Huitzilopochtli

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Tout ce qui a été posté par Huitzilopochtli

  1. Beresheet (SpaceIL) : Israël sur la Lune

    Les premières images de la Lune prises par Beresheet en orbite :
  2. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Peut-être pas tant que ça. Les dernières données dont je disposais évoquaient plutôt un cratère d'une dizaine de mètres, avec il est vrai une assez grande incertitude en fonction de la consistance réelle de la zone précisément impactée. De nouvelles images à publier très prochainement pourraient éventuellement nous donner un aperçu plus réaliste de l'impact...
  3. Actualités de Curiosity - 2013

    Daniel, tu avais raison, le forage est imminent (mode fayotage ). Je viens de tomber sur cette information importante. Si tu souhaites que je m'abstienne dorénavant de poster dans ce fil, j' obtempèrerai naturellement immédiatement (mode sérieux). Source : https://mars.nasa.gov/msl/mission/mars-rover-curiosity-mission-updates/?View=All Traduction : Notre court trajet de lundi a été couronné de succès, rapprochant plus clairement deux cibles de forage candidates. Le candidat principal (image ci-dessous), "Aberlady", semblait avoir la même couleur, structure et texture que la cible scientifique de contact du Sol 2365 "Longannet". Les observations MAHLI et APXS de Longannet et l’observation ChemCam de la cible «Tartan» au Sol 2365, choisie en raison de sa ressemblance avec Longannet, correspondaient à toutes à la gamme des lithologies que nous avons observées dans l’unité argileuse. Cela a donné à l'équipe scientifique l'assurance qu'Aberlady était digne de nos premiers efforts de forage dans l'unité contenant de l'argile. Cependant, comme il s’agissait d’une décision très importante, l’équipe scientifique a choisi de se consacrer à l'étude de la structure, de la texture et de la chimie d’Aberlady, pour en être sûr. Nous avons rassemblé le plus grand nombre d'observations scientifiques possibles sur Aberlady avant le passage de la communication qui nous apportera des données avant de planifier pour demain. Celles-ci comprenaient des mesures chimiques de APXS et de la ChemCam, ainsi que des images de la texture et de la taille des grains avec MAHLI. Après réception de ces données demain matin, l’équipe sera en mesure de prendre la décision de forer ou non. Que va révéler Aberlady ? Restez à l'écoute!
  4. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    C'est un peu décourageant, j'ai l'impression que mes messages se perdent dans l'espace ! Gardons espoir ! je tente encore ma chance :
  5. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    https://twitter.com/haya2e_jaxa/ À 16:04:49 JST, nous avons envoyé la commande «Bonne nuit» à la DCAM3. Les images prises avec la caméra déployable constitueront un trésor qui ouvrira de nouvelles decouvertes dans le futur. Pour le brave petit appareil photo qui a dépassé les attentes et qui a travaillé dur pendant 4 heures - merci. (De IES 兄)
  6. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    [SCI] La caméra déployable, DCAM3, a photographié avec succès l'éjecteur de la collision entre le SCI et la surface de Ryugu. Il s'agit de la première expérience de collision avec un astéroïde au monde ! Prochainement, nous examinerons le cratère formé et la manière avec laquelle les éjectas se sont dispersés. (Correction perso de la traduction) Première cratérisation artificielle d'un astéroïde, c'est vrai, mais on avait déjà eu droit à celle de Deep Impact sur la comète Tempel 1 :
  7. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    The deployable camera, DCAM3, successfully photographed the ejector from when the SCI collided with Ryugu’s surface. This is the world’s first collision experiment with an asteroid! In the future, we will examine the crater formed and how the ejector dispersed. En espérant de meilleures images de l'explosion, un peu plus tard...
  8. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Image de la séparation du SCI, quelques secondes après qu'elle se soit produite, et prise par la caméra ONC-W1 de la sonde d'Hayabusa2
  9. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Pour l'instant, tout s'est déroulé normalement. On attend des images qui, souhaitons-le, devraient être assez spectaculaires... HAYABUSA2@JAXA @haya2e_jaxa [SCI] April 5 at 13:45 JST: Gate 5 was confirmed. The spacecraft state is normal and it was confirmed that the evacuation operation, the separation of the SCI and DCAM3 went as planned. The SCI separation and evacuation sequence were a success. [SCI] April 5 at 15:12 JST. The return to the home position at a 20km altitude was judged as “GO”. Currently, the spacecraft status is normal.
  10. Actualités de Curiosity - 2013

    Cette série d’images montre la lune martienne Deimos lorsqu'elle passait devant le Soleil, comme l’a saisi Curiosity le dimanche 17 mars 2019 (2350ème jour martien de la mission). Ces images ont été prises par la Mastcam de Curiosity. Les images ont été dupliqué x 10. Deimos est suffisamment petit pour que les scientifiques considèrent cela comme un transit plutôt qu'une éclipse. Le transit de Deimos a duré plusieurs minutes. (Source JPL / NASA)
  11. Actualités de Curiosity - 2013

    Rappelons-le, pour que MEx confirme les détections faite par Curiosity, il a fallu qu'une nouvelle méthode de traitement des données soit mise au point. On travaille aux plages basses de sensibilité des instruments... En attendant la suite, et le prochain forage annoncé par Daniel, quelques images du secteur par jvandriel (UMSF)
  12. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Oh je l'avais raté ! Il a finalement raison, l'autre constipé, je suis vraiment con !
  13. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Je ne me sens pas responsable de la fermeture du premier, et je n'entends pas m'autocensurer sauf, peut-être, si on me le demande gentiment.
  14. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    Tout cela est très vrai, encore que je ne pense pas qu'ils s'en étonnent vraiment. Rien dans leurs propos ne le laisse supposer. La taupe elle même a été conçu pour pouvoir contourner ce type d'obstacle. Des essais avaient été réalisés et semblaient concluant. Ici, cela ne fonctionne pas et c'est très dommage. L' étude préliminaire du terrain, avec les images orbitales, laissaient un bon espoir de parvenir à obtenir des mesures physiquement très intéressantes, je l'ai déjà expliqué. Mais l'incertitude restait importante. Ce vibromasseur ne vaut pas tripette et cette planète qui rougit si souvent semble, en fait, bien trop frigide.
  15. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    https://spaceflightnow.com/2019/04/03/insight-scientists-not-sure-stalled-mars-heat-probe-can-be-recovered/ Résumé traduit : Les équipes au sol analysant les données provenant d'une sonde thermique bloquée peu après avoir commencé à creuser dans la croûte martienne espèrent toujours pouvoir libérer la taupe d'un obstacle qui l'a stoppée, il y a plus d'un mois, mais l'investigateur principal de la mission indique que les chances de mener à bien l'expérience HP3 sont peut-être compromises. La taupe HP3 a commencé à s’enfouir dans le sol martien le 28 février, dans le but d’atteindre au terme de sa descente une profondeur maximale de 5 mètres, en plusieurs étapes et sur plusieurs semaines. Mais quelques minutes plus tard, un obstacle stoppait la taupe à une profondeur d'environ 30 cm, déviant la sonde et l'inclinant d'environ 15 degrés. Une autre séance de martelage de quatre heures, le 2 mars, ne donna aucun progrès supplémentaire et les responsables de mission ordonnèrent l'arrêt des opérations de creusement pour permettre aux ingénieurs d'évaluer la situation. Développé par le DLR, le centre aérospatial allemand, l'instrument HP3 est conçu pour collecter des données sur les températures souterraines à différentes profondeurs, ce qui permettrait aux scientifiques de mieux comprendre la quantité de chaleur s'échappant de l'intérieur de Mars. HP3 est l’un des deux instruments de géophysique d'InSight transportés sur Mars, avec le sismomètre de fabrication française, qui, selon les scientifiques, fonctionne encore mieux que prévu. Les responsables soupçonnent que la taupe a heurté un rocher, avec environ trois quarts de la sonde enfoncée dans le sol (40 centimètres), alors que l'extrémité arrière de la sonde demeure toujours dans la structure de support à la surface. Une longue attache ombilicale avec une série de capteurs de température traîne à l'arrière de la pointe pour acheminer les données de conductivité thermique vers l'atterrisseur qui doit servir de relais pour les liaisons avec la Terre. Bruce Banerdt, l'enquêteur principal d'InSight au Jet Propulsion Laboratory, a déclaré que des équipes au sol évaluent la possibilité de déplacer la structure de support de surface à l'aide du bras robotique de l'atterrisseur. InSight étant un engin spatial stationnaire, les options pour déplacer la structure de surface de l'instrument HP3 sont limitées. " HP3 est en fait conçu pour pouvoir contourner un rocher ", a déclaré Banerdt. " Si la sonde frappe un rocher avec un angle de 45 degrés environ, elle peut changer de direction et contourner l'obstacle. Nous envisageons donc de déplacer éventuellement la structure de la surface." "Nous n'abandonnons pas encore complètement", a déclaré Banerdt la semaine dernière lors d'une réunion du comité d'astrobiologie et de sciences planétaires de l'Académie nationale des sciences. "Cela ne semble pas vraiment prometteur, mais nous avons encore une chance assez raisonnable de pouvoir mener à bien cette expérience." Les ingénieurs ont utilisé les caméras et les capteurs sismiques d'InSight pour diagnostiquer la situation de l'instrument HP3. Au cours d'une troisième séance de martelage, le 27 mars, des contrôleurs au sol ont réglé le sismomètre de l'atterrisseur afin d'écouter les vibrations créées par la taupe pour tenter de déterminer si la sonde poussait contre un seul rocher ou une épaisse couche de gravier. "La nature du signal sismique change, en particulier entre le martèlement initial ... Il y a des changements dans la réponse", a indiqué Banerdt, le 26 mars, faisant référence aux mesures effectuées par le sismomètre lors du premier martèlement de la sonde. "Il y a des changements dans la réponse (de la roche)". Nous pensons que nous pouvons analyser certaines de ces choses à la fois en termes de réverbération dans le sol et de la roche, et également en termes de sous-frappes individuelles du marteau lui-même. En réalité, le marteau donne 5 coups différents lorsqu'il frappe, rebondit, puis différentes choses absorbent l'impact. ” En utilisant un mode dans le sismomètre qui lui permet de collecter jusqu'à 500 mesures par seconde, les scientifiques espèrent utiliser l'un des instruments scientifiques d'InSight pour aider à en sauver un autre. Les caméras sur l'atterrisseur étaient également placées près de la structure de surface de l'instrument HP3 pour surveiller tout mouvement significatif. Dans un courriel adressé à Spaceflight mardi, Banerdt a déclaré que les équipes au sol continuaient à effectuer des liaisons descendantes avec les données sismiques à haut débit recueillies la semaine dernière. Le mécanisme de frappe de la taupe a une durée de vie limitée avant usure de ses composants, selon Tilman Spohn, l'investigateur principal pour HP3 au DLR. Mais les responsables ne craignent pas de casser le mécanisme à court terme, a-t-il déclaré. Les ingénieurs ont également envisagé la possibilité que la sonde soit coincée dans son réceptacle, dans la structure de support, mais Spohn pense que cela est peu probable. Les équipes au sol utilisent une réplique de l'instrument HP3 sur Terre pour aider à comprendre le problème. Dans un exposé présenté le 18 mars à la conférence lunaire et planétaire près de Houston, M. Spohn a déclaré que le "dernier recours" pour permettre aux équipes de remettre l'instrument sur de bons rails pourrait consister à utiliser le bras robotique d'InSight pour appuyer sur la structure de soutien afin d'essayer de forcer la taupe à travers l'obstacle souterrain. "Nous pourrions lever la structure de soutien et voir si la taupe dépasse, peut-être aussi appuyer sur la taupe elle-même", a-t-il déclaré. "Cela doit être examiné avec soin ... Il serait extrêmement regrettable de le faire, mais c'est peut-être notre derniere chance." Banerdt a déclaré que le sismomètre d'InSight recueille d'excellentes données. Le bras robotique d'InSight avait recouvert SEIS avec un bouclier anti-vent et thermique en février, réduisant considérablement le bruit et les interférences dans les mesures sismiques de l'instrument, à des niveaux comparables à ceux des sismomètres sur la Lune, sans atmosphère ou perturbations environnementales. L'équipe scientifique de Banerdt a conçu la mission d'InSight en combinant la sonde thermique et les résultats sismiques afin de cartographier les couches intérieures de Mars. Les données doivent aider les chercheurs à comprendre comment les planètes rocheuses se sont formées, en fournissant une comparaison de ce que les géologues connaissent déjà de la Terre. La troisième grande étude scientifique de la mission InSight est l’Expérience de rotation et de structure intérieure, ou RISE, qui utilisera les signaux radio transmis entre l’atterrisseur et la Terre pour mesurer le vacillement de la rotation de Mars, donnant aux scientifiques une idée de la taille du noyau de la planète et de sa densité.
  16. Les américains de retour sur la Lune d'ici 2024 ?

    Triste et totalement inamical. Oui. Tu m'as l'air d'être très à la mode. Oh les filles! oh les filles! elles me rendent marteau...
  17. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Petite parenthèse : (Des prisonniers, il doit y en avoir déjà depuis le 22 février dans la première chambre de stockage, et la JAXA compte en refaire début juin, si tout se déroule idéalement)
  18. Les américains de retour sur la Lune d'ici 2024 ?

    Si l'humour était exclusif à ceux qui en font profession, on s'emmerderait beaucoup dans l'existence. Et s'il fallait que j'ai des préjugés sur tout sujets dont je plaisante, je serais absolument indéfendable. Pour finir, si tu t'offusquais parce que tu es gay friendly, je te trouve en fait bien triste et presque inamical.
  19. Les américains de retour sur la Lune d'ici 2024 ?

    @brizhell Quand c'est lui qui raconte, es-ce encore drôle ? Avec lui tout le monde y passait . C'est comme cela que j'essaie de pratiquer l'humour, tentative parfois vaine, et sans omettre l'autodérision (Je possède une Twingo). Bonjour chez vous.
  20. Pétition pour le retour

    Une pierre dans mon jardin. Le passé est le passé, construisons l'avenir avec enthousiasme et honnêteté.
  21. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Pour les noctambules et, aussi, pour remercier Jack' qui manifeste toujours son intérêt :
  22. Les américains de retour sur la Lune d'ici 2024 ?

    Et quand l'Homo gêne, le bipède s'en... va.
  23. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    Nouveaux éléments sur l'opération imminente de la création d'un cratère: http://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/enjoy/material/press/Hayabusa2_Press20190402_ver4_en.pdf
  24. Hayabusa 2 à l'assaut de Ryugu

    En préambule au feu d'artifice qui doit avoir lieu dans trois jours : http://www.planetary.org/blogs/jason-davis/what-to-expect-hayabusa2-sci.html Résumé traduit : Pourquoi la JAXA fait-elle cela ? L’expérience du petit impacteur (SCI) a pour objectif d’en apprendre davantage sur la façon dont les astéroïdes comme Ryugu évoluent dans le temps. Plus spécifiquement, les scientifiques de la JAXA espèrent en apprendre : 1) Quelle taille aura le cratère sur Ryugu créé à partir d'un impacteur de masse et de vitesse connues, en comparant les images avant et après sa formation. 2) A quoi ressemblent les matériaux situés sous la surface de Ryugu qui n'ont pas été exposés aux rayonnements cosmiques. 3) Si la surface bougera facilement lorsqu'elle sera frappée par l'impacteur. 4) La facilité avec laquelle les rochers se briseront à cause de l'impact, surtout si l'impacteur tombe sur un rocher. L'incertitude qui entoure le SCI, en fait une expérience très intéressante. Les scientifiques ne savent pas très bien quelle sera la taille du cratère. Ils ne peuvent viser le point d'impact que dans une certaine mesure, la zone cible a une marge d'erreur de 200 mètres. La largeur du cratère dépendra du type de matériau touché par l'impacteur. La plupart des modèles estiment la création d'un cratère jusqu’à 10 mètres de large, mais il existe quelques types de surface susceptibles d’entraîner soit un très petit cratère si l’impacteur frappe un point particulièrement poreux, soit un cratère supérieur à 10 mètres si le secteur est constitué de petits cailloux. La profondeur du cratère devrait être d'environ un dixième de son diamètre, ce qui est en fait une règle pour les cratères simples en forme de cuvette n'importe où dans le système solaire. La zone cible se trouve près de l'équateur de Ryugu, à environ un quart de l'astéroïde situé à l'est du premier site de collecte d'échantillons. C’est à environ 300 mètres du dernier lieu de MASCOT. Il n’est donc pas impossible que SCI puisse frapper très près de l’atterrisseur maintenant HS. Étant donné que l'équipe d'Hayabusa2 pourrait également collecter un échantillon dans ce cratère artificiel, elle a choisi un endroit géologiquement similaire au premier touch down, ce qui permet une comparaison en surface et au-dessous de la surface. L'emplacement est également relativement exempt de dangers, ce qui devrait aider à une opération de prélèvement. Avec ses 240 mètres de diamètre, Kolobok est l'un des plus grands cratères de Ryugu. Il est situé sur l'équateur à 1,5 ° S et 333,5 ° E. Plusieurs autres cratères plus petits sont situés sur ou près de son bord. Au-dessus et légèrement à droite de celui-ci, la majeure partie de cette zone est plongée dans un grand cratère, Cendrillon. Comment feront-ils le cratère ? Plutôt que de poser une bombe directement à la surface de Ryugu et de contaminer fortement la zone avec des explosifs, le plan est de réduire la contamination en tirant une plaque de cuivre sur la surface. Personne ne s'attend à trouver du cuivre sur Ryugu, cela aidera donc les scientifiques à distinguer plus tard les matériaux natifs de Ryugu de celui de l'impacteur. C'est également la raison pour laquelle le processus de collecte d' échantillons implique l'utilisation une balle de tantale. L'expérience SCI consiste en un petit cylindre de 30 centimètres de diamètre et d'environ 22 centimètres de long. Il sort du bas d'Hayabusa2, près du cornet d' échantillonnage. A l'intérieur du cylindre SCI se trouve un entonnoir rempli de plastiques, coiffé au bout d'une large plaque de cuivre incurvée de 2 kilogrammes. Hayabusa2 déploiera le SCI à une altitude de 500 mètres qui démarrera un compte à rebours de 40 minutes avant la détonation. Le cylindre n’ayant aucun moyen de contrôle d'attitude, Hayabusa2 lui donne une légère rotation pour le stabiliser alors qu’il tombe vers Ryugu. Avant l'explosion, Hayabusa2 fera un rapide déplacement, glissant latéralement sur environ un kilomètre. Ensuite, il largera un système de caméra appelé DCAM3 pour filmer le feu d'artifice avant de faire mouvement jusqu'à ce que la sonde soit protégée de l'explosion du SCI par la masse de Ryugu. La JAXA n'a pas indiqué la hauteur exacte à laquelle SCI se déclenchera. Des essais à grande échelle sur Terre ont été effectués à 100 mètres, et un article de 2017 indiquait que le cylindre tomberait d'au moins 200 mètres pendant qu'Hayabusa2 s'échapperait. Il est donc prudent de dire entre 100 et 200 mètres. Lorsque la détonation se produit, il ne faut que quelques millisecondes à la "partie explosive" pour accélérer la plaque de cuivre à une vitesse d'environ 2 kilomètres par seconde, beaucoup plus rapidement que la balle de collecte d'échantillon qui ne se déplace qu'à 300 mètres par seconde. La plaque de cuivre incurvée va réellement se retourner et prendre la forme d’un casque avant de s’enfoncer dans Ryugu. Si tout se passe bien, Hayabusa2 restera en visibilité directe avec DCAM3 tout en étant protégé des débris de SCI et des éjectas du cratère. Voici une simulation approximative de ce que nous pourrions réellement voir : http://www.planetary.org/multimedia/space-images/spacecraft/hayabusa2-simulated-dcam3.html DCAM3 dispose de deux caméras : une caméra analogique couleur basse résolution qui transmettra à Hayabusa2 en temps réel et une caméra numérique monochrome de résolution supérieure qui enverra des images ultérieurement. La batterie du DCAM3 ne durera que 3 heures, mais le signal est suffisamment puissant pour atteindre Hayabusa2 à 10 kilomètres. Il y a aussi une caméra appelée MCAM qui va filmer DCAM3 lorsqu'elle sort de Hayabusa2. Et après ? Pour éviter tout éjecta de cratère à basse vitesse qui entreront brièvement en orbite autour de Ryugu avant de retomber à sa surface ou d'être expulsé dans l'espace par la pression du rayonnement solaire, Hayabusa2 attendra deux semaines avant de revenir à sa position d'origine à 20 km de l'astéroïde. Finalement, le vaisseau spatial retournera sur les lieux de son crime pour voir ce qui s’y est réellement passé. L’équipe a déjà recueilli des images pré-SCI de la zone de formation du cratère d’une altitude d’environ 1,7 km. Ces images aideront l’équipe à localiser le nouveau cratère artificiel. Ensuite, ils décideront s’ils effectueront un second touché, soit dans le cratère artificiel qu’ils viennent de créer, soit à proximité du lieu-dit S01, qu’ils ont observé en détail du 6 au 8 mars à une hauteur de 22 mètres. Un deuxième touché ne devrait pas avoir lieu avant juin au plus tôt.