Huitzilopochtli

Membre
  • Compteur de contenus

    3 403
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    6
  • Last Connexion

    Soon available - 45766

Messages posté(e)s par Huitzilopochtli


  1. Bonsoir,


    Quelques nouvelles de Percy...


    https://mars.nasa.gov/news/9520/nasas-perseverance-rover-deciphers-ancient-history-of-martian-lake/


    Traduction automatique corrigée :


    22474_PIA23239_800w.jpg


    Cette image du cratère Jezero indique les données minérales détectées depuis l'orbite. La couleur verte représente les carbonates – des minéraux qui se forment dans des environnements aqueux où les conditions pourraient être favorables à la préservation des signes de vie ancienne. Perseverance explore actuellement la zone verte au-dessus du delta de Jezero (au centre). Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS/JHU-APL

     

    À l'occasion de son 1 000e sol sur la planète rouge, Perseverance  a récemment achevé son exploration de l'ancien delta, témoin de la présence d'un lac ayant autrefois rempli le cratère Jezero il y a des milliards d'années. Le rover a collecté à ce jour un total de 23 échantillons, révélant ainsi l'histoire géologique de cette région martienne.


    Un échantillon prélevé, appelé « Lefroy Bay », contient une grande quantité de silice à grains fins, un matériau connu pour préserver les anciens fossiles sur Terre. Un autre, « Otis Peak », contient une quantité importante de phosphate, souvent associée à la vie telle que nous la connaissons. Ces deux échantillons sont également très riches en carbonate, ce qui permet de conserver un enregistrement des conditions environnementales depuis la formation de la roche.


    Ces découvertes ont été partagées mardi 12 décembre lors de la réunion d'automne de l'American Geophysical Union à San Francisco.


    « Nous avons choisi le cratère Jezero comme site d'atterrissage parce que l'imagerie orbitale montrait un delta, preuve claire qu'un grand lac remplissait autrefois le cratère. Un lac est un environnement potentiellement habitable, et les roches du delta sont un environnement idéal pour enfouir des signes de vie ancienne sous forme de fossiles dans les archives géologiques », explique Ken Farley du Caltech, scientifique du projet Perseverance. "Après une exploration approfondie, nous avons reconstitué l'histoire géologique du cratère, en traçant sa phase lac et rivière du début à la fin."


    A voir : vidéo du lien https://mars.nasa.gov/news/9520/nasas-perseverance-rover-deciphers-ancient-history-of-martian-lake/


    L'eau pénètre dans le cratère Jezero il y a des milliards d'années (concept d'artiste) : Cette animation représente l'eau traversant le bord du cratère Jezero, que l'équipe Perseverance explore actuellement. L'eau était ici présente il y a des milliards d'années, formant un lac, un delta et des rivières avant que la planète rouge ne s'assèche. Crédits : NASA/JPL-Caltech


    Jezero s'est formé à la suite d'un impact d'astéroïde il y a près de 4 milliards d'années. Depuis l’atterrissage en février 2021, l’équipe de Perseverance a découvert que le fond du cratère est constitué de roches ignées formées à partir de magma souterrain ou d’activité volcanique de surface. Depuis, ils ont découvert du grès et du mudstone, révélant l’arrivée de la première rivière dans le cratère des centaines de millions d’années plus tard. Au-dessus de ces roches se trouvent des mudstones riches en sel, signalant la présence d'un lac peu profond subissant l'évaporation. L'équipe pense que le lac avait atteint au maximum une largeur allant jusqu'à 35 kilomètres de diamètre et une profondeur d'environ 30 mètres.


    Plus tard, un fort écoulement d'eau vive a transporté des rochers depuis l'extérieur de Jezero, les dispersant au sommet du delta et même plus loin dans le cratère.


    "Nous avions pu avoir un aperçu général de ces chapitres de l'histoire de Jezero dans des images orbitales, mais il a fallu se rapprocher avec Perseverance pour vraiment comprendre leur chronologie en détail", déclare Libby Ives, chercheuse postdoctorale au Jet Propulsion Laboratory. 


    Des échantillons captivants :


    Les échantillons collectés par le rover sont à peu près aussi gros qu'un morceau de craie de classe et sont stockés dans des tubes métalliques spéciaux dans le cadre de la campagne Mars Sample Return. 


    Pour décider quels échantillons collecter, Perseverance utilise d’abord un outil d’abrasion pour éroder la surface d’une roche potentielle, puis il étudie sa chimie à l’aide d’instruments scientifiques de précision, notamment l’instrument de lithochimie à rayons X, PIXL, construit par le JPL.


    Sur une cible que l'équipe a appelé « Bills Bay », PIXL a repéré des carbonates, minéraux qui se forment dans des environnements aqueux avec des conditions qui pourraient être favorables à la préservation des molécules organiques. (Les molécules organiques se forment par des processus géologiques et biologiques.) Ces roches étaient également riches en silice, un matériau  permettant de préserver les molécules organiques.


    "Sur Terre, cette silice à grains fins est ce que l'on trouve souvent dans un endroit autrefois sablonneux", indique Morgan Cable du JPL, chercheur principal adjoint de PIXL. "C'est le genre d'environnement où, sur Terre, les restes d'une vie ancienne pourraient être préservés et retrouvés."


    Les instruments de Perseverance sont capables de détecter à la fois des structures microscopiques ressemblant à des fossiles et des changements chimiques qui pourraient avoir été laissés par d’anciens microbes, mais ils n’ont pas encore trouvé de preuves de ces deux éléments.


    Sur une autre cible examinée par PIXL, appelée « Ouzel Falls », l'instrument a détecté la présence de fer associé au phosphate. Le phosphate est un composant de l'ADN et des membranes cellulaires de toute vie terrestre connue et fait partie d'une molécule qui aide les cellules à transporter l'énergie.


    1746
    PIXL, l'un des instruments à bord du rover, a analysé la composition chimique d'une zone de roche abrasée surnommée « Chutes d'Ouzel », la trouvant riche en minéraux contenant du phosphate, un matériau présent dans l'ADN et les membranes cellulaires. Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS.


    Après avoir évalué les résultats de PIXL sur chacune de ces zones d'abrasion, l'équipe a envoyé des commandes au rover pour collecter des carottes de roche à proximité : Lefroy bay a été prélevé à côté de Bills Bay et de Otis Peak au lieu dit de Ouzel Falls.


    1749_PIA26205-FigB_(Web).jpeg
    Analyse du patch abrasé à coté de « Bills Bay », l'instrument PIXL sur l'instrument PIXL l’a trouvé riche en carbonates (en violet) et en silice (en vert), tous deux efficaces pour préserver les signes d'une éventuelle vie ancienne. L’image est superposée aux données chimiques de l’instrument. Crédits : NASA/JPL-Caltech/MSSS.


    Localisation des derniers prélèvements sur diapo fournie par Phil Stooke (UMSF)


    index.php?act=attach&type=post&id=54121


    "Nous avons des conditions idéales pour trouver des signes de vie où là nous trouvons des carbonates et des phosphates, qui indiquent un environnement aqueux et habitable, ainsi que de la silice, qui est excellente pour leur préservation" nous dit Cable. »


    FRF_0950_0751287970_068ECM_N0461870FHAZ0
    Dans cette vue acquise par la caméra d'évitement des risques avant sur Sol 950 (22 octobre 2023), Perseverance image un ensemble de roches dans l'espace de travail de Turquoise Bay après avoir foré sa 23 ème carotte.


    La découverte d'une vie extraterrestre est un aspect central de l'astrobiologie, mais ne trouver aucune vie sur une planète rocheuse autrefois habitable comme Mars serait tout aussi important, car cela nous aiderait à revenir sur notre propre origine, et nous interroger sur ce qui rend la Terre biologiquement si particulière, au moins dans notre proche environnement spatial, et cela nous aiderait également à nos recherches de la vie plus loin.


    Si une vie ancienne existait dans ou autour de Jezero, les restes fossilisés de ces organismes anciens pourraient encore subsister sous forme de biosignatures morphologiques, élémentaires ou moléculaires préservées dans la roche.


    Des cellules vieilles d’un milliard d’années et des biomolécules fossilisées préservées dans des échantillons géologiques sur Terre sont étudiées à l’aide de grands instruments d’analyse complexes dans des laboratoires à travers le Monde. Le retour des carottes de Jezero permettrait aux scientifiques d’appliquer également les mêmes techniques à des échantillons extraterrestres. Indépendamment de ce que nous trouverons, la recherche de vie dans ces petites roches martiennes représente un pas décisif pour déterminer s'il y a eu de la vie sur Mars.


    Le travail de Perseverance est bien entendu loin d’être terminé. La quatrième campagne scientifique en cours explorera la marge du cratère, près de l’entrée du canyon, là où une rivière entrait autrefois dans Jezero. De riches dépôts de carbonate ont été repérés le long de la marge, qui apparaissent nettement sur les images orbitales.


    L'équipe scientifique avait dirigé Perseverance vers Airey Hill, endroit choisi pour stationner le rover avant la pause de la conjonction solaire.


    ZL0_0961_0752254195_706EBY_N0470000ZCAM0
    Perseverance avait alors photographié cette cible rocheuse, Barrabiddy, pour étudier son emplacement et ses textures. Cette image a suscité des analyses plus approfondies de la part de l'équipe scientifique et a captivé l'attention du public. Acquis le 3 novembre 2023 (Sol 961). Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU.


    Tau nous en propose une version 3D :


    index.php?act=attach&type=post&id=54084

     

    Panos de Neville :
    53334534999_718359f31d_6k.jpg


    53335682679_41b343619f_6k.jpg


    53336681143_7a4d930643_6k.jpg


    De Thomas Appéré sur UMSF, ciel de Mars joliment ennuagé :


    53311002137_8f2f8caca9_z.jpg


    53313293329_5470f87097_z.jpg

     

    • J'aime 2
    • J'adore 2
    • Merci 1

  2. Bonjour,

     

    Il y a 14 heures, Mercure a dit :

    Cet argument me parait au premier abord extrêmement discutable.

    A moins d'avoir un échantillonnage statistique précis du nombre de planètes géantes vs le nombre total de planètes de l'amas IC 348 et de pouvoir le comparer avec un échantillonnage de référence bien étoffé et parfaitement fiable, il m’étonne que l'on puisse en déduire que ces 3 (trois) corps soient des naines brunes.

     

    Ton observation est très loin d'être malvenue. Cependant il est quand même écrit dans l'article 

     

    Il y a 16 heures, Huitzilopochtli a dit :

    Deuxièmement, la plupart des étoiles sont des étoiles de faible masse et les planètes géantes sont particulièrement rares parmi ces étoiles.

     

    La probabilité  se fonde aussi sur ce deuxième point.

     

    A contrario, même en considérant, aussi, l'âge de IC 348, la part du doute subsisterait que ces objets ne soient pas des planètes géantes.

     

    Il y a 16 heures, Huitzilopochtli a dit :

    Bien que l’équipe ne puisse pas exclure cette dernière hypothèse, elle affirme qu’il s’agit bien plus probablement de naines brunes que de planètes éjectées.

     

     

    • J'aime 1
    • Merci 2

  3. Bonsoir,


    Le JWST a permis d'identifier la plus petite naine brune flottante


    https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Webb/Webb_identifies_tiniest_free-floating_brown_dwarf


    Traduction automatique corrigée :


    Les naines brunes sont parfois appelées étoiles ratées, car elles se forment comme des étoiles par effondrement gravitationnel, mais n'accumulent jamais suffisamment de masse pour déclencher la fusion nucléaire. Les plus petites naines brunes peuvent chevaucher en masse celles des planètes géantes. Dans leur quête de la plus petite naine brune, les astronomes utilisant le télescope spatial James Webb ont trouvé une  nouvelle détentrice du record : un objet pesant seulement trois à quatre fois la masse de Jupiter.


    Les naines brunes sont des objets qui chevauchent la ligne de démarcation entre les étoiles et les planètes. Elles se forment comme des étoiles, devenant suffisamment denses pour s’effondrer sous leur propre gravité, mais ne deviennent jamais suffisamment denses et chaudes pour commencer à fusionner l’hydrogène et se transformer en étoile. Au bas de l’échelle, certaines naines brunes sont comparables à des planètes géantes, pesant à peine quelques fois la masse de Jupiter.


    Les astronomes tentent de déterminer le plus petit objet pouvant se former à la manière d’une étoile. Une équipe internationale utilisant le télescope spatial James Webb a observé une minuscule naine brune flottant librement (non liée gravitationnellent à une étoile) avec seulement trois à quatre fois la masse de Jupiter.


    « Une question fondamentale que vous trouverez dans tous les manuels d'astronomie  : Quelles sont les plus petites étoiles ? C'est à cela que nous essayons de répondre », a expliqué l'auteur principal Kevin Luhman de la Pennsylvania State University.


    Pour localiser cette nouvelle naine brune, Luhman et sa collègue, Catarina Alves de Oliveira, ont choisi d'étudier l'amas d'étoiles IC 348, situé à environ 1 000 années-lumière de nous, dans la région de formation stellaires de Persée. Cet amas est jeune, âgé d'environ cinq millions d'années seulement. En conséquence, toutes les naines brunes pouvant s'y trouver seraient encore relativement brillantes en lumière infrarouge, rayonnantes à cause de la chaleur de leur formation.


    L'équipe a d'abord photographié le centre de l'amas à l'aide de la NIRCam ( Near-Infrared Camera ) du Webb pour identifier les candidates naines brunes à partir de leur luminosité et de leurs couleurs. Ils ont suivi les cibles les plus prometteuses en utilisant le réseau de microobturateurs NIRSpec ( spectrographe proche infrarouge ).


    Star_Cluster_IC_348_NIRCam_image_annotat


    Amas d'étoiles IC 348 (image NIRCam annotée)


    La sensibilité infrarouge du JWST était cruciale, permettant à l'équipe de détecter des objets plus faibles que les télescopes au sol. De plus, la vision nette du Webb leur a permis de déterminer quels objets rouges étaient des naines brunes précises et lesquels étaient des galaxies à fond blobby.


    Ce processus de vannage a conduit à trois cibles intrigantes pesant de trois à huit masses de Jupiter, avec des températures de surface allant de 830 à 1 500 degrés Celsius. La plus petites d’entre elles ne pèse que trois à quatre fois Jupiter, selon les modèles informatiques.


    Expliquer comment une si petite naine brune a pu se former est théoriquement un défi. Un nuage de gaz lourd et dense possède suffisamment de gravité pour s’effondrer et former une étoile. Cependant, en raison de sa gravité plus faible, il devrait être plus difficile pour un petit nuage de s’effondrer pour former une naine brune, et cela est particulièrement vrai pour les naines brunes ayant la masse des planètes géantes.


    "Il est assez facile pour les modèles actuels de créer des planètes géantes dans un disque autour d'une étoile", déclare Catarina Alves de Oliveira de l'ESA, chercheuse principale du programme d'observation. « Mais dans cet amas, il serait peu probable que cet objet se soit formé dans un disque, se formant plutôt comme une étoile, et trois masses de Jupiter sont 300 fois plus petites que celle de notre Soleil. Nous devons donc nous demander comment le processus de formation d’étoiles fonctionne pour des masses aussi très petites ?


    En plus de fournir des indices sur le processus de formation des étoiles, les minuscules naines brunes peuvent également aider les astronomes à mieux comprendre les exoplanètes. Les naines brunes les moins massives chevauchent les plus grandes exoplanètes ; par conséquent, on s’attendrait à ce qu’elles aient des propriétés similaires. Cependant, une naine brune flottant librement est plus facile à étudier qu’une exoplanète géante puisque cette dernière est cachée dans l’éclat de son étoile hôte.


    Deux des naines brunes identifiées lors de cette étude présentent la signature spectrale d'un hydrocarbure non identifié, une molécule contenant à la fois des atomes d'hydrogène et de carbone. La même signature infrarouge a été détectée par la mission Cassini dans les atmosphères de Saturne et de sa lune Titan. On l'a également observé dans le milieu interstellaire, le gaz entre les étoiles.


    "C'est la première fois que nous détectons cette molécule dans l'atmosphère d'un objet extérieur à notre système solaire", a expliqué Catarina. « Les modèles pour les atmosphères des naines brunes ne prédisent pas son existence. Nous examinons des objets plus jeunes et de masses plus faibles que jamais auparavant, et nous voyons quelque chose de nouveau et d'inattendu.


    Étant donné que les objets se situent bien dans la gamme de masse des planètes géantes, cela soulève la question de savoir s’il s’agit bien de naines brunes ou de planètes géantes qui auraient été éjectées de systèmes planétaires. Bien que l’équipe ne puisse pas exclure cette dernière hypothèse, elle affirme qu’il s’agit bien plus probablement de naines brunes que de planètes éjectées.


    https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Images/2023/12/Star_Cluster_IC_348_NIRCam_compass_image


    Amas d'étoiles IC 348


    Une planète géante éjectée est peu probable pour deux raisons. Premièrement, de telles planètes sont généralement rares par rapport aux planètes de masse plus petite. Deuxièmement, la plupart des étoiles sont des étoiles de faible masse et les planètes géantes sont particulièrement rares parmi ces étoiles. En conséquence, il est peu probable que la plupart des étoiles de l’IC 348 (qui sont des étoiles de faible masse) soient capables de produire des planètes aussi massives. De plus, comme l’amas n’a que cinq millions d’années, les planètes géantes n’ont probablement pas eu le temps de se former puis d’être éjectées de leur système.


    La découverte d’autres objets de ce type contribuera à clarifier leur statut. Les théories suggèrent que les planètes "voyou" sont plus susceptibles d'être trouvées à la périphérie d'un amas d'étoiles, donc élargir la zone de recherche pourrait les identifier si elles existent dans IC 348.


    Les travaux futurs pourraient également inclure des enquêtes plus longues permettant de détecter des objets plus faibles et plus petits. La courte enquête menée par l’équipe devait détecter des objets aussi petits que deux fois la masse de Jupiter. Des relevés plus longs pourraient facilement atteindre une masse de Jupiter.


    Ces observations ont été prises dans le cadre du programme d'observation en temps garanti n° 1229 . Les résultats ont été publiés dans l' Astronomical Journal.


    https://www.stsci.edu/jwst/science-execution/program-information?id=1229


    Article original : https://iopscience.iop.org/article/10.3847/1538-3881/ad00b7

     

    • Merci 7

  4. Le 29/09/2023 à 16:08, Bruno- a dit :

     (si j'ai bien compris, les images de LICIAcube sont réservées aux chercheurs concernés et n'ont pas à être divulguées au grand public à deux ou trois exceptions près).

     

    Bonjour,


    Phil Stooke sur UMSF a posté quelques unes des images faites par LICIA le petit Cubesat de la mission (celle insérée en haut à droite provient du vaisseau DART lui-même) :


    index.php?act=attach&type=post&id=54114


    Puis sur correspondance d'imagerie DART/LICIA, localisation de caractéristiques de surface sur Didymos :


    index.php?act=attach&type=post&id=54116


     

    • J'aime 1
    • Merci 1

  5. Article (en anglais, long et assez pointu) dans la revue Nature présentant une analyse des résultats obtenus grâce au géo-radar du rover chinois Zhurong.


    https://www.nature.com/articles/s41550-023-02117-3.pdf


    Présentation :


    Utopia Planitia est le plus grand bassin sédimentaire martien qui a connu et enregistré des variations du paléoclimat. Des structures de subsurface en couches ont été identifiées par géoradar dans le sud d'Utopia Planitia, mais les variations latérales de la subsurface, potentiellement liées à l'évolution du paléoclimat martien, n'ont pas été étudiées. Nous rapportons ici les modèles de variation latérale de fréquence des réfections du radar de Zhurong et les interprétons comme des terrains polygonaux enfouis à une profondeur de 35 m. Seize zones de sols polygonaux ont été identifiés à une distance de ∼1,2 km, ce qui suggère une large distribution de ce type de terrain sous Utopia Planitia. Le contraste au-dessus et au-dessous de ∼35 m de profondeur représente une transformation notable de l'activité aqueuse et/ou des conditions thermiques au cours de l'Hespérien tardif et du début de l'Amazonien. Les polygones enfouis interprétés, peuvent-être générés par des cycles de gel-dégel, impliquent une forte variabilité paléoclimatique aux latitudes basses à moyennes (∼25° N), potentiellement due à l'ancienne forte obliquité de Mars.

    • J'aime 1
    • Merci 3

  6. Bonsoir,


    Quelques précisions supplémentaires :


    https://global.jaxa.jp/press/2023/12/20231205-1_e.html


    Traduction automatique corrigée :


    L'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) a le plaisir d'annoncer que le Smart Lander for Investigating Moon (SLIM), lancé le 7 septembre 2023, fonctionne actuellement sans problème. Alors que l'alunissage était initialement prévu pour janvier ou février 2024, en fonction du cours des opérations, il se déroulera désormais comme suit :


    Samedi 20 janvier 2024 vers 00h00 (JST) Début de la descente vers la surface Lunaire
    Vers 00h20 (JST) Atterrissage sur le sol lunaire


    Veuillez noter que si l'atterrissage n'est pas réalisé ce jour là, une prochaine opportunité est prévue vers le 16 février 2024.
    SLIM vise à réaliser un atterrissage avec une précision inférieure à 100 mètres. Il s’agit d’un atterrissage d’une précision sans précédent sur un corps gravitationnel tel que la Lune, et les résultats devraient contribuer aux programmes tels que l’exploration spatiale internationale actuellement à l’étude.


    Calendrier à venir menant à l'alunissage:


     25 décembre 2023 Insertion en orbite lunaire
     Mi-janvier 2024 Début des préparatifs de l'alunissage (ajustement de l'orbite)
     19 janvier 2024 Achèvement de la transition orbitale avant atterrissage
     

    • J'aime 2

  7. Bonjour,

     

    Le 08/11/2023 à 13:55, BERNARD GAUTIER a dit :

    Se touchent-ils réellement  ou il y a vraiment un espace vide entre les 2 ? 

     

    S'ils se touchent comme le nom de "binaire de contact" indique alors le pont de matière reliant les deux lobes devrait être très tenu et dans l'ombre ou pénombre. 

     

    Le 08/11/2023 à 15:52, BERNARD GAUTIER a dit :

    De plus, ce qui serait intéressant, ce serait de connaitre la période de rotation de la lune binaire et voir si elle est synchrone ou non par rapport à sa révolution autour de Dinkinesh. 

     

    Remarque particulièrement pertinente puisque qu'elle est finalement démontrée par les images...

     

     Quelques nouvelles vues de Dinkinesh et de Selam et reponse à une question posée Par Bernard :


    Anaglyphe de Hungry4info du "couple"  (UMSF)  


    index.php?act=attach&type=post&id=54143


    Deux animations, la première de Dinkinesh seul, la seconde de Selam semblant apporter la preuve que ses deux composants en rotation synchronisée constituent bien un binaire en contact :


    index.php?act=attach&type=post&id=54144


    post-4270-1701306164.gif

     

    • J'adore 1
    • Merci 5

  8. Bonjour, 


    Extrait du bulletin du WGSBN (Working Group on Small Body Nomenclature) émanation de l'IAU (International Astronomical Union)


    Un nom a été attribué à la petite lune de Dinkinesh : 


    152830 Dinkinesh I = Selam


    "Selam is the name given to the fossil remains of a 3-year old Australopithecus afarensis female, the same species as the Lucy fossil. It was found in Dikika, Ethiopia, in 2000 by paleoanthropologist Zeresenay Alemseged. The name is an Ethiopian word meaning "peace" and was suggested for Dinkinesh's satellite by Swiss planetary scientist Raphael Marschall."
     

    • J'aime 1
    • Merci 1

  9. Bonsoir,


    Le making-of de Juice : le film (En anglais - Durée 2 heures)


    Une planète géante. Trois lunes glacées. Un voyage de huit ans. Un vaisseau spatial spécial.


    Construire une mission vers Jupiter a nécessité des années de planification et des milliers de personnes. Maintenant que Juice est enfin en route vers sa destination, nous allons dans les coulisses pour découvrir l'histoire de la fabrication de Juice.
    Le film présente des entretiens exclusifs avec des scientifiques et des ingénieurs de toute l'Europe, ainsi que des images des coulisses de la planification, des tests et du lancement de cette mission unique en son genre.


    Suivez les trois dernières années de la vie de Juice sur Terre. Découvrez pourquoi la mission a été nommée Juice, comment les équipes travaillant sur le vaisseau spatial ont géré la pandémie de COVID-19 et pourquoi le vaisseau spatial porte une plaque spéciale dédiée à Galilée. Rejoignez Juice alors qu'il est assemblé, sondé et testé pour être certain qu'il est prêt pour le voyage vers Jupiter. Et vivez l'émotion lorsque Juice est placé dans une fusée et lancé dans l'espace, marquant le début de son aventure de 12 ans dans le système solaire.


    https://www.esa.int/Science_Exploration


     

    • J'aime 1
    • Merci 3

  10. Bonjour,


    Estimation récemment révisée des densités et examen de la forme des particules des échantillons de Ryugu rapportés par Hayabusa2


    https://earth-planets-space.springeropen.com/articles/10.1186/s40623-023-01904-6


    Résumé :


    Dans cette étude, 724 grains de Ryugu correspondant à 40,3 % en poids du total des échantillons, on estime leurs densités en utilisant une méthode d'étalonnage plus fiable pour évaluer leurs volumes.


    Parmi ces 724 particules et fragments, les densités apparentes de 637 ont été estimées à 1,79 ± 0,31 g/cm 3 (variation de 1 σ ) pour des poids de 0,5 à 100 mg, nous avons considéré cette valeur comme étant représentative de l'échantillon rapporté de l'astéroïde Ryugu. Les densités apparentes obtenues étaient indépendantes des formes de grains 3D. La cohérence de la densité moyenne entre ce résultat et celui obtenu par la méthode XCT pour 16 grains Ryugu conforte la représentativité de la densité moyenne de 1,79 g/cm 3 .


    Les densités apparentes des 392 particules dans la chambre A et des 245 contenus dans la chambre C suivaient des distributions distinctes et présentaient respectivement des valeurs moyennes de 1,81 ± 0,30 et 1,76 ± 0,33 g/cm 3 (variation de 1 σ ). Bien que la différence soit faible, les résultats suggèrent que leurs densités peuvent variées selon les sites d'échantillonnage. 


    J'ouvre ici une parenthèse. Il s'agit d'un rappel sur les deux prélèvements réalisés sur Ryugu par Hayabusa 2 et d'une description rapide de ce en quoi ils diffèrent :


    1) Le prélèvement du premier échantillon a eu lieu le 21 février 2019. 

     


    Lorsque le cornet d'échantillonnage touche le sol, un projectile de 5 grammes en tantale est tirée à une vitesse de 300 mètres par seconde. L'impact soulève un nuage de débris dont certains ont une taille jusqu'à quelques dizaines de centimètres. Une partie des particules de roches plus petites pénètre dans le système d'échantillonnage et est stockée dans un des trois compartiments prévus à cet effet. Le site de ce premier prélèvement est baptisé Tamatebako (en japonais : boite à trésors).


    Puis,


     2) En avril 2019 la sonde spatiale doit recueillir un deuxième échantillon sur l'astéroïde en utilisant une technique de prélèvement différente de celle mise en œuvre pour le premier échantillon. Hayabusa 2 doit tout d'abord créer un cratère artificiel puis prélever un échantillon à cet endroit. 


    L'impacteur SCI (Small Carry-On Impactor), d'une masse de 2,5 kg, a la forme d'un cône de 30 cm de diamètre et de 21,7 cm de hauteur. Il est constitué d'un disque de cuivre de deux kilogrammes et d'une charge explosive.


    Le 5 avril 2019, la sonde arrivée à une altitude 500 mètres éjecte l'impacteur puis  s'éloigne dans une direction perpendiculaire à son axe de descente pour se mettre à l' écart des éjectats. Elle largue aussi une caméra autonome DCAM3 (Deployable camera 3) qui est chargée de filmer l'impact. 


    Images de l'impact :


    F3.large.jpg
    F4.large.jpg

     

    Gif du cratère créé : 

     


    Quatre mois plus tard, le 11 juillet, la trompe du système de prélèvement touche le sol excavé du nouveau cratère et une deuxième cartouche est tirée. 


    Les images prises par la caméra embarquée CAM-H de la sonde montrent que l'opération est réussie. 


    Gif du second prélèvement de Roman Tkachenko  (UMSF)


    index.php?act=attach&type=post&id=44927

     

    L'intérêt du deuxième prélèvement était d'obtenir un matériau de la sous-surface de Ryugu.


    (Reprenons les explications pour l'étude des prélèvements :)


    La densité apparente moyenne des grains de Ryugu comprise entre 1,57 et 1,91 g/cm 3 est équivalente à celle signalée pour les fragments de chondrites CI d'Orgueil et semble confirmer que les échantillons de Ryugu sont similaires aux chondrites CI.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Météorite_d'Orgueil


    La microporosité des particules de Ryugu examinées a été estimé approximativement entre 26 et 31 %, ce qui est légèrement supérieur aux dernières données pour la chondrite Orgueil CI et proche de la valeur la plus basse pour les roches de taille moyenne de Ryugu.


    Les distributions de poids et de taille montrent des distributions approximativement linéaires (≥ 1,0 mg et ≥ 1,5 mm). En supposant que les distributions suivent la loi de puissance, le rapport des courbes (distributions poids/taille) est d'environ 1 sur 3, ce qui suggère que les densités des grains prennent approximativement la même valeur dans cette plage.


    Les rapports axiaux pour la taille des fragments de l'échantillon ont montré une distribution similaire à celle des particules éjectées de la surface lors des opérations d'échantillonnage. Les grains et cailloux de Ryugu de taille millimétrique à centimétrique peuvent avoir une forme presque uniforme, même si l'échantillon rapporté sur Terre présente une relative différence à cause du grattage mécanique dans le récipient d'échantillons.


    Dans cette étude, nous avons rapporté les valeurs de densité apparente plus précises et représentatives des grains Ryugu. Cependant, dans notre travail, la détermination de la plage de densité des grains individuels présente des limites en raison d'une incertitude relativement grande dans l'estimation des volumes. La prochaine étape consiste à obtenir des données de densité individuelles encore plus précises. 


    Enfin, nous avons installé un système d'imagerie micro-CT (micro-tomodensitométrie (micro-CT) est une méthode d'imagerie qui génère des images tridimensionnelles détaillées des structures internes) dans notre installation d'analyse en février 2023. L'utilisation du micro-CT fournira des mesures plus précises, non seulement de la densité apparente, mais également de la porosité des particules. De plus, l’imagerie micro-CT permet des mesures de taille plus précises et des analyses détaillées de la forme des grains. Bien que le nombre de particules examinées puisse être limité avec cette technique, les données fournies aideront à encore mieux comprendre la densité et d'autres propriétés physiques des grains, et elles fourniront aussi des indices sur leur formation et leur histoire évolutive sur Ryugu.

     

    Lien source :
    https://curation.isas.jaxa.jp/en/topics/23-11-15.html


     

    • J'aime 3
    • Merci 2

  11. Bonsoir,

     


    Un système à double rotor pour la prochaine génération d'hélicoptères martiens était testé dans le simulateur spatial de 8 m du Jet Propulsion Laboratory, le 15 septembre. Plus longues et plus résistantes que celles utilisées sur l’hélicoptère Ingenuity Mars, les pales en fibre de carbone ont atteint des vitesses quasi supersoniques lors de ces tests. NASA/JPL-Caltech


    "Nous avons fait tourner nos pales jusqu'à 3 500 tr/min, soit 750 tours par minute plus vite que les pales Ingenuity", a déclaré Tyler Del Sesto, chef d'essai adjoint de l'hélicoptère de récupération d'échantillons au JPL. « Ces pales plus efficaces sont désormais plus qu’un exercice hypothétique. Elles sont opérationnelles pour le vol.
    Expérience acquise avec Ingenuity


    À peu près au même moment, et à environ 160 millions de kilomètres de là, Ingenuity recevait l'ordre d'essayer des choses que l'équipe de Mars Hélicopter n'aurait jamais imaginé pouvoir faire. 


    Ingenuity ne devait initialement pas voler plus de cinq fois. Avec son premier vol inscrit dans le carnet de mission il y a plus de deux ans et demi, l'hélicoptère a dépassé de 32 fois sa mission prévue de 30 jours et a volé 66 fois. Chaque fois qu’Ingenuity décolle, il couvre de nouveaux territoires, offrant une perspective qu’aucune mission planétaire précédente n’aurait pu atteindre. Mais dernièrement, Team Ingenuity a fait faire un vol à son giravion à énergie solaire comme jamais auparavant.


    "Au cours des neuf derniers mois, nous avons doublé notre vitesse et notre altitude maximales, augmenté notre taux d'accélération verticale et horizontale et avons même appris à atterrir plus lentement", explique Travis Brown, ingénieur en chef d'Ingenuity au JPL. "L'expérience acquise fournit des données inestimables qui peuvent être utilisées par les concepteurs de missions pour les futurs hélicoptères martiens."


    Limités par des considérations d’énergie disponible et de température du moteur, les vols Ingenuity durent généralement environ deux à trois minutes. Bien que l'hélicoptère puisse couvrir plus de distance en un seul vol en volant plus vite, le faire trop vite peut perturber le système de navigation embarqué. Le système utilise une caméra qui reconnaît les roches et autres éléments de surface lorsque ceux-ci se déplacent dans son champ de vision. Si ces "repères" apparaissent trop rapidement, le système peut dysfonctionner.


    Ainsi, pour atteindre une vitesse  plus élevée, l’équipe envoie des commandes à Ingenuity pour voler à des altitudes plus hautes (les instructions sont envoyées à l’hélicoptère avant chaque vol), ce qui permet de conserver les repères au sol visibles plus longtemps. Le vol 61 a établi un nouveau record d'altitude de 24 mètres en vérifiant la configuration des vents martiens. Avec le vol 62, l'hélicodrone avait établi un record de vitesse de 10 mètres par seconde tout en repérant un site  pour l'équipe scientifique du rover Perseverance.


    L'équipe a également expérimenté la vitesse d'atterrissage d'Ingenuity. L'hélicoptère a été conçu pour entrer en contact avec la surface à une vitesse relativement rapide de 1 m/s afin que ses capteurs embarqués puissent facilement confirmer l'atterrissage et arrêter les rotors. 


    Un hélicoptère qui atterrit plus lentement pourrait être conçu avec un train d'atterrissage plus léger. Ainsi, sur les vols 57, 58 et 59, on a pu démonter qu'Ingenuity pouvait atterrir à des vitesses 25 % plus basses que celles auxquelles l'hélicoptère était initialement conçu pour se poser.


    En décembre, après la conjonction solaire , Ingenuity devrait effectuer deux vols à grande vitesse au cours desquels il exécutera un ensemble d'évolutions avec des angles de tangage et de roulis pour mesurer ses performances.


    "Les données seront extrêmement utiles pour affiner nos modèles aéromécaniques du comportement des giravions martiens", explique Brown. « Sur Terre, de tels tests sont généralement effectués lors des premiers vols. Mais ce n'est pas là que nous voulons voler. Vous devez être un peu plus prudent lorsque vous travaillez aussi loin de l'atelier de réparation le plus proche.
     

    • J'aime 1
    • Merci 2

  12. @George Black Ton argumentation à l'air solide mais un point me semble interrogeable.

     

    il y a 12 minutes, George Black a dit :

    La Saturn V, c'est avant, de nombreux essais, dans le cadre du programme Saturn, entre les Saturn I (10 essais), les Saturn IB (5 essais, dont 2 vols habités) puis les Saturn 5 à proprement parlé (3-4 vols d'essai selon comment on les compte). Au total, cela représente presque 20 vols d'essais... sur 8 ans.

    Sans parler de tout le savoir faire acquis sur d'autres lanceurs plus modestes, au prix de nombreuses explosions.

     

    Ici, dans le cadre de SpaceX...

     

    Es - ce à dire que SpaceX n'a pas tiré d'enseignements de la Falcon9 pour construire la suite ?!...


  13. Bonsoir,


    Démonstration de communication optique dans l'espace profond de la NASA qui envoie et reçoit ses premières données :


    https://www.nasa.gov/missions/psyche-mission/nasas-deep-space-optical-comm-demo-sends-receives-first-data/


    L'expérience Deep Space Optical Communications ( DSOC ) de la NASA a envoyé par laser proche infrarouge codé des données de test d'une distance de près 16 millions de kilomètres (soit environ 40 fois plus loin que la distance nous séparant de la Lune) vers le télescope Hale de l'observatoire Palomar du Caltech dans le comté de San Diego, en Californie. Il s’agit de la démonstration la plus lointaine jamais réalisée de communications optiques.


    À bord du vaisseau spatial Psyché récemment lancé, DSOC est configuré pour envoyer des données test à large bande passante sur Terre au cours de sa démonstration technologique de deux ans, alors que Psyché se rend dans la ceinture principale d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Le Jet Propulsion Laboratory gère à la fois DSOC et la sonde Psyche.


    La démonstration technologique a effectué une opération de transmission dans les premières heures du 14 novembre après que son émetteur-récepteur laser de vol se soit  verrouillé sur une puissante balise laser de liaison montante du laboratoire de communication des installations de Table Mountain du JPL, près de Wrightwood, en Californie. La balise de liaison montante a aidé l'émetteur-récepteur à diriger son laser de liaison descendante vers Palomar (qui se trouve à 130 kilomètres au sud de Table Mountain) tandis que les systèmes automatisés de l'émetteur-récepteur et des stations au sol affinaient le pointage.

     


    Apprenez-en davantage sur la manière dont DSOC sera utilisé pour tester pour la première fois la transmission de données à large bande passante au-delà de la Lune – et comment il pourrait transformer l’exploration de l’espace lointain. Crédit : NASA/JPL-Caltech/ASU (Traduction des sous-titres possibles avec les paramètres)


    « Réaliser cette opération l'une des nombreuses étapes critiques du DSOC dans les mois à venir, ouvrant la voie à des communications à très haut débit de données, capables d'envoyer des informations scientifiques, des images haute définition et des vidéos en streaming pour permettre le prochain pas de géant de l'humanité : envoyer des humains vers Mars », déclare Trudy Kortes, directrice des démonstrations technologiques au siège de la NASA à Washington.


    Les données  test ont également été envoyées simultanément via les lasers de liaison montante et descendante, une procédure connue sous le nom de « établissement du lien » qui est l’un des principaux objectifs de l’expérience. Bien que la démonstration technologique ne transmette pas les données de la mission Psyché, elle travaille en étroite collaboration avec l'équipe de Psyché pour garantir que les opérations DSOC n'interfèrent pas avec celles du vaisseau spatial.


    "Le test de mardi matin a été le premier à intégrer entièrement les ressources au sol et l'émetteur-récepteur de vol, obligeant les équipes opérationnelles DSOC et de Psyche à travailler en tandem", explique Meera Srinivasan, responsable des opérations DSOC au JPL. "C'était un défi formidable, mais nous pendant un court laps de temps, nous avons pu transmettre, recevoir et décoder certaines données."


    Avant cette réalisation, le projet devait exécuter plusieurs actions, comme le retrait du capot de protection de l'émetteur-récepteur laser et la mise sous tension de l'instrument. Pendant ce temps, le vaisseau spatial Psyché effectuait ses propres vérifications, notamment en activant ses systèmes de propulsion et en testant les instruments qui seront utilisés pour étudier l'astéroïde Psyché en 2028.


    e2a-pia26143-img-3144.jpeg?resize=1536,1


    L'équipe opérationnelle des émetteurs-récepteurs laser de vol pour la démonstration de la technologie Deep Space Optical Communications (DSOC) de la NASA travaille dans la zone de support de la mission Psyché au JPL aux premières heures du 14 novembre, lorsque le projet a atteint les « premières lueurs ». NASA/JPL-Caltech


    Avec le succès de cette première phase de transmissions, l'équipe DSOC va maintenant travailler à régler très précisément les systèmes qui contrôlent le pointage laser de liaison descendante sur l'émetteur-récepteur. Une fois cela fait, le projet pourra commencer sa démonstration durable de la transmission des données à large bande passante depuis la sonde vers Palomar, à différentes distances de la Terre. Ces données prennent la forme de bits (les plus petites unités de données qu'un ordinateur peut traiter) codées dans les photons du laser. Après qu'un réseau spécial de détecteurs supraconducteurs à haute sensibilité ait détecté les photons, de nouvelles techniques de traitement du signal sont utilisées pour extraire les données des photons qui arrivent au télescope Hale.


    L'expérience DSOC vise à démontrer des débits de transmission de données 10 à 100 fois supérieurs à ceux des systèmes radiofréquences de pointe utilisés aujourd'hui par les engins spatiaux. Les communications radio et laser proche infrarouge utilisent des ondes électromagnétiques pour transmettre des données, mais la lumière proche infrarouge regroupe les données en ondes beaucoup plus serrées, permettant aux stations au sol de recevoir un package beaucoup plus important. Cela facilitera les futures missions d’exploration humaine et robotique, et autorisera l'emploi les instruments scientifiques à plus haute résolution.


    e2b-pia26144-glt-staff.jpg?resize=1536,1


    Les opérateurs d'émetteurs laser au sol DSOC posent pour une photo au laboratoire de télescope de communications optiques des installations de Table Mountain du JPL, près de Wrightwood, en Californie, peu de temps après que la démonstration technologique ait atteint la « première lumière » le 14 novembre. NASA/JPL-Caltech


    "La communication optique est une aubaine pour les scientifiques. Les chercheurs veulent toujours tirer plus d'informations des missions spatiales et devrait contribuer à l'exploration humaine de l'espace lointain", affirme le Dr Jason Mitchell, directeur de la division Advanced Communications and Navigation Technologies au sein de la NASA. (SCaN). "Plus de données signifie plus de découvertes."


    Alors que la communication optique a été démontrée en orbite terrestre basse et jusqu'à la distance de la Lune, DSOC est le premier test dans l'espace lointain. Tout comme l’utilisation d’un pointeur laser pour suivre une pièce de monnaie en mouvement à un kilomètre et demi de distance, la visée d’un faisceau laser sur des millions de kilomètres nécessite un « pointage » extrêmement précis.


    La démonstration doit également compenser le temps nécessaire à la lumière pour voyager du vaisseau spatial à la Terre sur de grandes distances (il a fallu environ 50 secondes pour transmettre de Psyché à la Terre lors du test du 14 novembre). Pendant ce temps, le vaisseau spatial et la planète ont bougé, les lasers de liaison montante et descendante doivent donc compenser leurs changements de positions.


    « Réaliser ces premières transmissions est une formidable réussite. Les systèmes au sol ont détecté avec succès les photons laser de l'espace lointain provenant de l'émetteur-récepteur de vol du DSOC à bord de Psyché », se réjouit Abi Biswas, technologue de projet pour le DSOC au JPL. « Et nous avons également pu envoyer des données, ce qui signifie que nous avons pu échanger des « morceaux de lumière » depuis et vers l’espace lointain. »
     

    • J'aime 4

  14. Bonjour,


    Hubble mesure la taille de la plus proche planète de la taille de la Terre en transit : 


    https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Hubble_measures_the_size_of_the_nearest_transiting_Earth-sized_planet


    Le télescope spatial Hubble a mesuré la taille de l'exoplanète de la taille de la Terre la plus proche qui transite devant le disque d'une étoile voisine. Cet alignement préfigure des études ultérieures visant à déterminer quel type d'atmosphère pourrait éventuellement avoir ce monde rocheux.


    La petite planète, LTT 1445Ac, a été découverte pour la première fois par le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) de la NASA en 2022. Mais la géométrie du plan orbital de la planète par rapport à son étoile restait incertaine car TESS n'a pas la résolution optique suffisante. Cela signifie que la détection aurait pu être ce qu'on appelle un transit rasant, quand une planète ne survole qu'une petite partie du disque de l'étoile mère. Cela donnerait une limite inférieure inexacte du diamètre de la planète.


    Comparison_of_transit_paths_article.jpg


    Comparaison des deux types de transit


    « Il y avait une possibilité que ce système ait une telle géométrie et, si c'était le cas, nous ne mesurerions pas la taille exacte de cette exoplanète. Mais grâce aux capacités de Hubble, nous avons réussi à mesurer son diamètre », a déclaré Emily Pass du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics à Cambridge (USA).


    Artist_s_concept_of_exoplanet_LTT_1445ac


    Vue d'artiste de l'exoplanète LTT 1445ac


    Les observations de Hubble montrent que la planète effectue un transit complet à travers le disque de l'étoile, ce qui donne une taille réelle de seulement 1,07 fois le diamètre de la Terre. Cela indique que la planète est un monde tellurique, comme la Terre, avec à peu près la même gravité en surface mais avec une température de surface d’environ 260 degrés Celsius.


    La planète orbite autour de l'étoile LTT 1445A, qui fait partie d'un système triple d'étoiles naines rouges situé à 22 années-lumière dans la constellation de l'Eridan.  LTT 1445A possède deux autres planètes signalées qui sont plus grandes que LTT 1445Ac. Une paire étroite de deux autres étoiles naines, LTT 1445B et C, se trouve à environ 4,8 milliards de kilomètres de LTT 1445A, également résolue par Hubble. L'alignement des trois étoiles et l'orbite de la paire BC suggèrent que l'ensemble du système est coplanaire, y compris les planètes connues.


    « Les planètes en transit sont passionnantes puisque nous pouvons caractériser leurs atmosphères par spectroscopie, non seulement avec Hubble mais aussi avec le télescope spatial James Webb . Notre mesure est importante car elle nous indique qu’il s’agit probablement d’une planète tellurique très proche. Nous attendons avec impatience des observations de suivi qui nous permettront de mieux comprendre la diversité des planètes autour d’autres étoiles », a déclaré Emily.


    "Hubble reste un acteur clé dans notre caractérisation des exoplanètes", a ajouté le professeur Laura Kreidberg de l'Institut Max Planck d'astronomie d'Heidelberg, en Allemagne (qui ne faisait pas partie de cette étude). "Il existe peu de planètes telluriques suffisamment proches pour que nous puissions en apprendre davantage sur leur atmosphère. À seulement 22 années-lumière, LTT 1445Ac est juste à côté en termes galactiques, c'est donc l'une des meilleures planètes du ciel à suivre. et découvrez ses propriétés atmosphériques.

    • J'aime 3

  15. Bonjour,


    Certains pourraient s'y tromper, il ne s'agit pas là d'une aurore polaire...


    Une lueur verte dans la nuit martienne


    https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/A_green_glow_in_the_martian_night


    Lorsque les futurs astronautes exploreront les régions polaires de Mars, ils pourraient voir une lueur verte éclairer le ciel nocturne. Pour la première fois, une lueur nocturne visible a été détectée dans l'atmosphère martienne par la mission ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) de l'ESA.


    Sous un ciel clair, la lueur pourrait être suffisamment brillante pour que les humains puissent voir et que les rover puissent naviguer pendant les nuits sombres.  Ces "Nightglows" sont également observé sur Terre. Pour Mars, c'était quelque chose d'attendu, mais jamais observé en lumière visible jusqu'à présent.


    La lueur nocturne atmosphérique se produit lorsque deux atomes d’oxygène se combinent pour former une molécule d’oxygène, à environ 50 km au-dessus de la surface planétaire.


    Les atomes d'oxygène se déplacent : ils se forment du côté diurne de la planète lorsque l'énergie solaire dissocie carbone et oxygène des molécules de dioxyde de carbone. Lorsque les atomes d’oxygène migrent vers le côté nocturne et cessent d’être excités par le Soleil, ils s'associent à nouveau pour reformer une molécule à des altitudes plus basses.


    Production_of_oxygen_nightglow_on_Mars_a


    "Cette émission est due à la recombinaison d'atomes d'oxygène créés dans l'atmosphère et transportés par les vents vers les hautes latitudes, à des altitudes de 40 à 60 km dans l'atmosphère martienne", explique Lauriane Soret, chercheuse au Laboratoire d'Etudes Atmosphériques et Planétaires de l'Université de Liège, et faisant partie de l'équipe qui a publié cette découverte dans Nature Astronomy .


    Airglow_observed_from_the_International_
    Lueur verte dans l'atmosphère terrestre observée depuis la Station spatiale internationale


    L'éclairage de cette lueur pourrait être suffisant pour éclairer le terrain la nuit comme sur Terre par une nuit de pleine Lune un peu nuageuse.


    L'équipe scientifique internationale a été intriguée par une découverte antérieure réalisée avec Mars Express , qui avait observé une lueur nocturne dans les longueurs d'onde infrarouges, il y a dix ans. Le Trace Gas Orbiter a ensuite détecté des atomes d’oxygène verts brillants au-dessus du côté jour de Mars en 2020, la première fois que cette émission luminescente était observée autour d’une planète autre que la Terre.


    Ces atomes se déplacent également vers le côté nocturne puis se recombinent à basse altitude, ce qui donne lieu à la lueur verte, en visible, détectée dans la nouvelle étude publiée aujourd'hui.


    ExoMars_Trace_Gas_orbiter_spots_daylight
    Vue d'artiste de l'orbiteur ExoMars Trace Gas observant la lueur verte martienne 


    En orbite autour de la planète rouge à 400 km d'altitude, TGO a pu observé la face nocturne martienne dans le canal ultraviolet-visible de son instrument NOMAD . L’instrument couvre une gamme spectrale allant du proche ultraviolet à la lumière rouge et a été orienté vers le limbe de Mars pour mieux observer sa haute atmosphère.


    L'expérience NOMAD est dirigée par l'Institut royal d'aéronomie spatiale de Belgique, en collaboration avec des équipes d'Espagne (IAA-CSIC), d'Italie (INAF-IAPS) et du Royaume-Uni (Open University), entre autres.


    Valeur scientifique


    La lueur nocturne sert de traceur des processus atmosphériques. Elle peut fournir une mine d’informations sur la composition et la dynamique d’une région de l’atmosphère difficile étudier, ainsi que sur la densité de l’oxygène présente. Cela peut également révéler comment l'énergie est transmise à la fois par la lumière du Soleil et par le vent solaire.
    Comprendre les propriétés de l'atmosphère de Mars n'est pas seulement intéressant d'un point de vue scientifique, mais c'est également essentiel pour les missions à la surface de la planète rouge. La densité atmosphérique, par exemple, affecte directement la traînée subie par les satellites en orbite et par les parachutes utilisés pour déposer les sondes sur la surface.
    Lueur verte vs aurore polaire


    Ces "Nightglow" sont également observé sur Terre, mais il ne faut pas les confondre avec les aurores boréales. Les aurores ne sont que l'un des moyens par lesquels les atmosphères planétaires s’illuminent lorsque la lumière du Soleil frappe la haute atmosphère. Les aurores varient dans l’espace et dans le temps, tandis que la lueur verte nocturne est plus homogène et constante. Lueurs vertes et les aurores peuvent toutes deux présenter une large gamme de couleurs en fonction des gaz atmosphériques les plus abondants à différentes altitudes.

     

    Vidéo:
    https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Videos/2016/04/Aurora_rise


    Une vidéo (vitesse accélérée) de l'astronaute de l'Agence spatiale européenne Tim Peake, prise lors de sa mission Principia de six mois dans la Station spatiale internationale.


    La Station spatiale internationale se déplace à 28 800 km/h, ce qui signifie qu’il lui faut seulement 90 minutes pour faire un tour complet de la Terre. À chaque orbite, la Station se déplace d'environ 2200 km vers l'Ouest par rapport à la position qu'elle occupait à l'orbite précédente.


    Les astronautes utilisent des appareils photo numériques grand public pour prendre des photos pendant leur temps libre.  
    La lueur verte nocturne sur notre planète est assez faible, et elle est donc mieux visible en regardant depuis une perspective tangentielle, comme le montrent de nombreuses images spectaculaires prises par les astronautes de la Station spatiale internationale.

     

    (J'aurai beaucoup apprécié, dans cette présentation ESA, une image NOMAD de cet évènement B| )


  16. il y a 23 minutes, BERNARD GAUTIER a dit :

    De plus, ce qui serait intéressant, ce serait de connaitre la période de rotation de la lune binaire et voir si elle est synchrone ou non par rapport à sa révolution autour de Dinkinesh. 

     

    Si il y a une moyen de le savoir, ce serait sans doute par l'analyse fine de la courbe de lumière qu'a enregistré Lucy pendant la phase longue du survol (en amont et en aval). J'ignore si cela sera possible à partir des données envoyées par la sonde...

    • J'aime 2

  17. Bonjour Bernard,

    il y a 29 minutes, BERNARD GAUTIER a dit :

    Se touchent-ils réellement  ou il y a vraiment un espace vide entre les 2 ? 

    S'ils se touchent comme le nom de "binaire de contact" indique alors le pont de matière reliant les deux lobes devrait être très tenu et dans l'ombre ou pénombre.

     

    Binaire de contact pour ce genre d'objet (astéroïdes, comètes) correspond à deux corps qui peuvent être reliés physiquement par un pont solide, roche matières organiques, glaces, soit simplement se toucher. Par définition, si ils n'entrent pas dans ces deux cas, ils ne sont plus en contact. On pourrait alors parler de binaire proche, ou de proximité... 

     

    • J'aime 2

  18. Salut,


    https://mars.nasa.gov/news/9508/nasas-curiosity-rover-clocks-4000-days-on-mars/


    Extraits en traduction automatique révisée.


    Oui, des extraits seulement pour éviter de répéter ce que Daniel a déjà expliqué précédemment ici :

     


    Le dernier échantillon a été collecté sur une cible nommée « Sequoia » (toutes les cibles scientifiques actuelles de la mission portent le nom d'emplacements de la Sierra Nevada, en Californie ). Les scientifiques espèrent que l’échantillon en révélera davantage sur l’évolution du climat et de l’habitabilité de Mars à mesure que cette région s’est enrichie en sulfates, minéraux qui se sont probablement formés dans l’eau salée qui s’évaporait, lorsque Mars commençait à s’assécher, il y a des milliards d’années.


    27789_PIA26048-web.jpg


    Image déjà proposée par Daniel dans son post)  


    « Les types de minéraux sulfates et carbonatés identifiés par les instruments de Curiosity au cours de la dernière année nous aident à comprendre à quoi ressemblait Mars il y a si longtemps. Nous attendions ces résultats depuis des décennies. Maintenant Sequoia nous en dira encore plus », indique Ashwin Vasavada, scientifique du projet Curiosity au JPL.


    Décrypter les indices du climat ancien de Mars nécessite un travail minutieux. Dans un article récent publié dans le Journal of Geophysical Research : Planets, les membres de l'équipe ont utilisé les données de l'instrument de chimie et de minéralogie ( CheMin ) pour découvrir un minéral de sulfate de magnésium appelé starkeyite, associé à des climats particulièrement secs comme le climat moderne de Mars.


    L’équipe pense qu’après la formation des minéraux sulfates formés dans l’eau salée qui s’évaporait, ces minéraux se sont transformés en starkeyite alors que le climat continuait à s’assécher jusqu’à se trouver dans son état actuel. Des découvertes comme celle-ci affinent notre compréhension sur la façon dont Mars a changé.


    27790_PIA26047-FigureB-web.jpg


    Curiosity, emplacement de « Sequoia » en 3D


    De Neville Thompson :
    https://www.gigapan.com/gigapans/233684

     

    Pour faire suite à cet info donnée par Daniel dans son post : "Concernant les capacités d'imagerie multispectrale de Mastcam..."

     

    Curiosity est fatigué :


    Bien qu’il ait parcouru près de 32 kilomètres dans un environnement extrêmement froid, baigné de poussière et de radiations, depuis 2012, Curiosity reste performant. 


    Cependant, les ingénieurs travaillent actuellement à résoudre un problème avec l'un des "yeux" du rover, en l'occurence, la caméra gauche de focale 34 mm de la Mastcam. En plus de fournir des images couleur de l'environnement du rover, chacune des deux caméras de la Mastcam aide les scientifiques à déterminer à distance la composition des roches par les longueurs d'onde de la lumière (leurs spectres) qu'elles reflètent dans différentes couleurs.


    Pour ce faire, la Mastcam s'appuie sur des filtres disposés sur une roue qui tourne sous l'objectif de chaque caméra. Depuis le 19 septembre, la roue à filtres de la caméra gauche est coincée entre deux positions des filtres, ce qui peut avoir des effets sur les images brutes ou non traitées. La mission continue de ramener progressivement la roue à filtres vers son réglage standard.
    Si elle ne parvenait pas à le faire complètement, on utiliserait la Mastcam droite de distance focale de 100 mm à plus haute résolution comme système d'imagerie couleur principal. En conséquence, la façon dont l'équipe recherche les cibles scientifiques et les itinéraires du rover serait affectée : la caméra de droite doit prendre neuf fois plus d'images que la gauche pour couvrir un même secteur. Les équipes auraient également une capacité dégradée à observer de loin les spectres de couleurs détaillés des roches.


    De Néo :  "Orénoque et le flanc de la colline de Kukenán, imagés avec Mastcam Droite sur le sol 3984)

     

    Orinoco and Kukenán - Curiosity, sol 3984


    Parallèlement aux efforts visant à débloquer le filtre, les ingénieurs de la mission continuent de surveiller de près les performances de la source d'énergie nucléaire du rover et s'attendent à ce qu'elle fournisse suffisamment d'énergie pour fonctionner pendant encore quelques années. Ils ont également trouvé des moyens de surmonter les problèmes liés à l'usure du système de forage du rover et des articulations du bras robotique. Les mises à jour logicielles ont corrigé des bugs et ajouté de nouvelles fonctionnalités à Curiosity, facilitant ainsi les longs trajets du rover et réduisant l'usure des roues (un ajout antérieur d'un algorithme de contrôle de traction aide également à réduire cette usure due aux passages sur des rochers pointus). 
     

    • J'aime 6
    • J'adore 2

  19. Bonsoir,


    Demain, sur ce lien à 14h15, diffusion en direct de la publication des premières images en couleur prises par le télescope spatial Euclid de l'ESA : 


    https://www.esa.int/ESA_Multimedia/ESA_Web_TV


    "Jamais auparavant un télescope n’avait été capable de créer des images astronomiques d’une telle netteté sur une si grande partie du ciel. Ces cinq images montreront que le télescope est prêt pour sa mission consistant à créer la carte 3D la plus complète de l'Univers que nous puissions obtenir à notre époque, et à découvrir certains de ses secrets cachés encore bien gardés. Plusieurs experts commenterons les images..."


    Celles -ci seront aussi rapidement visibles ici : 


    https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Euclid

     

    • J'aime 3
    • Merci 2