. Ma femme l’appelait affectueusement C3PO.

    Comme dis christian, pas franchement besoin de notice mais quelques trucs à savoir (qui ne sont de toute façon pas dans la doc) ;

    Le réglage optique se fait par les trois vis poussantes sur le secondaire, le secondaire lui même est maintenu par la vis centrale. Attention à ne pas (trop) la dévisser, le risque de chute sur le primaire est réel.
    Aujourd'hui c'est remplacé par 3 vis tirantes vissées sur le support du secondaire (il faut donc dévisser les 3 pour libérer le secondaire, c'est un peu plus sur peut être) et le secondaire est ainsi maintenu en rotation.
    Sinon pour rester sur l'optique, bien sur, pas de traitement de surface particulier (cela se voit avec un instrument plus moderne) mais une surface en général (sur l'exemplaire que j'avais) très douce et de belles images à la clef.

    Coté motorisation, ce sont deux moteurs Synchron (la marque existe toujours sous une nouvelle distribution) de type synchrone (d'où leur nom). Ils entraînent chacun un pignon qui engrène une roue dentée (pas de vis sans fin à cette époque).
    Chaque moteur est repositionnable à une 1/2 denture près ce qui permet d'améliorer la régularité de la solution (pignon/pignon). Je ne faisait pas photo CP donc je ne peux rien dire sur la précision de la chose. En visuel c'était très largement suffisant pour tenir quelques heures avec l'objet visé en pleine pastille.

    En dec, c'est assez commun, une vis et un bras de levier. C'est très très précis, mais au prix d'une course limitée.

    Le trépied est simple, mais léger et suffisant pour la charge. Rien à dire, il faut veiller à bien fixer l'entraxe et à tendre le tout (vis poussante en haut de chaque jambe). Le trépied et la table EQ sont assez solides et restaient dehors à l'année chez moi.

    Mes reproches ; un réglage de latitude d'origine très difficiles (j'avais toutefois un index et une vis poussoir sur le mien, mais j'imagine ce que c'est si on en a pas), et un réglage en azimut inexistant (corrigé sur l'Ultima).
    L'absence de vitesses de rattrapage (dur dur en imagerie) sauf à utiliser un (rarissime) variateur de fréquence. Là encore cela est corrigé sur l'ultima, le variateur est dans la monture.

    Je peux essayer de voir si j'ai une copie de la notice chez moi. Sinon il est probable que cela se trouve (regarde chez Company Seven, ils recensent pas mal de truc).


    Marc PATRY


  3. En hiver démonter le crayford c'est parfois galère sur le C11. Maintenant, je dévisse le raccord 3,3pouces/2", un coup de bombe à air "à l'envers" dessus, cela s'enlève avec 2 doigts sans forcer. C'est plus "direct" et plus rapide que l'eau chaude à mon avis, vu que ça a pas le temps de diffuser à l'autre élément.

    A essayer avant d'utiliser des moyens coercitifs !


    Marc


  4. Pareil à Toulouse, de la discussion naît parfois le besoin, et puis un coup de main pour aider au magasin, une bonne poignée de main, et voila deux personnes contentes.

    On est (très) loin de la soi disante incompétence ou de l'absence de stock mais cela aussi cela prend du temps à gérer, il n'y a pas une personne qui ne fait que cela, ou enfin si, mais si elle fait cela, elle réponds plus au téléphone ou ne s'occupe plus des clients ... faut choisir, ou trouver des bénévoles !


    Marc


  5. Meade ne communique pas sur le poids de ses optiques, mais les estimations pour le 10" font état d'environ 10 à 12kg, vraisemblablement autour de 16~18kg pour le 12".
    A coté de cela, le C11 fait 12kg, pour une EQ6 (c'est mon cas), cela passe très bien.

    Pour la visée, je suis comme toi, je préfère regarder par l'arrière, et pour la collimation, on a qu'un seul élément à tilter, cela demande plus de précision (secondaire amplificateur) mais c'est quand même plus facile je trouve. Le mieux ce serait une fourche (pas de retournement au méridien) mais dans ces diamètres, cela commence à devenir insupportable pour le montage.


    Marc


  6. En plus du financement du matériel, il faut aussi des m2 pour pouvoir les montrer. Combien coûte en charge mensuelle un magasin de 50 à 100m2 dans une "grande ville". Parce qu'en plus, l'acheteur potentiel il veux pouvoir aller au magasin peut être en transport collectif, mais aussi en voiture quand il faut récupérer un peu de matériel (j'aurais souffert le martyre avec les cartons de l'EQ6 dans le métro Toulousain).
    C'est certes pas un boulot facile, horaires, clients exigeants et parfois grincheux.

    Mais si en plus, comble du bonheur, le vendeur est sympa, compétent et obligeant, cela fait oublier toutes ces pseudo enseignes du web non ?
    Ca vaut bien de payer le truc un poil plus cher que "sur le web" parfois. Et puis si dans ces quelques euros supplémentaires, cela permet à l'enseigne de perdurer ... tu a l'impression de faire une bonne action. Après tout, tu ne paye pas le conseil reçu non plus !


    Marc


  7. C'est bizarre cela, mais c'est probablement lié à une limite coté PC. Il est (très) possible que le PC ne suive pas le débit. Normalement 15i/s ca devrait passer mais parfois, pour peu que le disque soit fragmenté, que l'antivirus fasse des siennes, ou je ne sais quoi, le débit peut être gelé et du coup, comme la borne est le temps, tu sautera des images.
    Cela m'arrive à moi aussi mais rarement dans des proportions telles que ce que tu dis.
    Cela fluctue en général autour de +5/-10 images sur 900 ce qui pour moi est parfaitement acceptable (et insensible au traitement).
    Bon avec 800 images au lieu de 900, tu a un sérieux problème sur ton "vieux" PC en effet.

    Fait un peu de ménage, libère de la place, moi j'ai une partition de ~110Go avec plus de 95Go de libre pour les captures, régulièrement défragmentée.
    J'ai créé un mode de démarrage dans lequel j'inhibe les truc pas nécessaires. Couche réseau, antivirus, ... je m'en sers rarement, mais cela permet de gagner environ 1 image par seconde au débit le plus élevé (de 54 je passe à 55 i/s avec la DMK). Bon c'est pas flagrant évidemment !


    Marc


  8. Gilles ce genre de cas ne se rencontre (pour moi) uniquement lorsque IC capture plante et nécessite le plus souvent le redémarrage du PC !
    Je n'ai jamais eu le cas que tu décris en fonctionnement "normal".

    Nota ; par contre je suis intéressé par la façon dont tu réduit le nombre d'images sur le fichier AVI avec avistack 2.0, je n'ai pas trouvé la chose de mon coté.

    Marc


  9. A priori la lame et le primaire restent identiques (lame de schmidt et primaire sphérique), par contre le secondaire n'est plus asphérique mais sphérique, et le correcteur prend place dans le baffle "idéalement" placé à priori.
    Il devrait y avoir une plus grande simplicité de fabrication (plus d'asphérisation) et peut être un meilleur "rendement" (une optique sphérique est beaucoup plus facile à faire bien).

    Comme primaire et secondaire sont identiques, le module Fastar/Hyperstar reste à priori compatible. Reste le correcteur qui reste pour le moment un peu "secret" !


    Marc


  10. Pau> En fait qu'il puisse être meilleur encore s'il n'y avait pas un petit défaut c'est possible, mais le changer au risque d'avoir "sans défaut" quelque chose de moins bon, là il n'y a que toi qui puisse faire ce pari.

    Par contre ce qui est sur c'est que le "défaut" est intégré dans le résultat, même si on peut décocher certaines aberrations cela n'influence pas la prise en compte de ce défaut en particulier.

    En fait ta question initiale est peu claire, et si sur les images d'O&V le défaut est présent, et bien soit, il y est ... et alors où veux tu en venir ?


    Marc


  11. Anne a bien résumé la situation, maintenant si le fichier ne s'ouvre pas du tout déjà a la sélection il faut voir du coté du codec (normalement Y800 c'est bon). Parfois j'ai des plantages avec IC capture et il n'écrit pas (peut être) le nombre de trames de l'AVI ce qui le rend complet (en taille) mais illisible.

    Marc


  12. Tu est certain que ce n'est pas la gravure du numéro de série ?
    Parce que entre une "mini fissure", qui ne se voit pas sans devoir démonter le cerclage de la lame, et ce que tu a sur ton image (un défaut qui doit être visible sur 1 ou 2 cm sur la lame sans démontage) ... alors même que tu a un tube excellent ... bon maintenant c'est toi qui vois.

    Je referais une mesure après 2h de mise en température histoire de voir si le truc évolue, on a de forts gradients maintenant et une longue mise en température est de mise (au moins 2h pour un test). Et si tu a un tube carbone (une véritable horreur pour la mise en température vu que c'est un excellent isolant), rajoute peut être bien une heure facilement !

    Et quand bien même tu aurais un petit défaut, il n'intervient que sur une fraction parfaitement ridicule de la surface totale ... je dirais même plus, 1/20 de la surface du secondaire et pourtant il marche bien non ? Tu peux aussi masquer 1cm2 de la lame pour cacher le défaut, tu va perdre 0,4% de surface et je te met au défi de voir une différence.

    Maintenant c'est ton tube, tu fait ce que tu veux avec, mais on te sent stressé quand même. 3 posts disjoints sur le même sujet, peut être que finalement tu cherche une confirmation que tu te serait trompé et que cela ne te conviens pas ??? Est-ce que simplement tu en a parlé à O&V (là ou tu l'a acheté non ?). Ils sont bon conseilleurs semblent il, et ils ont aussi les images qui leur ont servi au test.


    Marc


  13. Oui fred, mais c'est pour cela qu'il y a une différence entre le besoin du pro qui veut savoir ce que vaut une optique dans une condition de mesure particulière et qui soit reproductible et l'amateur qui veut savoir ce que son optique peut faire dans des conditions réelles d'utilisation.
    Le cas relaté par Erick est pour le coup édifiant :
    à 20°C, c'est tout bon à priori, mais à 5°C c'est la cata ! pas de chance il doit y avoir un barillet qui vient foutre le bor***, et ça tu ne le verra jamais au Haso ... à moins de penser à faire varier la température, et pourquoi pas la pression atmosphérique aussi, l'hygrométrie ... ?

    Cela rappelle que de s'engager (commercialement parlant) c'est aussi porter le flanc aux critiques ! Celestron ne garanti plus que du diffraction limited, peut être que les vieilles publicités qui annonçaient un L/10 leur on coûté un peu cher au pays de l'oncle sam ou juriste est une vocation ? Et puis tu en sait quelque chose non ? Tu n'était pas étranger à ce qui s'est passé envers un fabriquant anglais ? Si dans X années un type repasse derrière toi et vois que tu a laissé traîner des virgules, on en reparlera tout autant sur les forums peut être ?
    Du coup, il faut "blinder" la procédure, température, hygrométrie, tout doit être maîtrisé et reproductible pour une mesure finalement qui s'éloigne pour chaque contrainte de la réalité du terrain !


    Marc


  14. Je pense que les deux tests (interféro & roddier) sont complémentaires et le premier permet aussi au second de vérifier qu'il ne dit pas de bêtises.
    Ensuite être capable de retrouver (au nm ou plus modestement pour moi à une dizaine de nm) le résultat du premier avec le second, c'est tout à faire remarquable ... et suffisant pour la plupart.

    Mon seul reproche que je ferais au roddier (qui n'en est pas vraiment un vu que l'élément perturbateur est en général assis devant l'écran) c'est sa sensibilité à la méthode de mesure (David pour la V3, pense à faire un "how to" adapté aux amateurs que nous sommes avec nos moyens) !
    Par contre de donner une mesure en conditions réelle (hors labo) c'est très utile et très instructif car à la limite on s'en fout un peu de savoir qu'à 20+/-0.1 °C, à 1013+/-0.2 hPa, le mardi +/-1 jour, et à l'horizontale le télescope est à L/5 ... si une fois à 10°C et incliné à 60° il perd ou gagne quelques nm !!!


    Marc


  15. En fait les vibrations du déclenchement ont une influence catastrophique dans une plage de quelques centièmes à quelques dixièmes de secondes.
    Du coup, à moins d'avoir une étoile très brillante dans le champ, le déclenchement à peu d'influence sur une exposition de 20".
    Pour en revenir à la question initiale, j'ai les deux sur un a700 ("un peu" meilleur en gamme qu'un 350d) IR ou filaire, j'ai pas noté de différence entre les deux à moins bien sur de tirer sur le fil !


  16. Oui zeubeu c'est un peu ça, mais si tu veux actuellement, avec sa décollimation et sur un objet peut être pas à l'infini, tu peux aussi considérer qu'il est à L/4.

    En changeant ces deux paramètres, c'est à dire en visant quelque chose à l'infini, on peut penser que l'aberration de sphéricité va se réduire sinon s'annuler. Bon là c'est une supposition car il est possible qu'il y ait une aberration résiduelle dans l'instrument.
    Par contre la coma elle n'est pratiquement que le résultat de la collimation. Du coup, en soignant mieux l'exercice, tu dois pouvoir pratiquement annuler les termes, d'où le fait qu'en général on les ignore.

    Maintenant cela dépend de ce que tu veux savoir ... ce que "vaut" l'instrument aujourd'hui avec ces réglages là, où bien ce que tu peux en obtenir ?

    Parce que quand tu lis le bulletin de contrôle d'un miroir seul on ne prend pas non plus en compte la collimation, ni le secondaire, pire, il n'est même pas dans son barillet (et pourtant le barillet peut devenir vite prépondérant). C'est donc bien une mesure "théorique" ou asymptotique que tu lis. Dans son jus (pardon dans son tube) il sera indubitablement "moins bon".
    Le roddier lui a cet avantage (ou ce désavantage) de faire une mesure complète, de l'instrument avec ces optiques en place, bonne ou mauvaise place d'ailleurs. Toutefois, en négligeant des termes tu peux revenir à cette asymptote.


    Marc


  17. skualito> Si les éléments ne sont pas remontés correctement, bin c'est comme de remonter un oculaire en prenant les lentille au hasard, ce sera transparent, tu pourra regarder dedans mais c'est à peu près tout !
    Là s'il y a des gusses qui se sont "amusés" à appairer une lame, un secondaire et un primaire ensemble c'est certainement pas pour rien.
    Bouger l'un ou l'autre des éléments c'est risquer de se voir confronté a des mauvaises images à cause d'un décentrement par exemple que tu ne pourra que très partiellement et donc très imparfaitement corriger par le tilt du secondaire !
    Mais c'est toi qui vois ...


    Marc


  18. Oui jean luc, il y a toujours un résidu, mais en l'état, c'est bien l'aberration de sphéricité qui est, et de loin, l'élément prépondérant (Z11=23nm) avec la coma. Comme la coma est issue principalement (même si pas seulement) de la décolimation et que dans la formule SC l'aberration de sphéricité est souvent due à une mauvaise gestion de l'espacement primaire/secondaire, je me dis que le test n'est peut être pas fait à l'infini.

    Note bien que c'est pas forcément un mal, on a pu le voir souvent ces derniers temps, la cohérence des tests (entre les différents moyens je veux dire) n'est pas généralisable. Du coup, pour une enseigne qui "s'engage", faire un test reproductible (étoile artificielle) c'est pas forcément une mauvaise idée, au contraire. Et le pire qui pourrait y avoir ici c'est un tube finalement "meilleur" que ce qui est annoncé.

    On va pas s'en plaindre !


    Marc


  19. Pour du visuel (ou autre) c'est clair que le diamètre est l'élément primoridial.
    Ensuite il y a le transport et il est délicat de comparer un tube de 1m à 1m50 de long et un autre de 40cm !!! Poid, prise au vent ne sont pas non plus les mêmes. Et si "demain" tu veux faire de la photo, ce sera là encore un argument à prendre en compte.

    Si tu est fan de très grand cercles de coordonnées, que tu pointe les objets en relatif, alors la fourche c'est fait pour toi. Cela deviendra une extension de toi même tellement c'est simple à utiliser.
    Si par contre la sirène du GOTO chante a tes oreilles, la CG5 ne déméritera pas avec un C8 !

    Marc


  20. David a raison, mais j'ajouterais que l'aberration de sphéricité énorme (Z11 = 23nm) signe aussi certainement un test fait à l'étoile artificielle, dont la distance n'est pas réglementaire pour la formule optique.
    La distance de la source influence la position du primaire par rapport au secondaire et la correction des aberration qui vont avec.
    Du coup il serait plus "juste" (ou "moins faux") de décocher aussi Z11 ou bien corroborer ce test avec un autre fait sur le ciel.

    La correction de la collimation (bien visible sur l'image du front résiduel) permettra de gagner énormément sur la coma (d'où je pense la proposition de david de la supprimer de la mesure).

    Mais avec Z7, Z8 (coma) et Z11 (a.spheric) en moins, le résultat va grimper aux arbres vu qu'il y a 2 des plus fortes aberrations dans le lot !

    Mais il ne faut toutefois pas bouder son plaisir, c'est déjà très bien de fournir un test, s'il est réalisé régulièrement (même en atelier) il sera reproductible, ce qui est moins facile sur le ciel.


    Marc