ClaudeS

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Messages posté(e)s par ClaudeS


  1. Cela confirme bien qu'avec un/une 100 mm, que ce soit en visuel ou en photos, on obtient déjà beaucoup. A titre d'exemple avec le club de Challans, j'observais le passage d'Europe sur le disque de Jupiter, et l'ombre était parfaitement bien visible 80% du temps. Le satellite aussi mais seulement un peu au début sur le bord intérieur du disque, puis il a disparu. A quelques kilomètres de là, même observation mais avec un C8, et l'ombre était selon les observateurs visible mais très difficile quand même. Je ne veux pas dire que 100 mm cela vaut 200 mm en résolution, mais ce que l'on voit à 200 mm, on le voit très souvent à 100 mm. Je ne parle pas d'objets diffus....

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  2. Bonjour,

     

    j'ai l'impression qu'il y a des russes dans cette discussion, mais je me trompe peut-être. Si c'est le cas, je souhaiterai connaitre le prix en Russie d'un Tal 100 ou 125 mm par rapport au prix d'exportation que l'on trouve en Europe:

    http://www.hoo-germany.de/index.php?cat=c12_FH-Refractors.html&sort=&XTCsid=ca15ff5b4b421ffb95f8dd101e3197c7&filter_id=2

    http://www.hoo-germany.de/index.php?cat=c28_Mak---Cassegrain.html&sort=&XTCsid=ca15ff5b4b421ffb95f8dd101e3197c7&filter_id=4

    http://www.hoo-germany.de/index.php?cat=c28_Mak---Cassegrain.html&sort=&XTCsid=ca15ff5b4b421ffb95f8dd101e3197c7&filter_id=17

     

    Ce qui m’étonne ici c'est que les STF soient encore au tarif alors que la production est arrêtée depuis plusieurs années.


  3. Je suis utilisateur d'une Vixen achro 102/1000 et d'un Maksutov russe STF 200/2000. L'avantage de la lunette de 100 mm c'est d'apprendre à voir des détails accessibles à la limite de la résolution de l'instrument, car les images sont souvent bonnes/voir très bonnes à ce diamètre. Longtemps, ce diamètre était considéré comme un diamètre d'astronome avancé. Avec une 100 mm on fait plein de chose en planétaire et ciel profond, et donc c'est le diamètre que je recommande pour débuter. Il n'y a pas de doute On trouve d'excellents instruments d'occasion à bas prix à ce diamètre. Il faut foncer chaque fois si l'on a rien de sérieux.

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  4. Bonjour à tous,

    Depuis l'acquisition de ma tête bino maxbright de Baader, je suis un peu à la recherche du meilleur compromis pour le choix des oculaires. Mon instrument est un mak de 200/2000. J'utilise une paire de plossl eudiscopique baader de 20 mm, et une paire ortho Kasai de 12,5. Autant les 20 mm/50° champ sont confortables, autant les deux orthos avec la forme de tête conique l'est nettement moins (+ le champ reduit, + la lumière parasite)mais coté contraste c'est excellent. Quelqu'un d'entre vous a t'il l'experience d'une utilisation de deux zooms, disons des 24mm/8mm, en sachant qu'au 8 mm je serais déjà à 250X, il me faut donc des zooms de qualité.

    Qu'en pensez-vous?

    Ce que je crains le plus est que les deux zooms ne soient pas strictement identiques lors du passage de focale et d'avoir ainsi deux grossissements différents à chaque oeil.

    Merci pour vos réponses

    Claude


  5. Astrowicking,

    Les tests interférométriques ne sont peut-être pas la panacée mais ils ont le mérite d'exister. Ils sont la preuve d'un minimum de sérieux du fabriquant. Vendre des instruments onéreux sans test, avec une qualité variable, c'est ce foutre du monde, surtout pour celui qui se prive et investit plusieurs milliers euros par malchance dans une optique médiocre...

    Claude


  6. Guilherme,

    Je parlais des baffles situées à l'intèrieur du tube des Intes et non pas du baffle du secondaire. Il n'y en n'a pas dans le STF. Les baffles des intes ne pourraient elles pas provoquer la diffusion et l'évacuation de la chaleur du tube comme on peut l'observer sur certains composants electroniques, et provoquer des turbulences internes?

    claude


  7. Bonjour à tous,

    je possède un Mak de 200 mm depuis 18 mois, un STF. On peut dire sans trop se tromper que l'instrument est inutilisable pendant environ 1/2h à 1h après le début de l'installation et nécessite donc une mise en température plus ou moins longue en fonction de l'écart de température ext/int. Le mien est stocké à 14 °c dans m'a cave (avec le pinard). Je pencherai pour la mise en température du miroir et du ménisque pour les éléments les plus sensibles. Après deux heures, par turbulence moyenne à bonne, on atteint SANS AUCUN PROBLEME le pouvoir séparateur de l'instrument (si il est bien collimaté). Le Mak STF n'a pas de baffle interne au tube mais possède un support primaire avec de nombreuses ouvertures. La mise en température se fait ménisque vers le bas, sans ventilateur

    Claude


  8. Bonsoir,

    La monture Atlas complète avec son trepied, et deux contrepoids peut se transporter seule sur une petite distance (15 à 20 metres). J'ai deux marches pour la mettre dans le jardin, elle fait son poids certe mais j'y arrive sans problème.Je fais quand même 1m86 et 84 kg.
    Je ne recommande cependant pas cette opération à ma femme ou ma fille, ce serait beaucoup trop lourd.

    Bonsoir

    claude


  9. Bonsoir,

    Je n'utilise que des orthos marque Kasai, la qualité standart (les baader guenine doivent-être pas mal du tout). J'ai fait l'aquisition d'un 8 mm vernon/Brandon d'occasion (4 fois le prix)et je le trouve un peu moins bien que mon kasai 9 mm. Je vais faire l'aquisition du 7 mm en Kasai, du 5 et du 4 car j'ai le 6, de telle sorte de ne pas utiliser de barlow, et encadrer le brandon pour être sur de son niveau de qualité. Les orthos made in Japan sont des valeurs sures.

    Je reste assez tradition comme tu peux le voir

    claude


  10. Grand merci LG,
    j'ai du pain sur la planche avec toute cette serie de doubles de quoi alimenter pas mal de CROA. Je vais tenter d'y voir plus claire avec cette histoire de qualité de collimation/image de diffraction en fonction de la distance Primaire /secondaire en faisant en peu plus de manip sur le ciel.
    Mon instrument est un STF Mirage 8 de base donné à lamda sur 6.

    Bonsoir

    Claude


  11. Merci de ces précisions.

    En effet il faut de bonnes roues, peut importe le diamétre. Aussi, je vais faire quelques recherches sur ce sujet.
    Sinon, j'ai mesuré le diamétre des taches du laser baader sur un écran millimétré. Le diamètre est de 3 mm maxi à 3,5 mètres de l'écran, et les taches laser sont centrées sur un disque de 8 mm de diamètres. Est-ce suffisant pour la collimation d'un primaire Maksutov-Cassegran de 8 pouces?
    En faisant passer le laser par le porte oculaire, la tache sur l'écran est plus grande après reflexion sur le secondaire et le primaire et l'on peut aussi faire la même manip de réglage du secondaire. Je trouve par contre plus simple de collimater le secondaire par simple reflexion avec le collimateur dans le porte oculaire et de finir la collimation du secondaire sur une étoile.
    Vos avis sont le bienvenu.
    Sur l'autre forum astro français, avec mon nom d'utilisateur "astronome-STF-Mirage8, j'ai rédigé 3 CROA sur des étoiles doubles. Mise a part Lamda Cygne que je n'ai dédoublé qu'une seule fois une nuit, je n'ai aucune difficulté à séparer des doubles de 1.1", ayant une magnitude proche, au zénit. Avez-vous des couples "faciles" à séparer entre 0.7 et 1.1" qui puissent faire l'objet d'observation avec un 8 pouces? je serais sûr à l'issue de ces tests que l'instrument est bien collimaté.
    Autre question;: Y a t-il une variation de la taille de tache de diffraction d'une étoile en fonction de la distance primaire/secondaire dans les Mak-Cassegrain?

    merci d'avance à tous de vos interventions,

    claude


  12. Et bien je vais suivre tes conseils pour les patins de teflon. Le STF mirage 8 que j'ai a une peinture un peu granuleuse sur le tube, et je crains que le problème d'oscillation persiste. Enfin, toute perfection a ses limites, et dans mon cas le primaire est peut-être suffisament bien réglé. Pour le secondaire, c'est plus facile mais c'est aussi toujours au quart de poil qu'il faut faire la collimation, quand le renvoi à miroir n'ajoute encore à la difficulté, si on veut le tourner au cours d'une soirée.
    Sinon, avez-vous observé une amélioration des image en fonction de la distance primaire secondaire. J'ai la nette impression qu'en sortant le foyer, soit en rapprochant le primaire du secondaire, on ameliore l'image. Mais on est peut-être hors sujet pour le Vixen qui a un miroir fixe.

    Bonsoir et merci pour le lien, je vais l'étudier de près.

    Claude


  13. bonsoir,

    si tu prévois la construction du banc optique tel que décrit, n'hesite pas à mettre des galets de grands diamètres pour avoir une rotation parfaite du tube optique sinon ta tache laser va osciller alors que le primaire est bien reglé. J'ai mis des galets de 3 cm de diametre pour un mak de 8 pouces, et c'est trop petit. Je pense que le double aurait été nettement mieux.

    claude


  14. Bonsoir,

    J'ai un Mak-cassegrain basé sur un principe proche.Le primaire se règle sur un banc optique avec un laser. Donc, ne le touche surtout pas si l'instrument semble bien réglé. Pour le secondaire c'est beaucoup plus simple en observant l'image en intra et extra focale d'une étoile brillante, la polaire par exemple.Le point central doit être parfaitement centré par rapport aux anneaux de diffraction.J'ai fait les deux réglages et je ne suis pas encore tout a fait revenu aux réglages d'origine qui étaient parfaits.En voulant faire mieux, j'ai fais pire un bon moment avant de trouver une méthode complète de réglage.

    Claude


  15. je pensais qu'elles étaient moins utilisées que celles au sodium haute pression ou les lampes à incandescences de couleur blanche, celles qui sont utilisées dans mon lotissement en seine et marne_ les fameux éclairages en forme de boule. Donc, en théorie, je devrait pouvoir bien assombrir le ciel avec un filtre adapté. Que me conseillez vous ?

    merci

    PS: j'utile un STF Mirage de 8 pouces


  16. le lien ne marchant pas, j'ai fait un copié collé.

    "Les lampes utilisées dans les tunnels (et dans de nombreux autres éclairages extérieurs) ont souvent été des lampes à sodium basse pression. Les lampes à sodium basse pression, contrairement aux lampes à incandescence qui émettent dans tout le spectre visible (et au-delà), n'émettent que deux raies très proches l'une de l'autre, toutes deux dans le jaune (589 nm et 589,6 nm). Le rendu des couleurs est donc impossible avec une lampe à sodium basse pression alors qu'il est excellent avec une lampe à incandescence dont le spectre contient toutes les couleurs de la lumière visible.
    Figure 1.

    Cet objet est éclairé en lumière normale, c'est-à-dire avec une lumière contenant toutes les couleurs du spectre visible. On suppose (ceci est un exemple "simpliste", mais dont le but est de permettre de comprendre le phénomène) qu'il réémet les radiations bleues, vertes et jaunes et absorbe les autres : sa couleur est déterminée par la nature des radiations qu'il réémet, et il apparait ici vert.
    Si on prenait un deuxième objet, absorbant toutes les radiations visibles sauf le bleu, il réémettrait seulement du bleu et nous apparaîtrait bleu.
    Figure 2.

    Le même objet est éclairé avec une lampe à sodium basse pression. Il ne reçoit donc que du jaune, qu'il réémet...
    Si on prend l'objet bleu de tout à l'heure, quant à lui, comme il absorbe le jaune et ne reçoit que du jaune, il nous apparaîtrait noir : le "rendu des couleurs" des objets dépend de la source lumineuse qui les éclaire.
    Si la qualité des couleurs obtenues avec une lampe à sodium basse pression est très mauvaise, le rendement énergétique d'un tel éclairage est par contre nettement supérieur à celui d'une lampe à incandescence : en fait, la lampe à sodium basse pression est, de tous les éclairages utilisés, celui qui a le meilleur rendement. A titre de comparaison, l'efficacité lumineuse (rapport du flux du rayonnnement visible émis en Lumens lm sur la puissance consommée en Watts W) d'une lampe au sodium est de 150 lm/W environ, alors que celle d'une lampe à incandescence ordinaire est de 10 à 12 lm/W, une lampe halogène, qui est une lampe à incandescence améliorée, a une efficacité lumineuse de 15 lm/W et une lampe à décharge au néon, mercure ou xénon a une efficacité lumineuse comprise entre 40 et 100 lm/W... Quant à la première ampoule électrique inventée par Edison, elle avait une efficacité lumineuse d'environ 3 lm/W seulement!
    L'importance des pertes énergétiques (sous forme de rayonnement infrarouge) dans les lampes à incandescence explique leur mauvais rendement. Une lampe à incandescence se comporte comme un corps noir (le filament) dont la température est comprise entre 2200° et 2400° (la lampe halogène a un rendement un peu meilleur car la température du filament est plus élevée).
    La densité d'énergie du rayonnement émis obéit à la loi de Planck :
    Figure 3.

    où λ est la longueur d'onde de la lumière émise, h (constante de Planck) = 6,626 . 10-34 J.s, c (vitesse de la lumière) = 2,99792 . 108 m/s et k (constante de Boltzmann) = 1,38066 . 10 -23 J.K-1
    Figure 4.

    Spectre d'une lampe à incandescence. Cliquer ici pour voir l'image en grande taille.
    et a un maximum pour λ = h c / (4,965 k T) , soit, pour une température de 2300°C, T = 2573 K, et λ = 1,126 μm c'est-à-dire dans l'infrarouge. Ainsi, 90% environ de l'énergie émise l'est dans des gammes de fréquence invisibles à l'oeil humain et chauffe au lieu d'éclairer.
    La lampe à sodium basse pression émet essentiellement deux raies, toutes deux dans le visible : il n'y a donc pas de pertes énergétiques par des longueurs d'onde hors du domaine visible.
    Figure 5.

    Spectre d'une lampe à sodium basse pression. Cliquer ici pour voir l'image en grande taille.
    De plus, la couleur de la lampe à sodium (jaune) se situe au voisinage du maximum de sensibilité de l'oeil (pour une même énergie reçue, l'impression visuelle ressentie par l'oeil est maximale à 555 nm, c'est-à-dire dans le jaune).
    La nature du spectre des lampes à sodium basse pression, totalement situé dans le visible et dans la partie la plus "efficace" du visible, explique donc pourquoi l'efficacité lumineuse des lampes à sodium basse pression est meilleure que celle des autres lampes.
    La lampe à sodium basse pression a aussi une durée de vie plus importante (plus de 10000 heures) que celle d'une lampe à incandescence (1000 heures). Bien que plus chères à l'achat, les lampes à sodium, qui éclairent mieux, durent plus longtemps, et consomment moins d'électricité, elles sont donc plus rentables à long terme.
    Les lampes à sodium basse pression n'ont pas été utilisées seulement pour les tunnels, elles sont utilisées pour de nombreux éclairages extérieurs (routes, monuments) dès que l'on n'a pas besoin d'avoir un bon rendu des couleurs, car ce sont alors les plus économiques. Enfin, les lampes à sodium basse pression sont utilisées au voisinage des observatoires astronomiques car leur lumière quasi-monochromatique est facile à filtrer.