Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. mars 2020 rover

    Positionnement de percy au sol 204. Image de PaulH51 (UMSF)
  2. mars 2020 rover

    Voler sur Mars devient de plus en plus difficile : https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/334/flying-on-mars-is-getting-harder-and-harder/ Par Håvard Grip, pilote en chef d'Ingenuity Mars Helicopter au Jet Propulsion Laboratory Traduction automatique corrigée : l'Ingenuity Mars Helicopter de la NASA a acquis cette image à l'aide de sa caméra de navigation lors de son 13e vol le 5 septembre 2021 (Sol 193 de la mission rover Perseverance) à l'heure solaire moyenne locale de 12:06:30 . Crédits : NASA/JPL-Caltech Carte des premiers trajets du rover et des vols d'Ingenuity : Au cours des mois qui ont suivi notre premier vol, nous avons beaucoup appris sur l'utilisation d'un hélicoptère sur Mars. Nous avons exploré en détail les forces et les limites d'Ingenuity en travaillant sur ses capacités opérationnelles pour l'utiliser comme plate-forme de reconnaissance performante. Grâce aux connaissances acquises, effectuer des vols sur Mars est devenu, dans la plupart des cas, plus facile qu'au départ. Mais d'une autre manière, cela devient en fait de plus en plus difficile chaque jour : La cause en étant la densité atmosphérique, qui était déjà extrêmement faible, et qui continue de baisser en raison des variations saisonnières martienne. Lorsque nous avons conçu et testé Ingenuity sur Terre, nous nous attendions à ce que la mission de cinq vols d'Ingenuity soit achevée dans les premiers mois suivant l'atterrissage de Persévérance, en février 2021. Nous nous sommes donc préparés à des vols à des densités atmosphériques comprises entre 0,0145 et 0,0185 kg/m3 , ce qui est équivalent à 1,2-1,5% de la densité atmosphérique terrestre au niveau de la mer. Avec Ingenuity dans son sixième mois de fonctionnement, nous sommes entrés dans une saison où les densités dans le cratère Jezero chutent à des niveaux encore plus bas. Dans les mois à venir, nous pourrions voir des densités aussi faibles que 0,012 kg/m3 (1,0 % de la densité de la Terre) pendant l'après-midi, moment préférable pour effectuer les vols. La différence peut sembler minime, mais elle a un impact significatif sur la capacité d'Ingenuity à voler. À notre limite de conception inférieure pour la densité atmosphérique (0,0145 kg/m 3 ), nous savons qu'Ingenuity a une marge de poussée d'au moins 30 %. La marge de poussée fait référence à la poussée excédentaire que Ingenuity peut produire au-delà de ce qui est nécessaire pour voler. Cette poussée supplémentaire est nécessaire lors des décollages et des montées, lors des manœuvres, ainsi que lors des survols de reliefs de hauteurs variables. Mais si la densité atmosphérique devait chuter à 0,012 kg/m3 dans les prochains mois, la marge de poussée de notre hélicoptère pourrait chuter jusqu'à 8 %, ce qui signifie qu'Ingenuity fonctionnerait à proximité du décrochage aérodynamique (une condition où de nouvelles augmentations de l'angle d'attaque de la pale ne produit pas plus de portance, mais seulement plus de traînée). Heureusement, il existe un moyen de résoudre ce problème, mais cela implique de faire tourner les rotors encore plus rapidement que nous ne l'avons fait jusqu'à présent. En fait, ils devront tourner plus vite que nous ne l'avons jamais tenté avec Ingenuity, ou même n'importe lequel de nos hélicoptères d'essai sur Terre. Ce n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère, c'est pourquoi nos prochaines opérations sur Mars se concentreront sur des tests précis de vitesses de rotor plus élevées, en vue de futurs vols. Nous commencerons par effectuer une rotation à grande vitesse du rotor sans quitter le sol, atteignant une vitesse de pointe du rotor de 2 800 tr/min (10 % d'augmentation par rapport à notre expérience précédente sur Mars de 2 537 tr/min). Si tout se passe bien, nous poursuivrons avec un court vol d'essai à une vitesse de rotor légèrement inférieure de 2 700 tr/min. Ce serait notre 14ème vol et (espérons-le) un vol relativement ennuyeux par rapport à l'un de nos vols les plus récents, où nous avons parcouru de longues distances pour acquérir des images intéressantes pour l'équipe de Persévérance. Se produisant au plus tôt le vendredi 17 septembre (avec des données arrivant au plus tôt samedi matin), le petit saut ferait décoller Ingenuity, grimper à 5 mètres, effectuer une petite translation (déplacement latéral), puis retour au sol. Et tandis que les résultats d'un vol 14 devraient être moins que fascinants, l'augmentation significative des tours par minute disponibles (de 2 537 à 2 700) pour les futures opérations d'hélicoptère nous offrira la possibilité d'effectuer des missions de reconnaissance pour Persévérance à des densités atmosphériques plus faibles. Cela laisse également une certaine marge de manœuvre si nous décidions qu'une augmentation supplémentaire du régime est nécessaire plus tard. Une augmentation de la vitesse comme celle-ci s'accompagne d'un certain nombre de problèmes potentiels. L'un d'eux est lié à l'aérodynamique : une vitesse de rotor de 2 800 tr/min, combinée au vent et au mouvement de l'hélicoptère, pourrait faire que les extrémités des pales du rotor brasse l'air à près de 0,8 Mach, c'est-à-dire 80 % de la vitesse de son sur Mars. (La vitesse du son sur Mars est légèrement inférieure à celle à laquelle nous sommes habitués – environ ¾ de la vitesse du son sur Terre.) Si les extrémités des pales se rapprochent suffisamment de la vitesse du son, elles subiront une très grande augmentation de la traînée aérodynamique qui serait excessive pour le vol. Pour le rotor d'Ingenuity, nous ne nous attendons pas à rencontrer ce phénomène avant d'atteindre une vitesse encore plus élevée, mais cela n'a jamais été confirmé lors de tests sur Terre. Un autre problème potentiel concerne les résonances inconnues dans la structure de l'hélicoptère. Comme tous les systèmes mécaniques, Ingenuity a connait des phénomènes de résonances qui peuvent conduire à de grandes vibrations lorsqu'elles sont émises à des fréquences particulières. Il est important de s'assurer qu'il n'y a pas de résonances significatives à la vitesse du rotor utilisée pour le vol, car cela pourrait endommager le matériel et entraîner une détérioration des lectures des capteurs nécessaires au système de commandes de vol. Des exigences supplémentaires seront également imposées à plusieurs composants d'Ingenuity : les moteurs devront tourner plus rapidement, le système électrique devra fournir plus de puissance et l'ensemble du système de rotor devra résister aux charges plus élevées qui accompagnent l'augmentation des vitesses de rotor. Tout cela représente un défi important, mais en abordant le problème lentement et méthodiquement, nous espérons vérifier complètement le système à des vitesses de rotor plus élevées et permettre à Ingenuity de continuer à voler dans les mois à venir. Restez à l'écoute pour les mises à jour.
  3. mars 2020 rover

    Alors là ! Tu me Penn ! Nous ne sommes pas à 100 sols prêt. Les cailloux restent des calilloux.
  4. mars 2020 rover

    Paysage au sol 102 de charborob (UMSF) :
  5. "Peas in a pod" en astrophysique

    Au revoir.
  6. "Peas in a pod" en astrophysique

    The California-Kepler Survey. V. Peas in a Pod: Planets in a Kepler Multi-planet System Are Similar in Size and Regularly Spaced : Abstract (Traduction) : Nous avons établi des rayons de planètes précis, des axes semi-principaux, des flux stellaires incidents et des masses stellaires pour 909 planètes dans 355 systèmes multiplans découverts par Kepler. Dans cet échantillon, nous trouvons que les planètes dans un seul système multiplans ont des tailles corrélées : chaque planète est plus susceptible d’être de la taille de son voisin qu’une taille tirée au hasard de la distribution de la taille des planètes observées. Dans les systèmes comportant trois planètes ou plus, les planètes ont tendance à avoir espacement régulier : les rapports de période orbitale des paires adjacentes de planètes sont corrélés. En outre, la période orbitale les ratios sont plus petits dans les systèmes avec des planètes plus petites, ce qui suggère que les modèles de taille et d’espacement des planètes sont liés par la formation et/ou la dynamique orbitale subséquente. Pourtant, nous constatons qu’essentiellement aucune planète n’a de période orbitale rapports inférieurs à 1,2, quelle que soit la taille de la planète... https://iopscience.iop.org/article/10.3847/1538-3881/aa9ff6/pdf Un nouveau système planétaire de 5 planètes telluriques prometteur autour d'une étoile naine : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2021/09/un-nouveau-systeme-planetaire-de-5.html (J'ai hésité à poster dans "Exoplanètes : dernières découvertes" mais ce topic semble s'essoufler un peu, et, j'aurai grande envie d'avoir les avis les plus éclairés sur ce "Peas in a pod" qui, potentiellement, serait une des clés de la théorie des formations planétaires. En espérant que ce sujet suscitera un certain intérêt parmis les "fusées" du forum.) The Kepler Peas in a Pod Pattern is Astrophysical : https://iopscience.iop.org/article/10.3847/2041-8213/ab7c69/pdf Peas in a Pod? Radius correlations in Kepler multi-planet systems : https://arxiv.org/pdf/2003.02290.pdf Que penser des conclusions de Weiss & al ?
  7. mars 2020 rover

    https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/332/a-historic-moment-perseverance-collects-seals-and-stores-its-first-two-rock-samples/ Traduction automatique corrigée : Un mois exactement après avoir eu confirmation qu'aucun échantillon n'avait été collecté sur "Roubion", les données de Persévérance ont confirmé la réussite de l'acquisition et du traitement de son premier échantillon de roche, le tout premier sur Mars ! Une fois de plus, le système d'échantillonnage a exécuté l'activité de bout en bout sans erreur. Contrairement à l'expérience dans la roche friable de "Roubion", cette fois, la mesure du volume a confirmé une carotte de longueur complète, environ 6 centimètres de long et, la carotte à l'intérieur de son tube d'échantillon était clairement visible sur les images de CacheCam. Ce noyau, nommé Montdenier, est scellé dans le tube d'échantillon numéro 266 et stocké à l'intérieur de Persévérance en attendant sa chance de faire partie d'un voyage de retour sur Terre. Peu de temps après que l'enquête de Roubion ait déterminé que les caractéristiques particulières de cette roche empêchaient son prélèvement, nous sommes partis à la recherche d'une roche plus adaptée au carottage. Le blog de Ken Farley sur Roubion décrit les caractéristiques et les indices qui laissaient présager notre difficulté à y prélever une carotte et la stratégie de sélection de la prochaine roche à échantillonner. Une roche appelée "Rochette" a été choisie comme prochain candidat pour échantillonnage, à la fois pour sa valeur scientifique et pour tester l'idée que "Roubion" n'était qu'une roche impropre au prélèvement. L'abrasion de la couche superficielle sur "Rochette" a révélé une roche altérée, mais dans une moindre mesure que Roubion. Nous étions prêt pour la prochaine tentative de carottage. Pour nous donner une flexibilité supplémentaire et réagir rapidemment au résultat du prélèvement cette fois-ci, nous nous sommes interompu pour confirmer visuellement la présence d'un noyau dans le tube avant de commander le traitement du tube. Le 1er septembre, nous nous sommes réunis à 22h30 heure du Pacifique, pour attendre les images qui nous donneraient un premier aperçu des performances d'acquisition. Succès! Nous pouvions clairement voir un noyau intact dans le tube après l'activité de carottage soutenant l'affirmation que Roubion était en effet une roche friable. Le résultat de Montdenier était conforme avec nos tests réussis sur Terre. Mars Perseverance Sol 196 : Sample Caching System Camera (CacheCam) : Le rover Mars Perseverance de la NASA a acquis cette image à l'aide de sa Sample Caching System Camera (CacheCam), située à l'intérieur du ventre du rover. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Cette image montre une carotte d'environ 2,8 pouces (71,1 millimètres) de long, prélevée dans une roche basaltique lors d'un test du système d'échantillonnage et de mise en cache du rover Perseverance au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud. Crédits : NASA/JPL Après avoir obtenu le premier échantillon à notre actif, nous avons immédiatement collecté un deuxième échantillon « apparié » de Rochette, sur une cible appelée Montagnac, exécutant à nouveau le système d'échantillonnage de manière autonome de bout en bout comme prévu. Une autre carotte entière a été acquise, scellée et stockée. C'était le résultat que nous attendions avec tant d'impatience. La collecte de deux carottes de Rochette est une étape importante pour la mission et les membres de son équipe. La première étape de notre mission de retour d'échantillons est en cours. Nous avons eu besoin à la fois de Persévérance et de patience pour collecter, traiter et stocker nos deux premières carottes de roche sur Mars. Mais à la fin, le sentiment est un pur bonheur.
  8. mars 2020 rover

    10 photos couleurs prises lors du 13ème vol d'Ingenuity, dans une présentation faite par Thomas Appéré (Cliquer la flêche de gauche) :
  9. mars 2020 rover

    Puisque PlanetT', ou Daniel pourquoi pas , n'interviennent pas, je me risque à un petit commentaire sur les enseignements que l'on peut tirer des ces premiers prélèvements. Il sera toujours temps de me corriger à posteriori, si j'ai dit des conneries (cela m'arrive parfois). Montdenier et Montagnac sont des échantillons issus d'une roche volcanique, probablement un basalte plus ou moins vésiculaire. Nous savons d'ors et dejà qu'ils contiennent des sulfates et des phosphates de calcium. Cette présence indique que "Rochette", à un moment ou à un autre, a été en contact avec de l'eau liquide. En effet, ces minéraux se sont fixés dans la roche par percolation hydrique. Cette explication serait d'ailleurs assez conforme à la nature vésiculaire de la roche. Un épisode volcanique proche aurait pu se produire, un peu avant alors que Jezero soit occupé par un lac, ou alors pendant. Il faut aussi considérer que ce lac n'a peut-être pas été permanent et à pu connnaître des périodes d'assèchements, la couche d'origine volcanique correspondant à l'affleurement auquel appartient "Rochette" a pu se mettre en place pendant un de ces intermèdes. Il reste aussi la possibilité que l'activité volcanique se soit produite après la disparition effective du lac, mais que la présence de glace fondant de manière saisonnière ait favorisé la fixation des sels dans la roche. Mais cette option sans exclure complètement la vascularité de "Rochette" ne la favorise pas.
  10. mars 2020 rover

    Pas nécessairement pendant. Et sur l'image dans ton post, il est difficile de discerner ce qui serait les résidus de forage et les sablons ultras fins qui s'accumulent localement, quand des reliefs ou des roches constituent des zones à l'abri du vent. Exemple par l'image de ces accumulations dans le paysage: Sur cette image par contre, on distingue bien les différences de teintes entre les fins sablons martiens et la poudre résultant du carottage (Plus claire) : Autres choses : Une image (De PaulH51 - UMSF)très intéressante montrant les différences de diamètre entre trace au fond du forage de la carotte prélevée, et, celui du forage lui même, cette dernière identique bien entendu à celui du foret utilisé. Le GDRT (souffleur de gaz intégré à la foreuse) est sensé avoir été utilisé pour nettoyer l'orifice des résidus poudreux résultant du forage.) : Ici, une composition supperposant pour un même champs de vision ("orthomosaïque"), image orbitale (HiRise) et image prise par Ingenuity lors de son vol N° 13. La différence de définition obtenue est quand même très appréciable. De Nahum (UMSF) :
  11. mars 2020 rover

    Bonjour PlanetT ' Commentaire quelque peu laconique ! Si tu souhaitais nous en dire un peu plus, j'en serais heureux, car tu nous as déjà prouvé que tu n'étais pas totalement ignorant sur le sujet.
  12. mars 2020 rover

    Addendum. Montdenier : Il y a un massif du Montdenier dans les Préalpes près de Digne. Montagnac : Une commune dans le Languedoc, mais beaucoup d'autres villages de France, en noms composés, comportant cette appellation.
  13. mars 2020 rover

    Interlude poêtique inspiré par le grand Georges : Quand ils sont tout neufs, Qu'ils sortent, de l'œuf Du cocon... Moi, qui balance entre deux âges, ouf ! Je t'adresse à toi un message, Quand on est con, on est con Perseverance rassemble des pièces du puzzle de l'histoire martienne. https://mars.nasa.gov/news/9036/nasas-perseverance-rover-collects-puzzle-pieces-of-mars-history/ Traduction automatique corrigée (Intégrale) : Les roches que percy a analysé pour le prélèvement d'échantillons aident l'équipe à mieux comprendre un passé marqué par l'activité volcanique et l'eau. Le rover Perseverance a collecté avec succès sa première paire d'échantillons de roche, et les scientifiques en tirent déjà de nouvelles connaissances sur la région. Après avoir collecté son premier échantillon , baptisé "Montdenier", le 6 septembre, l'équipe en a obtenu un deuxième, "Montagnac", à partir de la même roche, le 8 septembre. L'analyse des roches à partir desquelles les échantillons de Montdenier et de Montagnac ont été prélevés et de la précédente tentative d'échantillonnage du rover peut aider l'équipe à reconstituer la chronologie du passé de la région, marquée par une activité volcanique et des périodes où l'eau fût persistante. "Il semble que nos premières roches révèlent un environnement potentiellement habitable", a déclaré Ken Farley du Caltech. "C'est une importante question que l'eau soit présente depuis longtemps." La roche qui a fourni les premiers échantillons de la mission est de composition basaltique et peut être le produit de coulées de lave. La présence de minéraux cristallins dans les roches volcaniques est particulièrement utile pour la datation radiométrique. L'origine volcanique de la roche pourrait aider les scientifiques à dater avec précision quand elle s'est formée. Chaque échantillon peut faire partie d'un puzzle chronologique plus vaste ; mettez-les dans le bon ordre et les scientifiques auront une chronologie des événements les plus importants de l'histoire du cratère. Certains de ces événements incluent sa formation, l'émergence et la disparition du lac dans Jezero et les changements du climat de la planète dans un passé ancien. De plus, des sels ont été repérés à l'intérieur de ces roches. Ces sels peuvent s'être formés lorsque l'eau souterraine a traversé et altéré les minéraux d'origine dans la roche, ou plus probablement lorsque l'eau liquide s'est évaporée, y déponsant les sels. Les sels minéraux dans ces deux premières carottes rocheuses peuvent également avoir piégé de minuscules bulles d'eau martienne ancienne. Si elles sont bien présentes, elles pourraient servir de capsules temporelles microscopiques, offrant des indices sur l'ancien climat et l'habitabilité de Mars. Les sels minéraux sont également bien connus sur Terre pour leur capacité à préserver des signes de vie ancienne. L'équipe scientifique de Persévérance savait déjà qu'un lac avait rempli le cratère ; depuis combien de temps restait plus incertain. Les scientifiques ne pouvaient pas écarter la possibilité que ce lac dans Jezero fût ne persiste que brièvement : les eaux de crue auraient pu rapidement remplir le cratère d'impact et s'assécher en l'espace d'une cinquantaine d'années, par exemple. Mais le niveau d'altération que les scientifiques voient dans la roche constituant les carottes, ainsi que dans la roche ciblée par l'équipe lors de sa première tentative d'acquisition d'échantillons - suggère que les eaux souterraines furent présentes depuis longtemps. Cette eau souterraine aurait pu être liée au lac qui se trouvait autrefois dans Jezero, ou elle aurait pu percoler les rochers longtemps après que le lac se soit asséché. Bien que les scientifiques ne puissent toujours pas dire si l'eau qui a altéré ces roches était présente pendant des dizaines de milliers ou des millions d'années, ils sont maintenant assurés qu'elle l'a été assez longtemps pour rendre la région plus accueillante pour une vie microscopique dans le passé. "Ces échantillons ont une grande valeur pour les futures analyses de laboratoire sur Terre", a déclaré Mitch Schulte du siège de la NASA, scientifique de la mission. « Un jour, nous pourrons peut-être déterminer la séquence et le calendrier des conditions environnementales enregistrés dans les minéraux de cette roche. Cela aidera à répondre à la question scientifique générale de l'histoire et de la stabilité de l'eau liquide sur Mars. » cette image en mosaïque (composée de plusieurs images individuelles prises par le rover Perseverance de la NASA) montre un affleurement rocheux dans la zone surnommée « Citadelle » sur le sol du cratère Jezero. Persévérance recherche actuellement dans le fond du cratère des échantillons pouvant être ramenés sur Terre pour répondre à des questions primordiales sur l'histoire de Mars. Des échantillons prometteurs sont scellés dans des tubes en titane que le rover transporte dans son châssis, où ils seront stockés jusqu'à ce que Persévérance les dépose pour être récupérés par une future mission. Persévérance créera probablement plusieurs « dépôts » plus tard au cour de la mission, il déposera des échantillons pour qu'une future mission les rapporte sur Terre. Le fait d'avoir un ou plusieurs dépôts augmente la probabilité que ces échantillons particulièrement précieux soient accessibles pour être récupérés sur Terre. Le prochain site d'échantillonnage probable de Perseverance se trouve à seulement 200 mètres dans « South Séítah », une série de crêtes entrecoupée de dunes de sable, de rochers et d'éclats de roche que Farley compare à des « assiettes cassées ». L'échantillon de forage récent du rover représente ce qui est probablement l'une des couches rocheuses les plus jeunes que l'on puisse trouver sur le sol du cratère Jezero. Le sud de Séítah, en revanche, est probablement plus ancien et fournira à l'équipe scientifique une meilleure chronologie pour comprendre les événements qui ont façonné le fond du cratère, y compris son lac. Début octobre, toutes les missions martiennes cesseront de commander leurs vaisseaux spatiaux pendant plusieurs semaines, une mesure de protection pendant une période appelée conjonction solaire martienne . Il est peu probable que Persévérance s'active dans le sud de Séítah avant cette période.
  14. mars 2020 rover

    Je deviens un peu gâteux par moment ! Ce deuxième forage dans "rochette" est en fait une procédure normale puisque qu'il est prévu en cas d'échantillonnage d'une roche d'avoir un deuxième prélèvement pour la mise en cache. Qu'on se le dise.
  15. mars 2020 rover

    Un kriss en somme, ce qui pourrait nous conduire non pas à un squelette de poisson rouge, mais plus certainement à une truite des sables. Le film sort en France dans une semaine dans une nouvelle version et je te prie de croire que je serai un des premiers dans la file.
  16. mars 2020 rover

    Je suis d'accord avec le dernier constat. Même si la recherche d'une éventuelle vie ancienne nous taraude tous, la mission englobe bien d'autres domaines passionnants. On ne se bat pas, on discute. On peut ne pas être du même avis sans se haîr et se mettre sur la gueule, je pense. Quant à ce second forage sur "Rochette" ! Daniel ne va pas être content et nous asséner un tonitruant " Errare humanum est, perseverare diabolicum" ! Sans rigoler, ça n'indique pas grand chose de l'intérêt "relatif" ou important de cette carotte. Ils rodent simplement le processus d'acquisition. Sachant que la mission se limite à 43 carottages et que trois tubes-éprouvettes seraient déjà utilisés, je m'étonne un peu de cet esprit dispendieux. L'objectif privilégié pour la recherche astrobiologique reste principalement le delta et ce qui se trouve en amont. C'est bien là-bas que les forages et leurs échantillons se montreront les plus pertinents. Oui, ce delta et le chenal qui y conduit reste l'objectif privilégié pour explorer la possibilité de trouver un squelette de poisson rouge.
  17. mars 2020 rover

    Il s'agit de reconstituer l'histoire géologique du cratère. Cette crête fait indubitablement parti des couches parmi les plus anciennes se superposant dans Jezero et remontant donc aux premiers épisodes de sa formation. Il ne s'agit pas d'affirmer que c'est le type de roche le plus ancien que l'on puisse y trouver. On s'en fout d'ailleurs, par le simple fait que les prélèvements n'ont pas pour objectif de se faire de manière ordonné en suivant une chronologie allant du plus ancien au plus récent. Il sera éventuellement encore temps de se positionner sur les premières strates structurelles pour prélever dans une couche accessible qui serait encore plus âgée. Le puzzle sera déjà partiellement en place, dans un premier temps, au terme de l'exploration scientifique initiale qui doit voir Perseverance revenir à son point d'atterrissage d'O. Butler près avoir receuilli, à une ou deux unités près, de quatre à huit d'échantillons. L'intérêt de cet échantillon reste absolument total, mais ce n'est que le premier d'une roche martienne, qui reste de surcroît à ramener sur Terre pour en extraire toute la substantifique moelle. Et quant bien même ce serait le seul à pouvoir être analysé dans nos labos terrestres, ce serait sans conteste un trésoir inestimable. https://mars.nasa.gov/news/9030/nasa-to-host-briefing-on-successful-sample-collection-of-martian-rock/ Je cite : "La NASA tiendra une conférence de presse virtuelle le vendredi 10 septembre à midi HAE pour faire le point sur le rover Perseverance qui a récemment réussi son premier échantillonnage de roches . Le briefing discutera également de ce que les instruments du rover ont appris sur la roche à partir de laquelle l'échantillon a été prélevé, et les implications pour une future mission de récupération d'échantillons." Ce qu'il ont appris ne sera bien évidemment que des résultats préliminaires. Il serait naîf de penser que les chercheurs de l'équipe peuvent déjà faire preuve de la même assurance que toi, tout en ayant probablement un avis diamétralement opposé au tien sur l'intérêt de ce prélèvement. Mais il pourront développer sur les procédures qui président au choix qu'ils ont fait et j'attends cela avec une certaine impatience... Les participants à la séance d'information seront : Lori Glaze, directrice de la division des sciences planétaires de la NASA. Jessica Samuels, responsable de la mission de surface Persévérance, Jet Propulsion Laboratory. Matt Robinson, chef de l'équipe des opérations d'échantillonnage stratégique de Persévérance, JPL. Katie Stack Morgan, scientifique adjointe du projet Persévérance, JPL. Yulia Goreva, scientifique chargée de l'enquête sur les échantillons de retour de la persévérance, JPL. Meenakshi Wadhwa, chercheur principal sur Mars, JPL et Arizona State University. Bien au contraire, toutes les roches, en cet endroit, que tu qualifies de "Chaos", sont ce que les scientifiques ont baptisé "Whalebacks" et ressemblent furieusement à un unique affleurement fractionné en blocs restant en cohérence assez évidente. Naturellement, les 4 derniers milliards d'années ont vu de très nombreux épisodes de dépots et d'érosions successifs, agrémentés d'évènements volcaniques, d'écoulements d'eau importants, de bombardements météoritiques qui, globalement peuvent aisément, brouiller, bouleverser, chambouler le paysage. Mais ici, localement, le tableau reste lisible aux yeux des spécialistes. Le briefing devrait nous le confirmer. Il m'est arrivé d'être d'accord avec toi sur la communication "particulière" de la NASA, mais dans le cas présent, mon analyse diffère complètement de la tienne. L'homogénéité d'une structure morcellé peut résulter de l'observation des plans de fractures, de leurs orientations, et de la composition identique des roches. Et ils possédent les instrument pour en avoir une assez bonne estimation. J'en suis aussi totalement persuadé à tel point que je suis le premier à en avoir parlé dans ce topic après l'échec de la première tentative d'échantillonnage sur la base des déclarations de Kenneth Farley (post du 21 aout) : "Si l'imagerie post-carottage ne montre aucun échantillon dans le tube, nous pouvons choisir de réessayer, en utilisant une autre géométrie (par exemple plus horizontale) pour l'activité de carottage." Cette aspect a pu peser dans la décision de procéder comme cela, et il peut d'ailleurs aussi y avoir une question de stabilité de la roche elle-même. * STP, pas de fausse modestie, tu es une référence mondiale et "ton" interminable topic sur Curiosity est consulté par les scientifiques pour savoir ce qu'ils doivent dire ou penser de l'exploration martienne. Plus sérieusement, la réalité est difficile a cerner, quelques soient nos expériences, alors que nous ne sommes par d'éminents scientifiques (pas moi en tout cas) et que nous nous trouvons à une soixantaine de millions de km du "jardin japonais" que nous contemplons.
  18. mars 2020 rover

    Bonjour Daniel, A priori, ces remarques ne sont pas fondées car "Rochette" ne serait que la partie fracturée d'un affleurement qui se trouve juste derrière. Le plan de fracture ne semble pas vraiment impacté par l'érosion éolienne ce qui indiquerait une cassure relativement récente. Comme en attesterait cette image : Ce pourrait effectivement être une bonne raison mais l'explication est probablement différente. L' abrasement se trouve sur la face opposée à celle du forage, et les scientifiques n'auraient pas voulu que leur prélèvement soit "pollué" par la poussière résultant de cette phase préparatoire. Ainsi ils auraient un carrotage clair et cohérent de la composition proche de la surface de la roche.
  19. mars 2020 rover

    Pour compléter : https://mars.nasa.gov/news/9029/nasas-perseverance-rover-collects-first-mars-rock-sample/ Traduction automatique corrigée du lien ci-dessus : Le premier échantillon de roche carottée de Perseverance est visible à l'intérieur de ce tube de prélèvement d'échantillons en titane sur cette image prise le 6 septembre 2021. Crédits : NASA/JPL-Caltech. La carotte de roche est maintenant enfermée dans un tube à échantillon en titane hermétique et pourra être récupérée à l'avenir. Le rover Perseverance a achevé aujourd'hui la collecte du premier échantillon de roche martienne, une carotte du cratère Jezero légèrement plus épaisse qu'un crayon. Les contrôleurs de mission du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA ont reçu des données qui ont confirmé cette étape historique. Cette carotte est désormais dans son tube à échantillon en titane scellé , ce qui la rend disponible pour une récupération future. Dans le cadre de la campagne Mars Sample Return, la NASA et l'ESA qui prévoient une série de missions futures pour ramener les tubes d'échantillonnage du rover sur Terre pour une étude plus approfondie. Ces échantillons seraient le premier ensemble de matériaux scientifiquement identifiés et sélectionnés renvoyés chez nous depuis une autre planète. Bill Nelson déclare : « C'est une réalisation capitale et j'ai hâte de voir les incroyables découvertes produites par Persévérance et notre équipe. En plus d'identifier et de collecter des échantillons de roche et de régolithe (roche brisée et poussière) tout en recherchant des signes de vie microscopique ancienne, la mission de Persévérance concerne l'étude de la région de Jezero pour comprendre la géologie et l'habitabilité ancienne de cette région, ainsi que pour caractériser son passé climatique . "Pour toute la science faite par la NASA, c'est vraiment un moment historique", a déclaré Thomas Zurbuchen, administrateur associé pour la science à la NASA. « Tout comme les missions Apollo ont démontré la valeur scientifique durable de retours d'échantillons d'un autre monde pour des analyses ici sur notre planète, nous ferons de même avec les échantillons que Persévérance collecte. En utilisant les instruments scientifiques les plus sophistiqués sur Terre, nous nous attendons à des découvertes à couper le souffle dans un large éventail de domaines scientifiques, y compris la question de savoir si la vie a pû apparaître aussi sur Mars. » Le premier échantillon carotté de roche martienne de Perseverance est scellé à l'intérieur de son tube en titane, vu sur cette image prise par la caméra du système d'échantillonnage et de mise en cache du rover (connue sous le nom de CacheCam). Crédits : NASA/JPL-Caltech Le processus de prélèvement d'échantillons a commencé le mercredi 1er septembre, lorsque la perceuse rotative à percussion à l'extrémité du bras robotique a creusé dans une roche martienne plate de la taille d'une mallette, surnommée «Rochette». Une fois le processus de carottage terminé, le bras a manœuvré le carottier, le foret et le tube d'échantillonnage afin que l' instrument de caméra Mastcam-Z du rover puisse imager le contenu du tube encore non scellé et transmettre les résultats à la Terre. Après que les contrôleurs de mission aient confirmé la présence de la roche carottée dans le tube, ils ont envoyé une commande pour terminer le traitement de l'échantillon. Aujourd'hui, à 00h34 HAE, Perseverance a transféré le tube d'échantillon numéro de série 266 et sa cargaison martienne à l'intérieur du rover pour mesurer et imager la carotte rocheuse. Il a ensuite scellé hermétiquement le récipient, pris une autre image et stocké le tube. Tube d'échantillon Perseverance 266 : Le tube d'échantillon numéro 266 a été utilisé pour collecter le premier échantillon de roche martienne par le rover Perseverance. Crédits : NASA/JPL-Caltech. "Avec plus de 3 000 pièces, le système d'échantillonnage et de mise en cache est le mécanisme le plus complexe jamais envoyé dans l'espace", a déclaré Larry D. James, directeur par intérim du JPL. « Notre équipe est ravie et fière de voir le système fonctionner si bien sur Mars et de faire le premier pas pour renvoyer des échantillons sur Terre. Nous reconnaissons également qu'une équipe mondiale de la NASA, de partenaires industriels, d'universités et d'agences spatiales internationales ont contribué et partage ce succès historique. » Première campagne scientifique : Perseverance explore actuellement les affleurements rocheux et les rochers de "Artuby", une ligne de crête de plus d'un demi-mile (900 mètres) bordant deux unités géologiques censées contenir les couches de substrat rocheux les plus profondes et les plus anciennes du cratère Jezero. "L'obtention du premier échantillon à notre actif est une étape importante", a déclaré Ken Farley, scientifique du projet Persévérance au Caltech. « Lorsque nous récupérerons ces échantillons sur Terre, ils nous en diront beaucoup sur certains des premiers chapitres de l'évolution de Mars. Mais aussi fascinant que soit le contenu du tube échantillon 266 sur le plan géologique, ils ne raconteront pas l'histoire complète de cet endroit. Il reste beaucoup du cratère Jezero à explorer, et nous continuerons notre voyage dans les mois et les années à venir. » L'incursion scientifique initiale du rover, qui s'étend sur des centaines de sols (jours martiens), sera terminée lorsque Persévérance reviendra sur son site d'atterrissage. À ce stade, Persévérance aura parcouru entre 1,6 et 3,1 miles (2,5 et 5 kilomètres) et peut avoir rempli jusqu'à huit de ses 43 tubes d'échantillons. Après cela, Persévérance se rendra au nord, puis à l'ouest, vers l'emplacement de sa deuxième campagne scientifique : la région du delta du cratère Jezero. Le delta est le vestige en forme d'éventail de l'endroit où une ancienne rivière a rencontré un lac dans le cratère. La région peut être particulièrement riche en minéraux argileux. Sur Terre, ces minéraux peuvent préserver des signes fossilisés d'une vie microscopique ancienne et sont souvent associés à des processus biologiques. Un objectif clé de la mission de Persévérance sur Mars est l'astrobiologie , y compris la recherche de signes d'une vie microbienne ancienne. Le rover caractérisera la géologie et le climat passé de la planète, ouvrira la voie à l'exploration humaine de la planète rouge et sera la première mission à collecter et à mettre en cache la roche et le régolithe martiens. Des missions ultérieures de la NASA, en coopération avec l'ESA, enverraient des engins spatiaux sur Mars pour collecter ces échantillons scellés à la surface et les renvoyer sur Terre pour une analyse approfondie. La mission Mars 2020 Perseverance fait partie de l'approche d'exploration de la Lune et de Mars, qui comprend les missions lunaire Artemis, qui aideront à préparer la première mission d'exploration humaine sur la planète rouge.
  20. mars 2020 rover

    De tau (sur UMSF) une cible potentielle pour un futur prélèvement ? Mais sans doute très délicate à forer et conserver dans le tube d'échantillonnage ?...
  21. Cassini, le spectacle continue ...

    Avec un peu de retard, l'article que le Doc' (Eric Simon) consacre à cette "exploration" de l'intérieur de Saturne : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2021/08/saturne-un-grand-coeur-mais-diffus.html Ses explications sont toujours intéressantes et formulées clairement.
  22. mars 2020 rover

    Panorama anaglyphe de Vikingmars sur UMSF :
  23. mars 2020 rover

    Par PaulH51 (UMSF) Images légendées de la tête de la foreuse avec, puis sans l'échantillon prélevé :
  24. mars 2020 rover

    https://mars.nasa.gov/news/9027/nasas-perseverance-rover-successfully-cores-its-first-rock/ Traduction automatique corrigée (les images illustant l'article sont déjà données dans les posts précédents) : Les données reçues du rover Perseverance indiquent que l'équipe a atteint son objectif de forer avec succès une roche martienne. Les images initiales en liaison descendante après cet événement historique montrent un échantillon intact présent dans le tube après le carottage. Cependant, des images supplémentaires prises après que le bras ait terminé l'acquisition de l'échantillon n'étaient pas concluantes en raison des mauvaises conditions d'ensoleillement. Une autre série d'images avec un meilleur éclairage a été prise avant que le traitement de l'échantillon ne se poursuive. L'obtention d'images supplémentaires avant de procéder au scellement et au stockage de l'échantillon de roche martienne est une étape supplémentaire que l'équipe a choisi d'inclure dans le processus d'acquisition, sur la base de son expérience avec la tentative d'échantillonnage, le 5 août. Bien que l'équipe de la mission soit convaincue que l'échantillon est dans le tube, des images dans des conditions d'éclairage optimales ont confirmé sa présence. Le système d' échantillonnage et de mise en cache de Perseverance utilise une perceuse rotative à percussion et un foret creux à l'extrémité de son bras robotique de 2 mètres de long, pour extraire des échantillons légèrement plus épais qu'un crayon. Dans le foret pendant le carottage se trouve un tube d'échantillon. Après avoir terminé le carottage d'hier, Perseverance a manœuvré le carottier, afin d'imager avec la Mastcam-Z, la mèche et l'extrémité ouverte du tube d'échantillon. La cible de la tentative de prélèvement d'échantillons était une roche de la taille d'une mallette appartenant à une ligne de crête de plus de 900 mètres de long, contenant des affleurements rocheux et des rochers associés. L'ensemble initial d'images de la Mastcam-Z montrait l'extrémité d'une roche carottée à l'intérieur du tube d'échantillonnage. Après avoir pris ces images, le rover a commencé une procédure appelée "percussion pour ingestion", qui fait vibrer cinq fois le foret et le tube pendant une seconde. Le mouvement sert à dégager la lèvre du tube d'échantillon de tout matériau résiduel. L'action peut également faire glisser l'échantillon plus profondément dans le tube. Une fois que le rover a terminé la procédure de percussion à ingestion, il a fallu une deuxième série d'images Mastcam-Z. (Propos du scientifique datant de la veille quant il pouvait subsister un doute sur le résultat du carottage) "Perseverance a obtenu sa première roche carottée à son actif, et c'est une réalisation phénoménale", a déclaré Jennifer Trosper, chef de projet au Jet Propulsion Laboratory. « L'équipe a déterminé un emplacement, sélectionné et creusé une roche viable et scientifiquement précieuse. Nous avons réalisé ce que nous sommes venus faire ici. Nous allons résoudre le petit problème avec les conditions d'éclairage dans les images et sommes confiants qu'il y ait bien un échantillon dans ce tube. Les commandes transmises au rover plus tôt dans la journée se traduiront par des images du carottier et du tube à stocker demain, le 3 septembre, à des heures de la journée sur Mars lorsque le Soleil est dans une position plus favorable. Des photos seront également prises après le coucher du soleil pour diminuer les sources ponctuelles de lumière qui peuvent saturer une image. Les photos seront transmises sur Terre tôt le matin du 4 septembre. Si les résultats de cette imagerie supplémentaire n'étaient pas concluants, l'équipe de Persévérance aurait encore plusieurs options, notamment l'utilisation de la sonde de volume du système d'échantillonnage et de mise en cache (située à l'intérieur du châssis du rover) comme confirmation finale de la présence de l'échantillon dans le tube. Le carottage du 1er septembre est la deuxième fois que Persévérance utilise son système d'échantillonnage et de mise en cache depuis son atterrissage dans le cratère Jezero le 18 février 2021.
  25. mars 2020 rover

    Mon précieux ... à l'intérieur de l'anneau (en or ? ) De MahFL sur UMSF