Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Okay. Je pense avoir saisi ce qui ce qui a pu causer ta mauvaise compréhension. Retourne à la page 20 de ce sujet et lis en priorité mes posts qui expliquent les opérations qui ont été effectuées pour résoudre le problème rencontré par la "taupe". Tu devrais au final avoir une idée plus claire de la situation.
  2. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    3 possibilités : a) Tu entends mal. b) Tu comprends mal. c) Cette radio diffuse des conneries. Toutes les explications pour comprendre l'impossibilité de retenter l'opération HP3 en un autre endroit figurent dans les pages précédentes de ce topic, accompagnées des sources officielles qui permettent de s'assurer de leur justesse. Merci de prendre le temps de les lire avant d'intervenir.
  3. Mission habitée lunaire ou martienne ?

    Je sais pas ce que cela vaut réellement techniquement, sans même parlé de coût... Pour solution de protection aux rayonnements, je suis tombé la-dessus : https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/base-lunaire-habitable-ou-en-est-on-exactement-51203
  4. Mission habitée lunaire ou martienne ?

    Le programme du SLS de la NASA n'a pas été abandonné et s'il subit effectivement des retards, il n'est pas irréaliste d'envisager son aboutissement d'ici trois à quatre ans. Rien n'est parfaitement définis pour tout cela, j'en conviens. C'est aussi la raison qui m'amenait à parler d'exercice de style.
  5. Mission habitée lunaire ou martienne ?

    Il me semble que le projet d'une base lunaire est aussi porté directement par les grandes agences spatiales.
  6. Mission habitée lunaire ou martienne ?

    Si l'on reprend point par point ce que tu considères comme des difficultés pour établir une présence humaine sur la Lune, j'ai quelques observations à faire à leurs sujets. Pour l'exposition aux rayonnements ionisants, des rayons cosmiques, l'enfouissement de module de vie à déjà été imaginé et ne présenterait pas trop de problème de réalisation. Leur installation dans des tunnels de lave offrirait peut-être une possible solution locale. Les différences de température en surface sont approximativement identiques à celles rencontrées dans l'espace et nous gérons bien techniquement cette question. Dans les régions polaires de notre satellite, des zones continuellement éclairées en jouxtent d'autres restant dans une ombre permanentes (crêtes et fonds de cratères polaires). Cela devrait permettre d'installer des systèmes d'apports en énergie et de régulation thermique à faible coûts. C'est d'ailleurs un des points importants pour lequel il est déjà envisagé d'installer une base dans ces régions, l'autre étant l'éventualité d'y exploiter des gisements de glace d'eau. La faible gravité, posant effectivement problèmes physiologiques pour les organismes des "sélénautes" reste par contre un avantage inestimable en minimisant le puits gravitationnel à affronter, principal obstacle aux aller et venues des vaisseaux faisant la liaison avec la surface. De plus, la proximité avec la Terre permet d'assurer des rotations relativement aisés des personnels ce qui limite les impacts que la micro-gravité aurait sur leur santé. A+
  7. Mission habitée lunaire ou martienne ?

    C'est vrai, mais je ne voulais pas me montrer impertinent en soulignant son âge avancé ce que tu fais d'ailleurs sans vergogne ! On s'éloigne un peu du sujet quand même ! Pardon lambda.
  8. Mission habitée lunaire ou martienne ?

    La beauté de cette femme est immortalisée par cette photo .... mais peut-être aussi a-t-il un penchant gérontophile ?
  9. Mission habitée lunaire ou martienne ?

    Salut lambda, Qu'entends tu exactement par Une mission qui se ferait dans un avenir relativement lointain ou une mission ayant pour objet d'établir une présence humaine dans la durée ? Je présume que la seconde option est la bonne mais je préférerai que cela soit précisé. Penserais-tu à une base permanente par exemple ? Je crains aussi que tu ne trouves guère d'interlocuteurs ici intéressés par cette problématique, Pour ma part, bien que n'étant pas spécialiste de cette question je veux bien en discuter (en considérant cela comme un exercice de style) PS : Je crois bien que Daniel est follement épris de cette "céleste créature" car ce n'est pas la première fois qu'il en affiche la photo.
  10. Budget spatial européen

    En complément, avec quelques précisions supplémentaires : https://www.esa.int/About_Us/Corporate_news/ESA_ministers_commit_to_biggest_ever_budget Traduction du lien : Communiqué de presse de l'ESA n ° 22-2019 Le Conseil de l'ESA Space19 + s'est achevé à Séville avec l'approbation du plan le plus ambitieux, à ce jour, pour l'avenir de l'ESA et de l'ensemble du secteur spatial européen. La réunion a rassemblé des ministres responsables des activités spatiales en Europe, ainsi que du Canada et des observateurs de l'UE. Les États membres ont été invités à approuver un ensemble complet de programmes visant à garantir l'accès indépendant de l'Europe à l'espace et à son utilisation, dans les années 2020, à stimuler la croissance de l'économie spatiale en Europe et à permettre des découvertes décisives sur la Terre, le système solaire, l'univers, et plus encore, en faisant le choix responsable d'intensifier nos efforts pour sécuriser et protéger notre planète. Pour la première fois en 25 ans, le financement d'un programme scientifique de l' ESA, de classe mondiale, augmentera considérablement. Cela permettra au premier détecteur spatial d'ondes gravitationnelles , LISA , de voler sur la mission Athena dédiée aux trous noirs, et de réaliser d'importantes avancées dans notre compréhension de la physique fondamentale de l'Univers. Il existe également un renforcement et un financement conséquent pour la recherche et le développement des laboratoires de l'ESA, afin de développer de futures missions. Avec des partenaires internationaux, l’Europe sera au cœur de l’exploration de l’espace, allant plus loin que jamais, nous poursuivons notre engagement pour la Station spatiale internationale jusqu’ en 2030 avec des modules de transport et d’habitation essentiels à son bon fonctionnement, ainsi qu'une première station spatiale en orbite autour de la lune. Les astronautes de l'ESA recrutés en 2009 continueront à effectuer des missions jusqu'à ce qu'ils aient tous été dans l'espace une deuxième fois. Nous allons également commencer le processus de recrutement d'une nouvelle classe d'astronautes pour poursuivre l'exploration européenne en orbite terrestre basse et au-delà. Les astronautes européens se rendront sur la Lune pour la première fois. Les États membres ont confirmé le soutien de l'Europe à une mission révolutionnaire sur le retour d'échantillons martiens, en coopération avec la NASA. L'ESA contribuera à développer les avantages commerciaux du spatial pour les innovateurs et les gouvernements de tous les États membres, en renforçant notre compétitivité dans ce domaine. Nous allons développer les premiers systèmes de satellites entièrement flexibles à intégrer les réseaux 5G , ainsi que la technologie optique de nouvelle génération pour un "réseau dans le ciel" de type fibre, marquant une transformation du secteur des communications par satellite. Les communications satellitaires s'étendront à la navigation par satellite sur la Lune, tandis que les entreprises commerciales pourront obtenir des fonds pour de nouvelles applications des technologies de navigation par le biais du programme NAVISP. Les ministres de l'ESA ont assuré une transition en douceur vers la prochaine génération des lanceurs Ariane 6 et Vega-C, et ont donné le feu vert à Space Rider, un nouveau vaisseau spatial réutilisable de l'ESA. Nos États membres se sont engagés à utiliser notre environnement de manière responsable sur et hors de notre planète. La position de leader de l'ESA dans le domaine de l'observation de la Terre sera renforcée avec l'arrivée de onze nouvelles missions, traitant notamment de sujets liés aux changements climatiques, concernant en particuliers l'Arctique et l'Afrique. L'adoption de la sécurité spatiale en tant que nouveau pilier fondamental des activités de l'ESA a également connu un développement important. Cela conduira à de nouveaux projets dans les domaines de la préservation de l'environnement spatial, par exemple pour l'élimination des débris dangereux, une planification d'automatisation du contrôle du trafic spatial, d'un système d'alerte rapide et d'atténuation des dommages causés à la Terre par des dangers spatiaux tels qu'astéroïdes et éruptions solaires. La mission Hera marque une collaboration avec la NASA pour tester les capacités de déviation des astéroïdes. De nouveaux investissements dans le domaine de la cyber-résilience et de la cyber-formation ont également été confirmés. "Rassembler nos États membres, les 22 gouvernements qui changent régulièrement, et se mettre d'accord sur des projets aussi inspirants pour partager un avenir commun dans l'espace pourrait sembler une tâche impossible sur papier. Mais en deux jours à Séville, nous avons prouvé que c'était possible ", a déclaré le directeur général de l'ESA, Jan Wörner. "C'est possible parce que nous travaillons ensemble pour développer de bons programmes et parce que les gens sont dévoués et qu'ils investissent tous leurs efforts dans un processus de décision long et approfondi impliquant la communauté scientifique, l'industrie et les délégations nationales." "Ensemble, nous avons mis en place une structure inspirée, compétitive et responsable qui sous-tend nos actions pour les années à venir. L’ESA et l’Europe vont au-delà de nos réalisations antérieures en proposant de nouvelles missions et objectifs ambitieux en matière de croissance, impliquant l’ensemble du secteur". (Et en lecture facultative ...) Manuel Heitor, ministre portugais des Sciences de la Technologie et de l'Enseignement supérieur, a déclaré : Aujourd'hui, à Séville, avec mes collègues des ministres des États membres de l'ESA, nous avons franchi une étape supplémentaire pour renforcer la position concurrentielle de l'Europe dans le monde. Nous avons approuvé un ambitieux panel de programmes spatiaux et avons relevé les défis qui leurs sont liés. Nous avons donc invité tous les États membres de l'ESA à s'engager sérieusement dans un inventaire continu des activités spatiales et à renforcer le rôle de l'ASE en Europe en étroite collaboration avec la CE. En outre, nous avons invité les États membres à collaborer avec l'ESA afin de prendre les mesures nécessaires pour moderniser sa politique industrielle et garantir que l'agence évolue de manière à s'adapter à un environnement en constante évolution. Frédérique Vidal, ministre française de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a également déclaré : "Space19 + a démontré la valeur de l'espace en tant qu'infrastructure essentielle et facilitatrice de notre vie quotidienne. Grâce à l'excellence européenne dans l'espace, nous sommes en mesure de nous attaquer mutuellement à des défis humains et mondiaux tels que le changement climatique, et de la sécurité dans l'espace. En adhérant aux programmes, les États membres ont fait un grand pas en avant pour inspirer la société et renouveler notre ambition de relever ces défis...
  11. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Les tests sur la propulsion ionique sont terminés et n'ont révélé aucun problème. la sonde Hayabusa2 est parée pour sa croisière de retour qui débutera le 3 décembre.
  12. Retour d'échantillons martiens

    Info donnée par jack' et placée dans un topic inadéquate AMHA. Techniques Spatiales - French Space Guy@TechSpatiales L'Europe va participer à Mars Sample Return ! Les anglais vont faire un rover, la France ou l'Italie fera l'orbiteur en charge de récupérer les échantillons autour de Mars. https://twitter.com/BBCAmos/status/1200027954258042880 … Jonathan Amos@BBCAmos En réponse à @BBCAmos Exploration also includes Mars Sample Return. The money is there to do that. Italy will lead with France and the UK in support. UK wants to do a fetch rover to pick up samples cached by US 2020 rover. Italy/France want to do the orbiter to return samples to Earth. #Space19plus 15:09 - 28 nov. 2019
  13. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    3,2 cm de progression : Mon proctologue fait mieux et tergiverse moins.
  14. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Sayonara Ryugu.
  15. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Début d'une nouvelle séquence de martelage... Gif de PaulH51 (UMSF)
  16. Cassini, le spectacle continue ...

    Un papier sur la formation des "griffes du tigre" d'Encelade. Traduction de la présentation : Les geysers d’Encelade sont concentrées le long d’une série de failles connues sous le nom de "griffes du tigre", considérées comme des fractures qui s'ouvrent sur un océan sous la calotte glacière de son pôle sud. Alors que des descriptions des bandes de tigre avaient déjà été abordées dans des travaux antérieurs, aucune étude à ce jour n’expliquait pourquoi elles se situaient uniquement au pôle sud, pourquoi ces failles sont approximativement parallèles et régulièrement espacées, et en quoi leur espacement constant de 35 km s'avère révélateur. Nous proposons ici que le refroidissement séculaire, l'épaississement de la calotte de glace en résultant, et les contraintes engendrées ainsi, entraînent la formation d'une première fracture au niveau de l’un des pôles, là où la glace est la plus mince en raison de son réchauffement par les forces des marées. Les contraintes de traction sont ainsi partiellement dissipées, empêchant une fracture similaire au pôle opposé. Nous proposons que le processus se reproduise ensuite au voisinage de la première fracture, lorsque les particules de glace expulsées par les geysers s'accumulent sur les flancs de celle-ci, provoquant une flexion de la calotte environnante et engendrant par la même une nouvelle rupture de la glace parallèlement à la première faille, et ainsi de suite, jusqu'à ce que les tensions dans la glace ne permettent plus la formation de fractures traversantes. https://arxiv.org/pdf/1911.02730.pdf
  17. Apparemment, mes sarcasmes 8Zien' et les petites nuances apportées par William I2C n'ont pas pesé lourd dans la balance. La justice triomphe à la fin en reconnaissant ton indéniable talent. Bravo Super !
  18. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Dans une manoeuvre du bras robotique en vu de la préparation d'une nouvelle opération d'épinglage de la "Taupe" (pinning), l'appui du godet sur celle-ci à légèrement augmenté son inclinaison : http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=45316
  19. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Quelques précisions supplémentaires nous ont été données dans le brief d'hier : http://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/enjoy/material/press/Hayabusa2_Press20191112_ver10_en2.pdf Lors de son éloignement, Hayabusa2 prendra encore des images de Ryugu pendant 5 jours avant que la modification de son attitude le lui interdise. Des essais avec les moteurs ioniques seront effectués à partir du 19 Novembre jusqu'au 2 décembre, puis le moteur de croisière ionique sera durablement activé le 3 décembre pour le retour à la maison. Bilan (non définitif bien entendu) des objectifs scientifiques atteints. (voir tableau du lien ) Suivi du départ en images : http://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/galleries/onc/nav20191113/
  20. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Merci Jack'. Effectivement, la phase de retour vers la Terre est engagée ce jour. Dans un premier temps, Hayabusa2 va s'éloigner de Ryugu à une vitesse de 10 cm/sec à l'aide de sa propulsion chimique, puis, lorsqu'elle aura quitté le champs d'influence gravitationnelle de l'astéroïde, elle activera la propulsion ionique.
  21. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Expériences de laboratoires et simulations par ordinateurs pour tenter d'expliquer certaines observations relatives aux poussières et régolithes des astéroïdes, et notamment, leurs étonnantes absences des surfaces de Ryugu et Bennu... https://www.hou.usra.edu/meetings/asteroidscience2019/pdf/2022.pdf
  22. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Coup d'oeil dans la tombe ?...
  23. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Mise à jour de la FAQ de la sonde d'HP3 sur le site officiel d'Insight : https://mars.nasa.gov/news/8444/common-questions-about-insights-mole/?site=insight La parole est à la défense (et en français ) Question : Pourquoi ne pouvez-vous pas prendre la "taupe" pour la déplacer ailleurs ? Réponse : La taupe fait partie de l'instrument appelé ensemble de flux de chaleur et de propriétés physiques, ou HP3, et elle est logée dans la structure de support de HP3 . Cette structure de support est équipée d’un pommeau que le bras robotique peut saisir afin de la déplacer du pont de l’atterrisseur jusqu'à un emplacement sur site. Dans la structure de surface, la taupe elle-même n’a pas de poignée et n’a pas été conçue pour être saisie puis déplacée. Et même si la taupe pouvait l'être, sa relocalisation ne résoudrait certainement rien. L'équipe est convaincue que la sonde n'a pas pu creuser car le régolithe ne lui fournit pas assez de friction. Partout où vous déplaceriez la taupe près de l'atterrisseur, se poserait probablement le même problème. La stratégie consistant à "épingler" la taupe en pressant la pelle du bras robotique contre son côté, compense ce manque de friction et a permis à la taupe de progresser dans le sol au début du mois d'octobre. Q: Pourquoi la taupe ne comprend-elle pas une perceuse? R: Cela nécessiterait un moteur beaucoup plus gros et plus puissant que ce que l'atterrisseur InSight pouvait prendre en charge. Cela nécessiterait également plus d'énergie que ce que l'atterrisseur à énergie solaire peut fournir. De plus, une perceuse aurait besoin d'un système pour la stabiliser lorsque son moteur tourne, comme avec une perceuse. Ce système annulerait la force de rotation qui, en son absence, engendrerait une contre-rotation. Avec 2,7 cm de diamètre et 40 cm de long, la taupe a été conçue pour être assez légère et suffisamment petite pour répondre aux contraintes imposées par pont du lander. Un moteur à l’intérieur de la taupe se comprime lentement puis libère rapidement un ressort qui enfonce une masse en tungstène à l’intérieur à l' extrêmité de la taupe, à un rythme d’un coup toutes les 3,7 secondes. Q: Etes-vous sûr que la taupe n'a pas touché un rocher? R: La plupart des membres de l'équipe restent convaincus qu'un rocher n'a pas provoqué le rebond de la taupe. Le site d'atterrissage, Elysium Planitia, a été choisi en partie parce qu'il contient très peu de roches visibles en surface, impliquant peu de grosses roches souterraines. La taupe est assez solide pour éloigner les petites roches et a été conçue pour contourner des roches de taille moyenne, de moins de 10 cm de diamètre. Une analyse plus approfondie sera nécessaire pour déterminer pourquoi la taupe est ressortie du trou une fois qu'elle était presque entièrement enfouie dans le sol martien. Q: Dans quelle mesure la gravité réduite de Mars intervient-elle sur d'éventuelles différences que nous pourrions constater avec les tests menés en laboratoires sur Terre ? R: Le banc d'essai du bras robotique du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, utilise des modèles de poids (répliques non fonctionnelles des instruments équivalant au poids qu'ils ont sur Mars) pour simuler les effets de la gravité réduite de la planète rouge. Cependant, certaines expériences, comme celles impliquant le creusement de la taupe, ne peuvent pas être entièrement recréées. L'équipe ne peut pas simuler une gravité faible sur Terre. Il ne serait pas possible de réaliser une version allégée de la taupe à des fins de test ayant la même puissance de fouille que celle de la taupe sur Mars. Q: Est-il possible que le mécanisme de frappe soit endommagé ? R: L'équipe scientifique d'InSight n'a pas constaté de différence notable entre les performances de la taupe sur Mars et celles qui ont été observées lors de tests sur Terre. Le sismomètre d'InSight peut détecter les vibrations de chacun des coups de marteau de la taupe, et est utilisé pour analyser de minuscules variations (de l'ordre de la milliseconde) dans chaque coup. A ce jour, l'équipe n'a pas eu la preuve que le mécanisme de martelage est endommagé. Q: Malgré les défis que cela pose à la taupe, le sol nous apprend-il quelque chose de nouveau sur Mars ? R: Absolument ! La taupe a été conçue pour des sols meubles et sablonneux rencontrés auparavant par les rovers Spirit et Opportunity. Le sol sous InSight est mécaniquement différent de ce que nous avons vu sur d’autres sites d’atterrissage (*). La formation de la fosse autour de la sonde, sa résistance à l'effondrement et l'auto-extraction de la taupe sont toutes surprenantes et feront l'objet d'une enquête par l'équipe scientifique d'InSight afin d'améliorer la compréhension des événements et des variations du sol martien. Q: Pourquoi pousser la taupe du côté plutôt que d'appliquer une pression par le haut ? R: Une poussée latérale a permis d'enterrer presque complètement la taupe en octobre 2019. C'est une technique qui semble bien fonctionner. L’équipe souhaite éviter d’appuyer sur la taupe, où se trouve l'attache fragile de la longe fournissant l’alimentation et relayant les données. Il est toujours possible que l'équipe appuie sur le haut de la taupe s'il n'y a pas d'autres options, mais cela représenterait un risque pour le matériel. (*) Le sous-sol du site du lander Phoenix avait tout de même montré des propriétés très particulières pouvant, dans une certaine mesure, être comparé avec ce que rencontre Insight.
  24. Lancement de OSIRIS-REx le 9 septembre

    Sélection d'images prises par la caméra PolyCam de la sonde OSIRIS-Rex, publiées entre mi-juillet et fin octobre 2019 : Rocher fracturé dans l'hémisphère nord de Bennu. Cette image montre une partie d'un gros rocher situé dans l'hémisphère nord de l'astéroïde Bennu. Le rocher est traversé par une fracture importante et un petit rocher repose sur son côté gauche. Les longues ombres du soir sont projetées à droite, car l'image a été obtenue à 18h00, heure solaire locale. Elle a été capturé par la caméra PolyCam à bord de la sonde OSIRIS-REx, le 15 juillet, à une distance de 0,7 km. Le champ de vision est de 9,6 m. Pour l’échelle, le petit rocher perché au sommet du gros (centre supérieur) mesure 0,3 m de diamètre.L'image a été obtenue pendant la phase orbitale B de la mission. Cette image montre les détails du bloc marquant le méridien de l'astéroïde Bennu, situé dans l'hémisphère sud. Sur la gauche, on peut voir une plate-forme ombragée sur la face nord-ouest du rocher. La photo a été prise par la caméra PolyCam, le 16 juillet, à une distance de 0,7 km. Pour l’échelle, le rebord ombré sur la gauche mesure 5,7 m de long. L'image a été obtenue pendant la phase orbitale B de la mission. ( Oups! Celle-là avait déjà été proposée dans mon post du 22 septembre) Différents types de rochers dans l'hémisphère sud de Bennu Cette image montre une vue détaillée d'une zone dense en blocs dans l'hémisphère sud de l'astéroïde Bennu. La diversité des types de blocs démontre les différentes textures présentes dans la région. La photo a été prise par la caméra PolyCam, le 22 juillet, à une distance de 0,7 km. Le champ de vision est de 9,6 m. Pour l’échelle, le petit rocher brillant situé au sommet du rocher (centre gauche) mesure 0,4 m de long. L'image a été obtenue pendant la phase orbitale B de la mission. Cette image montre une partie d'un gros rocher situé dans l'hémisphère sud de l'astéroïde Bennu. Elle a été capturé à 6H30, heure solaire locale, de sorte que les ombres sont longues et projetées à gauche. Le dessus d'un rocher plus petit qui se trouve dans une dépression sur le côté inférieur droit du bloc est visible au-dessus de l'ombre. La photo a été prise par la caméra PolyCam, le 24 juillet, à une distance de 0,7 km. Le champ de vision est de 9,6 m. Pour l’échelle, le petit rocher brillant juste au-dessus de l’ombre (centre droit) mesure 0,14 m de long. L'image a été obtenue pendant la phase orbitale B de la mission. Un rocher dramatiquement éclairé au pôle Nord Cette image montre un gros rocher situé près du pôle nord. L'image a été capturée à 6H 00, heure solaire locale, ce qui donne de longues ombres matinales projetées à gauche. Pour l’échelle, le rocher fin et brillant juste au-dessus du rocher (en haut à gauche) mesure 0,7 m de long. L'image a été obtenue pendant la phase orbitale B de la mission. Cette image montre une variété de blocs de différentes textures et de tailles situés dans la région équatoriale de Bennu. Un rocher haut et brillant émerge de l'ombre projetée par le rocher à droite. La photo a été prise par la caméra PolyCam le 2 août, à une distance de 0,7 km. Le champ de vision est de 9 m. Pour ce qui est de l’échelle, la roche brillante qui jette un œil dans l’ombre mesure 0,5 m de large. L'image a été obtenue pendant la phase orbitale B. Balbuzard, Aigle-pêcheur pendant la reconnaissance A Il s’agit de l’image à plus haute résolution du site candidat de prélèvement Osprey saisie le 12 octobre. Le site Osprey est situé près de l’équateur Bennu, dans l’hémisphère nord. En raison de la taille de la région, cette image ne montre qu'une partie du cratère. Les caractéristiques reconnaissables du site Osprey sont visibles, une zone sombre de matériau au centre du cratère et un gros bloc plat sur la paroi nord du cratère (en haut à gauche). La photo a été prise le 12 octobre, à une distance de 1 km. Le champ de vision est de 14,2 m. À titre de référence, la fracture du gros rocher (en haut à gauche) mesure 2,1 m de long. Nightingale pendant la reconnaissance A Il s'agit de l'image à plus haute résolution du site candidat pour prélèvement, Nightingale, prise le 26 octobre. Le site Nightingale est situé près du pôle nord de Bennu. Le centre du cratère est visible dans le centre haut de l'image, il contient une accumulation de roches plus petites. La photo a été prise par la caméra PolyCam à une distance de 1 km. Le champ de vision est de 14,4 m. À titre de référence, le rocher de couleur claire (centre gauche extrême) mesure 1,4 m de long. Et plus encore sur : https://www.asteroidmission.org/galleries/spacecraft-imagery/
  25. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Faut pas le prendre comme ça ! Le comique de répétition à aussi sa place dans mon répertoire. Après, quand ça tourne à la litanie, je me laisse de droit d'en m'en étonner, surpris surtout de l'enthousiasme que cette ritournelle suscitait. Pour être parfaitement honnête, aussi un peu agacer des interférences accessoires dans un sujet qui me tenait à coeur. (En avouant cela, j'ouvre la porte à ceux qui souhaiteront m'emmerder. Je vous en prie ) Si j'ai offenser quelqu'un (et sans y ajouter la formule consacrée marquant, en réalité, une totale indifférence) , je lui présente mes excuses... qu'il acceptera s'il est moins con qu'il ne veut paraître.