ClaudeS

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  1. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Une soirée assez fraîche hier soir en ce merdredi 27 octobre 2021 pour imager une étoile double, mais assez bonne pour parfaire encore la collimation du maksutov 200mm. Ici donc une image faite sur STF 73AB  (36 Andromède) dans la constellation du même nom. Le dédoublement ne posait aucun problème avec la barlow 3X et le Plossl TV 8mm soit 750X en visuel. On est certes à plus de 3D en grossissement, mais cela passait assez bien pour bien faire apparaître la duplicité de l'étoile. 
     
    Quelques informations sur la chaine optique:  Maksutov STF Russie 200/2000 + RC INTES Miroir 2" L/10 + Barlow 3X TAL Russie + ASI ZWO 290MM (barlow non vissée sur la caméra, soit un tirage supplémentaire/3X). Il est toujours difficile de déterminer la focale avec le maksutov à tirage variable selon la position du primaire. Je n'ai donc pas cherché à connaitre l'échantillonnage par la mesure d'une étoile double étalon. La valeur mesurée a été faite sur l'écartement connu de la double Struve 73.
    La cible fait actuellement 1.19" d'arc.
    J'ai mesuré 13.5 pixels d'écartement entre les deux composantes soit un échantillonnage de 0.088 " d'arc/pixel. On est à 8X le PS de l'instrument ce qui est assez excessif, mais cela permet une mesure d'écartement, et la mise en évidence de l'étoile double. On constate un léger décentrement de la figure d'Airy avec une portion de premier anneau de diffraction excessivement lumineux vers 10h00, pour chaque composante. J'ai été donc conduit à tenter par la suite une amélioration de la collimation.
     
    Le calcul donne pour E = 206*2.90/F soit une focale de 6788mm. On est donc à F 34. L'orientation de l'étoile est approximative.
     
    STRUVE 73 : https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=3625
     
     
            
     
    Un gif de la vidéo (100 premières images) : 2021-10-27-2222_7-CapObj.SER.txt
     

     
     
    Amélioration de la collimation du train optique Tube + RC miroir INTES 2"  + barlow 2X cette fois-ci (barlow sans extender non vissée sur la caméra, soit un tirage supplémentaire/2X). J'ai pris une étoile assez brillante vers le zénith.
     
    Image grossit (800%)
     

     
     
    Images défocalisées (200%)
     
    Les images OUT et IN focus sont caractéristiques d'un maksutov Rumak Cassegrain avec des figures de defocus différentes. L'optique semble bien centrée, mais il demeure quand même un léger décentrement, visible sur la figure d'Airy avec deux portions d'anneau (tréfoil) plus lumineux que le troisième. Cela doit jouer un peu sur le contraste des images. On doit être ici à 5X le PS de l'instrument ce qui est l'extrème limite de grossissement pour des images planétaires. On doit se situer approximativement à 0.14" d'arc/pixel dans ces images. (barlow  2X sans extender non vissée sur la caméra). 0.2"/0.25" d'arc par pixel devrait etre l'optimum pour cette optique de 200mm obstruée à 30% (Barlow TAL 2X sans extender vissée sur la camera 290MM+ filtre vert ou rouge). Une piste pour l'émélioration du contraste serait de rechercher l'origine du tréfoil. A voir par la suite. J'ai une piste non explorée à ce jour. Les prochaines images devraient se faire sans le RC 2" à miroir INTES qui est peut-être une source de dégradation des images à ce niveau. Il serait donné à Lambda/10 par INTES. 
     
     

     
    Leger décentrement de la figure à corriger sans RC pour équilibrage du tréfoil à 2h00.
     

     
     
     
     
    Claude Schuhmacher
     
     
     
     
  2. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    J'ai changé mon speudo d'Anton et Mila à ClaudeS pour Claude Schuhmacher.
    Après plusieurs années d'indécision, je me suis décidé de tester l'autoguidage sur la monture Celestron CGE pro avec une lunette Vixen 60/700 munie d'une caméra ASI 290MM et d'un réducteur de focale 0.5X basic. Le logiciel utilisé est PHDguiding. L'échantillonnage doit se situer autour de 1.7"/p.
    L'imageur principal est une caméra ASI 224MC. L'instrument est ma lunette LZOS 152/1200. L'échantillonnage est de 0.64"/p. J'ai eu confirmation par @Marc2b que le rapport entre l'imageur et le guidage est bon car il est inférieur à 4. J'envisage d'utiliser par la suite un canon EOS 6D muni ou non d'un multiplicateur de focale Canon 1.4X Mk III, soit un echantillonnage de 1.11 "/p ou 0.79"/p. J'adapterai l'échantillonnage selon la taille de la cible.
     
    J'ai stacké 20 images dans chaque cas avec ASI studio. Pas de dark, car c'était un test (je pense que les pixels bleus/verts/rouge sur les clichés disparaitront avec les dark) . Temps de pose de 30 secondes sur les globulaires et M57, et 60s sur M27. Les photos sont très bruitées avec aussi peu de poses, et l'amp-glow est bien visible du fait que la caméra n'est pas refroidie, surtout sur le dernier cliché de Messier 27 (Temps de  pose unitaire double) mais le guidage semble opérationnel.
     
    Merci encore à vous pour vos conseils.
     
    Amitiés,
     
    ClaudeS
     
    PS/ Pour la suite:
     
    Pour l'imageur principal je prévois:
    Soit la 224MC en pose courtes 1 à 5, voir 10 secondes maxi en poussant le gain.
    Soit APN Canon EOS 6D avec/sans multiplicateur 1.4X (avec ou sans barlow télécentrique 2X) ou en dernier recours une caméra refroidie....que je n'ai pas. 
     
    Messier 13
     

     
    Messier 92
     

     
    Messier 57
     

     
    Messier 27
     

     
     
    http://www.astrosurf.com/topic/154802-4-premi%C3%A8res-images-autoguid%C3%A9es/
  3. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    De retour de Vendée, lundi 1 mars, où j'avais tenté une observation visuelle de cette étoile double avec une lunette Vixen 102M, sans succès, j'ai laissé passé, par paresse, une journée ici en Seine et Marne pour tenter une observation avec la lunette LZOS de 152mm. J'ai découvert l'existence de cette double en lisant un commentaire d'un italien sur le site suivant, où il parle d'un de mes instruments, le Maksutov STF 200mm:
     https://www.dark-star.it/astronomia-articoli-e-test/test-strumentali/stf-mirage-8-mak/
     
    Deux passages (traduction automatique):
    "Malgré les conditions de départ non idylliques, j'ai encadré le 52 ORIONIS , un système double avec des composants de magnitude égale 6,0 et de séparation d'environ 1,1 "). C'est un système difficile qui nécessite une bonne immobilité atmosphérique pour rendre sa duplicité et qui, sur l'oculaire du Mirage, apparaissait comme un double spot confus avec une séparation nette uniquement à coups alternés. Le ciel blanc et la turbulence ne permettaient pas une vision relaxante et une image «pleine», en effet considérablement effilochée par l'agitation des anneaux de diffraction qui se perdaient dans la lumière sautante, mais la duplicité de l'étoile a certainement émergé sans équivoque. Il sera évidemment nécessaire de refaire le test dans de meilleures conditions." "Le 52 ORI paraît «beau» ce soir. Par rapport à l'observation d'il y a deux nuits, l'image a radicalement changé et est maintenant beaucoup plus nette. La duplicité du système peut déjà être vue sans problème avec l'oculaire orthoscopique de 9 mm (qui fournit un peu plus de 220x) et devient parfaitement agréable avec le 7,5 mm LE. (environ 300x). L'image est très proche de celle d'un réfracteur et, contrairement aux composés classiques, plutôt reposante à observer. Un résultat vraiment excellent, pas tant pour la résolution elle-même (qui en tout cas est bien mise en valeur et révèle un espace sombre entre les composants mesurables), que pour la qualité qui permet de capter le toucher timide des deux minces anneaux de diffraction."  
    Me voilà donc parti, hier soir, en début de soirée, pour une observation visuelle, et si cela s'avérait positif, une séance astrophoto. Contrairement, à ce qui était annoncé, le ciel était légèrement voilé en fin de journée, alors qu'il était très beau la veille. Passons......la paresse...
    La mise en station a été faite en fin de journée sur le soleil avec la monture Celestron CGE pro. J'ai pu démarrer rapidement par une nouvelle mise en station sur une étoile: Capella. Le suivi était excellent pour permettre la réalisation de vidéos à 0.15" d'arc/p avec la camera ZWO ASI 290MM avec le plus petit format d'image, sans aucun recentrage en cours de prise de vue.
     
    Setup: Lunette LZOS 152/1200mm, Caméra ASI ZWO 290MM, filtre ZWO IR/UV cut 31.75mm, Barlow TAL 2X avec extendeur (équivalent 3X), pas d'ADC, échantillonnage résultant: 0.15" d'arc/pixel/
     
    Observations visuelles:
    Grossissement 300X avec un Ortho Celestron vintage 4mm. Je pense que c'est un pur 3+1, mais je ne l'ai jamais démonté, trop peur avec ses minuscules lentilles.
    Il faut au moins 300X ce soir. Ensuite, j'ai mis la barlow TAL 2X sans extendeur et l'ortho BCO 6mm soit  400X . C'était un peu mieux, mais je pensais avoir mis dans le noir le Plossl TV de 8mm de Myriam. On voit la double 50% du temps avec un filet noir évident. Je suis repassé ensuite au TV plossl 8mm + barlow  TAL 2X sans extendeur et c'était identique au Celestron 4mm, mais image un plus stable (F16 au lieu de F8). 
    La double est un peu plus facile avec le Vulcano top Tani 5mm et barlow TAL 2X soit 480X. J'ai remplacé la barlow TAL 2X par la TV 2X 31.75mm,  et l'image s'est dégradée. En effet, j'avais une meilleure image, plus stable et plus facile à mettre au point avec la barlow TAL. Il y a longtemps que je cherchais à mettre cela en évidence: La supériorité de la barlow courte russe TAL sur la barlow longue TV américaine. Match: Russie:1 USA:0.
    Je n'ai pas eu le temps de faire un test avec la barlow TAL+extendeur  soit 3X et la TV 3X. Dommage.
    J'ai mis ensuite l'ortho Celestron 4mm avec la TAL 2X sans extendeur, soit 600X, mais l'image devenait trop sombre (ou le ciel devenait moins transparent). 
    J'ai donc rapidement fait mes vidéos. En fait, une seule, après c'était cuit....
     
    Les images:
    Caméra ASI ZWO 290MM avec Barlow TAL2X et allonge/extendeur pour avoir 3X, soit 0.15" d'arc par pixel. L'allongement des étoiles est du à la diffraction atmosphérique. 1000 images/8 bits, retenues 3% avec Astrosurface Proxima et registax 6. Je prends ces réglages en routine, pour les deux logiciels, avec toujours les mêmes réglages.
     

    https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=21652
    Séparation Now (ρ) 1,0 " d'arc /  Magnitude  primaire 5.99  /  Magnitude secondaire 6.03

     

    Mesures personnelles: 6.7 pixels pour 0.15" d'arc/pixel soit 6.7 x 0.15=1.005" d'arc de séparation avec GNU outils compas
     
    Un gif de l'acquisition. J'ai du pousser le gain assez fort car la transparence était mauvaise. Je n'ai pu faire qu'une seule vidéo. La camera est mal orientée. Pas d'autres vidéos avec la bonne orientation de la caméra car le temps s'est couvert.

    2021-03-02-1940_8-CapObj.AVI.txt
     
    Il faut tenter cette étoile double avec de bonnes conditions atmosphériques, un ciel bien stable, et sans aucune pollution lumineuse. Si l'on a un instrument de petit diamètre (100mm), il va falloir pousser les grossissements vers 250 à 300X minimum, soit 2.5 à 3D pour la séparation, avec pour conséquence une image très sombre, car 52 Orionis n'est que de 6ème grandeur. 
    http://www.carbonar.es/s33/Orion/52_orionis.html
    https://www.cloudynights.com/topic/295535-52-orion-the-smallest-aperture-to-resolve/
    https://www.cloudynights.com/topic/569625-52-orionis-from-a-high-elevation/?hl=%2B52+%2Borionis#entry7778034
    Bonne chance
     
    Claude schuhmacher
  4. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Mon abri étant opérationnel depuis peu, j'ai installé ce matin ma lunette de 152mm. Le ciel étant parfaitement dégagé, j'ai pris le temps d'observer le soleil et de constater qu'il y avait un certain nombre de taches solaires.
    Setup: Lunette Apo 152mm F1200mm, Hélioscope de Herschel 2" APM, caméra ASI ZWO 290MM, et filtre IR/UV cut ZWO. L'échantillonnage doit se situer à 0.6" d'arc par pixel.
     
    Sur une vidéo de 2000 images, j'en ai retenu 10% avec Astrosurface Proxima, suivi d'un emplilement Registax 6.
    2022-03-08-1105_7-CapObj.AVI.txt

     
    Pour l'identification des groupes, on peut se référer à l'image suivante.

     
    Claude schuhmacher
     
  5. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    L'étoile Algieba, ou Gamma Léonis du Lion, est très connue pour être une étoile double relativement facile à observer pour les instruments d'amateurs.
    Rien de bien spécial donc pour la paire AB assez facile pour l'ouverture de 152mm de la lunette APM LZOS avec ses 4.7" d'arc de séparation. Elle doit être accessible dès 50mm d'ouverture pour une optique de bonne qualité. Si j'avais été un peu plus attentif, j'aurais vérifié la résolution de la binaire avec la lunette guide achromatique Vixen 60/700 lors de cette soirée observation et de photographie, mais j'avais autre chose en tête. En effet, hier soir, avec la pleine lune à proximité, je me suis demandé si j'étais en mesure de faire apparaître sur une image toutes les composantes de cette étoile "multiple", à savoir:
    La composante C de magnitude 9.64, la suivante D de magnitude 10.62, la E de magnitude 12.95 et la F (double semble t'il) de magnitude 14.10. 
     
    J'ai utilisé mais caméra fétiche ASI ZWO 290MM dont l'échantillonnage est de 0.5" d'arc/pixel avec cette lunette.
     
    Quelques informations préalable:
    Algieba Stelle Doppie.pdf
    Algieba - Stelle Doppie

     
    Gamma Léonis / Algieba / 41 du Lion (à coté de l'étoile moins lumineuse numérotée 40 au centre de l'image) / STF 1424:

     
    STF 1424AB : Séparation 4.7" d'arc magnitude 2.37 et 3.64
    Poses de 1ms/gain 200 pour ne pas surexposer le cliché de la paire AB. On peut noter la différence de magnitude entre A et B (1.27). A est la plus brillante.

     
    Un gif de la prise de vue vidéo: 1000 images / 1ms. Taille de capture:  320 * 240 pixels
    2023-04-04-2200_2-CapObj.AVI.txt

     
    STF 1424AB dans son contexte. Même temps de pose (1 ms) mais une taille de capture plein format du capteur:1936 * 1096 pixels.

     
    STF 1424 AB avec apparition de C et D. Poses de 500ms/gain 200. On voit très nettement voir l'effet de l'augmentation des poses unitaires (500X plus longues) sur la paire AB. On peut noter la forme oblongue de la tache AB qui laisse supecter la duplicité de la paire AB.

     
    STF 1424AB avec C, D, E et F. Poses de 5s/gain 200 (temps de pose X10, et X5000 par rapport à la première image). On voit apparaitre un certain nombre d'étoiles supplémentaires. La forme oblongue de la paire AB devient moins évidente du fait de la surexposition.

     
    Je mets ici la luminosité du cliché au maximum car l'image initiale ci-dessus est très sombre. J'ai entouré F avec deux étoiles comme sur ALDIN.

     
    Image du site "Stelle Doppie". A noter que F est notée comme unique. Il faudrait vérifier laquelle des deux est la bonne sur le cliché. Sur l'image d'Aladin, on entoure les deux étoiles F.
       
     
    Je ne me suis pas renseigné plus avant pour savoir si toutes ces étoiles sont liées physiquement, mais à priori c'est oui. Seules les paires AB et Ca,Cb ont reçues un calcul d'orbite (période de  554 ans pour le couple AB, et 26 ans pour Ca,Cb qui serait vu par la tranche). En effet C serait aussi une binaire.
     
    Ci-dessous le couple AB en avril 2023 avec une période de révolution d'un demi millénaire (554 ans environ). Nous ne somme pas très loin de la date de séparation angulaire maximale.

     
    Le système Ca,Cb inaccessible optiquement pour les instruments d'amateurs.

     
    Je me suis bien amusé lors de cette courte séance d'observation.
     
    Bon ciel,
    Claude Schuhmacher
  6. ClaudeS
    Cette deuxième partie va conclure l'étude sur Algieba. Elle a été réalisée à partir de prises de vue faites la nuit du 20 au 21 avril 2019. La turbulence était assez mauvaise car la journée était particulièrement et anormalement chaude pour un mois d'avril, mais il eut été malvenu de ne pas observer avec un ciel sans nuage.
    Comme annoncé précédemment, j'ai choisi une étoile double dite "étalon" dans le fichier suivant:Étoiles doubles étalons.ods
    Le fichier des étoiles étalons est disponible sur le site de la SAF:http://saf.etoilesdoubles.free.fr/index.php?page=outils
     
    L'étoile choisie est HIP50433A. J'aurai pu en prendre deux doubles étalons et faire une moyenne pour la précision de mesures.

     
    Rappel de la convention d'orientation des étoiles doubles:
    Nord en bas à  Est (0° à 90°), Est à droite/premier quadrant.
    Est à Sud (90° à 180°) Sud en haut/deuxième quadrant.
    Sud à Ouest (180° à 270°) Ouest à gauche/troisième quadrant.
    Ouest à Nord (270° à 360°) Nord en bas/quatrième quadrant.
     
    Voici trois clichés de cette étoile pris avec la lunette de LZOS 152/1200mm. Toujours, 60 s de vidéo, environ 600 images, retenues 10%, traitement AS3! avec un peu de R6.
     
    HIP50433 au foyer.
    Image au foyer sans barlow donc. Écart entre composantes 25.8 pixels. Échantillonnage E = Séparation"/nb pixels=16.63"/25.8=0.645"/p.
    E=0.645"/p
    Calcul de la focale de l'instrument: F=206*taille pixel/E soit F=206*3.75/0.645 = 1198mm pour une valeur annoncée de 1200mm.
    La lunette LZOS est donc une 152/1200 F/D=7.9.
    On peut dire que l'optique russe est d'une précision à toute épreuve, que ce soit en qualité d'image ou en précision de la focale.

     
    HIP50433A F2X
    Image avec barlow 2X TV. Écart entre composantes 60 pixels. Échantillonnage = Séparation"/nb pixels=16.63"/60=0.277"/p.
    E=0.277"/p
    Calcul de la focale de l'instrument: F=206*taille pixel/E soit F=206*3.75/0.277 = 2789mm pour une valeur annoncée de 2400mm. La caméra profite d'un tirage supplémentaire de la Barlow compte tenu du montage de la caméra.
    Sur cette configuration, la lunette LZOS avec barlow TV 2X en photographie avec la camera ZWO ASI MC 224 se comporte comme un réfracteur 152/2789 soit F/D:18.3

     
    HIP50433A F3X
    Image avec barlow 3X TV. Écart entre composantes 89.9 pixels. Échantillonnage = Séparation"/nb pixels=16.63"/89.9=0.185"/p.
    E=0.185"/p
    Calcul de la focale de l'instrument: F=206*taille pixel/E soit F=206*3.75/0.185=4176mm pour une valeur annoncée de 3600mm. La caméra profite d'un tirage supplémentaire de la Barlow compte tenu du montage de la caméra.
    Sur cette configuration, la lunette LZOS avec barlow TV 3X en photographie avec la camera ASI MC 224 se comporte comme un réfracteur 152/4176 soit F/D:27.5
     
    La fonction compas de GIMP 2.10 donne un angle de -25.71°. Compte tenu de l'emploi d'un renvoi coudé à miroir sur un réfracteur (Nord en haut et Est à droite), l'angle de la prise de vue est de 180° + 25.71° par rapport à la verticale de l'image. La valeur de l'angle thêta réel est de 167°30 (voir tableau). Il y a donc un écart d'orientation de la caméra de Delta thêta de 167.3 - (180 + 25.71) soit une correction de -38.41° à appliquer sur l'image d'Algieba prise sans modification de l'orientation de la camera.

     
    Algieba - Gamma Leonis F3X
     
    Image avec barlow 3X TV.
    La fonction compas de GIMP 2.10 donne un angle de +15,64°, et un écartement de 26 pixels. Une précédente mesure dans de biens meilleurs conditions de turbulence avait donné 25.5 pixels (première partie). Compte tenu de l'emploi d'un renvoi coudé à miroir, l'angle de la prise de vue est de 180° -15.64° par rapport à la verticale de l'image. La valeur de l'angle thêta est de 180 -15,64 -38.41 soit 125,95°.
    La séparation Rho est de 26p*0.185"/p soit 4.81" d'arc.
    Si j'avais utilisé la valeur obtenue dans le cliché pris quelques jours auparavant, de meilleure qualité qui donnait 25.5p, la valeur aurait été de 25.5*0.185 soit 4.72".
     
    Voici donc mes valeurs mesurées sur Algieba en avril 2019 (2019.3), à comparer avec celles de la base de données italiennes:
    rho: 4.72"
    Thêta: 125,9°
     
    Données STELLEDOPPIE.IT (2017)
    Sep. (ρ) 4.7"
    P.A. (θ) 127°
     
    PS: Il s'agit de ma première mesure. Soyez indulgent si cela n'est pas fait dans les règles de l'art. L'intérêt de cette étude est de me familiariser avec un bon nombre de notions, qu'elles soient en imagerie CCD, en optique instrumentale, maniements instruments et logiciel planétarium, ici Stellarium, stellarium scope, etc...
    il y a un peu plus d'un an, je n'avais aucune pratique de l'imagerie CCD. Donc, que du plaisir à partager.
     

     
    Film accéléré d'Algieba et effet de la turbulence atmosphérique et instrumentale. Ce GIF animé est à comparer avec celui du post en  première partie. C'est incroyable de constater les différences.

     
    Orbite de Stelledoppie.it: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=46768

     
    Avec la bonne orientation:
    rho: 4.72"
    Thêta: 125,9°

  7. ClaudeS
    Voici les deux images d'Algieba prises avec la lunette LZOS 152/1200 le 28 mars 2019 à 22h37, hauteur 61°. L'orientation n'est pas prise en compte. La première image est construite avec AS!3 sur 10% de 600 images à 2400mm de focale théorique avec une barlow TV 2X, la deuxième avec AS!3 sur 10% de 601 images avec une barlow TV 3X soit 3600mm de focale théorique. Un peu de R6 pour finir mais vraiment pas grand chose.
    sep: 4.73" d'arc donnée par la base stelledoppie.it.
    Compte tenu des dimensions des pixels de la caméra ASI 224MC (3.75 microns), sur la base de la focale théorique utilisée de 3600mm (TV 3X pour 1200mm), j'ai un échantillonnage de 0.215"/p. Le logiciel GIMP avec sa fonction compas me donne 25.5 pixels d'écartement sur la photo. J'ai donc une séparation théorique: 0.215*25.5=5.48" d'arc.
    En comparant avec la valeur actuelle de 4.73", c'est 15% d'erreur environ.
    Je pense qu'en utilisant une couple étalon d'étoiles doubles à proximité ( j'ai téléchargé une liste d'étalons ), je dois être en mesure d' améliorer les choses avec une valeur plus juste de échantillonnage calculée sur la focale réelle. En effet, la barlow TV 3X en amont de la caméra doit avoir un rapport multiplicateur un peu différent avec l'allongement du tirage. Selon toute vraisemblance, l’échantillonnage doit être plus proche de 0.185"/p. Les étoiles étalons devraient me permettre de mesurer aussi l'angle thêta en ne modifiant pas la position de la camera.
    Si l'on prend la valeur moyenne de 0.2"/p, je serai, selon le critère de Rayleigh (D:150mm/PS:0.9 d'arc), à 0.9/.2=4.5 fois le pouvoir séparateur de l'instrument par pixel ce qui est largement suffisant, et à ne pas dépasser.
    J'envisage par la suite d'utiliser le logiciel REDUC mais je n'en suis pas encore là. J'ai d’autres mesures à réaliser.
     
    Données de prise de vue ZWO ASI 224 MC: Algieba_233700.txt
     
    Image à 2400 mm de focale théorique

     
    Image à 3600 mm de focale théorique

    Agrandissement de l'image à 3600mm à 400%:
     
    Le compagnon B, non surexposé, a un diamètre de 5 pixels soit 1" d'arc, très proche du pouvoir séparateur de l'instrument à 0.9". La compagnon principal est à 6 pixels (1.2"). La chaîne optique est constituée d'un triplet de type fluorine OK4 et d'une barlow TV 3X. On remarque bien le premier anneau de diffraction sur l'étoile principale parfaitement circulaire et centré, ainsi que le deuxième beaucoup plus diffus. Sur le film utilisé, j'ai observé sur certaines images nettes une légère dispersion atmosphérique d'environ 0.2" d'arc (rouge dans un sens, et bleu à l'opposé), qui semble avoir été corrigé partiellement, voir totalement,  par autostakkert 3! (dans le sens de l'allongement observé ici verticalement).

     
    Animation 51 images fausses couleurs. 
    Remarques: On devait bien s'amuser avec la turbulence du temps de la photo argentique avec quelques secondes de temps de pose. Ici, on observe un mélange de turbulence instrumentale et atmosphérique, avec un zest de suivi chaotique de la monture Orion Atlas, monture sous dimensionnée pour cette optique assez lourde et très longue. Je vais prochainement la remplacer par une Celestron GCE pro, neuve, mais pas encore montée.

     
    Base de données STELLEDOPPIE.IT: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=46768
     

     
    Ciel à la date/heure de prise de vue:
     

     
  8. ClaudeS
    Cette étoiles double est bien connue. J'ai voulu voir si cela posait un problème de mesurer l'écart actuel et la position de la secondaire. Je vous rappelle que je suis novice dans ce type d'étude. Mon objectif est de voir comment la CCD peut être utilisée avec une certaine facilité. Ci-dessous quelques liens utiles.
    Xi_Ursae_Majoris
    Xi_Ursae_Majoris GB
     
    Toujours comme étoile étalon STT 1415AB/HIP 50433AB. 
    Comme je n'ai pas d'installation fixe, je dois remettre chaque fois en station la lunette et sa monture, et refaire les mesures sur l'étalon.
     
    En date du 30 avril 2019: Lunette LZOS 150/1200 et Barlow 3X avec ZWO ASI 224MC (avec tirage):
     
    Mesures: écart 89.1 pixels pour 16.62" d'arc soit un échantillonnage de 0.185"/p. Je retrouve la même valeur que dans l'étude précédente sur Algieba.
    Angle mesuré ci-dessous: 2.6°, mais avec renvoi coudé à miroir donc 180° - 2.6° par rapport avec la verticale, vers le Nord en bas de l'image. J'ai donc une rotation d'image à faire de 167° - (180° - 2.6°) soit - 10°.
     

     
    Alula Australis - STF1523AB - HIP 55203: même dispositif.
     
    Angle: 13,4°, donc 180° - 13.4° du fait du renvoi. Avec la rotation de -10° donné par l'étalon, j'ai donc un angle Thêta de 180-13,4-10 soit 156.6°.
    Séparation Rhô: 11.5 pixels soit 11.5*0.185 donne 2.1" d'arc.
    (θ) : 156.6°    (ρ) : 2.1" d'arc.
     
    A comparer avec les valeurs actuelles: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=50367
    P.A. Now (θ) : 156.5°   Sep. Now (ρ) : 2.1" d'arc
     
    Valeur exacte au dixième de seconde d'arc. L'angle, c'est bon aussi au dixième de degré en prenant ma nouvelle méthode de mesure d'angle (voir images en fin de compte rendu).
    Image (sans correction de l'orientation)

     Image (avec correction orientation 156.5°)

     
    Orbite de Stelledoppie.it: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=50367

     
    Quelques remarques:
    Ma lunette guide Vixen 60/700 avec son oculaire réticulé éclairé (double réticule) Ortho 12.5 mm m'aide beaucoup à centrer la double dans le capteur, car il est hors de question de toucher à la caméra pendant le passage de l'étoile étalon vers l'étoile à mesurer. Malgré tout le soin que je prends pour la mise en station, je ne suis jamais dedans lors du passage de l'une à l'autre avec stellarium. Un poste fixe est donc indispensable, et une bonne monture, bien que cette Orion Atlas s'en sorte super bien avec le suivi lors des prises de vue.
    Des mesures à 2" d'arc c'est encore possible et je pense que cette double peut être suivie en continue sur une bonne partie de sa rotation ( il faut commencer jeune en culotte courte et pas à 60 ans) Cela doit être chaud cependant vers la seconde d'arc d'écart. J'ai prévu de rechercher une double plus serrée pour la mesurer d'encore plus près, toujours avec la CCD.
    L'angle est assez imprécis avec cette focale . Il faudrait au moins le double de distance en pixel sur l'image. J'estime l'erreur à +/-1 degré par rapport à la valeur que j'ai donnée mais je trouve le résultat plus que satisfaisant. J'espère refaire une nouvelle mesure dans quelques années et voire son évolution. Peut-être un mini GIF de deux ou trois images.
     
    Prise d'angle étoile étalon

     
    Prise d'angle Alula Australis

     
    Gif de la prise de vue:

  9. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Deux images prises le matin du 3 Août 2022 avant la chaleur du jour. J'ai utilisé le Maksutov STF 200mm. La première vidéo a été faite au foyer, mais elle est sous-échantillonnée. Pour la suivante, j'ai intercallé la barlow TAL 2X. La caméra est une ZWO ASI 290MM. J'ai utilisé le seul filtre pleine ouverture dont je dispose, un Baader astrosolar ND5 pour le visuel. Cela exprique le temps de pose assez élevé pour la dernière image, augmentation accentuée par le filtre de la caméra, un Baader continuum en 31.75mm.
     
    J'ai conservé 10% des images dans la vidéo au foyer de l'instrument, et 5% pour celles avec la barlow. Le traitement est realisé avec AS!3 et Régistax 6.
     
    Un temps de pose unitaire de 80ms et un gain de 125 ne sont pas favorables à une excellente image, mais la faible turbulence matinale aidant, j'ai obtenu quelque chose de correct avec une image proche du pouvoir séparateur d'un 200mm, image pouvant être améliorée à l'avenir avec un filtre ND3.8 photographique. Le temps de pose sera probablement réduit de 80 à 90% et je pourrais aussi réduire un peu le gain qui est assez néfaste en imagerie solaire du fait du faible nombre d'images stackées en photographie solaire. J'aurais ainsi une image un peu plus fine grâce aux rares moments de faible turbulence. Ne pas omettre de plus qu'une cellule aurait une durée de vie moyenne de 5mn. Avec une vidéo de 120s, les cellules ont eu le temps d'évoluer, ce qui n'est pas favorable à la netteté de l'image finale. Il reste à trouver un compromis. 30s? A tester. La caméra doit être rapide, le temps de pose le plus court possible, ainsi que la vitesse de transfert et de stockage des images. Tout une expérience technique à aquerir.
     
    2022-08-03-0711_5-CapObj.AVI.txt
    2022-08-03-0740_6-CapObj.AVI.txt
    Image au foyer

     
    Avec la barlow 2X
     

     
     
     
     
     
    Bonne journée,
     
    ClaudeS
  10. ClaudeS
    Bonjour à vous toutes et à vous tous,
     
    Pas grand chose à ajouter sur cette comète en prenant en compte tout ce qui a été publié par ailleurs, avec de biens beaux comptes rendus visuels et photographiques. Je l'ai immortalisée lors de son passage dans le cocher lorsque je prenais en vidéo deux étoiles doubles deux jours en suivants. La particularité est l'échantillonnage utilisé pour la vidéo, identique à celui pris en compte pour les deux étoiles doubles brillantes du cocher, à savoir: Théta et Oméga Auriga.
     
    Instrument utilisé: Maksutov STF 200/2000 et caméra ASI ZWO 290MM: 10 poses de 5 secondes, sans autoguidage (dommage).
     
    Pas de quoi pavoiser, certes, mais elle est dans la boite.
    L'autoguidage sur une des étoiles aurait mis en évidence le déplacement de la comète dans le champ au cours de 50 secondes de pose. L'échantillonnage serait de 0.26" d'arc/pixel soit 2300mm de focale, valeur jamais très précise avec ce type d'instrument à miroir primaire mobile, dont la focale varie avec le mouvement de MAP du primaire.
    Néanmoins, avec mon montage et les deux spacers que j'utilise en routine, la position du primaire est assez similaire en photographie avec cette caméra sans barlow.
    On peut voir que la distance de la comète grandit par rapport à l'étoile la plus proche ( étoile sous la comète) en seulement 50 secondes.
    Comète C2022 E3 ZTF.pdf
     
    ClaudeS
     
     
    GIF de la vidéo

     
    Images 1 et 10


     
    Calcul de la vitesse tangentielle de la comète.
     
    On mesure un écart de 108,8 pixels (E1) avec un angle de 17.10° sur le Cliché 1 et un écart de 129,7 pixels (E2) avec un angle de 9.39° sur le cliché 10 (voir images suivantes).
     
    Calcule du déplacement: On utilise le théorème Al-Kashi sur les triangles quelconque (triangles scalènes) :
    d (déplacement de la comète sur le ciel en pixels)
    d au carré = E1 au carré + E2 au carré - 2 * E1 * E2 * cos(angle du triangle)
    d au carré = 11837 + 16822 - 2 * 108.8 * 129.7 * cos(17.10 - 9.39)
    d = 26.3 pixels
     
     
     
     
    26.3 pixels en 45 secondes (temps de pose 50 secondes en 10 X 5 secondes) soit une vitesse 0.58 pixels/seconde dans le plan de l'image, soit 0.15" d'arc/s environ à la date du 8 février 2023 à 21:16 -1TU, sur une base d'un échantillonnage de 0.26" d'arc/pixel.
    2023-02-08-2016_0-CapObj.AVI.txt
     
    Nous avions le 8 février 2023, une distance Terre/comète de 0.35UA soit  D = 0.35 * 150 000 000 kms soit D = 52 000 000 kms.
    tg(0.15/3600) = distance tangentielle en kms parcourue par la comête en 1 seconde (d)/distance de la terre en kms (D).
    soit d=52 000 000*tg(0.15/3600) = 38 kms/s - Vitesse tangentielle.
    Cette valeur ne me paraît pas ridicule même si elle est très approximative.


     

  11. ClaudeS
    Bonjour à tous,

    En cette période peu propice aux observations astronomiques, avec la couverture nuageuse dans la région nord de la France en ce mois de janvier 2024, j'ai profité d'une belle journée froide pour faire un comparatif entre deux oculaires de fabriquation russe. Cela s'est fait en journée lors de l'observation des taches solaires qui sont nombreuses lors de ce maximum solaire des années en cours 2023/2024.
     
    Quels sont les oculaires en question?
     
    Le premier n'est plus à présenter. Il s'agit de l'oculaire LOMO Bertele 14X, ayant un champ de 52°, ayant une focale calculée de 16mm environ (16 à 17mm). Certains astronomes amateurs sur le forum le possèdent et reconnaissent sa grande qualité optique, notamment pour son contraste renforcé et son excellente résolution des images transmises. Il offre cependant une teinte un peu jaune qui peut déplaire, mais qui est certainement le fait des traitements de surface, ce qui renforce le contraste des images transmises par l'oculaire en coupant certaines longueurs d'ondes néfastes à l'observation visuelle.
    C'est mon explication. De plus, son usage principal est la microscopie sur les instruments russes. Cet oculaire a été longtemps disponible chez https://www.bw-optik.de/ mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.
     
    Le second est un oculaire fabriqué par la firme TAL située à Novosibirsk en Russie. Il est encore commercialisé (stock restant) , mais avec les sanctions contre la Russie, la filière d'approvisionnement est difficile pour nous Européens. Il s'agit d'un oculaire de 15mm ayant un champ de 84°. De plus, j'ai le sentiment que la société s'est mise en "économie de guerre" et ne fabrique plus d'instruments pour les astronomes amateurs, comme c'est aussi le cas pour la célèbre firme de telescope INTES.
     
    Le TAL 15mm à gauche et le LOMO 14X/16mm à droite. Tous les deux sont au coulant 31.75mm. L'oculaire LOMO se trouve facilement sur ebay, mais vous allez le recevoir au coulant microscopie de 32mm qui n'est pas utilisable sur la plupart des portes oculaires d'usage en astronomie. BW optik réalisait un usinage spécial pour nous astronomes amateurs.
     

     
    Quelques images en découpe des montages optiques. On est loin des oculaires ayant un formule optique simple.
     
    LOMO 14X
     
     
    TAL UWA 15mm (au centre). Pour information, je dispose aussi de l'oculaire TAL UWA 25mm au coulant 50mm qui est mon oculaire de champ profond utilisé en routine sur le réfracteur LZOS de 152mm.

     
    Première étape: Obtenir un cliché de la zone observée pour la comparaison des optiques. Ici une image des taches solaires faite peu de temps avant l'observation. Les informations de la prise de vue sont sur le cliché.
     

     
    A 75X, soit 2mm de pupille de sortie  pour l'oculaire LOMO (1.9mm avec le TAL et 80X) , je suis proche du pouvoir séparateur visuel du réfracteur de 152mm de diamètre qui est donné à 0.92" d'arc  à 555nm (critère de Rayleigh). Le fort contraste des taches solaires facilite l'observation malgré la turbulence atmosphérique. Comme l'observation semble le prouver une nouvelle fois, on atteint assez facilement le pouvoir de résolution de l'œil qui est de 1min d'arc (60" d'arc) avec une pupille de sortie de 2mm, même si habituellement on cite souvent un diamètre de 1mm, mais c'est annoncé comme diamètre facilitant les détails observés, ce qui est une erreur courante. Dans ce cas, on considère pour le confort visuel que la résolution de l'oeil est de 2 min d'arc (120" d'arc)
     
    Pour de plus amples informations, il faut lire l'article suivant: http://serge.bertorello.free.fr/optique/dispoagr/dispoagr.html. On y trouve les notions relatives aux grossissement minimaux, résolvants et maximaux. Lors de ce test visuel sur les taches solaires, nous avons expérimenté le grossissement résolvant de 2mm de pupille de sortie, soit un grossissement équivalent à la moitié du diamètre de l'objectif exprimé en mm.
     
    Quelques données:
    Oculaire TAL : Champ réel = 1,05°, pupille de sortie =1.9mm, grossissement = 80X Oculaire LOMO : Champ réel = 0.69°, pupille de sortie = 2,0mm, Grossissement = 75X  
    Le champ visuel dans l'oculaire TAL est 30% plus grand pour un grossissement un plus élevé, ce qui n'est pas négligeable.
     
    Rappel du calcul de la pupille de sortie:
     
    Ps = D/G  avec Ps: pupille de sortie, D: diamètre de l'optique en mm et G: grossisement utilisé. G étant le ratio de la focale de l'instrument sur la focale de l'oculaire, le tout exprimé en mm. Rappel pour le calcul de champ réel: Champ réel en °= Champ apparent de l'oculaire en °/grossissement utilisé  
    Observations:
    Les deux oculaires sont très proches en définition et contraste au centre de l'image, même si je trouve que l'oculaire LOMO est légèrement devant. Les taches solaires les plus petites sont plus sombres dans l'oculaire LOMO. En effet, j'ai pu observer plus distinctement les taches solaires de 1.5" d'arc de diamètre avec l'oculaire LOMO. Dans les deux cas, j'ai pu en compter leur nombre. (Voir la zone cerclée dans le deuxième cliché). J'ai même eu le sentiment de voir la forme en boucle qui revient vers la tache principale, un peu en forme de crochet. Le plus petit détail vu devait être proche de la seconde d'arc. Dans le cas du visuel, je n'ai pas utilisé le filtre continuum contrairement à l'image où il était présent sur la caméra NB ASI ZWO 290MM. Il s'agit de bien d'une observation visuelle en lumière blanche. Pour rappel, le réfracteur est apochromatique.
     
    C'est une bonne nouvelle pour moi, compte tenu de la différence de champ apparent des ocualires (84° pour le TAL et 52° pour le LOMO). Par contre, l'image visuelle est loin d'être exploitable sur la totalité du champ avec l'oculaire TAL. La cause en est due à la courbure de champ du réfracteur LZOS. Le champ est bien mieux corrigé sur l'oculaire LOMO, mais le champ est beaucoup plus étroit.
    Pour l'observation visuelle du ciel profond à haute définition (pupille de sortie de 2mm), l'oculaire TAL aurait l'avantage d'aider à la recherche des objets à observer dans le champ visuel avant son centrage,  sans nuire finalement à son observation et aux détails observés par recentrage au centre du champ. Je dédierai mes deux oculaires LOMO pour l'observation au binoculaire des surfaces planétaires, solaire et lunaire (2mm de pupille de sortie et moins, jusqu'à 1mm avec les trois différents barlows disponibles sur la tête binoculaire (1.25X, 1.75X et 2X)  .
     
    Autre constat: L'oculaire TAL a un petit défaut de conception. On voit les poussières sur la lentille de champ lors de l'observation. Il faut utiliser la souflette avant de mettre l'oculaire dans le coulant du porte oculaire. Pourquoi ne pas le faire pour tous les oculaires finalement? 
     
    Pour information, mon oculaire champ profond de routine est un oculaire TAL UWA 84° 25mm au coulant 50mm. Il est à demeure sur le réfracteur. Celui décrit dans l'image ci-dessus avec la même conception optique que le 15mm de focale. Il donne un grossissement de 48X, une pupille de sortie de 3.2mm, et un champ visuel de 1°75.  Je n'utilise que très rarement l'oculaire TAL Siberia de 50mm de focale de 50° de champ/ formule Plossl modifiée/champ plat (G = 24X, Pupille de sortie 6.3mm, champ 2° ) ce qui correspond au grossisment minimal. (voir artcile de Bertorello)
     
    Sur ce, bon ciel à vous tous,
     
    Amicalement,
     
    Claude Schuhmacher
     
    PS/ La nuit venue, j'avais une autre priorité qui consistait à regler la collimation d'une vieille lunette Pentax de 85mm de diamètre et 1000mm de focale. Cela fera parti d'un autre compte rendu....mais déjà je peux vous dire que la vieille lunette a repris du service après les mauvais traitements qu'elle a subis par ses anciens proprietaires.
     
     
  12. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Image prise hier soir : 
    Lunette APO APM LZOS 152mm - Barlow TV 2X - Filtres UV/IR cut + Wratten n°56 - Camera ASI ZWO 290MM. Le filtre vert Wratten n°56 sur les conseils de @sebseacteam.
     
    Conditions de prise de vue: 2022-05-10-2020_9-CapObj.AVI.txt
     
    200 poses retenues sur 2000 avec AS!3 et Registax 6 pour la première image, puis astrosurface proxima  et registax 6 pour la suivante.
    La definition me semble identique. J'ai probablement un peu forcer le contraste dans la deuxième image, mais elles sont equivalentes pour les détails.
     
     
    AS!3 + R6                                                                                                                                                                                                                                                                              Astrosurface Proxima + R6
     
     Image LRO de
     
    LROC Copernic
                  
     
          Copernic LZOS 152mm
           
     
     

     
    Le Copernic LRO et le mien étant approximativement de même taille sur le cliché, on se rend assez facilement compte, sans mesure, que le détail fléché semble deux fois plus petit sur le cliché LRO que sur le mien. Bonjour la diffraction optique. Elle est encore au rendez-vous dans la 152mm.....1200 mètres en réel du détail lunaire par LRO fait à la louche 2000 mètres sur mon cliché...
     
    Claude Schuhmacher
  13. ClaudeS
    Maksutov 200/2000 - Image au foyer - Camera ZWO ASI224MC - Samedi 24 Février 2018 à 21H51 (-1 TU) - Images capturées=640 - AS!3 , R6 et Imppg.
    Lune fraction éclairée 68%

     
    Agrandissement/éclaircissement Stadius: pouvoir séparateur atteint pour un 200mm (0.7" d'arc).

     
    Image de référence prise sur le net:

     
    Atlas de la Lune Gründ

     
     
     
     
     
     
     
     
  14. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Une reprise d'une de mes vidéos du mois de février 2018 que je pensais avoir perdues lors d'un bug de mon PC d'acquisition, mais finalement retrouvées sur un de mes disques durs  externes de sauvegarde. Les vidéos étaient classée au mauvais endroit.
    Maksutov 200mm/2000mm F/D10  - Image au foyer - Camera ZWO ASI224MC - Samedi 24 Février 2018 à 21H51 (-1 TU) - Images capturées=640 - Astrosurface-omega2  et Registax 6 sur 50% des images - Lune fraction éclairée 68%.
     
    Je remets l'image faite il y a un peu moins de 3 ans, et la nouvelle. La teinte est meilleur et j'ai moins tiré sur les ondelettes. Je prévois de réutiliser ce tube avec ma caméra ASI 290MM et de mettre la Barlow 2X, éventuellement avec un filtre rouge. Avec de bonnes conditions de turbulence, et une bonne mise en température (le point faible de ces tubes), je devrais assez facilement arriver au taquet de l'instrument avec un pouvoir séparateur de 0.69" d'arc à 550nm. La triplette de cratères dans Stadius avec des cratères de 1.5" d'arc de diamètre (2500m) sont résolus mais pas séparés (0.3" d'arc de séparation)
     
    Image 2018 AS!3, R6 et Imppg - Ancienne version

     
    Astrosurface-Omega2 et R6 - Nouvelle version.

     
    Agrandissement Stadius 300%

     
    LRO Echelle 20kms
    https://quickmap.lroc.asu.edu/?extent=-21.8139514,6.43233,-6.2770167,14.723709&proj=10&layers=NrBsFYBoAZIRnpEBmZcAsjYIHYFcAbAyAbwF8BdJUTBbSfI0yq8iioA

     
    LRO Echelle 5kms
    La triplette n'en est pas vraiment une (deux bien fait et le troisième qui semble double), et la séparation est nulle, car les cratères se touchent. Ils font 2500 mètres de diamètre chacun. Le vrai challenge d'un télescope de 400/500mm et plus de diamètre est de choper le petit cratère qui fait 500 mètres de diamètre au-dessus du deuxième cratère de la triplette.

     
    Claude Schuhmacher
  15. ClaudeS
    Bonjour à toutes et à tous,
     
    Le passage de la comète Comète C/ 2022 E3 (ZTF) dans le Cocher cet hiver 2023 a été l'occasion pour certains d'entre vous de jeter un œil rapide sur les étoiles doubles sur la trajectoire de la comète. J'ai saisi l'occasion de faire quelques vidéos de deux étoiles qui sont reconnues comme étant des étoiles doubles physiques.
     
    MAHASIM - Théta Auriga - 37 Cocher - STT545AB - Otto Struve
    MAHASIM

     
    Sep. Now (ρ)4.08" / Mag pri 2.60 / Mag sec 7.20 / delta mag (ΔM) 4.6
     
    J'ai utilisé le maksutov STF 200/2000 pour cette séance vidéo. La caméra est une ASI 290MM au foyer du téléscope. L'échantillonnage mesuré est de 0.26" d'arc/pixel. La difficulté a été d'enregistrer le compagnon sans trop surexposer l'étoile principale du fait de l'écart de magnitude important. Ceux qui l'on observé en visuel comme moi l'on interprété comme une petite Sirius ou Rigel comme l'une des difficultés d'observation. Le compagnon est la petite étoile au sud sud est de la principale, vers 7h. Certaines images la montrent bien, mais d'autres rendent la visibilté plus délicate sous l'effet de la turbulence qui était très présente cette nuit là, malgré la hauteur importante sur l'horizon.
     

     
     
    Image après traitement Ondelettes Astrosurface Proxima d'une image brute stackée des 1000 meilleures images sur 10000. L'étoile secondaire devient évidente par traitement informatique.

     
    Pour illustrer ce billet, un dessin transmis par @olivufu
    Il faut cliquer sur l'image pour l'agrandir, et voir le compagnon, comme si il s'agissait d'un changement d'oculaire de plus courte focale qui augmenterait le grossissement.
     

     
     
     
    Oméga Auriga - 4 Aurigae - STF 616AB
    Oméga Aurigae
     
    Nettement moins brillante que la précédente (Mag pri 5.00 pour 2.60), cette étoile double est plus facile à observer avec un écart de magnitude moindre, pour une binaire physique légèrement plus écartée. 
    Delta mag (ΔM) 3.21 pour 4.6 et Sep. Now (ρ) 4.7" pour 4.08"
     

    Sep. Now (ρ) 4.7" Mag pri 5.00 Mag sec 8.21 delta mag (ΔM) 3.21
     
    Gif de la vidéo: Le compagnon est à droite vers 3h.
    Attention, ici le nord est à droite

     
    Image après traitement Ondelettes Astrosurface Proxima d'une image brute stackée.
    Le nord est mis en bas.

     
    Dessin de @olivufu
     
    La comète C/2022 ZTF passant près de Oméga Cocher.
     

     
     
     
    Comparaison Théta et Oméga: En observant les vidéos, la différence de difficulté est plus sensible.
    Théta et Oméga

     
    Bon ciel,
     
    Claude Schuhmacher
  16. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Ces images ont été prises le 14 janvier 2022. 
    Materiel utilisé: Maksutov STF 200 à F10. Camera ASI ZWO 290MM. Filtre UV/IR cut ZWO
    Lune: Fraction éclairée 86%  Elongation: 136° Est
     
    500 images retenues sur 1440 pour la première image, et 500 images sur 2010pour la suivante.
    Prise des vidéos environ 1h30 avant le passage au méridien. Hauteur approxim ative de 60°.
     
    Traitement astrosurface proxima et registax 6. Recadrage avec FastStone Image Viewer.
     
    Golfe des Iris / Sinus Iridium
    Mer des Pluies / Mare Imbrium
     

     
    Image centrée sur Hérododus et Aristache
    Rima Marius
     

     
     
     
     
    Alignement des plans lunaires
     

     
    Plongée sur quickmap LROC
     
    https://quickmap.lroc.asu.edu/?extent=-90,16.98492,-4.8850546,58.7753573&proj=10&layers=NrBsFYBoAZIRnpEBmZcAsjYIHYFcAbAyAbwF8BdC0yioA
     
  17. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Une reprise d'images avec fusion (2 tuiles) car la version précédente est trop traitée avec les ondelettes.
     
    Ces images ont été prises le 14 janvier 2022. 
    Materiel utilisé: Maksutov STF 200 à F10. Camera ASI ZWO 290MM. Filtre UV/IR cut ZWO
    Lune: Fraction éclairée 86%  Elongation: 136° Est
     
    500 images retenues sur 1440 pour la première image, et 500 images sur 2010pour la suivante.
    Prise des vidéos environ 1h30 avant le passage au méridien. Hauteur approxim ative de 60°.
     
    Traitement astrosurface proxima et registax 6. Recadrage avec FastStone Image Viewer et fusion avec Microsoft ICE.
     
    Claude Schuhmacher
     
    Golfe des Iris / Sinus Iridium  - Mer des Pluies / Mare Imbrium
    Bonne visibilité du plateau d'Aristarque, plateau incliné d'environ 200 km de diamètre qui s'élève à une altitude maximale de 2 km au-dessus de la mer lunaire dans sa région sud-est.

  18. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Je trouvais la nouvelle version de ma reprise de vidéo du 16 novembre trop durement traitée sur la tache AR 2781. Je pense que ces le gros défaut des novices comme moi en photographie astronomique. A vouloir  à tout prix accentuer les détails au mépris de l'esthétique de l'image, on la rend moins agréable à regarder.
    Quand le film n'est pas parfait, il faut savoir rester dans les limites de l'acceptable, même si une impression de flou demeure.
    Voici une version définitive avec le même film, Astrosurface Proxima, et Registax R6. 10% des images stackées, soit 200 sur 2000 (j'en ai pris le double par rapport au dernier billet sur le sujet). Avec la montée du soleil sur l'horizon, les filtres OIII et UV/IR cut en série, une journée ensoleillée (le plus dur ici à avoir en région parisienne) et quelques nouvelles taches, j'espère sortir de nouvelles images avec la bonne orientation cette fois-ci.
     
    A bientôt,
     
    Claude Schuhmacher
     
    Nouvelle version définitive

     
    Ancienne version

  19. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Il s'agit là d'une reprise de ma vidéo du parachute d'Andromède avec le logiciel Siril. Je rappelle que cette vidéo a été réalisée avec une optique de 152mm non filtrée (APM LZOS 152/1200 + Barlow TAL2X), en poses courtes, avec seulement 100 images de 4 secondes et une camera ASI ZWO 290MM munie d'une barlow. Donc un service minimum en quelque sorte pour la prise de vue, mais qui déjà a donné un excellent resultat très interessant car permettant des mesures de séparation du mirage gravitationnel.
    Je rappelle l'échantillonnage de 0.21" d'arc par pixel (voir le billet : Échantillonnages et mesures de séparation sur HL9001, double triple de résolution de M57 / STF2691 et STF2985AB: LZOS 152/1200 et TAL Barlow 2X et ASI ZWO 290MM avec adaptateur 31,75mm (caméra non vissée) à la barlow donne E=0,21" d'arc/p)
    J'ai donc procédé avec Siril, alignement 3 étoiles, et empilement par somme. 
    Ici la première image avec Siril avec un légér traitement Registax6. La deuxième image est ensuite traitée avec Sharpen AI. Le parachute est la forme allongée au-dessus de l'étoile la plus brillante du cliché. 
     
    Traitement SIRIL
     

     
    Traitement SIRIL + Sharpen AI
     

     
    Ici un agrandissement de la dernière image qui m'a permis de faire une mesure d'écartement des trois composantes du mirage gravitationnel avec le logiiel GIMPS fonction compas.
     
    Agrandissement 800%
     

     
    Les mesures donnent 12 pixels pour la séparation des composantes extrèmes BC soit 2.52 " d'arc, avec A au centre soit 1.26 " d'arc entre AB et AC. 
    D n'est pas clairement visible, noyé dans le bruit de fond du capteur. Avec plus de poses, il devrait-etre possible de le faire apparaitre.
     
    Les valeurs exactes sont pour la forme du mirage   C - A - B
                                                                                               D
    B-C :  2.48" d'arc , soit un écart de 4 centième d'arc avec ma valeur
    A-B : 1.26" , soit aucun écart
    A-C : 1.27" , soit un écart de 1 centième d'arc avec ma valeur
     
    A-D : 3.34" , non mesuré, D invisible
     
     
     
    Conclusion:
    Le ciel profond extrème est accessible dès 150mm de diamètre. Certes, on est bien aidé en cela par la technologie (caméras hyper-sensibles et logiciel de traitement). Le champ d'application de cet instrument est donc quasiment infini en astrophotographie.
     
    Bonne journée,
     
    Claude Schuhmacher
     
     
     
     
     
     
  20. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    J'ai procédé hier soir à des prises de vidéos, et à des calculs d'échantillonnages avec ma nouvelle barlow TAL 2X (3X avec l'espaceur de 6 cm). Pour cela, j'ai utilisé comme instrument la lunette Mila LZOS 152/1200.
     
    Liste des vidéos prises:
    Mesures de séparation de l'étoile double étalon STF2691
    Mesures de séparation de l'étoile double étalon STF2985AB
    Mesures de séparation de la double/triple HL9001 sur un cliché de Messier 57 pris la même nuit avec la lunette LZOS.
     
    Les images obtenues m'ont permis de mesurer quelques séparations sur la double/triple de résolution HL9001 de Messier 57 sur une image prise par Hubble.
     
     
     
    L'image de référence pour les mesures est une image pour Hubble: https://hubblesite.org/contents/media/images/1999/01/748-Image.html
     
    Ici avec  un recadrage de la partie utile: 

     
    Les mesures des écarts en pixels sont les suivants:
    AB : 50 pixels
    CD: 13 pixels
    DE: 7,5 pixels
    Il est important de prendre les mesures sur le cliché .tif le plus volumineux.
    full_tif.tif
     
     
    Informations sur les deux étoiles doubles étalons:
     
    STF2691 dans le Cygne: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=89017
    Séparation maintenant (ρ) 17" d'arc - Magnitude  primaire 8,14 - Magnitude secondaire 8,45
    Elle est donnée à 17,17" dans le fichier excel des étoiles doubles étalons.
     

     
     
     
    STF2985AB dans Andromède: https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=102816
    Séparation maintenant (ρ) 15,2" Magnitude primaire 7,21 Magnitude secondaire 8,02
    Elles est donnée à 15,65" d'arc dans le fichier des étoiles étalons.
     

     
     
    Première vidéo de prise au foyer avec la caméra ZWO ASI 290MM sur la double étalon STF2691 me confirme la focale de la lunette apochromatique LZOS de diamètre 152mm et de focale 1200mm (F/D 7,9): 
    34,8 pixels  pour 17,17" de séparation, soit un échantillonnage de 0,493"/pixel. On trouve donc la focale: F=205*2.90/0,493 soit 1205 mm. Par simplification, je prendrai par la suite 0,5"/p dans cette configuration. J'avais déjà obtenu une valeur de 1200mm avec la camera ZWO ASI 224MC sur une autre étoile double étalon.
     
    STF2691 : LZOS 152/1200 et ASI ZWO 290MM au foyer: Échantillonnage 0,5"/p

     
    Une vidéo suivante prise avec la barlow vissée à la caméra donne 73,8 pixels pour 17,17" de séparation de STF2691, soit un échantillonnage de 0,23"/p, soit un sur-échantillonage de 4X le pouvoir séparateur de la lunette de 152mm. J'opterai par la suite cette configuration pour l'imagerie planétaire et lunaire.
    Focale résultante = 205*2,9/0,23 = 2585 mm soit F/D = 17. Cette focale serait confortable pour l'entrée de l'ADC. Le tirage supplémentaire sera à mesurer, mais il est de l'ordre de 6 cm, équivalent à l'espaceur TAL.
     
    STF2691 : LZOS 152/1200 et TAL Barlow 2X et ASI ZWO 290MM vissée à la barlow donne un échantillonnage de 0,23"/p

     
    Deux vidéos prises avec la barlow 2X, mais la caméra fixée (non vissée) avec l'adaptateur 31,75 mm (léger tirage supplémentaire).
     
    Dans le cas de la première double STF2691, j'obtiens un écart de 81,5 pixels pour 17,17" d'arc de séparation, soit 0,21" d'arc/pixel. Dans celui de STF2985AB, j'obtiens un écart de 75,1 pixels pour 15,65" de séparation soit 0,21" d'arc/pixel: Les deux valeurs sont identiques au dixième de seconde d'arc. 
    Focale résultante: 205*2,90/0,21 = 2830mm soit F/D=18.6
     
    STF2691 et STF2985AB: LZOS 152/1200 et TAL Barlow 2X et ASI ZWO 290MM avec adaptateur 31,75mm (caméra non vissée) à la barlow donne 0,21" d'arc/p
    STF 2691

     
    STF2985AB

     
    En ce qui concerne plus particulièrement l'objet du billet, nous avions un échantillonnage de 0,21" d'arc/p pour nos mesures sur la vidéo de Messier 57. Ici l’image obtenue avec 25% des images d'une vidéo contenant 100 poses de 3 secondes.
    Capture = 100frames  /  Colour Format = RAW8 / Exposure = 3s / Gain = 500
     
    Le cliché de Messier 57 pris avec un échantillonnage de 0,21" d'arc par pixel me donne 22,8 pixels pour la séparation entre A et B, soit 4,8 " d'arc. La double se situe juste au-dessus de la nébuleuse. ici, on ne voit que AB. CD est diffus, non résolu.

     

     
    Sur la base de cette mesure, je déduit que l'image de Hubble possède une résolution un peu inférieure à 0.1" d'arc/pixel. En effet, 50 pixels pour 4.8" d'arc de séparation donne un échantillonnage de 0.096" d'arc par pixel. Ceci nous permet de faire les mesures suivantes sur HL9001, avec une incertitude de mesure de l'ordre du dixième de seconde d'arc.:
     
    AB : 50 pixels à 0.096"/p soit 4,8" d'arc par paramétrage avec mon cliché de Messier 57 CD : 13 pixels à 0.096"/p soit 1,3" d'arc DE : 7.5 pixels à 0.096"/p soit 0,7" d'arc.
     
     
    Ici, le cliché de Hubble à une résolution inférieure à 0.1" d'arc, exactement ce qui est dit dans la littérature. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubble_(télescope_spatial)
    "Son miroir de grande taille (2,4 mètres de diamètre), qui lui permet de restituer des images avec une résolution angulaire inférieure à 0,1 seconde d'arc"
     
    Bon ciel à vous,
     
    claude Schuhmacher
     
    Autres mesures d'échantillonnage:
     
    Une vidéo de STF2691: LZOS 152/1200mm avec Barlow TAL 2X et espaceur de 6cm (équivalent barlow 3X), caméra avec l'adaptateur 31,75mm (caméra non vissée) d'où un léger tirage supplémentaire: 113,6 pixels pour 17,17" de séparation soit un échantillonnage de 0,15"/p. Je vais probablement utilisé cet échantillonnage pour la photographie solaire par la suite, du fait d'un flux lumineux important permettant des poses très courtes, afin d'avoir la possibilité de sélectionner les limages les plus fines. Je serai à 6X le pouvoir séparateur de l'instrument.
    Focale résultante = 205*2,9/0,15 = 3960mm soit F/D=26
     
    STF2691: LZOS 152/1200 et TAL Barlow 2X/espaceur de 6cm et ASI ZWO 290MM avec l'adaptateur  31,75mm (caméra non vissée) à la barlow TAL2X donne 0,15"/p
    STF2691

     
    STF2985AB: LZOS 152/1200 et TAL Barlow 2X/espaceur de 6cm et ASI ZWO 290MM avec l'adaptateur  31,75mm (caméra non vissée) à la barlow TAL2X donne aussi 0,15"/p (104 pixels pour 15,65 " d'arc soit 0.15" d'arc/pixel.
    Les valeurs sur les deux doubles étalons sont identiques au centième de seconde d'arc
    STF2985AB

  21. ClaudeS
    Lunette LZOS 150mm au foyer avec le canon 650D - one shot - Temps TU+1
     
    03h41'30" 200ISO 1/1000

     
    05h00'07" 200ISO 1/80

     
    05h14'40" 200ISO 1/100

     
     
    Immersion étoile SAO 97590 (HIP 39869/HD67424) Magnitude 8.50 durant la totalité: 800ISO 1"
    05h45

    05h46

     
    Émersion de SAO 97570 (HIP39749/HD67150) magnitude 7.65 durant  la totalité: 800 ISO 1"
    06h12

    06h13

    06h14

     
     
  22. ClaudeS
    Conditions:
    Voile nuageux d'altitude, et quelques coups de vent. 
    L'accès à la granulation a été assez difficile pour la mise au point avec la barlow 2X soit un échantillonnage de 0.3"/p pour une ZWO ASI 209MM. Donc, conditions pas top pour faire une belle image, et avoir l'ensemble du groupe de tache. Par contre, en visuel, les images sont assez bonnes à 67X et 120X ( Ortho BCO 18mm et 10mm).
    Donc une image au foyer avec la lunette LZOS 152mm, caméra ZWO ASI 290MM, Helioscope APM 2" + filtres baader continuum et Astronomik IRblock. Le groupe de 3 taches est numérotées AR2993, 2994 et 2995 est vraiment beau. On est gaté.
     

  23. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Une belle matinée en prévision, mais il ne fallait pas rater le créneau avant 11h00 local (09h00 TU) car les nuages sont venus troubler la fête.
    Après avoir réalisé deux vidéos grand champ que je n'ai finalement pas traitées par la suite, j'ai pu utiliser la barlow 2X pour obtenir deux vidéos assez sympathiques. En visuel assisté sur l'écran du PC, après ajustement du contraste et du Gamma, les images étaient parfois assez saisissantes avec l'apparition d'une belle granulation, et des filaments dans la pénombre des taches. La mise au point est souvent assez difficile à obtenir car la turbulence est toujours bien présente, mais je suis bien aidé par la mise au point à distance grâce au logiciel de la société ZWO. Donc, aucune intervention sur le tube optique. Il n'y a que le backfocus du porte oculaire qui peut éventuellement dérouter un peu en cas de chagement de sens de la mise au point.
    La turbulence est l'effet limitant. C'est toujours assez incroyanble la différence qu'il peut y avoir entre la meilleure image de la vidéo et la plus mauvaise, comme si l'on avait pour cette dernière, une mise au point complètement défaillante. En astronomie solaire, si l'on veut vraiment aller plus loin, il faut au moins optimiser le tube optique contre la montée en chaleur due au rayonnement du soleil afin de le stabiliser thermiquement. Je ne vais pas jusque là.
     
    J'ai préféré le traitement par AS!3 et registax 6 en ne retanant que 1% des images soit 18 sur 1800 environ.
     
    Deux vidéos donc pour deux images, dont l'une est mieux cadrée. J'estime que la qualité visuelle est équivalente. 
     
    Bon ciel à vous tous,
     
    Claude Schuhmacher
    Image 1: AS!3 et R6

     
    Image 2: AS!3 et R6

     
    Image 2: AS!3 et Imppg
     

     
  24. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    J'ai eu l'occasion de présenter le concept de résolution en astronomie à deux clubs dont je suis l'adhérent, le club de Challans en Vendée, et celui de Vaux le Pénil en Seine et Marne. Je tente de mettre en pratique ce concept lors de certaines soirées d'astrophotographie sur mes images. Je vais en donner un nouvel exemple ci-dessous.
    Tout le monde connaît probablement Epsilon de la lyre, qui est une célèbre étoile double double que l'on peut observer près de l'étoile Véga. En  fait, il s'agit d'une étoile quadruple, assez facile à résoudre en ses quatre composantes, en ayant à disposition un instrument de 100mm. Je dis 100mm car c'est un instrument que je possède, mais probablement qu'un 80mm d’exception doit pouvoir aussi les résoudre toutes. Je les ai plusieurs fois observées avec ma Vixen 102M achromatique. Rien de très difficile en somme, sauf en cas de très mauvaise turbulence atmosphériques, même si l'on m'a rapporté parfois des commentaires sur le sujet qui m'ont surpris, comme quoi cette double serait assez difficile, même pour des instruments de 200mm. Passons. Il est assez courant, probablement pas pour les membres du forum où le sujet de la collimation est régulièrement abordé ici, d'avoir des possesseurs d'instruments souvent mal collimatés. Cela peut donner lieu alors à des difficultés d'observation, même pour un objet assez facile.
    J'ai donc orienté le Maksutov STF Anton sur la double double pour en faire une vidéo. J'ai annoncé qu'il s'agissait d'Epsilon 1, car Epsilon 2 est hors du champ de la caméra, mais il pourrait bien s'agir d'Epsilon 2. Ce n'est pas très important, car il n'y a qu'un dixième de seconde d'arc de différence en séparation. 
     
    Voici les données de Stelle Doppie sur le couple:
    https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=76721 
    AB-CD Sep. Now (ρ) 209.5" Mag pri 4.67 Mag sec 4.56 delta mag (ΔM) 0.11 Epsilon 1 A-B : Sep. Now (ρ) 2.31" Mag pri 5.15 Mag sec 6.10 delta mag (ΔM) 0.95 Epsilon 2 C-D :Sep. Now (ρ) 2.41" Mag pri 5.25 Mag sec 5.38 delta mag (ΔM) 0.13  
    Quelques informations:
    Vidéo:1000 images de 30ms unitaire. Échantillonnage: 0.13" d'arc/pixel (Maksutov STF 200mm, barlow Meade TeleXtendrer 2X et ASI 290MM)
    Première image brute avec 3% des images stackées avec astrosurface proxima (sans traitement d'ondelettes Registax 6)
    Deuxième image brute avec 50% des images. (sans traitement)
     
    Avec 3% des images (Format à 100% puis à 800%); Un clic sur l'image pour agrandir.
     
       
     
     
    Avec 50% des images  (format à 100% et 800%)
     
        
     
    Que peut-on dire sur la résolution de chaque image?
    Le couple est parfaitement dédoublé, et les taches d'Airy sont visibles avec le premier anneau diffus, pas très homogène autour de la tache. En fait, la collimation n'était pas parfaite. J'ai pu la terminer en fin de séance lorsque l'instrument, assez capricieux pour sa mise en température, s'y prêtait. On peut donc estimer que la tache d'Airy avait atteint son diamètre optimal de 0.69 seconde d'arc, qui est l'équivalent du pouvoir de résolution à la longueur d'onde de 550nm d'une optique de 200mm de diamètre. Je rappelle qu'il y a entre les deux composantes, 2.3" d'arc (ou 2.4") de séparation angulaire.
     
    Que peut-on dire de la FWHM?
    Prenons l'une ou l'autre des deux images au format tif.
    Image à 100%, la FWHM donne une valeur de 0.2, et une valeur de 0.58 à 800%. Les bonnes valeurs sont obtenues à 300% et plus en grossissement de l'image sur l'écran de l'ordinateur.  La valeur de la FWHM est donnée dans le petit carré, en haut à gauche. 0.58 est la valeur la plus proche de la résolution de l'image. En effet, il est possible de mettre approximativement 4 taches d'Airy entre les deux composantes, de centre à centre, soit 2,4 " d'arc environ.
     
      
     
    Si vous utilisez le logiciel de FWHM ( FWHM (c) 2008-2010 JP GODARD - Version 1.4 - -Correction calcul Fwhm),  prêtez attention au choix de l'image, de l'étoile de mesure, et à la taille de la cible sur votre écran, afin de ne pas avoir de valeurs incohérentes.
    Si le logiciel n'est utilisé que pour parfaire la mise au point, peu importe, même si je vous conseille de faire de même, en agrandissant l'image de la caméra lors de la mise au point. C'est la procédure que j'utilise pour la mise au point en photographie planétaire:  Agrandissement de l'image à 200/300%, augmentation du contraste, allongement de temps de pose, mise au net sur les zones à forts contrastes (ex: terminateur lunaire)
     
    Bon ciel à vous,
     
    Claude Schuhmacher
     
    Ajouts:
    Une image réalisée avec AS3!3 et R6 montrant le premier anneau brillant. Suivi d'un gif de l'acquisition vidéo.
     
     
     
    Gif de l'acquisition

     
     
    Dans le cas présent, en observant l'image précédente, la séparation est de: X = 2 x 2.23 = 0.2 x Théta/(0,5x10-6), avec 0,5x10-6 pour la longueur d'onde en mètre, et 0,2 diamètre de l'optique en mètre (200mm). En approximation: thêta = sin (thêta) car petit angle. En effet, les deuxièmes minima des anneaux de diffraction de chaque étoile sont confondus.
    Je trouve: Théta = 4.46x(0,5x10-6)/0.2 = 0,00001115 radian, soit 0,0006389°, soit 2.3" d'arc (x3600),  ce qui est exactement la valeur de séparation de la binaire.
     
    On peut estimer la valeur à mi-hauteur de chaque tache d'Airy à 2X=2x0,515=1,029, soit Thêta = 1,029x2,3/4,46 = 0,53 " d'arc (régle de trois). Avec 0,53" d'arc, on tombe, aux approximations près, sur la valeur de la FWHM mesurée sur le cliché.
    Une cible extrême en résolution pour cet instrument: Dubhe de la grande ourse où l'écart de magnitude est important, car l'une des composantes sera surexposée.
    https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=49399 
    Sep. Now (ρ) 0.81" 
    Mag pri 2.02 
    Mag sec 4.95 
    delta mag (ΔM) 2.93 .
    Ce ne sera pas une mince affaire. j'ai vu très peu d'images de cette étoile double sur internet. C'est une cible très difficile.
     
    X en abscisse avec E(x) / E0 en ordonnée
    Valeur à mi-hauteur : X=0.515
    premier zéro : X= 1.22
    maximum local : X= 1.63
    deuxième zéro : X= 2.23
    maximum local : X= 2.68
    troisième zéro : X= 3.24

  25. ClaudeS
    Bonjour à tous,
     
    Un CROA sur une étoile double assez facile et bien identifiable dans la constellation de Cassiopée. 

    https://www.stelledoppie.it/index2.php?iddoppia=3224
     
    Angle (θ)327.6°
    Séparation(ρ)13.483"
    Mag primaire 3.52
    Mag secondaire 7.36
    delta mag (ΔM)3.84
     
    Cette double assez inégale, avec un fort delta de magnitude, est assez facile du fait de sa séparation élevée. Elle n'est pas très éloignée de la terre à 19.4 année lumière. L'orbite a été connue. L'angle de l'orbite varie d'un dégré tous les 2 à 3 ans environ. On doit pouvoir facilement détecter le mouvement sur une decennie.
     

     
    Quelques images prises le 2 octobre 2023. Les informations sont sur les clichés.
     
    Ici une image à 50ms de pose et une animation.
     

     
    Un gif animé de la prise de vue.
     

     
    Quelques images avec des poses plus longues pour l'environnement de l'étoile double. Il y aurait probablement d'autres compagnons et nous aurions affaire à un système multiple.Suivent des vidéos avec des poses de 2s, 5s et 10s avec des gains différents pour les images de 10s de pose.
     

     

     
    Images de 10 secondes avec accentuation du contraste, et image inversée.

     
     
    Merci pour la lecture,
     
    Bon ciel,
     
    Claude Schuhmacher