Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. mars 2020 rover

    Mais la voici ! Suffisait de demander ! Le rover Mars Perseverance de la NASA a acquis cette image à l'aide de sa caméra de navigation gauche intégrée (Navcam) le 7 mars, le jour même où le microphone du rover a enregistré les sons de la conduite. Crédit: NASA / JPL-Caltech https://spaceflightnow.com/2021/03/17/perseverance-rover-records-sounds-of-driving-on-mars/ Extrait du lien : Dave Gruel, ingénieur en chef du sous-système EDL Camera and Microphone de Mars 2020 : Persévérance a enregistré les sons lors de son déplacement avec le micro intégré à la caméra EDL, celui dont l'enregistrement audio de l'atterrissage avait été perdu à cause d'un bug dans le programme de numérisation du fichier. L'enregistrement de ce jour a été réalisé lors d'un trajet de 27,3 mètres, le 7 mars. La vitesse maximale du rover était légèrement inférieure à 152 m/H. Le clip audio brut plus long comprend un bruit de grattage aigu. L'origine du son reste mystérieuse. «L'équipe d'ingénierie de Perseverance tente toujours d'identifier la source du bruit de grattage, qui pourrait être dû soit à des interférences électromagnétiques provenant de l'un des boîtiers électroniques du rover, soit à des interactions entre le système de mobilité et la surface martienne», explique la NASA dans un communiqué. «Le microphone EDL n'était pas destiné aux opérations de surface et a fait l'objet de tests limités dans cette configuration avant le lancement.»
  2. ça me saoule

    Erreur sur la cadence : Le haut conseil de la tribu réclame 2,4 Posts toutes les 50 lunes, au max. J'ai dit.
  3. Avi Loeb dans ... Télérama

    https://news.agu.org/press-release/interstellar-object-oumuamua-is-likely-a-piece-of-a-pluto-like-planet Traduction automatique : L'objet est entré dans le système solaire à une vitesse un peu inférieure à celle attendue, indiquant qu'il n'avait pas voyagé dans l'espace interstellaire depuis plus d'un milliard d'années environ. Sa forme de crêpe était également plus aplatie que tout autre objet connu du système solaire. L'objet a acquis une légère poussée loin du Soleil, un `` effet de fusée '' commun dans les comètes lorsque la lumière du soleil vaporise les glaces dont elles sont constituées, mais la poussée était plus forte que ce que l'on pouvait imaginer. Enfin, l'objet manquait d'un gaz qui s'échappait détectable, qui est généralement représenté visiblement par la queue d'une comète. «À bien des égards, Oumuamua ressemblait à une comète, mais c'était assez étrange à plusieurs égards que le mystère entourait sa nature, et les spéculations couraient sur ce qu'il était», a déclaré Desch. En tout, l'objet ressemblait beaucoup à une comète, mais à aucune jamais observée dans le système solaire. Desch et Jackson ont émis l'hypothèse que l'objet était composé de différentes glaces et ont calculé à quelle vitesse ces glaces se sublimeraient (passant d'un solide à un gaz) lorsque 'Oumuamua passait devant le Soleil. À partir de là, ils ont calculé l'effet de fusée, la masse et la forme de l'objet et la réflectivité des glaces. «Ce fut un moment passionnant pour nous», a déclaré Desch. «Nous avons réalisé qu'un morceau de glace serait beaucoup plus réfléchissant que ce que les gens pensaient, ce qui signifiait qu'il pourrait être plus petit. Le même effet de fusée donnerait alors à 'Oumuamua une plus grande poussée, plus grande que ce que les comètes éprouvent habituellement.' Découpez un bloc semblable à Pluton Desch et Jackson ont trouvé une glace en particulier - l'azote solide - qui correspondait exactement à toutes les caractéristiques de l'objet simultanément. Et comme de la glace à l'azote solide peut être vue à la surface de Pluton, il est possible qu'un objet ressemblant à une comète puisse être fait du même matériau. «Nous savions que nous avions trouvé la bonne idée lorsque nous avons terminé le calcul de l'albédo (le degré de réflexion du corps) qui ferait correspondre le mouvement d'Oumuamua aux observations», a déclaré Jackson. «Cette valeur est apparue comme étant la même que celle que nous observons à la surface de Pluton ou de Triton, des corps recouverts de glace azotée.» Desch et Jackson ont calculé la vitesse à laquelle des morceaux de glace d'azote solide auraient été projetés sur les surfaces de Pluton et de corps similaires au début de l'histoire de notre système solaire. Et ils ont calculé la probabilité que des morceaux de glace d'azote solide provenant d'autres systèmes solaires atteignent le nôtre. Bien que la nature ressemblant à une comète d'Oumuamua ait été rapidement reconnue, l'incapacité de l'expliquer immédiatement en détail a conduit à spéculer qu'il s'agissait d'un élément de technologie extraterrestre. «Tout le monde s'intéresse aux extraterrestres et il était inévitable que ce premier objet en dehors du système solaire fasse penser aux extraterrestres», a déclaré Desch. «Mais il est important en science de ne pas sauter aux conclusions. Il a fallu deux ou trois ans pour trouver une explication naturelle - un morceau de glace azotée - qui correspond à tout ce que nous savons sur 'Oumuamua. Ce n’est pas si long en science, et bien trop tôt pour dire que nous avons épuisé toutes les explications naturelles. » Bien qu'il n'y ait aucune preuve qu'il s'agisse d'une technologie extraterrestre, en tant que fragment d'une planète semblable à Pluton, «Oumuamua a fourni aux scientifiques une occasion spéciale d'examiner les systèmes extrasolaires d'une manière qu'ils n'avaient pas pu faire auparavant. Au fur et à mesure que de plus en plus d'objets comme 'Oumuamua sont trouvés et étudiés, les scientifiques peuvent continuer à élargir notre compréhension de ce à quoi ressemblent les autres systèmes planétaires et de la manière dont ils sont similaires ou différents de notre propre système solaire. Desch et Jackson espèrent que les futurs télescopes, comme ceux du Vera Rubin Observatory / Large Synoptic Survey Telescope au Chili, qui seront en mesure d'étudier régulièrement tout le ciel austral, pourront commencer à trouver encore plus d'objets interstellaires qu'ils et d'autres scientifiques peuvent utiliser pour tester davantage leurs idées. «On espère que dans une décennie environ, nous pourrons acquérir des statistiques sur les types d'objets qui traversent le système solaire, et si les morceaux de glace azotée sont rares ou aussi courants que nous l'avons calculé», a déclaré Jackson. «Quoi qu'il en soit, nous devrions pouvoir en apprendre beaucoup sur les autres systèmes solaires et savoir s'ils ont subi les mêmes types d'histoires de collision que les nôtres.» Remarque personnelle : On attend une communication détaillée plus explicite que ce simple article.
  4. mars 2020 rover

    Cette réaction chimique très complexe c'est une dissolution (comme celle d'un morceau de sucre dans un verre d'eau ). Une roche organique est une roche métamorphique qui va se former à partir de la dissolution d'organismes vivants comme le calcaire se constituant à partir coraux, coquillages etc Sur Mars, il paraît difficile de parler d'emblée de roches organiques dans la mesure ou l'on ignore si la vie y est apparue. De surcroît, si d'aventure cela avait été le cas, cette apparition selon toute probabilité en serait restée au stade de procaryotes, ce qui limiterait par la force des choses la formation de roches biogéniques. L'eau dans les argiles martiennes est aussi présente sous forme d'ions hydroxides. Sa présence ne se limite pas aux minéraux argileux mais a été détectée grâce à des observations orbitales, en relatives abondances, sous la surface notamment aux htes latitudes, prisonnière dans les strates géologiques sous forme de glace essentiellement. Les calottes polaires en sont aussi des réservoirs importants (sous-jacents à la glace carbonique) et lités dans des strates de poussières, qui au gré de l'alternance des saisons fait varier les taux de vapeur d'eau dans l'atmosphère.
  5. mars 2020 rover

    Bien qu'étant plutôt d'ascendance paternelle Oglalas, je suis heureux que mes Frères Navajos soient ainsi honorés. Carte des déplacements de Percy actualisée au sol 23 (Phil Stooke-UMSF)
  6. 52ème LPSC

    Du 15 au 19 mars, la 52ème Conférence des Sciences Lunaire et Planétaire se tiendra en " virtuel" pour se conformer aux règles qu'impose la situation sanitaire aux E-U. Nous disposons du menu surabondant des introduction aux présentations qui y seront faites, où chacun pourra trouver à loisir ce qui l'intéresse : https://www.hou.usra.edu/meetings/lpsc2021/pdf/lpsc2021_program.htm
  7. mars 2020 rover

    Images 3D du cratère Jezero par Mars Express (Lunettes spéciales requises) : https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Missions/Mars_Express/(result_type)/images Une vue en perspective du chenal d'écoulement qui a présidé à la vidange du cratère proposée par Serpens (UMSF) :
  8. mars 2020 rover

    https://www.businessinsider.fr/us/nasa-perseverance-supercam-results-mars-key-developments-2021-3 La semaine dernière je vous avais parlé des premiers tirs de la SuperCam sur un affleurement rocheux " Máaz" et de la réception des données à Toulouse. Traduction remaniée du lien : Jeudi, la NASA avait diffusé un enregistrement audio de Percy lorsqu'il effectuait un tir laser avec sa SuperCam sur un rocher cible nommé "Máaz". L'enregistrement des frappes laser a permis aux scientifiques de découvrir des informations utiles, notamment sur la dureté de la cible examinée. «Si nous tirons sur une surface dure, nous n'entendrons pas le même son que si celle-ci était tendre déclare Naomi Murdoch, de l'Institut National Supérieur Français de l'Aéronautique et de l'Espace, à Toulouse, selon BBC News. Les scientifiques ont pu révéler que "Máaz" était de nature basaltique, contenant une quantité substantielle de magnésium et de fer. Ce ne sont là que des résultats préliminaires et il reste à découvrir si la « roche elle-même est ignée, à savoir volcanique, ou si c'est une roche sédimentaire composée de grains ignées qui auraient été dissout dans l'eau puis entraîné en aval dans le lac Jezero pour ensuite être cimentés ensemble dans un processus métamorphique », explique le chercheur en chef de la SuperCam, Roger Wiens.
  9. mars 2020 rover

    Nous avons évoqué les difficultés considérables qu'allait rencontrer Perseverance, et ce jusqu'à lui interdire très certainement de pouvoir trouver pendant la durée de sa mission toute trace éventuelle d'une antique vie martienne. Mais si on approfondi la question, on peut même s'interroger sur le potentiel d'un retour des échantillons qu'il va collecter dans la perspective déclarée de recherches du vivant sur Mars. Deux facteurs principaux seront des obstacles conséquents dans cette quête. A) D'abord, les rayonnements ionisants. C'est à partir d'août 2012 que le rover Curiosity, à l'aide de son instrument RAD (Radiation Assessment Detector), a commencé des mesures de ces rayonnements. Ces observations se sont déroulées sur une période de 300 jours terrestres pendant le cycle solaire 24, celui-ci ayant connu le maximum solaire le plus faible depuis un siècle. Ces rayonnements hautement nocifs se divisent en deux catégories fondamentales : 1° Les rayons cosmiques galactiques qui irradient l'espace et les surfaces planétaires lorsqu'elles ne sont pas protégées par un puissant champ magnétique. C'est bien le cas de Mars actuellement. 2° Le flux de particules solaires à hte énergie lié à l'activité de notre étoile qui lui aussi, en absence d'une protection magnétique planétaire, impacte l'environnement radiologique des planètes. C'est l'activité solaire qui règle les intensités respectives de ces deux types de rayonnement. En effet son intensité plus ou moins forte s'oppose en proportion à la pénétration des rayons cosmiques galactiques dans notre système solaire. Bien entendu, elle conditionne directement le flux de particules dont elle est à l'origine. Par leur pouvoir pénétrant découlant de leur grande énergie, les rayons cosmiques galactiques impactent la surface martienne en profondeur, de 2 à 3 m selon certaines estimations. Les flux de particules solaires, principalement constitué de protons, est assez intermittent puisque généré pendant les éruptions solaires et au gré des éjections des masses coronales. Sa capacité de pénétration reste faible et il n'irradie la surface que très superficiellement (moins d'un cm). A ces deux sources de rayonnement on peut signaler aussi le rayonnement UV qui à hte intensité à des effets délétères sur le biologique surtout si on l'associe à la présence de perchlorates. Que se soit sur de l'ADN, et l'ARN ou toutes molécules organiques complexes, les effets destructeurs des rayonnement ionisants sont de nature à effacer dans des délais plus ou moins longs les bio-indices et bio-signatures que nous souhaiterions découvrir. Du fait que la foreuse du système de prélèvement de Percy n'ait une capacité maximum de prélèvement qu' à 6 cm, on est en droit de s'inquiéter sur une possible stérilisation totale des échantillons avant même qu'ils n'aient été recueilli. Cela a heureusement été envisager par les scientifiques, qui ont mis au point une stratégie de contournement sur laquelle je reviendrai plus tard. B) Substances chimiques destructives, perchlorates, peroxyde d'hydrogène et oxyde de fer. C'est le lander Phoenix qui, en 2008, identifie la présence de perchlorates en surface. Une étude publiée dans Scientific Reports en 2017 par des chercheurs de l'université d'Edimbourg Exposés a montré, qu'en conditions similaires à celles de Mars, dans un milieu riche en perchlorates, irradié avec des UV de même intensité que ceux frappant le sol martien, des colonies bactériennes mourraient en quelques minutes seulement. On notera cependant que les UV n'agissant qu'en surface et à très faible profondeur, ce cocktail mortel ne serait plus actif en s'enfonçant à quelques cm. Rien de très réjouissant, quand même, dans la perspective des recherches que nous envisageons. Alors certes, on peut aussi rappeler que Curiosity, avec des capacités de forage similaire à celle de Percy, a été en mesure de trouver des molécules organiques. C'est vrai, mais ce ne fût pas une surprise extraordinaire, ce d'autant plus que ces molécules organiques restaient assez élémentaires et n'ont pas apporté la démonstration de processus biogéniques. Arrivé à ce point de mon discours, vous pourriez vous dire que 8Zi' (c'est moi) est franchement dépressif en ce moment. Où donc est passé son enthousiasme délirant, ses envolées psychédéliques et son humour d'une délicieuse finesse. Peut être que ce bel assortiment est en train de rouiller à la surface de Mars avec la rebondissante taupe allemande ?... Bon je vais prendre mes cachets et je reviens demain dans de meilleures dispositions..., espérons...
  10. mars 2020 rover

    Par Andreas Plesch du même forum compo d'images et Gif de la cible Yeegho
  11. mars 2020 rover

    Perseverance ne trouvera pas directement de traces d'une vie martienne. A vrai dire, personne ne peut l'affirmer d'une manière aussi catégorique, et pourtant, malgré le très profond désir que j'ai de me voir démenti par les faits, je reste persuadé que cette assertion se confirmera et que notre vaillant rover restera désespérément "brocouille" (Brizhell dédicace). Quoi donc pour faire preuve de ce pessimisme assumé alors que la recherche de signes d'une vie martienne antique fait partie des objectifs de la mission ? Essentiellement la difficulté de la tâche. Tout d'abord, je ne pense pas qu'une absence de preuve d'une vie sur Mars pendant cette mission doive aboutir à la conclusion définitive qu'elle n'aurait pas pu y apparaître. Cette mission ne s'est pas posée dans Jezero au hasard et le processus de sélection du site d'exploration s'est appuyé sur des connaissances considérables acquises depuis un demi siècle, avec les observations de sondes orbitales et celles des lander et rover qui ont pu arpenter la surface. Je ne vais pas en refaire l'historique mais avant d'exposer mon avis, il me semblait honnête de reconnaître l'évidence, à savoir qu' hormis la Terre, Mars est la planète que nous connaissons le mieux. Et tout de suite pour tempérer ce constat, nous n'en connaissons encore que très peu. L' Histoire ancienne de Mars demeure encore très incertaine à pleins d'égards et la durée des conditions d'habitabilité est sujette à des évaluations très variables. De plus cette période favorable aurait très bien pu se dérouler en plusieurs épisodes, interrompue par des intermèdes moins propices à une apparition ou à une subsistance du vivant. A ce sujet, nous sommes encore dans une réelle incertitude. Mais là encore, on sait par contre assez bien à quel point l'apparition de la vie terrestre s'est réalisée dans des conditions qui, au vu des celles qui président à son évolution depuis 500 millions d'années peuvent être qualifiées d'infernales. Les plus anciennes formes de vie terrestres reconnues remonteraient environ aux âges des terrains que nous allons pouvoir explorer dans le cratère Jezero. L'absence de tectoniques des plaques sur Mars permet d'accéder bien plus facilement que sur notre planète aux archives géologiques de ces temps immémoriaux et c'est n'aturellement un élément déterminant conditionnant les recherches que nous entreprenons. Il est souvent admis que les traces de vie les plus anciennes que nous ayons trouvé sur Terre dateraient d'environs 3,8 milliards d'années. Qu'en est-il en réalité ? Dans la dernière décennie, de nombreux articles ont avancées des dates antédiluviennes pour la présence du vivant sur notre planète. La fourchette allait de 3,5 Ma jusqu'à 4,1 Ma. Ces travaux n'ont jamais receuilli un très large assentiment parmi les spécialistes et beaucoup ont même été totalement réfutés ultérieurement après, pourtant, avoir été publiés dans des revues scientifiques de référence. Actuellement 2,6 milliards d'années semble être la borne la plus vieille situant les preuves admises faisant une quasi unanimité pour attester de la vie sur Terre. Mais quelques rares découvertes vont encore au-delà avec de bonnes chances d'être définitivement validées par une large majorité de chercheurs. Je citerai en particulier des petites structures de types stromatolithiques trouvées dans le Pilbara (Australie occidentale) identifiées dans des roches datées à 3,45 Ma et présentant des preuves assez convaincantes excluant une formation abiotique. Des structures visibles de biofilms fossilisés sont d'ailleurs incluses dans ces roches. Mais c'est bien là que se trouve la première difficulté que nous rencontrons, plusieurs processus strictement géologiques peuvent créer ce genre de structures sans que jamais la vie n'intervienne dans leur formation. Les analyses pour écarter formellement ces possibilités sont extrêmement complexes et minutieuses mais souvent elles ont invalidé les interprétations initiales qui nous les présentaient comme des preuves de vie, ou au moins fait douter de leur réalité. Quand nous étudions des périodes aussi lointaines dans le temps nous tâtonnons au fur et à mesure et sommes susceptibles de reculer encore davantage les frontières temporelles que nous attribuons à ces premiers organismes sans pouvoir pour autant acquérir une preuve absolue et définitive. S'il est un fait pour l'instant avéré, c'est que les stromatolithes semblent être les premières structures potentiellement associable au vivant sur Terre. Les cyanobactéries qui en sont à l'origine échappant pour l'instant à des investigations directes. Le stromatolithe martien serait donc la "bestiole" a découvrir. On le voit donc, ces recherches sur Terre, malgré, l'accessibilité des sites, les nombre de chercheurs engagés, et l'appareillage ultrasophistiqué de nos laboratoires, reste une tâche à la limite de nos capacités technologiques. Vouloir faire la même chose sur Mars à l'aide d'un robot, aussi remarquable soit-il, ne pourrait être qu'une pure illusion. C'est d'ailleurs pour cela que le but principal de Perseverance sera de recueillir des échantillons destinés a être ramené sur Terre. Et c'est éventuellement par ce biais que l'objectif de recherche d'une ancienne vie martienne pourra se réaliser... et pas avant.
  12. mars 2020 rover

    https://mars.nasa.gov/news/8885/perseverance-rovers-supercam-science-instrument-delivers-first-results/ Traduction automatique du lien : Les premières lectures de l'instrument SuperCam à bord du rover Perseverance de la NASA sont arrivées sur Terre. SuperCam a été développé conjointement par le Los Alamos National Laboratory (LANL) au Nouveau-Mexique et un consortium de laboratoires de recherche français sous les auspices du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). L'instrument a livré des données au centre d'opérations de l'Agence spatiale française à Toulouse qui comprend le premier audio de zaps laser sur une autre planète. SuperCam Gros plan de la cible 'Yeehgo' ('Yéigo') : Combinant deux images, cette mosaïque montre une vue rapprochée de la cible rocheuse nommée «Yeehgo» de l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance de la NASA sur Mars. Les images des composants ont été prises par le Remote Micro-Imager (RMI) de SuperCam. Pour être compatible avec le logiciel du rover, «Yeehgo» est une orthographe alternative de «Yéigo», le mot Navajo pour diligent. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ASU / MSSS. Image complète et légende https://mars.nasa.gov/resources/25718/supercam-close-up-of-maaz/ Cette image montre une vue rapprochée de la cible rocheuse nommée «Máaz» de l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance Mars de la NASA. Elle a été prise par le Remote Micro-Imager (RMI) de SuperCam. «Máaz» signifie Mars en langue Navajo. «C'est incroyable de voir SuperCam fonctionner si bien sur Mars», a déclaré Roger Wiens, le chercheur principal de l'instrument SuperCam de Perseverance du Los Alamos National Laboratory au Nouveau-Mexique. «Lorsque nous avons imaginé cet instrument pour la première fois il y a huit ans, nous craignions d'être trop ambitieux. Maintenant, c'est là-haut qui travaille comme un charme. «Les sons acquis sont d'une qualité remarquable», explique Naomi Murdoch, chercheuse et chargée de cours à l'école d'ingénieurs aérospatiaux ISAE-SUPAERO de Toulouse. «C'est incroyable de penser que nous allons faire de la science avec les premiers sons jamais enregistrés à la surface de Mars!» Le 9 mars, la mission a publié trois fichiers audio SuperCam. Obtenu seulement environ 18 heures après l'atterrissage, lorsque le mât est resté rangé sur le pont du rover, le premier fichier capte les faibles bruits du vent martien. Pour les écoutes se référer au lien source : Premier enregistrement audio des sons sur Mars : Cet enregistrement a été réalisé par l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance Mars de la NASA le 19 février 2021, à peu près 18 heures après l'atterrissage le premier jour sol ou martien de la mission. Le mât du rover, tenant le micro, était toujours rangé sur le pont de Perseverance, et ainsi le son est étouffé, un peu comme le son que l'on entend en écoutant un coquillage ou en ayant une main en coupe sur l'oreille. Juste un peu de vent peut être entendu. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ISAE-Supaero. Télécharger l'audio Le vent est plus audible, en particulier autour de 20 secondes, dans le deuxième fichier sonore, enregistré le quatrième jour martien du rover, ou sol. La SuperCam de Perseverance Rover enregistre Wind on Mars : Cet enregistrement a été réalisé le 22 février 2021, le quatrième sol (jour martien) par l'instrument SuperCam sur le rover Perseverance de la NASA après le déploiement du mât du rover. Il fournit un son global différent de celui de l'enregistrement audio SuperCam du premier sol de la mission. Un peu de vent peut être entendu, en particulier environ 20 secondes après le début de l'enregistrement. Les bruits de fond du rover ont été supprimés. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ISAE-Supaero. Télécharger l'audio › Le troisième fichier de SuperCam, à partir de Sol 12, comprend les sons de zapping du laser impactant une cible rocheuse 30 fois à une distance d'environ 10 pieds (3,1 mètres). Certains zaps sonnent légèrement plus fort que d'autres, fournissant des informations sur la structure physique des cibles, comme sa dureté relative. Premier enregistrement acoustique de clichés laser sur Mars : Il s'agit du premier enregistrement acoustique d'impacts laser sur une cible rocheuse sur Mars à partir du 2 mars 2021, le 12 e sol (jour martien) de l'instrument SuperCam de Perseverance. Les sons de 30 impacts sont entendus, certains légèrement plus forts que d'autres. Les variations d'intensité des sons de zapping fourniront des informations sur la structure physique des cibles, telles que sa dureté relative ou la présence de revêtements de vieillissement. La cible, Máaz («Mars» en Navajo), était à environ 10 pieds (3,1 m). Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ISAE-Supaero. Télécharger l'audio › «Je tiens à adresser mes sincères remerciements et félicitations à nos partenaires internationaux du CNES et à l'équipe SuperCam pour avoir participé à ce voyage mémorable avec nous», a déclaré Thomas Zurbuchen, administrateur associé pour la science au siège de la NASA à Washington. «SuperCam donne vraiment à nos rover des yeux pour voir des échantillons de rock prometteurs et des oreilles pour entendre à quoi cela ressemble lorsque les lasers les frappent. Ces informations seront essentielles pour déterminer quels échantillons mettre en cache et finalement retourner sur Terre grâce à notre révolutionnaire campagne de retour d'échantillons de Mars, qui sera l'un des exploits les plus ambitieux jamais entrepris par l'humanité. L'équipe SuperCam a également reçu d'excellents premiers ensembles de données du capteur visible et infrarouge (VISIR) de l'instrument ainsi que de son spectromètre Raman. VISIR recueille la lumière réfléchie par le soleil pour étudier la teneur en minéraux des roches et des sédiments. Cette technique complète le spectromètre Raman, qui utilise un faisceau laser vert pour exciter les liaisons chimiques dans un échantillon afin de produire un signal en fonction des éléments liés entre eux, fournissant à son tour un aperçu de la composition minérale d'une roche. «C'est la première fois qu'un instrument utilise la spectroscopie Raman ailleurs que sur Terre!» a déclaré Olivier Beyssac, directeur de recherche CNRS à l'Institut de Minéralogie, de Physique des Matériaux et de Cosmochimie à Paris. «La spectroscopie Raman va jouer un rôle crucial dans la caractérisation des minéraux afin de mieux comprendre les conditions géologiques dans lesquelles ils se sont formés et de détecter les molécules organiques et minérales potentielles qui auraient pu être formées par des organismes vivants.» Cible d'étalonnage SuperCam sur Mars Cible d'étalonnage SuperCam sur Mars : cousue ensemble à partir de cinq images, cette mosaïque montre la cible d'étalonnage de l'instrument SuperCam à bord du rover Perseverance de la NASA sur Mars. Les images des composants ont été prises par le micro-imageur distant (RMI) de SuperCam. Crédits: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS. Image complète et légende ›
  13. Lancement de OSIRIS-REx le 9 septembre

    Encore quelques dernières images de Bennu avant qu'OSIRIS REx n' entame son voyage de retour vers la Terre le 10 mai. https://www.asteroidmission.org/galleries/spacecraft-imagery/approachingbennuagain/#main
  14. mars 2020 rover

    Jolies, "The Kid" !!! Merci En animation par Andreas Plesch (UMSF) : (De l'aveu même de l'auteur, la couleur du ciel n'est pas "réaliste".)
  15. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Non quand même pas. Mais certainement super techno, super légers, super efficaces et super fragiles.
  16. mars 2020 rover

    Visualisation 3D des traces de Percy (Roman Tkachenko)
  17. Actualités de Curiosity - 2013

    Rien de désobligeant dans la pirouette de fin qui faisait une étrange allusion au fait que nous ne savons pas , malgré la voie tracée, où Curiosity échouera finalement. Je vous l'accorde, mon cher Daniel, cela pouvait paraître ambigüe, mais la pleine compréhension d'un codex nahuatl nécessite des années de dur labeur. Et si je tirais la langue à la fin, c'est que je savais à l'avance que je ne serai pas compris.
  18. mars 2020 rover

    Certains mauvais esprits s'exclameront : Une croix ! Sur Mars ! Serait-il possible qu' Elon y soit déjà sans en avoir fait la publicité ?!?! La question ne se pose pas (Ulysse dirait Hélas). Il ne s'agit là que de l'emplacement de Percy au sol 16 (toujours en pleine forme aux dernières nouvelles) signalé sur une image De la MastCam Z prise au sol 11. Source originale Erwan (UMSF)
  19. Actualités de Curiosity - 2013

    Va s'y mollo sur la fréquence, sinon ça peut devenir soulant. Il en faut pour tout le monde. La valeur peut venir d'une relative rareté. PS : Nous sommes très nombreux ici à connaître l'oeuvre de Mattias. Le travail que tu relayes là est encore des plus remarquable !
  20. Actualités de Curiosity - 2013

    Moi aussi, et complètement pour ce qui n'est pas le reste (même si ce genre d'intervention gagnerait peut-être à être fait par message privé). Si je peux ajouter ma petite touche personnelle de "Grand Sage du forum", mon cher Bill46000000, parfois, une longue succession d'images (souvent splendides, par ailleurs, et rapidement relayées ici, ce dont je peux encore te remercier) dans un sujet, mais livrée sans commentaires ou explications (personnels ou non) peut nuire à une bonne lisibilité de nos apports. Associer le texte à l'image reste, au moins pour moi, la meilleure façon de bien rendre compte de nos "cibles", et c'est quelqu'un qui s'est très souvent vu reprocher (à juste titre) le manque d'illustration de ses post qui t'en fait la remarque. Dans ce mix images/ Explications, Daniel Vauffy nous a montré la voie, bien qu'elle ne mène nul part . Amicalement, dans le registre "on's'connaitpasvraiment mais ons'aime bienmalgrétout."
  21. mars 2020 rover

    Bonjour, Marvin sur UMSF nous a trouvé un lien montrant et expliquant les essai de divers modèles de roues pour tenter d'améliorer celles de Curiosity : https://www.sciencefriday.com/segments/to-build-a-wheel-that-lasts-test-on-mars/ Extraits traduits et corrigés pour favoriser la francisation des masses populaires : Le son d'un rover franchissant un rocher martien acéré est similaire à un bruit de canettes de soda qui craquent lentement. Comment le savons nous? Les ingénieurs de la NASA ont testé des roues sur des terrains similaires à ceux trouvés sur Mars. Au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA à Pasadena, en Californie, les ingénieurs ont construit une arène appelée Mars Yard , un terrain de sable de 21 mètres sur 22 rempli d'obstacles qui simulent le terrain de la planète rouge. Les ingénieurs du JPL, Patrick DeGrosse et Chris Salvo, travaillent à la création de roues de rover capables de supporter la diversité des terrains martiens. SciFri a visité le JPL et a été témoin des images et des sons résultant de la destruction de roues du rover. (Les images dans le lien sont de Xochitl Garcia, vous saisirez peut-être pourquoi je tiens spécialement à mentionner son nom). Avant que le prochain rover Mars ne soit lancé en 2020 pour rechercher des preuves d'une vie microbienne passée, chaque petit détail doit être minutieusement testé, de la caméra qui prend des photos du paysage martien aux roues métalliques permettent les déplacements du rover. Le véhicule semi-autonome doit avoir un ensemble de jantes non seulement légères pour le lancement, mais suffisamment durables et efficaces pour affronter le terrain désertique et le froid de Mars. «Nous voulons pouvoir dire [aux opérateurs] de conduire sur tout ce qu'ils veulent», déclare Patrick DeGrosse, ingénieur travaillant sur le sous-système de mobilité Mars2020. DeGrosse fait partie d'une équipe spécialisée chargée de concevoir une meilleure roue pour le rover Mars2020. Les ingénieurs doivent essayer de penser à tous les scénarios possibles que ces roues pourraient rencontrer sur Mars, de l'itinérance sur des rochers pointus au glissement dans des dunes de sable ondulées. Pour ce faire, ils ont simulé un environnement de type martien, ici sur Terre. Alors que le Mars Yard ne peut pas parfaitement imiter le sable de basalte riche en fer ou correspondre aux pierres beaucoup plus denses trouvées sur la planète rouge, les chercheurs ont façonné une série de parcours d'obstacles de roches, de sable, de pentes et de tranchées pour évaluer les performances. Pour tester la durabilité, les roues tournent sur un carrousel de torture - plus techniquement connu sous le nom de piste d'essai à une roue - illustré ci-dessus. La plate-forme manœuvre un ensemble de trois roues à 0,28 miles par heure (trois fois la vitesse du rover réel) sur une série de sections enrochées. Au Mars Yard, il y a un rack de roues qui ont été maltraitées, bosselées, déchiquetées en morceaux et «mises à mort». Les plaies par perforation sont méticuleusement étiquetées pour aider à détecter les défauts de conception. Le motif Chevron en zig-zag des crampons (les crêtes sur la roue qui aident à la traction) sur les anciens modèles propulsant actuellement Curiosity dans ses missions a entraîné certains problèmes. En 2013, les opérateurs du rover ont remarqué un trou béant, qu'ils ont nommé «Brutus», dans la roue avant gauche. Après une enquête, ils ont réalisé que «ce n'était pas juste un petit accident qui avait causé une crevaison ou un rocher particulièrement horrible», dit DeGrosse. «Ce n'était que le premier symptôme.» Les roues du rover Mars2020 bénéficieront des "blessures de guerre" de Curiosity. Jusqu'à présent, les ingénieurs ont créé un design un peu plus grand en diamètre, mais plus étroit en largeur, et avec une peau environ deux fois plus épaisse que celle de Curiosity. Mais le changement le plus visible est peut-être dans les crampons. Ils sont dix pour cent plus hauts et parcourent la largeur de la roue en ligne presque droite. «Ils ont une légère courbure pour aider à leur donner de la force», dit DeGrosse. Comme on le voit sur les photos, la roue est presque indemne à ce stade des tests. De nombreux prototypes de roues ont peut-être été sacrifiés, mais ce n'est pas pour rien. DeGrosse espère que le jeu de roues retenus à la fin des tests permettra au rover Mars2020 de triompher des roches pointues, du sable mou et d'autres embûches inconnues que Percy rencontrera là-bas. (Merci encore pour tes belles images, ma douce et gentille Xochitl)
  22. mars 2020 rover

    https://spaceflightnow.com/2021/03/05/perseverance-rover-aces-first-test-drive-on-mars/ Traduction automatique remaniée du lien ci-dessus : Deux semaines après le début de sa mission d'exploration sur Mars, le rover Perseverance a terminé son premier essai de déplacement et a renvoyé quelque 7000 images à partir de son site dans le cratère de Jezero, y compris des vues fascinantes d'affleurements lointains à l'aide de la première caméra capable de zoomer à la surface Mars , ont déclaré vendredi les responsables de la mission. Le rover fait un «travail exceptionnel» et sans défauts ni pépins notables, a déclaré Robert Hogg, directeur adjoint de mission de Perseverance au Jet Propulsion Laboratory. D'autres tâches majeures depuis l'atterrissage du rover le 18 février comprenaient une mise à jour logicielle pour configurer les ordinateurs de Perseverance pour les trajets longue distance, les vérifications d'instruments et l'activation du bras robotique du rover de long. L'étape peut-être la plus importante depuis l'atterrissage a eu lieu jeudi, lorsque les équipes au sol ont ordonné au rover d'avancer, de tourner sur place, puis de reculer. Ce premier essai de 33 minutes ne couvrait que 6,5 mètres, mais Perseverance voyagera bientôt beaucoup plus loin. «Notre premier trajet s'est incroyablement bien passé», a déclaré Anais Zarifian, ingénieur de test de mobilité Perseverance chez JPL. Perseverance a six roues en aluminium, chacune avec des rayons en titane pour le soutien, et une suspension capable de rouler sur des rochers aussi gros que les roues elles-mêmes. Le rover d'une tonne est basé sur la conception du rover Curiosity, qui a atterri sur Mars en 2012, mais avec quelques améliorations. Les roues de Perseverance sont légèrement plus étroites, ont un diamètre plus grand et sont faites de matériaux plus épais, a déclaré Zarifian. Les ingénieurs ont également modifié le dessin de la bande de roulement des roues pour réduire le risque de dommages causés par des roches pointues, ce qui a créé des bosses et des coupures dans les roues de Curiosity. Un grand changement sur Perseverance est l'introduction d'un nouveau logiciel de conduite autonome, qui permettra au rover de se diriger lui-même vers une destination. En utilisant les images de ses caméras, le rover peut se déplacer de manière autonome autour des rochers et d'autres obstacles, ou arrêter ses mouvements si les conditions ne sont pas sûres. Il faut actuellement plus de 10 minutes aux signaux radio pour voyager de la Terre à Mars, ce qui interdit à nos équipes d'envoyer des commandes de conduite en temps réel. La mise à jour logicielle des ordinateurs de vol principaux et de secours de Perseverance donne au vaisseau spatial l'intelligence dont il a besoin pour sa mission en surface, qui devrait durer au moins deux années terrestres, soit une année martienne. «Nous roulons toujours à 0,01 mi / h, comme Curiosity, mais grâce à nos améliorations sur notre logiciel autonav, notre logiciel de navigation amélioré et nos nouvelles caméras, nous pouvons vraiment conduire environ cinq fois plus vite que Curiosity, et nous sommes capables de faire une moyenne d'environ 200 mètres par sol (un jour martien) », a déclaré Zarifian. «Nous sommes capables de travailler en conduisant», dit-elle. Nous sommes donc en mesure de prendre une paire d'images stéréo, de traiter ces images sur le VCE (Vision Compute Element), d'identifier les dangers du terrain et de choisir un chemin à suivre, tout en nous déplaçant… Cela signifie que nous pouvons conduire plus longtemps dans le même laps de temps, et nous pouvons prendre moins de temps pour planifier les trajets et la conduite en surface, cela signifie plus de temps pour faire de la science. » Les contrôleurs du JPL ont envoyé des commandes pour l'essai routier jeudi après avoir vérifié la fonctionnalité des actionneurs de roue du rover et avoir soumis les quatre roues d'angle - qui font la direction - à des tests de mouvement de 30 degrés. Une fois ces tests réussis, le rover a «parfaitement» exécuté des commandes pour avancer d'environ 4,5 mètres, tourner de 150 degrés vers la gauche, puis reculer d'environ 2,5 mètres. Pendant le trajet, le rover a pris des photos pour imager les marques des roues lorsque celui-ci avait touché la surface le mois dernier. La NASA a nommé le site d'atterrissage «Octavia E. Butler Landing» d'après le regretté écrivain de science-fiction. Un deuxième trajet était prévu vendredi, alors que Perseverance devait allumer son radar pénétrant dans le sol pour commencer à collecter des données sur les couches géologiques de la croûte martienne, selon Katie Stack Morgan, scientifique adjointe du projet Perseverance au JPL. "Pour l'avenir, nous allons faire des trajets plus longs", a déclaré Zarifian. «Ce n’est vraiment que le début.» Persévérance a atterri dans le cratère de Jezero, un bassin équatorial creusé par un violent impact d'un astéroïde ou d'une comète. Le cratère était rempli d'eau il y a plus de 3 milliards d'années, et une rivière se jetant dans le lac a déposé des couches de sédiments maintenant évidentes comme un delta asséché. La mission du rover est d'explorer le site, de sonder son ancienne habitabilité et de collecter plus de 30 échantillons de roche et de sol pour leur retour sur Terre par un futur vaisseau spatial. La mission Mars Sample Return, un projet conjoint entre la NASA et l'Agence spatiale européenne, devrait être lancée dès 2026 et pourrait renvoyer les échantillons de Perseverance dès 2031. Hogg a déclaré que le rover fonctionnait bien. Les instruments de Perseverance ont tous passé avec succès les vérifications préliminaires après l'atterrissage, et la station météorologique du rover s'est déployée et recueille déjà des données météorologiques. Plus tôt cette semaine, le bras robotique a bougé pour la première fois, ce qui démontre qu'il peut manœuvrer sa "tête" de 45 kilogrammes, remplie d'instruments scientifiques et d'une perceuse qui creusera pour prélever les échantillons de roche pour un retour sur Terre. «Nous n'avons eu aucun problème matériel», a déclaré Hogg. «Tout a fonctionné de ce que nous avons vérifié. Cela a en fait été incroyablement fluide à cet égard. Les équipes au sol du JPL analysent les images du rover pour trouver un endroit sûr pour larguer l'hélicoptère Ingenuity, un giravion de 1,8 kilogramme qui tentera le premier vol d'un avion dans l'atmosphère martienne. L'hélicoptère Mars devrait se séparer de son point de montage sur le ventre du rover et commencer des vols d'essais dans les prochains mois. "Nous analysons toujours divers domaines pour déterminer le meilleur endroit pour faire cela et le bon endroit pour effectuer son vol", a déclaré Hogg. Le moment exact du vol dépendra de l'emplacement choisi par les officiels. Hogg a déclaré que le système de mise en cache des échantillons du rover devait encore subir davantage d'activations et de tests avant que Perseverance puisse commencer à collecter des spécimens de roche. Le système de mise en cache est l'un des mécanismes les plus complexes jamais envoyés sur une autre planète, avec son propre bras robotique interne, des joints et un carrousel rotatif contenant plusieurs forets pour l'échantillonnage des roches. La première utilisation de la foreuse pour recueillir un échantillon de roche est prévue cet été, à la suite de la démonstration de l'hélicoptère. En attendant, les scientifiques attendent avec impatience chaque nouvelle image diffusée par Perseverance. La caméra capable de zoomer du rover a pris des vues à couper le souffle sur les affleurements rocheux lointains au bord de l'ancien delta du fleuve. «L'imagerie provenant des caméras que nous avons sur ce rover - les 25 caméras - la résolution, les couleurs et les spectres est tout simplement incroyable», a déclaré Hogg. «Nous n'avons jamais pu voir Mars de cette façon.» Selon Morgan, l'équipe de planification du rover trace des itinéraires potentiels pour que Perseverance quitte son site d'atterrissage et se dirige vers le delta du fleuve à plus d'un kilomètre. «Avant de pouvoir envisager d'explorer le delta de Jezero, nous devons trouver comment y amener le rover», a déclaré Morgan. «L'équipe scientifique travaille avec des ingénieurs pour déterminer le meilleur chemin pour que le rover se dirige vers le delta.» Une route possible emmènerait le rover vers le nord sur un terrain plus plat et plus sûr avant de se tourner vers le nord-ouest jusqu'au bord du delta. Une autre option consiste à conduire vers le sud puis vers l'ouest, rapprochant Perseverance des affleurements accidentés que les scientifiques croient être les vestiges érodés du delta autrefois plus grand. Tout au long du trajet, le rover collectera et stockera des échantillons de carottes de roche dans 43 tubes hermétiquement scellés qu'il transporte à bord. Chacun des tubes a à peu près la taille d'un petit cigare. Une fois arrivé au delta, le rover commencera probablement à placer les cartouches d'échantillons sur le sol pour les faire récupérer par un robot de récupération lors de la mission Mars Sample Return, qui emmènera les tubes vers une fusée pour les renvoyer dans l'espace. «Nous travaillons maintenant avec des ingénieurs pour déterminer quel chemin est le plus efficace, le plus sûr et le plus scientifiquement intéressant à explorer pour atteindre finalement le delta », a déclaré Morgan. «De là, nous explorerons cette zone et finirons par nous retrouver à l'embouchure de la rivière qui est entrée dans Jezero, où nous déposerons probablement notre tout premier dépôt d'échantillons.»
  23. mars 2020 rover

    Voici la première cible de la SuperCam (affleurement plat et clair) Les résutats de ses observations seront livrés très rapidemment.
  24. Tianwen-1 : la Chine à la conquête de Mars

    Bonjour, Une des régions retenues pour un potentiel atterrissage de la sonde chinoise (Source Phil Stooke - UMSF). "L'image haute résolution avec les petits cônes sur le bord gauche est à 24,74 N, 110,17 E."
  25. latitude de Marseille par Pytheas

    Chacun sait que latitude de Marseille est déplorable (PSG fan's Club). La sortie ?.. Ah oui, c'est par là.