patry

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Messages posté(e)s par patry


  1. Houla du calme, je ne pensait pas déchainer cette passion.
    Je posais simplement une question basée sur la lecture d'essais et de caractéristiques des oculaires. Car on compare souvent ces deux familles (UWA/Naglers) et les avis sont malgré tout souvent partagés, d'où ma question.

  2. C'est pour moi un gros frein aujourd'hui sur Iris. J'aime beaucoup ce logiciel (un peu comme son premier amour). Mais force est de reconnaître qu'il manque d'évolution aujourd'hui.
    Plus cela va, plus je le trouve orienté CP (il suit l'évolution des APN avec le support de nouveaux formats RAW) et (très) peu planétaire.
    Un peu d'ouverture vers l'extérieur (avec FITsio) voire pour les formats vidéo (SER, Avi Y800 et j'en passe) c'est dommage car les fonctions de filtrage restent à mon avis un ton au dessus des autres.

    Vivement cet été pour retrouver Jupiter en tout cas !

    Marc


  3. Ici même hervé : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/025603.html

    Pour le tuto, j'avais fait un truc sur Registax 4 mais il faudrait que je m'y replonge pour Registax 5. http://perso.magic.fr/marc.patry/marc/Registax.html
    Les principes sont conservés en R5, mais le visuel est très différent. Toujours pas de milliers de fichiers intermédiaires, tout ce passe "en mémoire" dans Registax.
    Par contre attention si tu veux utiliser Registax et Iris, ce dernier est "un peu difficile" coté FIT et n'accepte que du FIT 16 bits signé (Registax fourni du 16/32 bits non signé, et lit aussi du 32 bits flottant).


  4. Tout dépend comment tu fait le "L" !
    J'ai eu quelques échanges avec Cor (Registax) qui m'a mis sur la piste de ne pas traiter les plans R,G,B séparément mais les fusionner sous Registax PUIS faire calculer une luminance à partir de ces plans élémentaires (c'est ainsi que j'ai procédé pour ma jupiter du 5 juin).
    Ensuite seulement tu joue du filtrage qui, dans Registax, ne s'applique qu'à la luminance, la chrominance étant utilisée "par dessus".
    Maintenant si tu a 4 plans distincts L,R,G,B tu peux faire de même mais il faut indiquer la présence de la luminance à Registax voilà tout !

    Ce que tu peux faire, c'est "tricher" un peu par exemple en utilisant beaucoup plus d'images pour le plan rouge (par exemple). C'est lui qui sera utilisé principalement pour la luminance. En général, quand je veux faire de la trichromie, je vais par exemple capturer 1800 images en rouge et 600 à 900 pour les autres.
    La luminance sera à plus de 80% issue du plan rouge (si ce n'est pas à 100% en dupliquant l'image). Quand la lumière manque (et elle manque vite quand tu est pressé par le temps) j'utilise un filtre 23A qui laisse passer le rouge + l'IR ... ma capture passe de 1/15e à 1/30e à la DMK (ou de 1/30e à 1/60e selon le F/D), je ne crache pas sur le double de flux !

    Nota : Ton gros plan est sympa aussi.


  5. Pour ma dernière RGB sur jupiter, je fait "la lumière" sur du rouge (ou du vert, pour juju c'est assez proche) et puis je ne touche plus rien pour la RGB.
    A pire, si tes filtres n'ont pas une réponse correcte (l'assemblage RGB ne donne pas de couleurs équilibrées) tu corrige en post traitement uniquement avec les coefficients qui vont bien.

    Sinon, beau ballet, c'est pas facile de faire une animation, mais en plus en trichromie, c'est du boulot !


    Marc

    Edit : attention, sur la dernière images (je pense ca va vite) le sat tout à droite "saute" d'un coup. Je pense que tu dois avoir une image à faire légèrement tourner dans le sens horaire (centrée sur jupiter). Mais je chipote là !

    [Ce message a été modifié par patry (Édité le 14-06-2010).]


  6. * NUNKY> Pas tout de suite quand même ... par contre un troc contre un a900 est envisageable
    * Claude> il me tarde qu'elle soit plus haute et plus "vers l'ouest" !
    * chonum> merci, à F10 elle est déjà "grosse" mais à F20 (voir plus bas) ca passait "juste" je pense.
    caeldrim> merci

    Pour finir l'observation du 5, voila ce que j'ai eu au filtre rouge mais avec une barlow !

    C'est limite pour le grandissement mais on voit encore quelques détails atmosphériques.


    Marc


  7. En imagerie par exemple on se moque pas mal du contraste qui peut se "refaire" avec un post-traitement. En visuel c'est pas pareil.
    Un astrographe du genre RC c'est entre 38 et 45% d'obstruction ... et pourtant ca claque pas mal non ? En planétaire, certains SC donnent de bons résultats ... malgré 32~35% d'obstruction (selon les modèles).
    On surestime à mon avis beaucoup l'obstruction qui a en fait un impact "finalement" très secondaire en imagerie.

  8. Sur mon C11 (désolé manque 3 pouces), j'ai cherché (merci à Sébastien de la Clef des étoiles pour les prêts) et j'ai trouvé, pour les astrams fauchés, un TMB paragon 40mm / 70° (donc bien plus de champ que le nagler pour le coup, très correct sur l'axe et jusqu'à 80% du champ, moins bon au dela mais aucune distortion jusqu'au diaphragme ... hum le nagler), un Hypérion Aspheric 36 (beurk passé la moitié du champ, ne vaut pas son prix), et un simple chinois SWA 38mm (la solution pour les astrams super fauchés).
    J'ai pris le Paragon, qui marche encore très bien sur une 80ED.
    Bon par contre, sur un newton ouvert à 4 ce sera certainement plus difficile.
    J'ai toutefois remarqué qui "lui aussi" doit se mettre en température pour donner son optimum, mais avec ça, j'ai ~1° sur le ciel avec le C11 !

    Le champ visuel est par contre moins étendu qu'avec un 80° mais je me contente de ce que je peux voir en une fois pour ma part. Il est sensiblement moins cher que le Nagler et pèse aussi beaucoup moins lourd !

    Marc

    [Ce message a été modifié par patry (Édité le 13-06-2010).]


  9. Franck> Hé, pourquoi pas ... ???

    Castor> J'ai profité d'un créneau très court d'une dizaine de minutes peut être ... juste le temps de faire 2 ou 3 vidéos de saturne, mais quand j'ai pointé mars j'ai été déçu. De retour sur Saturne c'était fini !
    Je voulais tenter Jupiter, donc j'ai terminé là la session du soir !

    CPe> Merci Christophe j'essaierais de faire plus gros pour Jupiter la prochaine fois (nota : j'ai transmis d'autres images de 2009 aux deux marc's j'espère pouvoir faire aussi bien cette année).

    Kaptain> merci !


  10. Dans la nuit du 4 au 5 juin j'ai pu ressortir le C11 la nuit étant "clémente" (comprendre que par ces temps de disette on se contente d'une turbulence de 1 à 2" d'arc). Sur saturne j'ai trouvé que c'était assez bien mais cela n'a pas duré, j'ai tenté mars juste 10' après et j'ai eu une espèce de gros blob mouvant en tout sens !

    Donc en premier saturne

    2010-06-04, 20:50.0 UT CM I 75,3° CM II 96,6° CM III 118,8°
    Au C11 avec un filtre vert un peu d'agrandissement et une DMK21 ... par contre pas de tempête à l'horizon.
    Mais comme m'a dit marc D, "rien" c'est déjà une information.

    Ensuite Jupiter au petit matin (faut être courageux pour faire le soir et le matin), mais j'ai du batailler car je n'ai normalement pas d'accès vers l'est. Mais bon, on poussant la monture dans le coin de la terrasse et en couchant quelques plantes, et en visant entre 2 bâtiments, dès fois ça passe. Bon reste la turbulence qui oblige à rester à F/10.
    Mais bon ma première Jupiter de l'année, je pouvait pas résister.


    2010-06-05, 04:17.5 UT CM I 22,1° CM II 105,9° CM III 282,8°
    3 plans RGB, traités et combinés sous Registax.
    J'ai pas trop cherché à pousser les ondelettes pour avoir une vision la plus "naturelle" possible.

    Marc


  11. Il y avait une étude qui concluait (de mémoire) qu'entre un capteur monochrome et un autre couleur (bayer) le gain en résolution était de près de 1,414 (racine de 2) et le gain en sensibilité de 3.
    Pour la lune, à part quelque cas isolés, tu travaillera en noir et blanc.
    Pour un maximum de sensibilité également en noir et blanc.

    Par contre, comme le capteur mono "prend" toutes les couleurs d'un coup, le risque d'avoir du chromatisme (instrumental ou extérieur) est élevé. Du coup on va avoir tendance à filtrer le capteur.
    On ne va pas perdre en résolution, mais la sensibilité va revenir proche de celle d'un capteur couleur. Note bien qu'en général, en planétaire on est peu gêné par la sensibilité (sauf a vouloir imager Saturne à F/50).

    En CP, le chromatisme est moins un problème. On a un échantillonnage qui n'est pas le même (quelques secondes d'arc par photosite versus quelques dizièmes de seconde d'arc en planétaire) et cela va masquer le problème s'il y en a un.

    Le noir et blanc t'autorise aussi à travailler dans des fréquences particulière : Ha, SII, OIII pour le CP, IR proche ou lointain en planétaire ... chose qui est impossible ou très difficile avec un capteur couleur.

    Par contre (lapalissade), le capteur noir et blanc devra construire 3 images pour reconstruire une image RGB quand un capteur noir et blanc le fait en une passe ! Roue à filtre obligatoire !


  12. Impressionnant !!!

    Question (de béotien en imagerie solaire) : les éruptions semblent ne pas dépasser une certaine "hauteur" ? Alors qu'on a vu (évidement) certaines se développer sur les (dizaines de) milliers de km. Est-ce qu'il y a une "couche" invisible qui retient le gaz et qui le fait retomber (un peu comme des couches d'eau de salinité différentes qui font office de barrière) ?
    Si l'éruption n'est pas "suffisante" elle bute sur cette barrière et retombe.

    Marc


  13. C'est très vrai et les utilisateurs ont été bercés depuis de nombreuses années au gradient qui voulait que L/4 c'était moyen, L/6 passable, et L/8~L/10 obtenait la mention "bon".
    A mon avis, qui veut rester humble, un instrument véritablement à L/4, mesuré avec les moyens les plus stricts, donnera quand même de sacré bonnes images. Bon il n'en reste pas moins vrai que c'est plus le RMS qui va intervenir (bien plus qu'un défaut localisé qui ne dit pas sa taille).

    Sans rien dire à personne, on a des astrams qui sont très "satisfaits" de miroirs mesurés à L/2, soit parce que de toute façon il ne dépassent pas D/2 de grossissement et que leur ciel ne leur permet pas d'exprimer les possibilités de l'instrument, soit que l'utilisateur n'a pas le recul (l'expérience ?) nécessaire pour être objectif.

    Marc


  14. Pour rester sérieux, je pense que c'est pas tant pour le secondaire qu'il faut craindre (quoique un petit peu quand même à moyen terme) mais pour son support. Pour peu que le soleil fasse une incursion hors du centre du champ (interdit donc d'observer autre chose que le centre du disque) le support, en plastique lâchera en quelques secondes, et avec lui le secondaire sur le primaire, la lame (plastique fondu) ... bref tout le scope !

    Mais on fait bien des crash tests avec des voitures, pourquoi pas des télescopes ?


    Marc