George Black

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Tout ce qui a été posté par George Black

  1. La devise complète c'est : "L'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue." Principe que l'on pourrait mettre en face de la maxime de Sénèque : "En tout, l'excès est un vice."
  2. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    En fait, il est un peu corse Elon... on construit, pour les autorisations on verra plus tard !
  3. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    pétage statique ?
  4. Je me permets un bémol. Pour lier des phénomènes entre eux, il faut avoir une représentation de ces phénomènes dans le cadre d'un modèle. Donc il faut tenter une explication. Quand Einstein propose de décrire la gravitation non comme une force mais comme un effet consécutif à la déformation de l'espace-temps, il "explique" l'origine de la gravitation dans le cadre de sa théorie. Donc la science explique dans le cadre de modèles. Quitte à ce que la description du monde qu'apportent ces modèles soit remise en question ultérieurement. Car il s'agit bien d'une question de description. La théorie de la gravitation universelle fonctionne très bien dans certaines limites d'un point de vue calculatoire. Toutefois, les faits montrent que dans d'autres situations, seule la relativité générale se conforte aux mesures d'un point de vue calculatoire. Cependant, la relativité générale explique les phénomènes observés différemment de la gravitation newtonienne. En revanche, la science n'explique pas "pourquoi". Elle explique "comment", mais pas "pourquoi". Auprès du grand public c'est probablement souvent le cas. Et encore, cela dépend des sujets. Cf. les autres discussions sur la diffusion des connaissances. Par exemple, le darwinisme repose fondamentalement la place de l'humain dans l'univers d'un point de vue philosophique. Alors qu'à une époque la majorité des humains occidentaux considéraient l'Homme comme une création d'un Dieu avec toute la théologie consacrée, aujourd'hui, si on prend le cas de la France, une majorité d'individus est consciente que l'humain est un animal comme les autres sans position particulière ni statut d'être élu. Il est probable (ce n'est pas moi qui le dit) que cela contribue à reconsidérer notre position en tant que consommateurs de viande. Dans un autre registre, j'ai un souvenir d'une conversation avec Armand Abécassis il y a bien longtemps au sujet de l'entropie comme caractérisant le désordre par rapport à une des caractéristiques propre du vivant soulevée par Prigogine : Le vivant s'oppose au "nivellement thermodynamique" de la matière. Je sais que certains physiciens un peu mystiques mais athées y voient une sorte d'allégorie de la lutte entre le bien et le mal et de leur caractère indissociable (Eros vs Thanatos). Et comme tu le disais plus haut : même si dans les publications scientifiques, on s'autocensure sur les aspects métaphysiques.
  5. Si je peux nuancer le tableau, même si je suis fondamentalement d'accord avec toi, on évoquera à l'inverse la Fondation Bill et Melinda Gates, dont les actions visent à améliorer l'accès aux soins de santé et de réduire l'extrême pauvreté, notamment par l'accès à l'éducation dans le monde. Bill Gates initialement fondateur y a engouffré 95% de ses deniers personnels. Le milliardaire américain Warren Buffett a pratiquement injecté le tiers de sa fortune personnelle dans la fondation. On pourra également mentionner Paul Allen, avec la Paul G. Allen Family Foundation qui contribue à financer des projets dans les arts, la culture, l'éducation et le social. Il a également fait des dons très importants pour la lutte contre Ebola, et a créé une autre fondation, la Allen Instit Cell Science pour l'étude des processus cellulaires impliqués dans certaines pathologies. Et puis il a financé le radiotélescope interféromètre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Allen_Telescope_Array Quoi que l'on pense de Musk, il faut noter que SpaceX remporte des marchés, et les travaux qu'il finance sur des gros lanceurs (quoi qu'on en pense) sont regardés par la NASA comme outils pour retourner sur la Lune. On est loin des opérations de Bezos et Branson avec Virgin Galactic et Blue Origin. Néanmoins, à la décharge de Bezos, entre autres, ce dernier a aussi investi de sa fortune dans le soutien de différentes causes, notamment LGBTQ. Le mécénat pour la science et les arts est beaucoup plus répandu aux Etats-Unis qu'en Europe chez les grandes fortunes. Une étude, il y a quelques années, avait conclu que les grandes fortunes européennes réinvestissaient peu dans le mécénat contrairement à leurs homologues américains. Enfin, beaucoup d'humains sur Terre verraient comme une fantaisie l'ambition d'un milliardaire à forer les glaces d'Europe ou que sais je encore ! Qu'est-ce qui est important en recherche ? Qu'est-ce qui est fondamental ? Qui peut en décider ? Moi-même, la cinquantaine approchante (j'aurai alors 25 ans de carrière dans la recherche) j'envisage de me mettre en retraite de toute activité de recherche. J'arrive à un moment de ma vie où j'estime que l'humanité a déjà bien assez de connaissances et où mes propres travaux me paraissent bien futiles et quelque part égoïstes. Il me semble qu'il y a un bien plus grand enjeu à œuvrer à la diffusion des connaissances existantes et à militer pour une utilisation raisonnée de nos connaissances et savoir-faire. Je regardais il y a peu une estimation du nombre de vies fauchées par la propagande antivax (pas que pour la covid) et par les "médecines" alternatives. Ce ne sont pas les connaissances qui nous manquent. En ce sens, je trouve par exemple que l'œuvre de la Fondation Bill et Melinda Gates est bien plus fondamentale que la volonté de retourner sur la Lune.
  6. https://www.lepoint.fr/sciences-nature/et-si-branson-n-etait-pas-vraiment-alle-dans-l-espace-13-07-2021-2435399_1924.php Elon doit bien se marrer !
  7. Tu veux dire comme le fait que la Terre soit ronde ou que les vaccins à ARNm fonctionnent à merveille ?
  8. Le vol de Branson reste un simple vol parabolique, même si techniquement il s'est fait dans l'espace. Et encore, on est à la limite de l'espace, à peine une petite centaine de kilomètres quand déjà l'ISS tourne à 400 km d'altitude. Comme pour les avions en vol "zero-g", quand Branson et son équipe flotte, c'est juste qu'ils sont en chute libre depuis une altitude très élevée, techniquement située dans l'espace. L'appareil de Branson atteint à peine la vitesse de mach 3 à son maximum, on est très loin d'une vitesse de satellisation de l'ordre de mach 24 ! Donc, Virgin Galactic ne peut même pas rentabiliser en lançant des satellites ! Le moteur fusée du VSS Unity permet juste de prendre de l'altitude dans une atmosphère raréfiée pour bénéficier d'une vue magnifique et d'une chute libre paisible. Bezos ne fait pas mieux, mais avec une technique différente. Soyons francs, Musk joue dans la cours des grands à côté ! Mais pour revenir à ta remarque Kaptain, sur le principe, la technique de l'avion porteur est déjà utilisée depuis longtemps. Et cela existe depuis 31 ans ! Par exemple, le lanceur Pegasus. Sauf que ces technologies ont toujours eu un impact commercial à la marge. Mais peu importe, même là, Pegasus dispose d'une motorisation qui permet la satellisation. Ce qui n'est pas le cas du VSS Unity avec son poussif mach 3. Branson (ou Bezos) ne vient pas d'ouvrir l'espace à M et Mme Toulemonde. Il vient juste de ringardiser les manèges à sensation en créant une animation pour gens hyper friqués. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pegasus_(fusée)
  9. Je poste cette vidéo de David Louapre qui présente de manière très claire des principes que j'avais déjà essayé de présenter sur le forum.
  10. Deux remarques. 1. Echange avec des élèves du secondaire au sujet des enjeux ouverts par l'étude des planètes extrasolaires, mais aussi des satellites des planètes du système solaire extérieur : Quid de la vie ailleurs, ne serait-ce que sous forme "bactérienne" ? -> Surprise pour plein d'entre eux qui étaient convaincus que l'on avait déjà découvert depuis longtemps des "bactéries" ailleurs dans le système solaire ! Inversement, le fait qu'ils en étaient convaincus soulignait aussi le fait que cela ne les impressionnait pas plus que cela ! 2. La plupart des gens ignorent les découvertes scientifiques quand elles sont faites. Par désintérêt, par manque d'accès ou méconnaissance des sources d'informations ad hoc, par volonté d'ignorer. Très fréquemment, dans des interventions grand public, y compris auprès d'enseignants ou de chercheurs non spécialisés dans les sciences dures, je vois un public médusé d'apprendre que l'on connait des planètes extrasolaires, que des robots sillonnent Mars et que des sondes automatiques étudient le système solaire. Je ne parle même pas d'autres découvertes ou connaissances scientifiques (biologie, médecine, physique, technologie,...). J'ai vu des gens accueillir avec enthousiasme ces nouvelles connaissances (quand on est dans un cadre où les gens sont venus chercher de la connaissance) quand d'autres les rejettent. Nous vivons dans un monde où pour 80% des gens, celui-ci se résume à métro-boulot-dodo et loisirs le tout mâtiné de croyances sur son fonctionnement. Tout ce qui conforte leurs croyances et leur mode de vie est sélectionné mentalement, tout ce qui s'y oppose ou ne s'y insère pas (ou est trop complexe) est rejeté ou ignoré. Les nouvelles informations ne sont intégrées que quand elles s'imposent brutalement sans moyen de les éviter (la covid par exemple), et encore (cf la covid également, puisque l'on rencontre encore des gens pour qui cette épidémie est une invention) ! Il faut bien voir que les découvertes scientifiques et les innovations technologiques sont le fait d'une minorité de personnes dans l'humanité. Certaines données d'études chiffrent à une dizaine de millions de personnes dans le monde travaillant en recherche et R&D (universités, entreprises, dans l'ensemble des sciences dures). Cela représente moins de 0,2 % de l'humanité. D'autres études chiffrent à environ 5 à 10 % de la population les gens ne pratiquant pas les sciences en milieu professionnel mais ayant un intérêt fort pour elles, ou y prêtant intérêt quand l'occasion se présente. Nous vivons dans une humanité à plusieurs vitesses. Ce n'est pas que d'autres courants de pensée ou de croyance intègrent les découvertes scientifiques, c'est qu'ils les ignorent ou les rejettent tout simplement.
  11. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Sacré engin !
  12. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Par rapport aux SN seules, on a déjà une idée de son comportement au moment où il va péter ?
  13. Tianwen-1 : la Chine à la conquête de Mars

    Il est certain que la France, avec ses 67 millions d'habitants (vs. les 448 millions d'habitants de l'Union) va faire trembler à elle toute seule la puissance économique et scientifique des USA (328 millions d'habitants) ou de la Chine (1,4 milliards d'habitants)
  14. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Toutes mes confuses... A titre émotionnel, ça rappelle les voyages des navettes... on leur souhaite un meilleur avenir !
  15. Tianwen-1 : la Chine à la conquête de Mars

    ça ! ils ont le sens de la comm !
  16. Tianwen-1 : la Chine à la conquête de Mars

    Justement, pas fous les suisses ! Ils se disent que s'ils achètent nos armes, on pourrait bien les inactiver le jour où l'on voudra cambrioler leurs coffres-forts remplis de chocolat !
  17. Tianwen-1 : la Chine à la conquête de Mars

    Exactement ! Je voudrais lever un malentendu potentiel ! J'en ai autant au service des autres. Bien évidemment que l'objectif spatial américain, notamment avec l'ISS, est un énorme outil de propagande. Qu'il s'agisse des chinois, des américains, peu importe,... une nation qui clame que sa grandeur scientifique et technologique relève de son mode de pouvoir politique doit susciter l'inquiétude. En son temps l'URSS l'a fait, et encore avant, français et allemands se disputaient la suprématie de leurs sciences, et il était même des scientifiques pour revendiquer la suprématie de la science française sur celle allemande pour des raisons peu avouables, et réciproquement ! En gros, ça pue le nationalisme conquérant qui tache ! Celui qui conduit les nations à vouloir s'imposer aux autres, celui qui conduit aux bruits de bottes ! Mais aujourd'hui, les européens, loin de leurs conflits territoriaux et de leurs nationalismes d'antan, s'imaginent que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, et personne ne veut s'imposer à personne, comme un bon européen d'aujourd'hui. Quand on entend dire tel chroniqueur sur un plateau TV : "Non mais les chinois, l'espace, c'est juste pour la science, c'est désintéressé", cela ne peut que susciter un sourire navré. Mais j'aurais pu compléter en faisant remarquer que le problème n'est pas la Chine en soi effectivement, mais le fait que l'on ne fait rien en Europe pour se hisser à la hauteur des enjeux. Et je ne parle pas forcément du spatial. Je parle en général de tout le secteur de la R&D. Quant au nombre d'entreprises européennes largement aux mains de la Chine en terme d'actionnariat... Le problème, c'est qu'avec les USA, on ne dit trop rien, parce que leurs valeurs ne sont pas si éloignées des nôtres. La Chine, ben comment dire...? Quelle belle démocratie ?!
  18. Tianwen-1 : la Chine à la conquête de Mars

    Du détournement de la science à des fins politiques... Et après, je ne sais plus qui en Europe avait le culot de dire en gros : "non non, y'a pas de compétition, on est main dans la main avec la Chine !". Bordel ce que l'on est devenu naïf !
  19. Station spatiale chinoise Tianhe

    Ils sont encore communistes en Chine ?
  20. Station spatiale chinoise Tianhe

    Ils ont la gravité artificielle sur la station chinoise ? Ils sont droits comme des piquets !
  21. Vitesse de la lumière

    C'est aussi pour cela qu'en science, on parle de doute raisonnable. Tout remettre en cause n'a pas de sens. Surtout quand il y a un consensus. Là aussi, on pourrait dire des choses. Les gens ne comprennent pas le sens du mot consensus en sciences. Ils pensent que les scientifiques finissent par se mettre d'accord comme à force de négociations ou d'arguments rhétoriques, d'où la notion de "dogme scientifique" que l'on peut voir chez les personnes qui critiquent le bien fondé de la science actuelle sans rien y comprendre. Le consensus s'obtient quand suffisamment de publications indépendantes, tant par les méthodes que par la diversité des auteurs, tendent vers le même résultat. J'adore ta remarque parce qu'elle concerne, au sens large, la recherche dans une thématique naissante. On constate souvent que dans un domaine nouveau, pas mal de conneries s'écrivent. Les gens veulent se positionner, il faut publier du papier, et être dans les premiers. Donc on n'est pas trop regardant sur la rigueur, et les gens se disent que les travaux suivants (d'eux ou d'autres) nuanceront ou corrigeront bien ce qu'ils ont écrit. Et au niveau du reviewing des articles, l'espèce de flou autorise des publications fumeuses. On note aussi malheureusement que si tu es M. X et que tu es super connu et reconnu, il est plus facile de caser des travaux fumeux que si tu es M. Y de l'Université de Trifouille-les-Oies. La course aux financements et aux postes y est pour beaucoup dans cette dérive. Mais in fine, le temps régule la situation, et on converge vers une connaissance plus fiable au fur et à mesure que l'on avance dans cette nouvelle thématique. C'est bien pour cela qu'en science, on est toujours agacé quand un journal titre : "Une étude scientifique prouve que Blablabla". Non, une étude scientifique semble montrer que Blablabla. Attendons de voir ce que les études suivantes diront, et dans quel sens ça ira. Néanmoins, c'est une règle que je donne à mes étudiants : on n'utilise pas un résultat que l'on ne sait pas redémontrer soi-même, sauf si ce résultat repose sur des techniques que l'on ne maîtrise pas mais qu'il fait consensus. Exemple évoqué ci-dessus : Si je suis théoricien spécialisé dans la physique du Higgs, je vais faire confiance aux expérimentateurs.
  22. Là, je doit avouer que tout deviens beaucoup beaucoup moi clair Je retourne a mes lectures.... - Imagine une fonction quelconque. Par exemple la fonction y = f(x) = 1/(1 - x). Tu peux, au voisinage de 0, écrire le développement en série de Taylor de f(x), selon . Le rayon de convergence de la série vaut 1. Cela signifie que la fonction f(x) n'admet pas de développement sous la forme de la série telle qu'écrite ci-dessus pour |x| > 1. On note d'ailleurs que f(x) diverge en x = 1. - Considérons maintenant la série évoquée pour x = 2. La série donc diverge (on est au-delà du rayon de convergence). Elle pourrait s'écrire : S = 1 + 2 + 4 + 8 + 16 + 32 + 64 + 128 + ... ça ne choque pas de dire qu'elle diverge. En revanche, f(x = 2) = -1. Mais on ne peut bien évidemment pas dire que : 1 + 2 + 4 + 8 + 16 + 32 + 64 + 128 + ... = -1, parce que la série n'est pas définie en x = 2. Dit autrement, f(x) n'admet pas de développement en série tel qu'exprimé ci-dessus en x = 2. - Si on prend le problème à l'envers, l'astuce est de dire : -> J'ai un calcul où une somme merdique apparaît, par exemple : 1 + 2 + 4 + 8 + 16 + 32 + 64 + 128 + ... laquelle est donc une série qui diverge et qui pose souci ! Mais je peux l'écrire sous la forme d'une série prise en x = 2. Or je sais que pour un rayon de convergence inférieur à 1, cette série est le développement en série de Taylor de la fonction f(x) = 1/(1 - x). Or cette fonction peut se prolonger au-delà de 1 et est définie en x = 2 (contrairement à la série). J'en déduis donc que je dois remplacer ma somme merdique 1 + 2 + 4 + 8 + 16 + 32 + 64 + 128 + ... par -1 ... (manière de dire que l'on a dû louper quelque chose et que l'on aurait dû aboutir directement à f(x=2) et non pas au développement de f(x) pour |x| < 1 mais pris en x = 2). Cette manière d'éliminer un infini indésirable est ce que l'on nomme une méthode de régularisation. Il en existe d'autres. La règle étant que le résultat que l'on obtient par régularisation doit être indépendant de la méthode de régularisation choisie. Un autre exemple de régularisation, c'est le cas où l'on a une intégrale dans un espace à 3 dimensions, qui diverge. La même intégrale peut s'étendre à D dimensions, et là, on trouve par exemple que l'intégrale conduit à une expression analytique qui est une fonction de D. On utilise alors cette expression en fixant D = 3. - En fait, c'est une manière de dire : "le problème était mal posé au départ, mais par une pirouette, je m'en sors.". Cela ne veut pas dire que l'on s'est trompé. Mais en prenant mon exemple, c'est comme si "par accident", au lieu de trouver f(x) et de prendre la valeur de f(x) en 2, j'avais fait le développement de f(x) au voisinage de 0 avant de fixer x = 2. Le recours à une régularisation est un indice non pas d'une erreur, mais d'un problème mal posé. L'exemple que j'aime bien montrer aux étudiants, c'est avec la force de Casimir justement. La méthode qui conduit à la somme divergente est simple et intuitive mais nécessite une régularisation. Mais on peut aboutir à la bonne expression de la force de Casimir, sans régularisation, en ayant directement la bonne fonction correctement définie. Mais c'est plus technique (mais pas moins physique).
  23. Au fait, tout le monde avait bien compris que j'avais inventé une grosse connerie hein !?
  24. Oui ! Pratiquement ! Ce nombre, de manière extraordinaire, est proche du nombre de Meszaros א : א = π R (1+ tan θ) où R est la constante des gaz parfaits et θ l'angle de fléchissement spatio-temporel de Meszaros, calculé par théorie des perturbations en théorie de la gravitation quantique à ressorts ! On trouve même θ ≃ 1°, ce qui conduit à une valeur approximative de 26,5765924... J.K-1.mol-1 pour la valeur de א. Ce qui est le plus extraordinaire dans ce que je viens d'expliquer, c'est que cela ne veut absolument rien dire ! Et c'est cela qui est absolument fabuleux ! En ce sens, on frôle l'inchoatif de l'ineffable (à moins que cela ne soit l'inverse ) !