Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. LUCY, une odyssée chez les Troyens

    Dieureudieuf Gorgui Jack'. Décidément, le Sénégal s'avère être très acceuillant pour les observateurs d'occultations des petits corps de notre système solaire. Pour rappel, les observations faites la-bas en août 2018 sur Ultima Thulé.
  2. LUCY, une odyssée chez les Troyens

    Complications, tergiversations et reconfigurations pour le lancement de Lucy. https://spaceflightnow.com/2021/10/07/asteroid-probe-mounted-on-atlas-booster-originally-assigned-to-astronaut-flight/ Traduction automatique corrigée Grue soulèvant le vaisseau spatial Lucy, encapsulé à l'intérieur de son carénage de charge utile, au sommet d'une fusée Atlas 5, ce jeudi. Crédit : United Launch Alliance. Les équipes de Cap Canaveral ont transféré la sonde spatiale Lucy dans un bâtiment d'intégration de l'United Launch Alliance et l'ont hissé au sommet d'une fusée Atlas 5 pour son prochain décollage. Cette fusée était initialement conçu pour envoyer des astronautes dans l'espace. Le vaisseau spatial Lucy de 1,5 tonne, construit par Lockheed Martin, doit être lancé le 16 octobre, première opportunité pour une fénêtre de lancement durant 23 jours, et de commencer un voyage de 12 ans dans le système solaire. Le principal objectif scientifique de Lucy est d'effectuer les premiers survols rapprochés d'un groupe d'astéroïdes lointains dit Troyens, situés devant et derrière Jupiter sur son orbite autour du soleil. Le vaisseau spatial Lucy a été placé à l'intérieur du carénage de charge utile de sa fusée Atlas 5 dans l'installation de traitement Astrotech de Titusville, en Floride. L'ULA a déplacé la sonde scientifique à l'intérieur de son carénage, dans l'installation d'intégration verticale de la station spatiale de Cap Canaveral tôt jeudi dernier. Une grue a soulevé la charge utile au sommet de l'Atlas 5, fusée haute de 57 mètres. La fenêtre de lancement de 75 minutes du 16 octobre s'ouvre à 5h34 HAE (09h34 GMT). La fusée Atlas 5 qui lancera Lucy volera dans sa configuration de base, sans l'adjonction d' aucun booster solide. En août, les chefs de mission ont réaffecté le propulseur du premier étage de l'Atlas 5, initialement intégré au programme Starliner pour le réaffecter à la mission Lucy. L'Atlas 5 était déjà monté sur sa plate-forme de lancement à Cap Canaveral, prêt à décoller avec un vaisseau spatial Starliner et réaliser un vol d'essai non piloté vers la Station spatiale internationale. Mais les ingénieurs ont stoppé la préparation du lanceur après avoir trouvé des valves bloquées dans le système de propulsion de la capsule. Les équipes au sol ont dû la désinstaller du sommet de sa fusée Atlas 5 et ont renvoyé le Starliner à l'usine de Boeing au Kennedy Space Center à proximité pour réparation. Le vaisseau spatial Lucy de la NASA se dirige vers l'installation d'intégration verticale de la fusée Atlas 5 à Cap Canaveral. Crédit : Alex Polimeni / Spaceflight Now Après le retard récent, le lancement de la mission de démonstration de Boeing, appelée Orbital Flight Test-2, n'est désormais pas attendu avant l'année prochaine. La mission OFT-2 est une refonte du premier test en vol orbital de Boeing en 2019, qui s'était terminé prématurément après que des problèmes logiciels aient empêché le vaisseau spatial Starliner d'atteindre la station spatiale. Une fois qu'OFT-2 aura volé, et en supposant que la mission soit réussie, la NASA autorisera le Starliner de Boeing pour son premier vol d'essai avec des astronautes à son bord. Cela est maintenant prévu en 2022, au plus tôt. Face à ces difficultés, les responsables ont convenu de réaffecter le premier étage d'Atlas 5 déjà installé sur la plate-forme de lancement de l'ULA de la mission OFT-2 à la mission de Lucy. Le même étage central de 32 mètre, que l'ULA avait livré à Cap Canaveral en 2019, était initialement censé lancer le premier vol d'équipage sur le vaisseau spatial Starliner de Boeing. Mais l'ULA et la NASA avaient déjà réaffecté le premier étage d'Atlas à la mission OFT-2 après que Boeing ait décidé de lancer un deuxième vol de démonstration Starliner non piloté, à la suite de la mission interrompue de OFT-1 . Omar Baez, directeur de lancement de la NASA pour la mission Lucy, a déclaré que des problèmes de moteur sur le premier étage d'Atlas 5 initialement prévu pour lancer le vaisseau spatial Lucy ont conduit à la décision d'échanger les fusées avec OFT-2. "Il est regrettable qu'OFT-2 ait eu ses problèmes de vannes défectueuses très tardivement pendant la préparation de son lancement", a déclaré Baez. « mais heureusement, nous avons pu trouver la bonne solution de remplacement » Baez explique que le moteur RD-180 du premier étage d'Atlas construit pour la mission Lucy avait échoué à la vérification du système hydraulique à l'usine d'ULA. Le problème a retardé la livraison de la fusée à Cap Canaveral pour la préparation du lancement. "L'un de nos contrôles pour actionner le moteur russe a échoué", explique Baez à Spaceflight Now dans une interview. "Nous avons donc dû changer un ensemble d'éléments mais après avoir effectué ces réparations, un nouveau test s'est soldé par un autre échec". Le moteur du premier étage d'Atlas qui était censé lancer la mission OFT-2 de Boeing avait réussi un test hydraulique similaire et était prêt à fonctionner. Les responsables ont choisi de détacher l'étage supérieur Centaur du lanceur OFT-2 et ses deux propulseurs à poudre. L'étage principal de l'Atlas 5 est resté sur la plate-forme de lancement pour être utilisé lors du lancement de la mission Lucy. Les travailleurs ont monté un étage supérieur Centaur différent avec un seul moteur RL10 pour la mission Lucy, qui ne nécessite aucun booster combustible solide pour une poussée supplémentaire. "Cela fait longtemps que nous n'avons pas eu à désacoupler un Centaur, depuis le début du programme Atlas", précise Baez. « C'était une configuration deux bosster à poudre, nous avons donc dû les enlever. Nous avons aussi dû ôter une partie du câblage et le système de destruction qui va avec puis changer certaines des boîtes avioniques en raison de la configuration différente. », précise t-il. ULA a terminé la reconfiguration de la fusée Atlas 5 pour Lucy à Cap Canaveral tandis que la société se préparait à lancer une autre mission Atlas 5 depuis la Californie avec le satellite de télédétection Landsat 9 le mois dernier. "L'équipe a vraiment travaillé dur pour que cela soit fait rapidement et efficacement tout en essayant de maintenir la fenêtre de lancement pour Lucy." Baez dit que le programme de services de lancement de la NASA au KSC, qui supervise les missions de fusées transportant les sondes scientifiques de l'agence, s'occupe également du programme d'équipage commercial qui gère les vols d'essai Starliner de Boeing. La réaffectation du premier étage de l'Atlas 5 n'était pas une première puisque l'ULA avait dû échanger des composants du lanceur de Lucy. Une fuite dans un réservoir de l'étage supérieur Centaur les avait déjà forcé plus tôt cette année à utiliser un étage Centaur différent pour la mission vers les astéroïdes Troyens. Espèrons que tous ces problèmes ne seront pas cause d'un ratage qui pourrait s'avérer assez catastrophique.
  3. mars 2020 rover

    Merci Daniel. 11 km me paraissait irréaliste, très sensiblement supérieur à la hauteur du plus haut sommet sur Terre et à peu près égal à la profondeur maximum des fosses océaniques. L'importance de la subsidence ne m'était pas connue.
  4. mars 2020 rover

    L'article originel dans Science de Nicolas Mangold & al, qui avait donné lieu aux annonces du précédent post. C''est relativement pointu, en anglais, et pour autant passionnant. Démerdez-vous avec ça. https://www.science.org/doi/10.1126/science.abl4051
  5. mars 2020 rover

    Résultats obtenus par la SuperCam dans le cratère Jezero : https://www.cnrs.fr/sites/default/files/press_info/2021-10/CPCNRS-1ersresultatsPerseverance-FR.pdf Et l'article sur Futura qui livre quelques précisions intéressantes : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-cest-confirme-perseverance-trouve-bien-ancien-lac-94023/ (Par contre je suis plus que dubitatif lorsqu'il est indiqué dans ce papier, pour le delta du Mississipi, une épaisseur sédimentaire de 11 km ! ) Il y a là manifestement une grossière erreur.
  6. LUCY & PSYCHE, futures missions de la NASA

    Chef, oui chef ! Je ne sais pas non plus quel est l'abruti qui a réuni les deux missions Lucy et "Pschité" dans ce topic. Un sacré flemmard probablement, allergique à l'effort de bien nous informer.
  7. LUCY & PSYCHE, futures missions de la NASA

    T'as raison. Déjà 800 millions de km du Soleil, c'est la porte à coté, de plus pour visiter 7 astres différents, ça n'a rien d'extraordinaire. Si on doit imaginer une suite à cette odyssée, l'absence de RTG rendant impossible de s'éloigner davantage de notre étoile, rien, sinon peut-être ses réserves en carburant, n'empêcherait Lucy de s'en rapprocher pour étudier de nouveaux astéroïdes en s'aidant pourquoi pas d'un petit effet de fronde avec Jupiter. Hélas, sans doute, cela nous projetterait assez loin dans l'avenir pour que je ne puisse pas assister à ce bonus.
  8. LUCY & PSYCHE, futures missions de la NASA

    https://spaceflightnow.com/2021/10/06/nasas-lucy-asteroid-mission-10-days-from-launch/ Article de Stephen Clark. Traduction automatique corrigée : Pour une mission d'exploration de 12 ans, la sonde scientifique Lucy de la NASA est presque prête à être lancée le 16 octobre, depuis le Kennedy Space Center, et commencer un voyage à travers le système solaire pour visiter huit astéroïdes, nombre record pour un seul vaisseau spatial. Les équipes au sol ont terminé les tests du vaisseau spatial Lucy le mois dernier dans une salle blanche climatisée de l'installation de traitement de charge utile Astrotech à Titusville, en Floride, à quelques kilomètres des portes du Kennedy Space Center de la NASA. Ces tests ont couronné une campagne de deux mois chez Astrotech depuis que Lucy est arrivée de son usine Lockheed Martin dans le Colorado. Les techniciens ont rempli les propulseurs d'hydrazine et de tétroxyde d'azote de la sonde, pour alimenter ses petits moteurs de manœuvre et son moteur principal, ce qui permettra de diriger Lucy vers les d'astéroïdes ciblés. "Nous sommes prêts à voler", a déclaré Hal Levison, chercheur principal de la mission du Southwest Research Institute à Boulder, Colorado. La mission de 981 millions de dollars sera la première à explorer une population d'astéroïdes appelée les Troyens, qui orbitent autour du soleil devant et derrière Jupiter. Les scientifiques pensent que ces astéroïdes troyens représentent un échantillon diversifié des petits blocs ayant participé à la formation des planétes, laissés après la formation du système solaire, il y a 4,5 milliards d'années. Lucy survolera huit astéroïdes différents de 2025 à 2033, dont sept dans les essaims des Troyens. Le vaisseau spatial Lucy, d'une tonne et demi, devrait être lancé à bord d'une fusée Atlas 5 le 16 octobre, lors de l' ouverture d'une fenêtre de lancement durant 75 minutes (à 08 h 34 GMT). La mission a 23 jours pour décoller et profiter d'un alignement unique entre la Terre et les astéroïdes du système jovien. Si quelque chose empêche le lancement cette année, la NASA aurait une nouvelle opportunité pour lancer Lucy en octobre 2022 sans aucun impact sur les objectifs scientifiques de la mission. Mais la campagne de lancement s'est bien déroulée en Floride, et les responsables ont surmonté les obstacles associés à la pandémie de COVID-19 pour maintenir le lancement de Lucy dans les délais. "La pandémie nous a impacté à un moment vraiment inopportun", a déclaré Arlin Bartels, chef de projet adjoint de Lucy au Goddard Space Flight Center. «Cela s'est produit juste au moment où les équipes d'instruments commençaient tout juste leur fabrication et leurs tests. « Plus de 400 composants entrent en jeu dans le vaisseau spatial. Nous étions encore dans la phase de la chaîne d'approvisionnement à ce moment-là. Les périodes de lancement planétaire sont très strictes et tout doit se faire selon le calendrier précis », explique Bartels. "Essayer de faire cela pendant une pandémie comme celle-ci est une situation très délicate, et je ne suis pas sûr que tout le monde, lorsque la pandémie a frappé, pensait que nous serions en mesure de résoudre ce challenge à temps." Mais les ingénieurs ont terminé d'assembler le vaisseau spatial, ont installé ses trois instruments scientifiques, terminé la construction des panneaux solaires en forme d'éventail de la sonde, et ont soumis Lucy à une batterie de tests pour s'assurer qu'elle survivra aux rigueurs du lancement et aux opérations dans l'espace lointain. À l'intérieur de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech à Titusville, en Floride, les équipes au sol se préparent à encapsuler le vaisseau spatial Lucy dans le carénage de la charge utile de son lanceur Atlas 5. Crédit : NASA/Ben Smegelsky Vendredi dernier, United Launch Alliance a terminé une répétition générale du compte à rebours à Cap Canaveral. L'équipe de lancement a alimenté en kérosène,hydrogène et oxygène liquides la fusée Atlas 5 de la mission, vérifiant que le lanceur et les systèmes au sol sont prêts pour le vrai compte à rebours. "Nous sommes sortis de cet essai vendredi soir tout à fait confiant, le lanceur est prêt pour l'installation de Lucy à son sommet", nous dit Baez dans une interview à Spaceflight Now.» Alors que l'ULA a testé la fusée Atlas 5 la semaine dernière, les travailleurs de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech ont installé le vaisseau spatial Lucy à l'intérieur du carénage du nez de l'Atlas 5. Le carénage aérodynamique protégera la sonde lors des dernières préparations avant le lancement et protégera l'engin pendant les premières minutes de la montée dans l'espace. Le carénage de charge utile de 4,2 mètres de diamètre , produit par ULA à Harlingen, au Texas, est orné du logo de la mission Lucy. L'insigne présente une illustration picturale des restes fossilisés d'un ancêtre des humains, appelé Lucy par les scientifiques qui l'ont découverte en Éthiopie en 1974. Lucy, le fossile d'Australopithèque, est devenu le paronyme de la mission. Comme la découverte de fossiles avait éclairé les scientifiques sur l'évolution humaine, les astéroïdes troyens pourraient fournir des indices sur l'histoire ancienne du système solaire. Après que Jupiter se soit formé et se soit positionné sur son orbite actuelle, les astéroïdes se sont retrouvés piégés dans des essaims, chacun centré sur un point de libration gravitationnellement stable devant et derrière la plus grande planète du système solaire. Lucy, le fossile, a reçu son nom après que les scientifiques aient entendu la chanson des Beatles "Lucy In The Sky With Diamonds" tout en célébrant la découverte. Les scientifiques qui ont développé l'explorateur des astéroïdes Troyens ont vu le lien qui pouvait être fait. "Ces astéroïdes sont vraiment comme des diamants dans le ciel en termes de valeur scientifique pour comprendre comment les planètes géantes se sont formées et que le système solaire a évolué", précise Levison. "Ce fossile a transformé notre compréhension de l'évolution des hominidés, tout comme nous espérons que le vaisseau spatial Lucy transformera notre compréhension de la formation du système solaire", ajoutte Cathy Olkin, chercheuse principale adjointe de la mission au SWRI. La NASA a sélectionné la mission Lucy, ainsi qu'une autre sonde nommé Psyche, pour le développement en 2017. Psyche devrait être lancé l'année prochaine pour orbiter autour d'un astéroïde riche en métal. Les chercheurs pensent que les astéroïdes troyens sont les vestiges de la première période de l'histoire du système solaire, lorsque de petits objets similaires se sont regroupés pour former le noyau des planètes de gaz et de glace du système solaire externe. Au cours de sa mission, Lucy survolera sept astéroïdes troyens Jupiter. Cette animation en accéléré montre les mouvements des planètes intérieures (Mercure, marron ; Vénus, blanche ; Terre, bleue ; Mars, rouge), Jupiter (orange) et les deux essaims de Troie (vert) au cours de la mission Lucy . Crédit : Institut d'astronomie du CAS/Petr Scheirich "Si ce scénario est vrai, Lucy va tester certaines de ces hypothèses, notamment que ces objets représentent vraiment des objets qui se sont formés dans tout le système solaire externe, et sont maintenant capturés dans les essaims Troyens". Les scientifiques en savent peu sur les astéroïdes troyens. Lucy sera le premier vaisseau spatial à les avoir survolé, où les chercheurs ont découvert plus de 7 000 de ces petits corps. Il y en a peut-être des milliers d'autres qui attendent d'être détectés à l'aide de grands télescopes. Mais même le télescope spatial Hubble ne peut pas résoudre les détails sur la composition et l'apparence des astéroïdes troyens. Les scientifiques ont une vague approximation de la taille de chaque objet devant être visité par Lucy, et connaissent un peu leurs couleurs. Certains sont gris et certains sont d'apparence plus rougeâtre. Après avoir décollé de Cap Canaveral, le vaisseau spatial Lucy passera un an sur une orbite autour du soleil, similaire à celle de la Terre, avant de retourner vers notre planète en octobre prochain pour une manœuvre de fronde gravitationnelle. Un deuxième survol de la Terre en décembre 2024 enverra Lucy vers sa première rencontre avec un astéroïde. Le vaisseau spatial passera devant l'astéroïde Donald Johanson, du nom du scientifique qui a découvert le fossile de Lucy, en avril 2025. Il n'était pas seul et Yves Coppens qui n'est que Français doit certainement être oublié pour cette simple raison. Ensuite, Lucy volera parmi les Troyens, visitant cinq astéroïdes – dont une minuscule lune de l'un des objets – en seulement 15 mois entre août 2027 et novembre 2028. Le vaisseau spatial Lucy est vu ici le 29 septembre, entre les deux moitiés du carénage de la charge utile de la fusée Atlas 5. Crédit : Stephen Clark/Spaceflight Now À son point le plus éloigné, Lucy sera à plus de 800 millions de kilomètres du soleil. Le vaisseau spatial sera alors le vaisseau spatial le plus éloigné du soleil à avoir jamais utilisé l'énergie solaire. Une dernière manoeuvre préparera Lucy pour une ultime rencontre, un survol d'une paire binaire d'astéroïdes nommés Patrocle et Menoetius, en mars 2033. Chacun des deux objets est à peu près de la même taille, avec des diamètres de plus de 100 kilomètres, ce qui en fait les plus grandes cibles de la mission. À chaque astéroïde, Lucy n'aura que quelques heures pour prendre les meilleures photos et rassembler les données les plus utiles. La sonde passera près des astéroïdes à une vitesse relative de plusieurs kilomètres par seconde, en utilisant une plate-forme d'instruments à cardan pour pointer sa caméra et ses instruments scientifiques. "Lucy est une mission de survol, donc après avoir passé des années à parcourir plus d'un milliard de miles pour atteindre ses cibles, nous nous dirigerons presque directement vers elles, pour les survoler à moins de 1 000 kilomètres de leurs surfaces", affirme Keith Noll, scientifique du projet. "Et Lucy ne ralentit pas pour exécuter ces survols."
  9. Mauvaises nouvelles du Webb space telescope

    https://spaceflightnow.com/2021/09/30/webb-on-the-way-to-french-guiana/ Traduction automatique corrigée : Un navire transportant le télescope spatial James Webb, ayant couté la modique somme de 10 milliards de dollars, a quitté un port du sud de la Californie le week-end dernier pour entamer un voyage de près de deux semaines vers Kourou, en Guyane française, où il commencera les derniers préparatifs pour un lancement le 18 décembre sur une fusée Ariane 5. "Le travail sur le télescope spatial James Webb est achevé", a déclaré Paul Hertz, chef de la division d'astrophysique de la NASA, lors d'une présentation au comité consultatif d'astronomie et d'astrophysique plus tôt cette semaine. « Nous avons arrêté de travailler dessus. Il est en route vers la rampe de lancement pour un lancement le 18 décembre. Eric Smith, scientifique du programme de la NASA pour le télescope Webb, a confirmé mercredi que l'observatoire avait quitté les États-Unis après avoir terminé les derniers tests dans une installation de Northrop Grumman à Redondo Beach, en Californie. "Nous sommes en transit vers Kourou, après avoir quitté les États-Unis maintenant", a déclaré Smith lors de la réunion du comité consultatif. La NASA garde secrets les détails de l'horaire spécifique du voyage pour des raisons de sécurité. Le navire transportant le télescope Webb traversera le canal de Panama pour passer de l'océan Pacifique à la mer des Caraïbes, puis terminera le voyage jusqu'à Kourou, en Guyane française. En passant par le détroit de Magellan il aurrait pu tester la solidité du bouzin voire même le laver à grande eau avant de le placer sur orbite. Smith a déclaré que les chefs de mission disposaient de 13 jours de marge pour que le Webb soit prêt pour le lancement à la date du 18 décembre. Le décollage est prévu en milieu de matinée, heure locale, en Guyane. Outre le travail pratique sur le télescope lui-même, Smith a déclaré que la NASA et l'ESA surveilleront de près le lancement d'une fusée Ariane 5, le mois prochain, avec un satellite de communication commercial SES et un satellite militaire français. La date de lancement du Webb télescope, le 18 décembre, dépend du succès de cette mission. L'expédition du télescope en Guyane fait suite à une série de tests à Northrop Grumman pour s'assurer qu'il peut résister aux rigueurs du lancement. Les tests ont soumis l'observatoire aux vibrations et à l'énergie sonore qu'il subira à l'intérieur du carénage de charge utile de son lanceur. Ensuite, les ingénieurs ont effectué des tests finaux pour déployer les miroirs et le pare-soleil de l'observatoire, vérifiant que les mécanismes de déploiement sont prêts à fonctionner. C'était la dernière fois que les composants du Webb se déploieraient en configuration de vol avant le décollage. Une fois ces tests terminés, les équipages de Northrop Grumman ont replié l'observatoire et l'ont placé dans un conteneur maritime climatisé pour le voyage. Le successeur du télescope spatial Hubble, est un projet conjoint entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale canadienne. Le coût total de l'observatoire avoisine les 10 milliards de dollars, faisant de ce telescope, la mission scientifique la plus coûteuse et la plus complexe jamais lancée. Les travaux de conception avaient commencé dans les années 1990 et la NASA avait attribué un contrat à Northrop Grumman en 2002 pour superviser la construction de l'observatoire. Avec l'expédition du Webb à Kourou, le projet est dans la dernière ligne droite avant son lancement. L'une des contributions de l'ESA est la fusée Ariane 5 qui le lancera vers son poste d'exploitation à près d'1,5 million de kilomètres de la Terre. Après le lancement, l'observatoire entamera une séquence de déploiements décisifs pour étendre son panneau solaire, son antenne à gain élevé et ses segments de miroir. Webb dispose également d'un pare-soleil à cinq couches pour protéger ses miroirs, ses détecteurs et ses instruments scientifiques, gardant le télescope à une température inférieure à moins 223 degrés Celsius. Fabriquée en Kapton revêtu d'aluminium, chaque couche du pare-soleil est aussi fine qu'un cheveu humain. Le parasol se déploiera, couvrant la taille d'un court de tennis une fois que le télescope sera dans l'espace. Les capteurs infrarouges de l'observatoire scruteront les régions les plus anciennes et les plus éloignées de l'univers pour étudier certaines des premières étoiles et galaxies qui se sont formées après le Big Bang, il y a plus de 13,5 milliards d'années. Les astronomes l'utiliseront également pour examiner comment les galaxies se forment et évoluent, pour étudier la naissance des étoiles et pour en savoir plus sur les atmosphères des planètes qui pourraient être hospitalières pour la vie en dehors de notre système solaire. Une fois que le télescope arrivera au Centre spatial guyanais, le site de lancement d'Ariane 5, les équipes déballeront l'observatoire de son contener d'expédition et commenceront les tests des systèmes pour s'assurer qu'il a résisté au voyage intercontinental depuis la Californie. L'équipement de soutien au sol pour Webb est déjà arrivé au Centre spatial guyanais. "Ils commencent à assembler les parois du filtre HEPA", a déclaré Smith. « Cela nous donnera un environnement plus propre dans les installations de traitement (car il est vrai que les Français ne sont pas connus pour une hygiène irréprochable) . Les techniciens américains sont donc sur le terrain à Kourou, depuis environ une semaine, (pour s'assurer de la propreté des lieux.) » Les contrôleurs du Space Telescope Science Institute de Baltimore prendront le commandement du Webb après sa séparation de la fusée Ariane 5 environ une demi-heure après le décollage. Smith a déclaré que l'équipe de contrôle à Baltimore procédera à un dernier exercice de préparation pour le lancement et de la mise en service, le mois prochain. "Ce sera l'exercice de préparation au lancement n ° 6", a déclaré Smith. "Grâce à cela, tous les aspects des déploiements et de la mise en service de l'observatoire auront été exercés." D'autres travaux prévus au Centre spatial guyanais incluent le montage du Webb sur son adaptateur de charge utile, la structure qui le fixera au sommet de la fusée Ariane 5. Ensuite, les techniciens chargeront des propulseurs à base d'hydrazine et de tétroxyde d'azote dans le vaisseau spatial. Les propergols liquides alimenteront les propulseurs de manœuvre du télescope pour maintenir le cap vers sa destination à un million de kilomètres de la Terre et maintenir sa trajectoire autour du deuxième point de Lagrange, ou L2. En orbite autour de L2, l'équilibre de l'attraction gravitationnelle de la Terre et du soleil le maintiendra dans une région relativement stable, offrant à l'observatoire une vue imprenable sur l'espace lointain. Les équipes au sol en Guyane française déplaceront ensuite le vaisseau spatial vers le bâtiment d'assemblage final de la fusée Ariane 5 pour le monter sur le lanceur. L'Ariane 5 entièrement assemblée sera plaçée sur la rampe de lancement un jour avant le décollage. La mise en service après le lancement durera environ six mois, a déclaré Smith. Ce temps comprend tous les déploiements, la croisière vers le lieu d'observation au-delà de l'orbite de la lune et le refroidissement progressif des détecteurs infrarouges du télescope à des températures cryogéniques. Les conditions très froides permettront aux instruments du télescope d'être suffisamment sensibles pour détecter la faible lumière de certains des objets les plus vieux de l'univers.
  10. mars 2020 rover

    https://mars.nasa.gov/news/9051/nasas-mars-fleet-lies-low-with-sun-between-earth-and-red-planet/ Traduction automatique corrigée : La NASA n'enverra plus de commandes pendant les prochaines semaines car la Terre et Mars seront de part et d'autre du Soleil. Cette période, appelée conjonction solaire martienne , a lieu tous les deux ans. Le Soleil expulse un gaz chaud et ionisé de sa couronne, qui s'étend loin dans l'espace. Pendant la conjonction solaire, lorsque la Terre et Mars ne peuvent pas « se voir », ce gaz peut interférer avec les signaux radio si les ingénieurs tentent de communiquer avec un engin sur ou autours de Mars. Cela pourrait corrompre les transmissions et entraîner un comportement inattendu de nos sondes et rovers martiens. Par sécurité, les ingénieurs de la NASA ont déjà envoyé pour les missions actives une liste de commandes simples à exécuter pendant ces quelques semaines. Cette année, les missions cesseront d'envoyer des commandes entre le 2 et le 16 octobre. Quelques-unes prolongent cette interuption d'un jour ou deux, dans les deux sens, en fonction de la distance angulaire entre Mars et le Soleil vu depuis la Terre. "Bien que nos missions martiennes ne soient pas aussi actives ces prochaines semaines, elles nous feront quand même connaître leur état de santé", déclare Roy Gladden, responsable du Mars Relay Network au Jet Propulsion Laboratory. "Chaque mission a reçu des devoirs à faire jusqu'à ce que nous rétablissions des communications normales." Voici comment certaines de ces missions sur Mars passeront ce temps : Persévérance prendra des mesures météorologiques avec ses capteurs MEDA (abréviation de Mars Environmental Dynamics Analyzer), cherchera des diables de poussière avec ses caméras (sans orientation de son mât), activera son RIMFAX (Radar Imager for Mars' Subsurface Experiment) et enregistrera de nouveaux sons avec ses microphones. L'hélicoptère Ingenuity Mars restera stationnaire à son emplacement à 175 mètres de Perseverance et communiquera son statut chaque semaine au rover. Le rover Curiosity effectuera des mesures météorologiques à l'aide de ses capteurs REMS (Rover Environmental Monitoring Station), effectuera des mesures de rayonnement avec ses capteurs RAD (Radiation Assessment Detector) et DAN (Dynamic Albedo of Neutrons), et recherchera des diables de poussière avec ses caméras. InSight continuera à utiliser son sismomètre pour détecter des séismes, comme les grands tremblements de Mars qu'il a récemment détectés. Les trois orbiteurs de la NASA – Odyssey, Mars Reconnaissance Orbiter et MAVEN – continueront tous à relayer certaines données des missions de surface vers la Terre, en plus de poursuivre leurs propres programmes scientifiques. Alors qu'une quantité limitée de données scientifiques atteindra la Terre pendant la conjonction, les vaisseaux spatiaaux en conserveront la plupart jusqu'après le moratoire. (Cela signifie qu'il y aura une pause temporaire dans le flux d'images brutes disponibles de Perseverance , Curiosity et InSight.) Après la conjonction, ils transmettront leurs données restantes au Deep Space Network , un système de grandes antennes radio basées sur Terre géré par le JPL. Les ingénieurs passeront environ une semaine à télécharger les informations avant que les opérations normales des vaisseaux spatiaux ne reprennent. Si les équipes qui surveillent ces missions déterminent que des données scientifiques collectées ont été corrompue par des interférences solaires, elles peuvent rééditer ultérieurement une tentative de transmissions.
  11. mars 2020 rover

    Boh ! Sans les lunettes et après une demi bouteille de Diplomatico, j'ai exactement le même effet.
  12. mars 2020 rover

    Quelques images intéressantes de tau (UMSF) : Du sol 206 Du sol 208 Du sol 210 Son anaglyphe Sol 214 Gros plan
  13. mars 2020 rover

    Salutations respectueuses, O K Zou... Série de tirs laser de la SuperCam dans le régolithe.
  14. mars 2020 rover

    https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/335/on-the-road-again-perseverance-heads-to-south-séítah/ Écrit par Brad Garczynski, collaborateur étudiant à l'Université Purdue le 21 septembre 2021. Traduction automatique corrigée : Par-dessus la crête et autour des ondulations de sable jusqu'au sud de Séítah, c'est parti ! Après avoir terminé les activités scientifiques sur le site de "Citadelle", y compris notre premier échantillonnage réussi sur le rocher "Rochette", nous souhaitions poursuivre. Persévérance a célébré son 200 ème sol sur Mars (11 septembre 2021) avec une étape record de 175 mètres parcourrus le long de la crête "Artuby", une série d'affleurements stratifiés qui délimitent le bord sud de Séítah et représentent, peut-être, une limite entre deux unités géologiques. Pendant la majeure partie du trajet, Perseverance franchissait 167 mètres à l'aide de sa fonction de navigation automatique avancée ("Autonav"), un logiciel de mobilité qui lui permet de cartographier le terrain et d'éviter les dangers pour ses trajets les plus longs. Après avoir collecté quelques images du sommet "Artuby", Persévérance a tourné vers la droite et s'est dirigé vers la crête alors que nous entrions dans la région de Séítah. Grâce à un repérage impressionnant par l'hélicoptère Ingenuity, lors du vol 12 au Sol 174 (16 août 2021), l'équipe scientifique a pu avoir un aperçu des roches dans ce secteur et identifier des cibles potentielles pour l'échantillonnage. Un rocher qui avait attiré notre attention était un affleurement en couches minces appelé "Bastide". Les fines couches de "Bastide" suggèrent que cette roche peut être sédimentaire, déposée par l'eau dans le lac qui occupait le cratère Jezero, il y a plus de 3 milliards d'années. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer son origine. Nous avons eu notre premier aperçu de "Bastide" lorsque nous sommes arrivés sur l'affleurement au sol 204 (15 septembre 2021) après une série d'étapes. Certaines de nos principales questions scientifiques alors que nous explorons le sud de Séítah sont les suivantes : Comment ces roches sont-elles liées à celles précédemment étudiées dans le « Cratère Floored Fractured Rough » (« CF-Fr ») et représentent-elles une origine et une époque géologiquement distinctes dans l'histoire de Jezero ? "Bastide" pourrait détenir les réponses à ces questions et potentiellement fournir un échantillon clé qui sera un jour rapportée sur Terre et étudié par de futurs scientifiques. Mais avec la conjonction solaire de Mars qui devrait commencer début octobre, nous devrons probablement attendre un peu plus longtemps pour échantillonner notre prochaine roche martienne. En attendant, nous aurons beaucoup de données examiner et à choisir une cible pour l'échantillonnage, une fois que Mars sera à nouveau en vue !
  15. mars 2020 rover

    Salut, Cela fait toujours plaisir, je le prends un peu pour moi. Tu peux liker quand un message te plaît particulièrement.
  16. mars 2020 rover

    Les scientifiques utilisent les images fournies par les nombreux imageurs du rover, pour obtenir une vue d'ensemble de la planète rouge. https://mars.nasa.gov/news/9048/nasas-perseverance-rover-cameras-capture-mars-like-never-before/ Le rover Perseverance explore le cratère Jezero depuis plus de 217 jours terrestres (211 jours martiens, ou sols), et les roches poussiéreuses qui s'y trouvent commencent à raconter leur histoire concernant un passé marqué par des évènements volcaniques et l'action de l'eau. Cette histoire, qui s'étend sur des milliards d'années dans le passé, se découvre en grande partie grâce aux sept puissantes caméras scientifiques de Persévérance. Capables de repérer de petites caractéristiques à de grandes distances, d'observer de vastes étendues du paysage martien et d'agrandir de minuscules granules de roche, ces caméras spécialisées aident également l'équipe du rover à déterminer quels échantillons de roche offrent la meilleure chance de savoir si une vie microscopique est apparue sur la Planète rouge. Au total, quelque 800 scientifiques et ingénieurs du monde entier composent la plus grande équipe de Persévérance. Cela comprend des équipes plus restreintes, de quelques dizaines à une centaine de personnes, pour chacune des caméras et instruments du rover. Et les équipes derrière les caméras doivent coordonner chaque décision sur ce qu'il faut imager. "Les caméras d'imagerie sont un élément important de l'ensemble de l'appareillage scientifique", a déclaré Vivian Sun, co-responsable de la première campagne scientifique de Persévérance au JPL. « Nous les utilisons beaucoup chaque jour pour la science. Elles sont absolument essentielles à la mission. Mise à jour sur l'instrument SHERLOC du Rover de la NASA : Admirez Eva Scheller du Caltech, membre de l'équipe scientifique Perseverance, fournir un exposé de l'instrument scientifique SHERLOC. Installé sur le bras robotique du rover, SHERLOC possède des spectromètres, un laser et des caméras, dont WATSON, qui prend des images rapprochées des grains de roche et des textures de surface. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Les deux caméras de navigation de Perseverance - parmi neuf caméras d'ingénierie - prennent en charge la capacité de conduite autonome du rover . Et à chaque arrêt, le rover utilise d'abord ces deux caméras pour obtenir la configuration du terrain avec une vue à 360 degrés. Persévérance regarde en arrière avec l'une de ses caméras de navigation vers ses traces, le 1er juillet 2021 (au 130 éme sol de sa mission) après avoir conduit de manière autonome 109 mètres - son plus long trajet autonome à ce jour. L'image a été traitée pour améliorer le contraste. Crédits : NASA/JPL-Caltech . "Les données de la caméra de navigation sont vraiment utiles afin d'effectuer un suivi scientifique ciblé avec des instruments à plus haute résolution tels que la SuperCam et la Mastcam-Z", déclare Sun. Les six caméras d'évitement des dangers de Perseverance, ou Hazcams, comprennent deux paires à l'avant (avec une seule paire utilisée à la fois) pour aider à éviter les obstacles et pour placer le bras robotique du rover sur les cibles ; les deux Hazcams arrière fournissent des images pour aider à situer le rover dans son contexte paysager plus large. La Mastcam-Z, une paire d'« yeux » sur le mât du rover, est conçue pour la grande imagerie : des prises de vue panoramiques en couleur, y compris des images 3D, avec une capacité de zoomer. Elle peut également prendre des vidéos haute définition. https://mars.nasa.gov/news/9048/nasas-perseverance-rover-cameras-capture-mars-like-never-before/ Premier site de forage par la Mastcam-Z : Perseverance a utilisé son système de caméra Mastcam-Z pour créer ce panorama aux couleurs améliorées, que les scientifiques utilisaient pour rechercher des sites d'échantillonnage de roches. Le panorama est assemblé à partir de 70 images individuelles prises le 28 juillet 2021, au 155 ème sol de la mission. Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS Jim Bell de l'Arizona State University dirige l'équipe Mastcam-Z, qui a travaillé intensément pour produire des images. "Une partie de notre travail sur cette mission a été une sorte de triage", a-t-il déclaré. «Nous pouvons parcourir de vastes étendues et faire une évaluation rapide de la géologie, de la couleur. Cela a aidé l'équipe à déterminer où cibler les objectifs pour les instruments. La couleur est la clé : les images de la Mastcam-Z permettent aux scientifiques d'établir des liens entre les caractéristiques vues depuis l'orbite par Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) et ce qu'ils voient au sol. L'instrument fonctionne également comme un spectromètre à basse résolution, fractionnant la lumière qu'il capte en 11 couleurs. Les scientifiques peuvent analyser les couleurs à la recherche d'indices sur la composition du matériau émettant la lumière, ce qui les aide à décider sur quelles caractéristiques zoomer avec les véritables spectromètres de la mission. Par exemple, il y a une série d'images bien connue le 17 mars. Elle montre un large escarpement, alias le "Delta Scarp", qui fait partie d'un delta de rivière en forme d'éventail qui s'est formé dans le cratère il y a longtemps. Après que la Mastcam-Z ait fourni une vue d'ensemble, la mission s'est tournée vers sa SuperCam pour un examen plus approfondi. L'escarpement du delta martien imagé à plus d'un kilomètre : composée de cinq images, cette mosaïque de l'escarpement du delta de Jezero a été prise le 17 mars 2021 par la caméra RMI (Remote Microscopic Imager) de Perseverance à 2,25 kilomètres de distance. . Crédits : RMI : NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS/ASU/MSSS Les scientifiques utilisent la SuperCam pour étudier la minéralogie et la chimie, et pour rechercher des preuves d'une vie microbienne ancienne. Perché près de la Mastcam-Z sur le mât de Perseverance, elle est équipée du micro-imageur à distance, ou RMI, qui peut zoomer sur des caractéristiques de la taille d'une balle de golf à plus d'un kilomètre et demi. Longue vue : Une fois que la Mastcam-Z a fourni des images de l'escarpement, la SuperCam RMI s'est focalisée sur un élément de celle-ci, fournissant des gros plans qui ont ensuite été rassemblés ensemble pour constituer une vue plus précise. Pour Roger Wiens, chercheur principal de la SuperCam au Laboratoire national de Los Alamos, ces images en disaient long sur le passé ancien de Mars, lorsque l'atmosphère était suffisamment épaisse et chaude pour permettre à l'eau de s'écouler à la surface. "Elle montre d'énormes rochers", a-t-il déclaré. "Cela signifie qu'il a dû y avoir d'énormes inondations soudaines qui ont entraîné des rochers dans le lit de la rivière dans cette formation de delta." "Ces gros rochers sont à mi-chemin de la formation du delta", a déclaré Wiens. « Si le lit du lac était plein, vous les trouveriez tout en haut. Le lac n'était donc pas plein au moment de la crue éclair. Dans l'ensemble, cela peut indiquer un climat instable. Peut-être n'avons-nous pas toujours eu cet endroit très calme, habitable que nous aurions aimé observer pour y trouver quelques micro-organismes. De plus, les scientifiques ont détecté des signes de roche ignée qui se sont formées à partir de lave ou de magma sur le fond du cratère au cours de cette première période. Cela pourrait signifier non seulement de l'eau qui coule, mais de la lave qui s'épanche, avant, pendant ou après la formation du lac lui-même. Ces indices sont cruciaux pour la mission de recherche de signes d'une vie martienne ancienne et d'environnements potentiellement habitables. À cette fin, le rover prélève des échantillons de roche et de sédiments martiens qu'une future mission pourrait renvoyer sur Terre pour une étude approfondie. Gros plans : WATSON Views : Le rover Perseverance a pris ce gros plan d'une cible rocheuse surnommée "Foux" à l'aide de sa caméra WATSON. L'image a été prise le 11 juillet 2021, 139 ème jour martien de la mission. Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS. Situé à l'extrémité du bras robotique du rover, WATSON fournit des plans extrêmement rapprochés de roches et de sédiments, se concentrant sur la variété, la taille, la forme et la couleur de minuscules grains, ainsi ce qui les cimentent, dans ces matériaux. De telles informations peuvent donner un aperçu de l'histoire de Mars ainsi que du contexte géologique des échantillons potentiels. WATSON aide également les ingénieurs à positionner la foreuse du rover pour extraire des échantillons de carottes rocheuses et produit des images de l'origine de l'échantillon. L'imageur s'associe à SHERLOC (Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics & Chemicals), qui comprend un Autofocus and Contextual Imager (ACI), la caméra la plus haute en résolution du rover. SHERLOC utilise un laser ultraviolet pour identifier certains minéraux dans la roche et les sédiments, tandis que PIXL (Planetary Instrument for X-ray Lithochemistry), également sur le bras robotique, utilise les rayons X pour déterminer la composition chimique. Ces caméras, travaillant de concert avec WATSON, et ont permis de capturer des données géologiques, y compris des informations sur cette roche ignée au fond du cratère, avec une précision qui a surpris les scientifiques. "Nous obtenons des spectres vraiment cool de matériaux formés dans des environnements aqueux par exemple des sulfates et des carbonates", a déclaré Luther Beegle, chercheur principal de SHERLOC au JPL. "Une fois que nous nous approcherons du delta, où il devrait y avoir un très bon potentiel de préservation de signes de vie, nous aurons de très bonnes chances d'y découvrir quelque chose, si il y a quelque chose à trouver, a-t-il déclaré.
  17. mars 2020 rover

    Magnifiques, absolument. Cependant, il faut rester prudent quand à leur interprétation immédiate, dans la mesure où certaines images sont traités en fausses couleurs, je pense.
  18. mars 2020 rover

    Salut, Coup d'oeil sur les structures fines de certaines roches et ce que cela pourrait indiquer sur leur minéralogie. Capté comme d'hab' sur UMSF. Tau le 19/09, images et commentaire : Micro imageur à distance Sol 205 SuperCam avec contexte sol 205 Mastcam-Z et contexte sol 206 Navcam. S'il n'y a pas d'erreur systématique dans mes calculs, le cercle imagé a un diamètre d'environ 44 mm et se trouve à environ 2,4 m de la Mastcam-Z. Le diamètre moyen des grains est d'environ 1,4 mm, correspondant à du sable très grossier. Cependant, les grains sont anguleux et non arrondis, et je ne vois aucun ciment, matrice ou pores entre les grains. Bien qu'il appartienne très probablement à la même couche, l'intérieur de la roche abrasée sur le sol 206 est assez différent. Bill Harris le 20/09, image et commentaire : En regardant ces images Super Cam, je reviens toujours à un basalte fractionné. Sur la surface de fracture abrasée par le vent, je vois l'olivine comme les clastes transparents teintés de vert et les pyroxènes comme les clastes teintés en bleu (ou phénocristaux) près du sommet. Cela pourrait être considéré comme un spécimen ambigu nécessitant un carottage. Voici un exemple terrestre de roche ignée différenciée : Tau le 21/09. Roche abrasée au sol 207. S'ils le souhaitent, je laisse les "minéralogistes" du forum, commenter ces images qui laissent quand même relativement perplexes des gens qui s'y connaissent un peu. Et de façon plus large, pour voir le paysage actuel dans lequel Percy évolue : James Sorenson, panorama du sol 210
  19. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Le traitement de la plus grosse particule Ryugu est en cours ! https://curation.isas.jaxa.jp/en/topics/21-09-10.html Traduction automatique corrigée : La plus grosse particule que le vaisseau spatial Hayabusa2 ait ramenée de l'astéroïde Ryugu avait un diamètre max de plus de 10 mm (les autres particules ont principalement une taille inférieure à plusieurs mm), ce qui dépassait même les attentes de toutes les personnes impliquées. Comme la particule était trop grosse pour tenir dans les conteneurs qui avaient été préparés à l'avance, cette grosse particule a été transférée dans une boîte à échantillons spécialement conçue. La vidéo montre la plus grosse particule transférée en boîte, dans une chambre purgée à l'azote, à l'aide d'un système de "pince à vide", avec laquelle cette particule adhère à la pointe d'une aiguille creuse, par différence de pression.
  20. mars 2020 rover

    Me too, si j'ose dire.
  21. mars 2020 rover

    Communiquer avec Percy https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/333/speaking-percys-language-how-to-talk-so-perseverance-will-listen/ Écrit par Pegah Pashai, ingénieur en chef des systèmes de véhicules à la NASA/JPL Traduction automatique corrigée : Si vous avez déjà regardé un match de basket-ball... Stephen Curry (Warriors) débordant Lebron James (Cavaliers) lors des Finals NBA en 2017. ... vous avez peut-être vu un fan chanceux être amené sur un demi-terrain et avoir une chance de marquer un panier - s'il le fait, une importante récompense lui est offerte. La plupart du temps, ils manquent. Mais de temps en temps, des miracles se produisent. https://www.francetvinfo.fr/sports/basket/video-basket-il-marque-un-panier-a-100-000-euros_493496.html Au JPL, nous devons réaliser chaque jour un petit miracle. Envoyer des commandes au rover Perseverance, c'est un peu comme marquer ce tir à mi-terrain, mais en beaucoup plus difficile : nous devons réussir à envoyer un signal de la Terre à Mars, qui peut se trouver jusqu'à 250 millions de kilomètres. Le Deep Space Network (DSN) est une infrastructure de pierre angulaire de la NASA composée d'antennes géantes de 34 m et 70 m de diamètre en Californie, en Australie et en Espagne qui permet la communication radio avec les engins spatiaux à ces distances incroyables. Antennes du Deep Space Network dans la « Apollo Valley » de Goldstone : les antennes du Deep Space Network de la NASA fournissent des communications bidirectionnelles avec les engins spatiaux explorant les planètes. Crédits : NASA/JPL-Caltech. À la fin de chaque quart d'opérations, l'équipe d'ingénierie passe en revue la stratégie des commandes de la journée. Après nous être assurés que nous avons inclus toutes nos commandes attendues pour le rover, nous examinons exactement comment nous allons les envoyer sur Mars. Cela se fait sous la forme d'une création et d'une vérification d'une « feuille de rad », ou "feuille de rayonnement", qui contient des instructions sur la façn et quand envoyer nos instructions au rover. C'est ainsi que nous réalisons chaque jour le miracle de réussir ce tir de la motié du terrain, vers Mars. Les informations les plus importantes de la Radsheet sont peut-être les heures exactes auxquelles chaque ensemble de commandes doit être envoyé à Mars. Ces temps sont l'aboutissement d'événements connus : la commande du rover ne peut se faire qu'en utilisant le temps réservé sur une antenne Deep Space Network (DSN), qui doit être pointée en direction de Mars au moment exact où Persévérance se réveille et pointe sa High Gain Antenne vers la Terre pour écouter notre transmission quotidienne. Perseverance's Selfie : photo recadrée montrant les 3 antennes du rover, avec le HGA à l'avant (la palette hexagonale). Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS La synchronisation de ces événements est encore compliquée par le temps qu'il faut aux commandes pour atteindre Mars. Bien que les ondes radio voyagent à la vitesse de la lumière, la Terre et Mars sont si éloignés l'un de l'autre qu'il faut entre 3 et 22 minutes pour que les commandes atteignent Persévérance selon l'endroit où Mars et la Terre se trouvent sur leurs orbites respectives autour du Soleil. Après une longue journée de planification, l'équipe des opérations célèbre cela par une tradition consistant à frapper le gong qui se trouve dans notre salle des opérations ! Surveillance des engins spatiaux : ingénieurs en communication du Space Flight Operations Facility du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud. Crédits : NASA/JPL-Caltech.
  22. mars 2020 rover

    Au sol 206, surface abrasée préfigurant un prochain forage à South Seitah , sans doute. Ne sommes nous pas là, abimant les marches du grand escalier, derniers vestiges du temple d'Arès, et voulant à tout prix en rapporter sur Terre les ultimes secrets : Images de PaulH51 (UMSF)
  23. mars 2020 rover

    Je dois avouer que je suis assez content de moi. Ne faisant que relayer le formidable travail de ceux qui savent traiter ces images, je n'ai même pas besoin de le faire pour les tiennes puisque tu as la gentillesse de les poster directement ici. Et je ne suis pas le seul a t'en remercier encore et toujours.
  24. mars 2020 rover

    Toujours sur le même emplacement, et pour le même sol, de tau cette fois-ci : Anaglyphe :
  25. Paléoclimat martien

    Salutations, Reprenons le fil, avec le volcanisme. Pendant prêt de 500 millions d'années, une multitude de super-éruptions volcaniques se serait produite sur Mars. On en a retrouvé les traces spectaculaires, particulièrement dans Arabia Terra. Nous connaissons assez bien l'impact que peut avoir sur le climat de notre planète ce type d'événement catastrophique. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-milliers-super-eruptions-volcaniques-ont-embrase-mars-pendant-500-millions-annees-93609/ https://www.nasa.gov/feature/goddard/2021/nasa-confirms-thousands-of-massive-ancient-volcanic-eruptions-on-mars Traduction automatique corrigée : Les scientifiques ont trouvé des preuves qu'une région du nord de Mars appelée Arabia Terra a connu des milliers de "super éruptions", les plus grandes éruptions volcaniques connues, sur une période de 500 millions d'années. Certains volcans peuvent produire des éruptions si puissantes qu'elles libèrent des océans de poussière et de gaz toxiques dans l'air, bloquant la lumière du soleil et modifiant le climat d'une planète pendant des décennies. En étudiant la topographie et la composition minérale d'une partie de la région d'Arabia Terra dans le nord de Mars, les scientifiques ont récemment trouvé des preuves de milliers de telles éruptions, ou "super éruptions", qui sont les explosions volcaniques les plus violentes connues. En crachant de la vapeur d'eau, du dioxyde de carbone et du dioxyde de soufre dans l'air, ces explosions ont déchiré la surface martienne sur une période de 500 millions d'années, il y a environ 4 milliards d'années. Les scientifiques ont rapporté cette estimation dans un article publié dans la revue Geophysical Research Letters en juillet 2021. "Chacune de ces éruptions aurait eu un impact climatique significatif - peut-être que le gaz libéré a rendu l'atmosphère plus épaisse ou a bloqué le Soleil et a rendu l'atmosphère plus froide", a déclaré Patrick Whelley , géologue au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, Maryland, et qui a dirigé l'analyse d'Arabia Terra. "Les modélisateurs du climat martien auront du travail à faire pour essayer de comprendre l'impact de ces volcans." Après avoir fait explosé l'équivalent de 400 millions de piscines olympiques de roche en fusion et de gaz à travers l'atmosphère et répandu une épaisse couche de cendres jusqu'à des milliers de kilomètres du site de l'éruption, un volcan de cette ampleur s'effondre dans un trou géant appelé " caldeira. Les calderas, qui existent également sur Terre, peuvent mesurer des dizaines de kilomètres de large. Sept caldeiras d'Arabia Terra ont été les premiers signes révélateurs que la région a peut-être déjà accueilli des volcans capables de super éruptions. Autrefois considérés comme des dépressions laissées par les impacts d'astéroïdes sur la surface martienne il y a des milliards d'années, les scientifiques ont d'abord proposé dans une étude de 2013 que ces bassins étaient des caldeiras volcaniques. Ils ont remarqué qu'ils n'étaient pas parfaitement ronds comme des cratères classiques et qu'ils présentaient des signes d'effondrement, tels que des sols très profonds et des bancs de roche près des murs. Sur cette image, plusieurs cratères de volcans dans la région martienne d’Arabia Terra. Une image prise par la High Resolution Imaging Experiment embarquée à bord de Mars Reconnaissance Orbiter (MRO, Nasa). Les cratères sont remplis de roches stratifiées, souvent exposées dans des monticules arrondis. Les couches brillantes ont à peu près la même épaisseur, ce qui les fait ressembler à des marches d’escalier. Le processus qui a formé ces roches sédimentaires n’est pas encore bien compris. Elles auraient pu se former à partir de sable ou de cendres volcaniques soufflées dans le cratère ou dans l’eau si le cratère abritait un lac. © Nasa, JPL-Caltech, Université de l’Arizona "Nous avons lu ce document et étions intéressés par le suivi, mais au lieu de rechercher les volcans eux-mêmes, nous avons recherché les cendres, car vous ne pouvez pas cacher cette preuve", a déclaré Whelley. Whelley et ses collègues ont eu l'idée de rechercher des preuves de cendres après avoir rencontré Alexandra Matiella Novak , volcanologue au Johns Hopkins Applied Physics Laboratory à Laurel, Maryland. Matiella Novak utilisait déjà les données de Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA pour trouver des cendres ailleurs sur Mars, elle s'est donc associée à Whelley et à son équipe pour les rechercher spécifiquement sur Arabia Terra. L'analyse de l'équipe faisait suite aux travaux d'autres scientifiques qui avaient précédemment suggéré que les minéraux à la surface d'Arabia Terra étaient d'origine volcanique. Un autre groupe de recherche, en apprenant que les bassins d'Arabia Terra pourraient être des caldeiras, avait calculé où les cendres provenant d'éventuelles super éruptions dans cette région se seraient déposées : en se déplaçant sous le vent, à l'est, elles se dilueraient loin du centre des volcans, ou dans ce cas, ce qu'il en reste : les caldeiras. « Alors nous l'avons pris en compte à ce moment-là et avons dit : « OK, eh bien, ce sont des minéraux qui sont associés à des cendres volcaniques altérées, ce qui a déjà été documenté, alors maintenant nous allons regarder comment les minéraux sont distribués pour voir si ils suivent le modèle que nous nous attendrions à voir sortir de super éruptions », a déclaré Matiella Novak. Une activité volcanique massive trahie par des cendres : Pour se faire une idée précise de leur véritable nature, les chercheurs de la Nasa se sont lancés non pas à la recherche des volcans qui auraient pu en être à l'origine, mais des cendres portées par le vent que leurs éruptions auraient immanquablement laissées derrière elles. Ils les ont identifiées grâce au spectromètre de Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). Puis, à l'aide des caméras embarquées à bord de la sonde, les astronomes ont établi une carte topographique en 3D d'Arabia Terra. Une carte suivant étonnamment bien les modèles prédisant la répartition des cendres au sol sur les centaines de milliers de kilomètres après de super-éruptions explosives. En fonction du volume de chaque caldeira identifiée, les chercheurs ont ensuite estimé le nombre d'éruptions nécessaire à produire le tapis de cendres qu'ils ont observé. L'équivalent de pas moins de 400 millions de piscines olympiques de roche en fusion et de gaz d'abord éjectées dans les airs. Résultat : il a fallu pour cela, plusieurs milliers d'éruptions sur un temps géologique relativement court. Les chercheurs s'interrogent maintenant quant à la répartition des volcans à la surface de Mars. D'autres types de volcans ont en effet déjà été découverts sur la Planète rouge. Mais la région d'Arabia Terra semble être la seule portant de tels volcans explosifs. Sur Terre, ces volcans sont dispersés. Peut-être le résultat d'un déplacement autour du Globe avec la tectonique des plaques. Affaire à suivre... Jamais avare de supputations personnelles, j'oserai celle-ci : Ces évènements se seraient produits il y a environ 4 milliards d'années, soit au tournant de la fin du Noachien et le début de l'Hespérien. Même si cela n'est pas évoqué dans cette article, j'oserai suggérer une possible corrélation entre cette periode de super-éruptions explosives et celle où, il semblerait, que le champs magnétique martien diminue, puis disparait. Peut-être même un rapport avec un bouleversement dans une "tectonique des plaques" ayant subsisté jusqu'alors ?...