Huitzilopochtli

Je ne comprends pas trop. On sait tous les efforts que fait habituellement SpaceX pour soigner le côté futuriste de leur matos, capsules, tableau de bord, sièges, casques, scaphandres, etc etc Mais là !!! (Photo de gauche) Quand on voit les astronautes chaussés de simples bottes de jardiniers, ça fait vraiment pitié ! C'est vrai aussi qu'en microgravité l'utilité d'être chaussé confortablement perd de son importance mais, merde, le standing ne doit jamais être négligé. Bon vol à eux.

Sans montrer le décollage et l'atterrissage d'Ingenuity, vidéo détaillant bien son évolution aérienne : https://mars.nasa.gov/system/video_items/6007_PIA24595.mp4 Et traduction automatique résumée du lien suivant : https://mars.nasa.gov/news/8928/nasas-ingenuity-mars-helicopter-logs-second-successful-flight/ L'hélicoptère Ingenuity de la NASA a terminé avec succès son deuxième vol sur Mars le 22 avril - 18ème sol de sa fenêtre d'essais en vol expérimentaux. D'une durée de 51,9 secondes, le vol a ajouté plusieurs nouveaux défis au premier , qui avait eu lieu le 19 avril, notamment une altitude maximale plus élevée, une durée plus longue et des mouvements latéraux. «Jusqu'à présent, la télémétrie technique que nous avons reçue et analysée nous indique que le vol a répondu aux attentes et que notre modélisation informatique antérieure a été précise», a déclaré Bob Balaram, ingénieur en chef de l'hélicoptère Ingenuity au JPL. «Nous avons deux vols martiens à notre actif, ce qui signifie qu'il reste encore beaucoup à apprendre pendant ce mois.» Pour ce deuxième test en vol au «Wright Brothers Field», Ingenuity a décollé de nouveau à 5 h 33 HAE (2 h 33 PDT), ou 12 h 33 heure locale. Mais là où le vol 1 a culminé à 3 mètres au-dessus de la surface, Ingenuity a grimpé à 5 mètres cette fois. Après un bref vol stationnaire de l'hélicoptère, son système de commande de vol a effectué une légère inclinaison ( de 5 degrés), permettant à une partie de la poussée des rotors contrarotatifs d'accélérer l'engin latéralement sur 2 mètres. «L'hélicoptère s'est immobilisé, a plané sur place et a fait des virages pour pointer sa caméra dans différentes directions», a déclaré Håvard Grip, pilote en chef d'Ingenuity au JPL. «Ensuite, il est retourné au centre de l'aérodrome pour atterrir. Cela semble simple, mais il existe de nombreuses inconnues concernant la façon de piloter un hélicoptère sur Mars. C'est pourquoi nous sommes ici pour connaître ces inconnues. " Comme pour le premier test, le rover Perseverance a obtenu des images de la tentative de vol à une distance de 64 mètres de « Van Zyl Overlook » en utilisant ses imageurs Navcam et Mastcam-Z. L'ensemble initial de données y compris les images du vol a été reçu par l'équipe d'Ingenuity. «Pour le deuxième vol, nous avons essayé une approche différente du niveau de zoom sur l'une des caméras», a déclaré Justin Maki, scientifique en imagerie du projet Perseverance au JPL. «Pour le premier vol, l'une des caméras a été entièrement zoomée sur la zone de décollage et d'atterrissage. Pour le deuxième vol, nous avons légèrement zoomé sur cette caméra pour un champ de vision plus large afin de mieux capturer le vol. " Parce que les données et les images indiquent que l'hélicoptère de Mars a non seulement survécu au deuxième vol, mais a également volé comme prévu, l'équipe d'Ingenuity réfléchit à la meilleure façon d'élargir les profils de ses prochains tests pour acquérir des données aéronautiques supplémentaires.

Certes, mais 13 heures avant lui, 8Zi vous l'avait déjà annoncé : Pour une fois que j'avais été plus réactif que lui

Altitudes maximales atteintes par l'hélicodrone - Gif de neo56 (UMSF)

Les chiffres sont inexacts mais l'idée est là.

Oui, certainement. Mais rejeter du monoxyde de carbone dans l'atmosphère ne serait peut-être pas sans conséquences. Evidemment pour une réelle nocivité tout serait une question de son taux dans ce que nous respirons, mais, même à petite dose d'autres répercussions seraient possiblement à craindre. J'avais saisi l'ironie mais certains pourraient approuver la proposition tout de go.

A droite, l'image marquante d'Ingenuity pour Mimi, et à gauche ce que cela lui rappelle : Pour ma part, et même si les conditions sont très différentes, une ombre sur un astre m'évoque aussi d'autres très bons souvenirs :

https://www.nasa.gov/press-release/nasa-s-perseverance-mars-rover-extracts-first-oxygen-from-red-planet Traduction automatique, résumée et remaniée de l'article : La liste des «premières» de Perseverance comprend désormais la conversion d'une partie de l'atmosphère de dioxyde de carbone de la planète rouge en oxygène. Un instrument expérimental de la taille d'un grille-pain à bord de Percy, baptisé Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment ( MOXIE ), a accompli parfaitement son travail. Le test a eu lieu le 20 avril, au soixantième sol de la mission. MOXIE est une expérience sur les technologies d'exploration - tout comme la station météorologique Mars Environmental Dynamics Analyzer ( MEDA ) - et est parrainée par la Direction des missions de technologie spatiale (STMD) de la NASA et la Direction des missions d'exploration et d'exploitation humaine. «Il s'agit d'une première étape cruciale pour convertir le dioxyde de carbone en oxygène sur Mars», a déclaré Jim Reuter, administrateur associé du STMD. «MOXIE a encore du travail à faire, mais les résultats de cette démonstration technologique sont pleins de promesses alors que nous nous dirigeons vers notre objectif de voir un jour des humains sur Mars. L'oxygène n'est pas seulement ce que nous respirons. La propulsion de fusée dépend de l'oxygène, et les futurs explorateurs dépendront de la production de carburant sur Mars pour rentrer chez eux. » Après une période de préchauffage de 2 heures, MOXIE a commencé à produire de l'oxygène à un débit de 6 grammes par heure. Pour mettre en orbite quatre astronautes à partir de la surface martienne lors d'une future mission cela nécessiterait environ 25 tonnes de carburant pour le lancement de la fusée. En revanche, les astronautes vivant et travaillant sur Mars auraient besoin de beaucoup moins d'oxygène pour respirer. «Les astronautes qui passent un an à la surface utiliseront peut-être une tonne pour respirer», a déclaré Hecht. Transporter 25 tonnes d'oxygène de la Terre à Mars serait une tâche difficile. Le transport d'un convertisseur d'oxygène d'une tonne - un successeur plus gros et plus puissant de MOXIE qui pourrait produire ces 25 tonnes - serait beaucoup plus économique et pratique. L'atmosphère de Mars est composée à 96% de dioxyde de carbone. MOXIE fonctionne en séparant les atomes d'oxygène des molécules de dioxyde de carbone, qui sont constituées d'un atome de carbone et de deux atomes d'oxygène. Un déchet, le monoxyde de carbone, est émis dans l'atmosphère martienne. Le processus de conversion nécessite des niveaux élevés de chaleur pour atteindre une température d'environ 800° Celsius. Pour tenir compte de cela, l'unité MOXIE est fabriquée avec des matériaux tolérants la chaleur. Ceux-ci comprennent des pièces en alliage de nickel imprimées en 3D, qui chauffent et refroidissent les gaz qui les traversent, et un aérogel léger qui aide à retenir la chaleur. Une fine couche d'or à l'extérieur de MOXIE réfléchit la chaleur infrarouge, l'empêchant de rayonner vers l'extérieur et d'endommager potentiellement d'autres parties de Perseverance. Cette première opération, la production d'oxygène de MOXIE était assez modeste - environ 5 grammes, soit l'équivalent d'environ 10 minutes d'oxygène respirable pour un astronaute. MOXIE est conçu pour générer jusqu'à 10 grammes d'oxygène par heure. Cette démonstration technologique a été conçue pour garantir que l'instrument a bien survécu au lancement depuis la Terre, à un voyage de près de sept mois dans l'espace lointain, et un atterrissage sur la surface martienne. MOXIE devrait encore extraire de l'oxygène au moins neuf fois de plus au cours d'une année martienne. Ces cycles de production d'oxygène se dérouleront en trois phases. La première phase vérifiera et caractérisera la fonction de l'instrument, tandis que la seconde phase fera fonctionner l'instrument dans des conditions atmosphériques variables, telles qu'à différentes heures de la journée et en différentes saisons. Dans la troisième phase, a déclaré Hecht, «nous allons repousser les limites» en essayant de nouveaux modes de fonctionnement. «Il convertira du régolithe, la substance que vous trouvez sur le sol, et le fera passer dans une unité de traitement, en le transformant en matériau, ou en extrayant du dioxyde de carbone de l'atmosphère pour le convertir en oxygène. «Ce processus nous permet de transformer ces matériaux abondants en choses utilisables, carburant, air respirable ou, combiné avec de l'hydrogène, en eau.»

Salut Barnabé, Factuellement, tu as raison. Je pense seulement qu'il faut remplacer le terme "soudés" par "fixés" et alors l'explication de Daniel retrouverait tout son sens. Ce mauvais emploi du mot pourrait peut-être provenir d'une traduction automatique. On connait tous les limites de cet outil. Enfin, c'est comme cela que je comprends la chose.

Je vois très bien le désert martien mais ai beaucoup de mal à distinguer Ingenuity !!!

La Mastcam-Z de Perseverance avait filmé une vidéo du vol d'Ingenuity. Celle-ci peut fournir des informations utiles qui, à première vue, ne sont pas évidentes. Après traitement des images ont peut observer ici, dans la fenêtre gauche, un panache de poussière provoqué par l'action du birotor de l'hélicodrone. Pour se faire, les techniciens utilisent un filtrage de mouvement pour rendre visible ce ténu nuage de poussière. Les scientifiques utilisaient déjà ce traitement d'image pour détecter les diables de poussière lorsqu'ils passent à proximité des rover .

L'un ou l'autre sonne bien à l'oreille. Il y a dix pages de cela, nous en discutions déjà, et le Sieur Den B nous avait indiqué le terme technique approprié, ce qui donnait : Drone hélicoptère birotor coaxial. C'est une appellation quand même un peu lourde pour un engin destiné à voler. On pourrait contracter hélicodrone bicoax... mais non. Les termes de RL38 me paraissent bien convenir comme désignations. Je les adopterai dorénavant... avec sa permission (?)

Il me semble qu' une chose notable concernant les Dust Devils détectés par Perseverance n'avait pas encore été évoqué ici. Pendant sa descente vers la surface de Mars la LCam a pu saisir un tourbillon traversant le delta de Jezero. Après traitement et stabilisation des images, Simeon Schmauß a réussi a capter pour la première fois un tel évènement se produisant pendant la descente atmosphérique d'un de nos engins d'exploration. Ce diable de poussière faisait une vingtaine de mètres de diamètre et aurait parcouru une distance pouvant aller de 600 à 1000 m à une vitesse de 8.5 m/s. (Source UMSF). La LCAM génère des images en niveaux de gris de 1 024 x 1 024 pixels sur un champ de vision de 90 x 90 degrés. Le temps d'exposition pour chaque image est d'un peu moins de 150 microsecondes, ce qui permet d'obtenir des images nettes pendant la descente. (Source NASA) Une remarque d'ordre général, les DD sont vraiment très fréquents dans le cratère dans la direction d'observation privilégiée (vers le delta) des versants de la caldeira...

Un Gif haute qualité du vol, à partir des raws images recadrées par Andreas Plesch - UMSF :

Comme l'on pouvait s'y attendre la poussière qui se trouvait sur le panneau solaire d'ingenuity a été nettoyé lors du vol. Désormais la batterie se recharge donc de façon optimale.

On connait encore beaucoup mieux avec SN11 de SpaceX.

Jack' les images SVP ...

C'est bon !

Certainement ! Et en russe, le medovik en est un, ce qui expliquerait cette écart ortografique.

On nous annonce donc un glorieux retour russe (robotik) sur la Lune ! Serait-ce de la propagande ou un projet sérieux ? https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exploration-lunaire-retour-russie-lune-principales-etapes-86841/ La première mission d'une longue série, Luna 25, serait lancée dès cet automne. Pour la suite nous ne disposons pas d'un calendrier très précis. Un élément important pouvant nous laisser penser qu'il y a derrière cela quelque chose de concret serait l'association avec l'ESA , mais l'on connait dans l'histoire, avec d'autres partenaires, des exemples de ce genre d'accord pouvant être rompu sans préavis et conduire à l'impasse. Selon les infos données dans l'article de Futura, le programme serait déjà bien avancé... La situation économique russe n'est pas actuellement florissante. Mais il est aussi connu que le Kremlin ne mégotte pas vraiment quand il s'agit de flatter l'orgueil national. Parmi ces faits contradictoires il est difficile d'évaluer la solidité du programme. Et puis globalement, notre satellite suscite l'intérêt des grandes puissance spatiales qui veulent toutes se positionner stratégiquement pour une éventuelle exploitation des ressources et avoir aussi un positionnement plus martial. Quand bien même le déroulement des annonces se ferait sur une durée estimée à une dizaine d'années, on voit bien que les Russes sont à la traine des Américains et des Chinois. L'Europe quant à elle disperse ses oeufs dans tous les paniers, en s'associant à droite et à gauche, sans certitudes d'y trouver vraiment son compte. Nous ne sommes qu'un partenaire d'appoint. https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Exploration/Luna

Et débrif' à 20 h .

Ici c'est plus large. Il y aurait plus de chose à discuter.

Pour l'articulation, je ne sais trop quoi répondre. Mais connaissant un peu les Russes, tout cela doit être bien pensé. Il est assez parlant que tout le monde s'associe avec tout le monde. Les sommes en jeu sont assez conséquentes et les compétences particulières de chacun seront utiles à la réalisation de ces ambitieux projets. Les deux puissances qui disposent encore des moyens financiers et technologiques pour conserver une grande indépendance sont les Américains et les Chinois (il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour l'affirmer). Je crois que la compétition se jouera essentiellement entre eux et que Russes et Européens en seront réduits à ramasser les miettes.

Oui, c'est bien ce qui est prévu. Mais rien n'est totalement certain...

https://www.nasa.gov/press-release/nasa-to-attempt-first-controlled-flight-on-mars-as-soon-as-monday Traduction automatique : La NASA vise au plus tôt le lundi 19 avril le premier vol de son hélicoptère Ingenuity Mars vers 3 h 30 HAE (12 h 30 PDT). Les données du premier vol reviendront sur Terre quelques heures après le vol autonome. Un livestream débutera à 6 h 15 HAE (3 h 15 HAP), alors que l'équipe d'hélicoptères se prépare à recevoir les données de la liaison descendante dans le Space Flight Operations Facility du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA. Regardez sur NASA Television, l' application de l'agence , le site Web et les plateformes de médias sociaux, y compris YouTube et Facebook . Si le vol a lieu le 19 avril, un briefing après le vol aura lieu à 14 h HAE (11 h HAP).