patry

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Messages posté(e)s par patry


  1. La carte graphique n'est heureusement pas sur le bus USB, et en général la ligne PCI qu'elle utilise est dédiée. Reste un usage potentiel de RAM et de CPU. Mais là il faut chercher un peu, car en général les CG sont parfaitement en mesure d'afficher du 2D (ce que l'on fait pendant une capture) avec une empreinte très faible sur le CPU et donc la RAM. Du coup, à moins d'être fébrile de la souris et à vouloir scroller dans des fenêtre pendant une capture, l'écran n'a pas ou très peu d'impact.

     

    Bon là encore, les cartes graphiques ne sont pas toutes pareilles et j'ai lu un test voilà quelques années où finalement, la dernière CG Nvidia de gamer de la mort se faisait tailler des croupières par un simple chipset intégré pour de l'affichage basique (de la 2D et du texte quoi).

     

    Je m'inquiéterais plus de savoir "comment" sont reliés les composants du PC via les bridges PCI et on a parfois des (mauvaises) surprises.

     

    Marc


  2. Il y a 4 heures, aubriot a dit :

    Sauf que ça c est la théorie.

    La réalité est tout autre : cela va dépendre du chipset, du bus, du proc , de la MEM ,du DD et du logiciel.

    Avec mon portable je mets 2s pour transférer une image. En cas de VA et en pause courte cela va jouer certainement

    2 seconde par image, tu ne serais pas en USB2 ?

    Car en USB2 (480Mbps), il faut environ (en théorie) autour d'une seconde pour transférer les 420Mbits d'une image pleine taille. Compte tenu du fait qu'il faut également écrire quelque part, 2 secondes en pratique me paraissent pas déconnant. Ou alors c'est de l'USB3 mais sur un HDD anémique :) . Globalement il y a un sérieux problème. Les caméras USB3 de ZWO n'ont aucune difficulté à exploiter au maximum le débit de ces interface, et heureusement ! Et encore, il faut bien choisir le SSD pour ne pas qu'il soit le maillon faible de la chaîne.

     

    Il y a 2 heures, Meade45 a dit :

    Et aussi que tout le monde n'est pas en USB3. Nombre de Hub ou de monture sont encore en USB2 !

    Oui, mais il faut alors se poser la question de travailler avec des caméras aussi grosses avec le reste de l'équipement inadapté (pour la caméra). Mais il doit y avoir encore de l'USB1.1 pour les nostalgique (voire du port // sur la première webcam "connectix quickcam" que je dois avoir dans un coin). Mais qui en voudrait encore ?

     

    Il y a 2 heures, Meade45 a dit :

    Après tout dépend aussi du format. Là on parle de format APS-C 26MPix soient 6224*4168. Ca fait du monde à faire passer surtout si on enregistre au max en Lucky Imaging.

    Pour autant, le buffer DDR (2 Gbit) peut contenir entre 3 et 4 images "à l'avance" ... ça fait peu quand même pour du lucky imaging ! Et même ainsi, la caméra ne supporte que du 30 i/s en 640x480 ... c'est complètement antédiluvien (et là c'est pas un problème d'interface, quand dans le même temps une ASI462 débite 140fps low-speed en 16 bits ou 305fps en 8 bits hi Speed dans la même taille).

     

    Du coup ma question reste entière ... à quoi sert le buffer si même en petite taille on n'arrive pas finalement à faire toute l'acquisition en DDR (pourquoi pas ?) puis à transférer ensuite tout au taquet ? J'ai l'impression que c'est un pseudo argument commercial cette DDR non ? En tout cas, à vous lire, je n'en ferais pas un argument pour tel ou tel modèle de caméra visiblement.

     

     

    Marc

     


  3. Question de beotien : à quoi sert le buffer DDR dans la caméra ? En USB3, une image pleine taille est transmise en 300ms environ (zwo donne 3,5fps en full res). Comme ce sont des caméra pas franchement faites pour un usage lunaire/planétaire, cela change quoi d'avoir 300ms de "retard" pour capturer l'image suivante ? Ou alors c'est pour un autre usage ? J'avoue ne pas comprendre l'explication de ZWO pour éviter de perdre des trames ??? On n'en perd pas même à plus de 100fps avec une ASI178, et on en perdrait en allant 50x moins vite ?

     

    Et si c'est pour faire du lunaire, même 256Mo, attention, ce sont des méga octets cela donne 2Gb (bit), pas 2Go, c'est ridiculement petit (ou alors il manque un voire deux zéro) car très vite le buffer sera plein. En planétaire, il suffit de cropper mais bon moins de 30i/s en 640x480 on est revenu au temps des webcams donc je ne sais pas si c'est d'actualité. => quid du buffer ?

     

    Le seul cas que j'imagine, c'est pour assurer le flot de capture (datation précise), et qu'ainsi le transfert de l'image N se fait pendant que l'image N+1 est acquise. Malgré tout, lire et copier presque 50 Mo va prendre quelques ms, mais pas 300 c'est sur. Cela coûte très cher de mettre de la mémoire rapide (SRAM ou autre), mais pas de la DDR c'est sur.

     

    Marc

     


  4. Cela se calcule à partir de la distance en pixel avec le centre (optique) de la caméra. Mais avant de me lancer là dedans, je vérifierais d'abord que l'offset de l'objectif soit "répétable". Ce serait dommage d'y passer du temps pour régler son PCB et de se rendre compte qu'au premier démontage/remontage de l'objectif, tout est à refaire.

     

    Après, vu la couverture du champ de l'objectif, cela ne me semble pas franchement un gros problème si ? Moi je n'ai pas trouvé d'objectif C/CS qui couvre l'ASI178. C'est plus "facile" avec l'ASI462 évidemment de part son champ très étroit.

     

    Marc

     


  5. Il y a 14 heures, olivdeso a dit :

    les ortho c'est très bon, mais il ne faut pas un F/D très court. Sinon il faut une barlow devant.

     

     

    Pourquoi ? Si tu a un Or10mm, sur un instrument ouvert à 5, cela reste un 10mm @ F/5, peu importe que cela soit un orthoscopique ou pas. Au contraire, je trouve que les orthoscopiques, fonctionnent bien quelque soit le F/D (SC, mak, lunette, ...). Alors bien sur le grossissement n'est pas le même, mais c'est pas lié à la formule optique, tu aura la même chose avec n'importe quel oculaire de 10mm.

    L'ADC, est effectivement un problème sur les cibles basses. Enfin je veux dire, que c'est obligatoire et que le problème est qu'il ajoute du tirage ET un tilt du champ (pour les ADC communs à 2 prismes en rotation en tout cas). Alors à très fort Gr, sur un petit champ, cela pose aussi des problèmes quand l'axe optique s'est décalé (offset) de quelques mm ! Et en lunaire, sur un champ large, le haut et le bas sont également bien tiltés. Mais bon, qui fait de la HR lunaire quand sélène est basse ?

     

    Marc

     


  6. En planétaire, à part à vouloir avoir beaucoup de champ autour, je confirme la supériorité des orthoscopiques. Le champ est petit c'est vrai (45° environ) mais il est parfaitement corrigé de ... à peu près tout ! Inconvénient, le champ (déjà dit) et le relief rikiki ! Si tu porte des lunettes pour observer, c'est galère.

    En lunaire, ca va pas le faire (cause champ).

    Mais les "80°" ne sont pas mieux lotis pour moi, la distorsion qu'ils présentent (en tonneau ou en barillet) sont tout aussi rédhibitoires quand tu te balade sur la lune et où les cratères en bord de champ sont énormément déformés. On aime ou on aime pas, perso je n'aime pas et je ne suis pas le seul dans ce cas. La solution ?

    Trouver des oculaires qui ne déforment pas (on dit qu'il sont "orthoscopiques" justement ; ils conservent les angles), pas si facile, on peut réduire un peu le champ (70°, voire 60°) ce qui limite la pression sur les formules optiques. Avec 70°, tu arrive encore à voir tout le champ sans bouger, la bordure se voit un peu quand tu regarde au centre mais c'est peu gênant.

    Les radians sont de bons candidats, 60° environ,  jamais essayé, mais on en dit beaucoup de bien, mais la formule plossl également (55°).

     

    Moi j'ai 3 oculaires de 70°, un excellent Paragon 40mm (orthoscopique s'il vous plait), pour un champ très très large sur la lune au C11, et deux oculaires (17mm et 15mm) de conception très différentes ;

    un énorme Celestron Ultima LX 17mm, très bon, mais sa taille imposante le réserve au C11, pas choisi mais il s'avère plutôt très bon.

    ath1-annuncio_126593_274083_IMG_20200628

     

    et un Axiom 15mm, acheté un peu avant la réception de l'Ultima, tout petit mais qui mérite d'être connu.

    Pict6355.jpg

     

     

    En dessous, je reste fidèle au Plossl (10mm) et à mon vieil orthoscopique (7mm).

    s-l300.jpg&q=0&b=1&p=0&a=0

     

    Marc

     

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    • Merci 1

  7. C'est ce à quoi je pensais aussi. Par contre effectivement je n'ai jamais eu à lire du 32 bits. J'avais plutôt du 16 bits positif (0..65535) à la place du centré sur zéro (-32768..+32767). A l'offset près c'est pareil.

    J'aurais tendance quand même à conserver le format "le plus disant" (32 bits) le plus longtemps possible. Et de ne convertir en 16 bits, voire en 8 bits le plus tard possible, peut être pour ne faire que de la cosmétique et de la gestion de la dynamique.

     

    Marc

     

    • Merci 1

  8. C'est pas certain bernard. Car dans le principe, le mode opératoire prend en compte l'axe de rotation de la monture. Du coup, peu importe que l'on pointe sur la déclinaison 90°, ou 85°, dès lors qu'on pointe un champ "connu" de l'outil de plate solving. La rotation, d'un angle quelconque d'ailleurs, sur l'axe AD, doit se faire théoriquement sur le pôle céleste, mais en réalité, l'erreur (de rotation) est directement lié à l'erreur de mise en station.

    Et c'est ce qui est "beau" dans la procédure, car on annule les erreurs d'alignement optique (coaxialité des instruments) et on ne s'intéresse qu'à l'axe mécanique polaire. C'est réalisable évidemment "partout" sur le ciel mais il faut alors une base de données de tout le ciel (c'est gros) et il faut ensuite chercher dans cette base (c'est long). Plus tu réduis la base, plus le temps de réglage est réduit. Avec mon chercheur, la résolution n'a pris que quelques secondes (parfois même c'est instantané). A la fin, comme sur les autres procédures, l'outil t'indique là où mettre une étoile du second champ ... en fait là où elle aurait dû être.

     

    Marc

     

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  9. Merci à vous, je connais ces méthodes, qui fonctionnent mais qui sont finalement assez itératives, et qui convergent assez lentement je trouve. Sur l'EQ6, passer la sous la minute d'erreur m'a demandé 2 ou 3 itérations. Du coup, j'ai été très surpris de découvrir une méthode qui est à la fois précise (erreur de 0'09", en une seule fois, partant de 12') ET rapide (3 à 4 minutes grand max). C'est assez malin, avec la caméra c'est une action "directe" (non itérative).

    Maintenant, on peut itérer certainement mais le gain apporté sera certainement discret (quand on est avec moins de 15" d'erreur de MES je veux dire).

     

    Marc

     


  10. Débayerisera avant la prise de vue, c'est surtout créer un fichier 3x plus gros que l'original (d'une image raw8 on arrive à une image RGB24). C'est assez contre productif.

    Sous FireCapture, on peut débayeriser la prise de vue mais le flux rester brut dans le fichier de destination. Bien sur on peut aussi enregistrer en couleur, mais bon, ce n'est pas recommandé.

     

    Marc

     

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  11. L'idée c'était effectivement d'être assez indépendant de la monture, et d'utiliser le matériel existant ; pour moi une EQ6 pro, avec des instruments très variables. J'ai un chercheur de 50mm adapté pour une caméra en T2 que j'ai utilisé avec sharpcap, puis PHD2. L'idée était d'utiliser la PL1M mais je n'arrive pas à avoir une image sous PHD2 (c'est ok sous QGVIDEO). Bon j'ai remplacé la PL1M par l'ASI178 ce qui m'a permis d'avancer. Du coup, prendre encore une nouvelle caméra (type PoleMaster) voire changer de monture n'est effectivement pas une option (en tout cas pas aujourd'hui).

     

    Marc

     


  12. Ok cela confirme un truc que je n'avais pas compris : la licence permet (ajoute) la fonction de synchronisation en temps réel. Sans licence, tu n'a que l'écart et pas la position attendue d'une étoile. Tu procède par itération. Comme la résolution prends deux à trois secondes, finalement tu passe plus de temps à tourner la monture en AD et à cliquer sur les boutons. Pour une monture qui est semi-fixe (la monture reste en position pratiquement toute l'année, les tubes rentrent chaque jour), donc pour quelques utilisations par an, je vais réfléchir moi aussi pour la licence.

     

    Marc

     


  13. Le gars a fait une comparaison NINA / SharpCap dont les résultats sont très semblables. Pire, même en faisant une mise en station partant d'Altair, la précision ne change pas => ni en bien et surtout pas en mal.

     

     

    Il termine assez abruptement pour dire que sa licence SCpro ne lui sert à rien ... bon c'est son choix, affaire à suivre. Dommage qu'il n'y ait pas de plugin dans FireCapture pour faire la même chose.

     

    Marc

     


  14. Merci papalima, j'ai vu la vidéo, NINA semble effectivement assez simple d'utilisation, un peu moins que la procédure de SharpCap je pense qui est vraiment très très rapide mais qui nécessite de voir le nord et qui se contente (avantage ou inconvénient) de travailler avec l'instrument de guidage (au chercheur quoi). Comme l'exposition est très courte (100ms avec un chercheur 7x50 et une ASI178), le mouvement de la monture pour mettre l'étoile "à sa place" est vraiment facile.

    Mais bon, c'est 14€, mais finalement ce n'est "que" 14€ c'est vrai ! Dans un cas comme dans l'autre la MES est évaluée puis la correction permet de s'approcher de l'idéal très rapidement. Je ne pense pas pouvoir atteindre une erreur de 9" d'arc de MES en moins de 3' manuellement. 

    Je vais quand même essayer NINA pour voir ce que cela donne, le gars de la vidéo explique bien la procédure. Et puis je me dis que plus on s'éloigne du pôle (il faut alors une base de donnée complète), plus l'analyse de l'erreur de MES est fine.

     

    Marc

     


  15. Ne faisant que du planétaire, je me contente le plus souvent de faire une mise en station au pire grossière (orienter vaguement la monture vers la polaire), au mieux, au viseur polaire avec l'angle horaire de l'étoile.

    Mais je m'essaye aussi à faire du CP, et là ce n'est plus la même histoire ; la monture doit être alignée "au mieux".

    Alors évidemment, le viseur polaire est de mise, je me prends même à mettre l'étoile +/- à droite ou à gauche dans le cercle indiqué pour prendre en compte la précession.

    Mais bon, j'avais toujours une dérive +/- prononcée (EQ6+80ED ou EQ6+mak127), donc j'ai fouillé un peu et je suis tombé sur la mise en station par plate solving(*).

     

    A part SharpCap dont à ce que j'ai compris, ne propose cette mise en station que pour la version Pro, quels autres logiciels proposent ce genre d'aide ?

     

    Marc

     

    (*) La MES par plate solving Kesako ?

    Le plate solving c'est tout simplement de déterminer, à partir d'une seule image, les coordonnées de ce que l'on pointe.

    Algorithmiquement (vu que c'est mon métier) on réduit l'image à ses seules étoiles, dont on détermine ensuite les coordonnées (dans l'image) en X,Y. Ensuite on identifie des patterns qui vont servir ensuite à chercher dans une base de données, des patterns équivalents. Quand on trouve un nombre significatif de correspondance, on a identifié nos étoiles et par là même leur coordonnées. Bon il n'y a rien de nouveau, c'est ce qu'il y a dans pratiquement (?) tous les satellites (qui tournent autour de nos têtes) pour définir leur attitude (orientation sur les 3 axes), mais j'avoue ne jamais m'être intéressé à la chose (je demanderais à des collègues comment ils font).

     

    Mais comment faire une mise en station ?

    Et bien on pointe (vaguement vers le pôle) et on fait une image dont on identifie les coordonnées. Puis on tourne, en AD de 30 à 90° (peu importe) et on fait une seconde image => nouvelles coordonnées. Entre les deux on a donc appliqué une rotation autour de l'axe mécanique de la monture.Sauf qu'avec les coordonnées, le logiciel "SAIT" où se trouve le centre de rotation de la monture. Et donc il donne instantanément ce qui doit être fait sur la monture pour que la monture pointe le pôle céleste.Avec SharpCap fraîchement installé (à priori disposant de toutes les fonctionnalités pendant un certain temps), une caméra sur mon chercheur, j'ai ainsi pu évaluer mon erreur de MES au viseur polaire (~10 minutes d'écart, je n'avais pas forcément bien léché la procédure), et mon erreur finale (< 10 secondes d'arc, excellente valeur). Le suivi est bien sur transfiguré et tout cela en moins de 1 minute, réglages de la monture non compris (ajouter 2 minutes). Inconvénient, il faut pouvoir "voir" le nord mais en réalité, cela doit marcher pour toute zone du ciel (cela ne dépend que de la base de données qui contient l'environnement polaire ... ou tout le ciel ce qui sera plus long à parcourir).

     


  16. Je n'ai pas pu essayer le pentax dont on m'a dit beaucoup de bien en effet.

    J'ai choisi le paragon car il se comporte comme un "quasi" orthoscopique sur tout le champ => sans déformation géométrique sur les bords c'est remarquable. Sur une balade lunaire au C11 et encore plus au C8, j'ai tendance à me "balader" le long du terminateur et avec le pano, les bords sont nets (c'est très bien) mais énormément déformés. Comme le champ pour l'un comme l'autre fait autour de 70°, c'est sur cette distorsion que je me suis basé.

    Pour les focales, j'ai mon 40mm donc (champ max en 2"), +/- double emploi avec un Plossl de 32mm (champ max en 1"1/4), puis un K26, un Axiom 15 qui me fait double emploi avec un Ultima Lx 17 (gagné aux US, même champ de 70°, mais pas la même taille), un Plossl 10 et un vieil Ortho de 7mm. C'est beaucoup mais cela m'offre 2 séries, une pour le C8/C11, et l'autre pour la 80ED et le mak 127 ou bien en fonction du ciel (l'Or 7mm sur le C11, c'est pas tous les jours qu'il peut sortir).

    J'ai par contre d'autre oculaire nettement en retrait : un Pl 20 et un XX de 5mm fournis avec la 80ED, le 5mm n'est pas terrible mais ne sert que pour la collimation.

     

    Sur le ciel, j'utilise surtout le 40/32, le K26 pour les objets très faibles,  puis le 17/15, et enfin le 10/7, une barlow x2 permet d'obtenir les focales intermédiaires.

     

    Marc

     


  17. Il y a 3 heures, Adamckiewicz a dit :

    Le q70 orion 38mm 70° est un bon candidat si tu as un renvoi coudé de 2”

     

    Oui, il est très bon, il a fait partie de ma sélection initiale, il n'atait dépassé que par le Paragon 40mm (que j'ai pris) et probablement par un Pano 41. Mais j'ai pu observer avec le pano 35 et si j'ai été bluffé par la résolution sur les bords (au centre il ne fait pas mieux que le paragon), la déformation est moumentale ... rédhibitoire pour un amateur lunaire. Pour un champ d'étoiles, cela passe certainement plus inaperçu.

    L'ouverture de 10 est finalement proche de ce que j'ai sur le C8 ou le C11 ... du coup je peux te dire que c'est remarquable. Evidemment avec plus de focale, le champ sur le ciel est plus réduit chez moi.

    Pour le champ large c'est super, et tu sera au maximum de ce que le coulant 2" t'offrira. Avec un F/D plus réduit (80ED chez moi), le champ devient énorme.

    Mais comme dit plus haut, ce qui est valable pour une nébuleuse diffuse ne l'est pas forcément pour un amas globulaire, une nébuleuse planétaire ou des étoiles doubles !

    Maintenant, il n'est pas non plus nécessaire d'avoir tous les oculaires entre 40 et 5mm par mm non plus !

     

    Marc


  18. Ok. Pour ma part je ne fait pas de solaire mais du lunaire et du planétaire.

    En lunaire j'ai noté une dérive sensible en DEC, mais qui peut être aussi lié à la piètre mise en station (à peine mieux qu'un jeté de monture, suivi du positionnement au viseur polaire).

    J'ai essayé cette semaine la mise en station par plate-solving et cela m'a semblé **beaucoup** mieux, avec une erreur de positionnement qui est passé de 12 minutes (ha oui quand même) à 9" (MES excellente). Mes essais d'autoguidage sont évidemment beaucoup plus propres mais je n'ai pas pu retester sur du lunaire.

    A la prochaine lunaison, je verrais si un cratère reste "longtemps" sur le capteur ou pas !

     

    Marc

     

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  19. Oui c'est sur que si les ingénieurs ont mis autant de lentilles dans le téléobjectif c'est quand même pour que le champ couvert soit conséquent (sinon, on colle un doublet/triplet/**plet un demi mètre devant le capteur et basta ... mais cela s'appelle une lunette).

    Optiquement et mécaniquement le mak n'est clairement pas fait pour offrir un bon champ corrigé. Le baffle et la sortie ne permettent pas vraiment de dépasser le coulant de 1"1/4, le vignettage est déjà important en 2", alors en FF ... On ne peut pas avoir un champ "large" et une obstruction finalement pas trop importante (perso je préfère).

    Mais je comprends mieux ta démarche de "l'emm**** minimal". Tu pose, tu glisse une caméra "large" et tu shoote. Facile, rapide et finalement assez "bon" pour ne pas devoir sortie le télé et son train-train de doubleurs. Par contre, dans un sous-bois, pour photographier un cervidé, le mak sera à la peine (pas de diaph, pas d'AF, focale démesurée, ...).

     

    Marc

     

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  20. Le 15/01/2022 à 18:46, fljb67 a dit :

    Perso, pour son prix, le Mak ne s'en sort pas mal du tout.

     

    Oui, et puis il est infiniment moins encombrant qu'un téléobjectif de 500 F4. Par contre ce dernier a l'avantage de pouvoir travailler à 500mm justement, chose que le mak aura du mal à faire.

    Mais sur la lune, c'est un régal !

    N'hésite pas à pousser la focale sur le mak, il encaisse assez bien !

     

    mak 127+ webcam vesta pro (monochrome)

     

    Lune au mak 127, filtre vert

     

    Marc

     

     

     

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  21. Je ne crois pas que la correction se fasse sur les deux axes, à moins d'initialiser complètement le Goto de la monture.

    Moi au démarrage, je bypasse complètement cette partie, et je n'ai de correction qu'en AD alors que je suis en 4.39.15 (ou 14 je ne sais plus). Au C11 à F20, je corrige également régulièrement en déclinaison.

     

    En GOTO, peut être que cela fonctionne mieux (je n'initialise qu'une ou deux fois par an l'EQ6 en goto) mais cela ne m'a jamais semblé "flagrant" au point d'être "moins" gêné par la dérive en dec. De là à penser que même en GOTO, la monture ne corrige pas la déclinaison ...

    Il faut essayer quand la trajectoire de la lune est à proximité des noeuds, donc là où la dérive en dec doit être la plus forte.

     

    Marc