brizhell

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Messages posté(e)s par brizhell


  1. 21 minutes ago, aubriot said:

    "Lorsqu’on est persuadé de savoir quelque chose, on abandonne une posture de recherche et on ne voit plus du monde que ce que l’on croit.
    Toute certitude limite notre accès au savoir et renforce notre ignorance."

     

    Ah ouais, tout de même...... C'est de toi la citation ? Ou de Futura science (qui n'est pas une source scientifique vraiment pertinente) ?

     

    Rappel de l'effet dunning-kruger (source wikipedia) :

    image.png.4e6bd7b88d2665c26f644af6281f7b7a.png

     

    Perso je sais ou je me situe concernant la cosmologie. Et je pense savoir que DG2 est plutôt du coté droit de ce graphique (normal c'est un pro)..... A chacun de trouver sa place en abscisse et en ordonnée.

     

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  2. 1 hour ago, PascalD said:

    Mais de là à dire qu'on a besoin de plus que la chimie pour décrire le vivant (genre, faire intervenir de l'intrication ou des condensats BE), ça c'est un truc qu'il va falloir sérieusement argumenter avant que je sois convaincu.

     

    Rhhooo le vilain raccourci qui réduit la MQ à l'intrication et les condensats...... :):):)

     

     

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  3. 19 hours ago, christian viladrich said:

    Pour autant, la courbe issue du papier de Fried que Jean a montré me fait penser à la courbe suivante  (à droite)

     

    Normal qu'elles se ressemblent, ce sont les mêmes quantités en abscisses et en ordonnées. Donc elles sont plus que similaires, à la différence près que celle de Fried ne s'étend pas sur des variations de profils de turbulence de la même amplitude, ni sur la correction par une AO qui n'existait pas encore à l'époque. :)

     

    19 hours ago, christian viladrich said:

    - en abscisse, le rapport D/r0. Autrement dit, si on considère une valeur donnée de r0, on a D qui augmente quand on va vers la droite,

     

    En abscisse, ce qui augment en allant vers la droite est le rapport de D/r0, pas la valeur de D. Pour un r0 de 10cm et un diamètre de pupille de 100cm, on retrouve les même caractéristiques de résolutions "relative" que dans le cas d'un r0 de 1cm et un diamètre de pupille de 10cm. C'est en cela que le diagramme est normalisé et indépendant du pouvoir résolvant de l'instrument (puisque celui ci ne dépend que de D).

    19 hours ago, christian viladrich said:

    - en ordonnée, la résolution normalisée : 1 signifie que la résolution de l'instrument serait celle d'un télescope de diamètre D égal à r0 sans turbulence.  10 que la résolution atteint celle d'un télescope de diamètre D égal à 10x le r0, sans turbulence. Ainsi, un instrument dont le diamètre est égal au r0 a une résolution de r0. Si le télescope a un diamètre de 100 ro, sa résolution est de 100 r0. Il s'agit ici de résolution, longue pose.

     

    On est d'accord, mais je ne comprends pas pourquoi ce diagramme portant sur ce que j’appellerai résolution "relative" plutôt que "résolution"   car dans la publie de Fried, il y a un abus de langage qui est repris sur les papiers suivants (y compris chez Roddier), serais limité à de la longue pose.

    La résolution dépend du diamètre et de la longueur d'onde, alors que la résolution relative dépend de D/r0 uniquement. D'ailleurs, le Strehl qui n'est pas un indicateur de résolution mais d'efficacité optique, est aussi une mesure relative (Il correspond grossièrement au rapport entre la hauteur maximale de l’intensité lumineuse de la PSF mesurée et la hauteur de la PSF « limitée par la diffraction » pour un diamètre de pupille identique). C'est donc aussi une mesure relative, d'où la possibilité de la faire apparaître sur le graphe de Tokovinin.

    Mais je ne comprends pas pourquoi il s'agirait d'une résolution longue pose ?

     

    19 hours ago, christian viladrich said:

    le papier de Fried signifie juste la suppression du tip/tilt.

     

    La suppression du tip/tilt, est juste la condition d'obtention d'une variation stationnaire de la phase autrement dit que le front d'onde ne se déplace pas dans son ensemble, mais reste stationnaire dans l'axe optique du télescope. Par contre, la dispersion dans le temps, le "floutage" des speckles est présent si la pose est trop longue, et les équations de Fried en nf et ff ne s'appliquent plus.

    Il faut que la pose soit courte pour que les speckles soient "gelées" et que l'on ai une statistique fiable pour le calcul du rapport R/Rmax. Dans son papier "Probability of getting a lucky short exposure image through turbulence" de 1977, ou il établie la loi de probabilité d'avoir une bonne image en fonction de D/r0  image.png.b59f3abb96cab3fa2ad3af8584e6be95.png, Fried précise :

    image.png.a902977772c88b710d76e66b92b949a0.png

     

    On est donc bien dans de la courte pose, pas seulement dans la suppression du tip/tilt.

    Je peux fournir cet autre papier par MP.


  4. 2 hours ago, christian viladrich said:

    Merci Bernard pour ton passage !

     

    Salut Christian !

     

    2 hours ago, christian viladrich said:

    Ce n'est pas de la courte pose avec sélection d'images comme on l'entend en amateur. Le terme "courte pose" signifie dans l'article que l'on retire le tip/tilt, mais on fait malgré tout ensuite la moyenne de l'iamge.

     

    Suis pas tout a fait d'accord, en tout cas c'est pas comme cela que j'ai compris le papier.

    Ce n'est pas la moyenne temporelle que considère Fried, mais la moyenne des fréquences spatiales de l'image en faisant des présupposés sur la probabilité des variations temporelles de la structure du front de phase. Je veux dire par là que les variables aléatoires qu'il utilise ici sont considérées comme gaussiennes et que la différence des caractéristiques de la gaussienne constituent justement la distinction entre "longue pose" et "courte pose". t(f) est la moyenne des fréquences spatiales à l'intérieur de la bande passante du télescope (ou moyenne de la MTF).

    Les relations 2.1 et 2.2 sont des intégrales ne faisant pas apparaître la variable temps, et c'est au travers de la relation 2.6 que Fried fait apparaître la variable aléatoire de phase, indépendamment du temps (ce qu'il a droit de faire grâce a une propriété des systèmes stationnaires que l'on appelle la propriété d'ergodicité : La propriété d’ergodicité d’un signal aléatoire stationnaire exprime que les moyennes statistiques (ou d'ensemble) sont égales aux moyennes temporelles.

    Donc exit la variable temps......

     

    C'est dans un autre papier, qu'il aborde la notion temporelle de temps de cohérence, qui conduit à la loi de probabilité dont tu a calculé le graphique.

    Par contre je te rejoint tout a fait sur le fait que pour faire ces calculs, il a besoin de compenser le tip tilt, sans quoi sont approche n'a pas de sens.

     

    2 hours ago, christian viladrich said:

    Ce que l'on comprend aisément comme on peut le voir sur cette série d'images prises d'étoiles au C14 avec 5 ms d'intervalle :

     

    Magnifiques tavelures ! en fait l’enveloppe des tavelures a en gros une dimension en lambda/r0 au moment de la prise de vue, et le r0 peut aussi se mesurer en comptant le nombre N de tavelures et en résolvant N=(D/r0)^2

     


  5. Bonjour Jean,

     

    2 hours ago, jean dijon said:

    on est d'accord pour la résolution théorique Lambda/D par contre pour la résolution R effectivement obtenue compte tenue de la turbulence  celle du R/Rmax( je ne sais pas comment tu l'appel) elle peut effectivement s'améliorer en diaphragmant. C'est bien ce qui intéresse l'observateur.

     

    Ben je dirais pas tout a fait, c'est plus subtil que cela. R/Rmax est un rapport indépendant de la résolution propre du télescope. Il ne dépend pas de ce que l'on appelle la "Bande passante" du télescope, qui elle est donnée par le rapport lambda/D. C'est d’ailleurs bien ce qui est dit dans la publication :

     

     

    image.png

    Le rapport R/Rmax ne dépends pas de la résolution, mais uniquement du rapport D/r0. On pourrais dire que son intérêt est de montrer à D constant, que l'optimum pour atteindre le pouvoir résolvant du télescope dépend de la variation de r0 mais c'est indépendant de la résolution. La résolution (qui est aussi le pouvoir séparateur dont il existe plusieurs critères Schuster, Raleigh, Sparrow : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouvoir_de_résolution ) elle ne dépend que du rapport lambda/D.

    Or ce qui intéresse les imageurs de compet sous le regard desquels je répond avec humilité (Salut Christian et Jean Luc :)  et autres ) c'est atteindre la limite de diffraction de leurs optiques en pleine ouverture.

    Si je prend l'exemple d'un 200mm par rapport au même télescope diaphragmé à 170mm, dans le premier cas ma limite de résolution (utilisons le critère de Sparrow à lambda/D), la résolution spatiale que je peux escompter atteindre à 200mm est (prenons 0.65micron de longueur d'onde) 0.67" d'arc, alors qu'à 170mm je suis à 0.78" d'arc. Or ces 0.11" sont justement ce qui compte pour l'imageur de compet, surtout lorsqu'il échantillonne à 0.05".

    Réduire D ne reviens qu'à réduire la résolution spatiale atteignable.

    A quoi sert alors la figure 1 de ce papier ? Ben à montrer, indépendamment de la résolution limite du télescope (uniquement conditionnée par son diamètre), qu'il existe un rapport D/r0 qui "optimise" l'accès aux fréquences spatiales élevées de ce dernier, donc l'accès aux détails les plus fins.

    Au final, et c'est ce que dit bien Christian, la seule variable réelle utilisable dans cette étude du rapport R/Rmax, c'est r0 qui est intrinsèquement une variable aléatoire......

     

     

     

     

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  6. Discussion super intéressante.

    Ce papier est une des références que j'avais utilisé pour faire ma page d'explication sur la turbulence référence [6] :

     

    https://www.btregon-astro.org/home/comprendre-la-turbulence/?fbclid=IwAR0RbDNoWVJ-iOUN8cHxyVr9SzVTZILgRCzAx4qOJf-jOS9IdlHmdVxr_bM#bibliographie

     

    34 minutes ago, christian viladrich said:

    Dans ce tableau (et dans la figure qu'a montré Jean), Rmax est la résolution qu'atteindrait un instrument de diamètre infini étant donnée la valeur du ro. Attention cette "résolution" n'est pas juste des secondes d'arc ou un Strelh. C'est l'intégrale de la MTF. Mais cela ne change rien à la discussion:

     

    Si, un petit peu tout de même. La il y a un ou deux truc qui me font tiquer, mais je peux me tromper.... En effet, le problème viens de l'interprétation du rapport R/Rmax.

    Premier point, tu as mis le doigts sur la relation importante (5.10) ou le R est défini comme l'intégrale de la moyenne de la MTF. Or les bornes de cette intégrale dépendent de la bande passante du télescope et cette bande passante dépend du diamètre. Quand on fait cette intégration en fréquence, en dehors de la bande passante la moyenne est nulle. D'ailleurs on le voit dans la relation 5.11 ou l'on sort de l'intégrale normalisée le terme en D^2/(lambda.r) avec R la focale.  Dans l'espace des fréquences, la bande passante est proportionnelle à D/Lambda.

    R/Rmax c'est un rapport normalisé, autrement dit, on cherche à rapporter le rapport de R (valeur moyenne de l'intégrale de la MTF sur la bande passante) à Rmax (limite de Rinfini quand D tends vers l'infini, mais dont on voit que l'expression 5.14 ne dépend que de la fréquence spatiale r0/lambda) proche de 1.

    D'ailleurs on peut lire que cette courbe normalisés, est obtenue en divisant chaque termes (Rinfini, nfR0 et ffR0) par la limite de résolution du système (pour mémoire, la résolution d'un système ne dépend que du rapport lambda/D dans l'espace image). Donc la lecture de cette courbe n'est valable que pour un espace des fréquences spatiale donné limité par D (voir en suivant).

    D'où le deuxième point qui me fait tiquer

     

    23 hours ago, jean dijon said:

    Bon je ne suis pas étonné des tollés soulevée par l'idée contre intuitive que diaphragmer peut "améliorer" la résolution.

     

    Normal, car ce n'est pas juste. De base, diaphragmer ne peut améliorer la résolution puisque la résolution angulaire ne dépend que du rapport lamda/D. Si on diminue D en diaphragmant, la courbe normalisée de Fried est toujours valable, mais dans un espace des fréquences spatiales réduit. En langage clair, les fréquences spatiales élevées correspondent aux détails les plus fins accessibles. Si on diaphragme, on réduit l'espace des fréquences, donc on n'améliore pas la résolution. En diaphragmant, on améliore le strehl en élargissant la PSF mais on augmente pas la résolution....

     

    23 hours ago, jean dijon said:

    La figure ci dessus représente la résolution du télescope (en unité B/Bmax) en fonction du diamètre D du télescope normalisé  par r0

     

    Non, la normalisation est aussi sur l'axe des ordonnées, où B/Bmax représente le rapport de la résolution obtenue en fonction de r0 par rapport à la résolution max atteignable pour un télescope de diamètre D. D'ailleurs il est notable de voir que l'unité B/Bmax s'exprime en cycle^2 / unité de surface au foyer (on est dans l'espace des fréquences). Cette normalisation entraîne le fait que l'on perde sur ce graphe la notion de fréquence spatiale, donc de résolution théorique pour un diamètre D.

    Donc en abaissant D, on baisse la résolution, mais on améliore le strehl donc la lecture des contrastes de détails moins fins que ceux obtenus en pleine ouverture.

    Ca se vérifie assez facilement avec des manips à masque de Fizeau en intérfero d'amplitude.

     

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  7. en effet, pour moi c'est un choc.... J'ai présidé des concours de recrutements sur ce site, j'ai des collègues de la DT Insu qui se font virer pour des raisons qui ne sont pas des raisons d'intérêts techniques ou financier, mais sur une reçusée de spéculation immobilière sous pression du gouvernement. Suis vraiment touché car même si sur le fond ce site était hors norme sur  sa situation géographique, ce n'est pas sa valeur immobilière qui en fait un endroit d'exception. Hormis la DT Insu, la médecine du travail ou la "cantoche", c'est aussi le site du service central des concours de recrutement du CNRS qui est touché.

    Dans un autre cadre, et ayant migré sur Bordeaux, le site de l'observatoire de Floirac est soumis exactement aux même décisions. La valeur du site n'est pas soumise à l'intérêt que l'on peut y porter du point de vue scientifique, mais uniquement sur sa valeur immobilière. Je rejoint le point de vue de Nicolas, il y a des raisons de s'inquiéter pour le site de l'observatoire lui même....

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  8. D'après la grille de la fonction publique, c'est de l'ordre de 1450euros net par mois, la part de participation à la recherche en catégorie B (maintenant mensualisée) , c'est plutôt de l'ordre de 100-120 euros, et la prime de zone d'habitation moins de 100 euros si je ne me trompe pas. Et le tout bien évidemment sur 12 mois.......

    Aller, 1700 euros net pour un poste dont les compétences ressemblent à celles d'un ingé d'étude pour une zone certes agréable (la montée a Meudon faut la faire à pieds, c'est bon pour le cardio :) ), faut vraiment être motivé !! J'espère sincèrement que le poste sera pourvu, mais être travailleur pauvre sur Meudon, pendant 1 an sans espoir de voir le post pérénnisé, faut avoir la foi...

    Ici dans mon labo, on pleure de ne pas trouver de candidats pour un poste de technicien mécanicien depuis plus de trois ans (recrutement interne et externe).

     

    Quand je suis passé du privé au public, mon salaire à été divisé par 2 passant de province au 5ème arrondissement, et gagnant la première année 1600euros net avant titularisation (poste de catégorie A).... Ben j'ai vécu à Sainte Geneviève des bois en camping-car pendant 1 ans et demi..... Même pour l'accès au 1m sous le ciel Parisien, je me poserai pas mal de questions.

     

     

     

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  9. 14 hours ago, Mercure said:

    intégralité de In the court de King Crimson

     

    Surtout en démarrant simultanément le commentaire sur l'accident d'Apollo 1 avec des images du dernier repas avant départ de Young, Mattingly et Duke sur Apollo 16. Ça donne un coté héroïque voire inconscient.

    Bernard Chabbert et son réalisateur, Bernard Besnier, avaient le sens du rêve....

     

    Il reste encore de bonnes raison de rêver, ça deviens pourtant de plus en plus dur de les partager...

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  10. 3 minutes ago, michelR said:

    Mais pas les TI106 bretonnes ! xD

     

    638d05f9d5055_blogfun-asterix-farpaitement-2.jpg.4fe55be56703ba8a54f54bf6d33de95e.jpg

     

    Cette bretonomathophobie persistante est intolérable !! je vais faire appel à la modération :ph34r::ph34r::ph34r:xDxDxD:D:D:D..... ( @penn,  j'ai besoin d'aide :):) )

     

    Sérieusement, les règles de l'arithmétique s'estompent furieusement après deux bouteilles de Lambig, mais on rentre ensuite dans le débat sur le caractère d'abstraction des mathématiques du domaine de la réalité physique du monde, or on a de grands spécialistes de ce domaine en Bretagne....B|B|

     

    15 minutes ago, michelR said:

    Le climat peut-être ? :D

     

    Grrrrr.... un grand philosphe de chez nous (Kersauson), avais coutume de dire "en Bretagne, il ne pleut que sur les c..s" :) épicétou :)

     

     

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  11. 2 hours ago, Alain 31 said:

    Le mec qui utilise la règle de priorité seule avec ma calculatrice (et bien d'autres) a des chances de se planter.

     

    Permet moi d'en douter..... C'est tellement trivial que lorsque tu l'a comprise, l'appliquer (la règle des priorités opératoire) deviens aussi naturel qu'une table d'additions ou de multiplication. La preuve, même une TI106 est capable de donner le bon résultat.....

    De toute façon, maintenant que l'on viens de faire 3 pages dans ce topic sur 2 lignes de règles mathématiques simples d'écriture des opérations arithmétiques élémentaires, tu n'a plus aucune excuse valable pour affirmer que 1+2*3 = 9  :P:P

    Et si tu persiste a refuser de l'appliquer, cela relève de la mauvaise foi ou d'un conservatisme borné : même les mathématiciens se débarrassent des parenthèses, c'est pour dire....

     

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  12. 1 hour ago, Alain 31 said:

    Et c'est scientifique parce que reproductible (pas tout à fait car je me suis limité à 5 fois) ;) 

     

    Mdr, ben non, c'est pas scientifique puisque c'est réfutable (à cause de règles de priorité).....

     

    1 hour ago, Alain 31 said:

    Donc utilisable uniquement pour les gens qui ignorent les priorités et qui feront le calcul avec parenthèse suivant le cas.

     

    Ben c'est gens là font des calculs faux puisque les règles de priorités ont été établies par les mathématiciens pour éviter justement les ambiguïtés comme celle des attrapes nigaud que l'on voit fleurir sur le net... C'est comme les enseignants qui attendent 13 à l’énigme de long John Silver alors que la réponse correcte est 12....

     

    C'est pourtant pas compliqué de se rappeler deux choses (deux cases mémoires dans un cerveau, ça prends pas beaucoup de place...et comme disais un de mes profs de physique adoré "Attention, j'ai un cerveau, il est chargé et j'hésiterai pas à m'en servir !") :

    - une opération se lit de la gauche vers la droite

    - en l'absence de parenthèse, la multiplication et la division sont prioritaire sur l'addition et la soustraction.

     

    Je cite l'article dont j'ai donné le lien plus tôt :

    "La décision de faire de la multiplication et de la division des opérations prioritaires, et donc de pouvoir se permettre d’ôter les parenthèses autour de ces opérations lorsqu’il n’y a pas de doute possible, relève quant à elle de la pure convention. Pour reprendre les propos de Marc Péronnet, mon prof de maths sup, «un bon mathématicien est un mathématicien paresseux». Autrement dit, l’objectif est de pouvoir se passer du maximum de symboles superflus (le fait de pouvoir ôter les signes de multiplication avant une parenthèse ou une lettre relève de la même ambition). C’est d’ailleurs très déstabilisant pour les élèves de cinquième, qui découvrent coup sur coup le calcul littéral, les priorités opératoires, l’utilité et l’inutilité des parenthèses ou du signe multiplié…"

    C'est une convention, certes, mais une convention qui lève les ambiguïtés d'écriture.

     

    Bref c'est de la paresse intellectuelle de ne pas appliquer des règles de base simple, et les calculatrices qui délivrent des résultats faux devraient être traitées à coup de marteaux et les ingé qui les ont crées et validées à minima jetés aux lions :ph34r::D

     

    De toute façon, quand il n'y a plus d'électron dans la batterie de la calculatrice (et ça m'est arrivé de temps en temps avec ma HP48GX), ben avec un crayon bien affûté et une feuille de papier, faut savoir faire le choix du résultat correct pour l'opération....

     

     

     

    1 hour ago, penn said:

    Mais quand j'écris 1+2*3, j'obtiens 7 O.o .

     

    MI est plus fort que TI : un monde s'écroule. 

     

    Les chinois deviendrait-ils mathématiquement plus rigoureux que les américains ? :)

     

     

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  13. 13 hours ago, jldauvergne said:

    SI tu fais une poutre de Michelson c'est un peu plus simple. Mais pour le moment au niveau amateur il n'y a que @brizhell qui fait ça. Mais il est fort et il est un peu fou sur ce sujet là. 

     

    La poutre de Michelson, c'est facile, j'ai présenté ça aux RCE cette année.

     

    Je me risquerai pas à émettre une opinion technique sur le début lunette/télescope, il y a des gens bien plus compétents que moi qui se sont exprimés dans cette super discussion, maintenant si ça parle interférométrie, c'est mon dada (et c'est pas parce que c'est difficile que c'est impossible)....

    Ce que dit @Thierry Legault est juste dans le cas de 2 télescopes de 1m séparés de 67m, mais stricto sensu les franges constituent la contribution de deux ondes prélevées à 67m de distance et interférant l'une avec l'autre, donc en changeant de perspective, on peut dire que ce réseau de frange (plus particulièrement la frange centrale) est la PSF d'un télescope de 67m uniquement sur l'axe séparant les deux télescopes. C'est un paradigme assez troublant car en fait on décorrèle uniquement sur l'axe des télescopes la relation entre le diamètre et la résolution d'un système optique.

     

    15 hours ago, PascalD said:

    sinon bien sûr pour monter le bazar en interféromètre (un vrai, de phase) c'est pas gagné vu qu'il faut que la différence de marche soit constante. Le truc de A.Labeyrie (interféro d'intensité, c'est ça ? Jamais vraiment compris comment ça marche) avait l'air plus facile à constuire mais est-ce qu'on en tire les mêmes infos ?

     

    Comme le dit David, Labeyrie c'est de l'interfero d'amplitude (enfin de modulation de l'amplitude du champs par la phase de l'onde incidente). I2T, GI2T sont basés la dessus, l'hypertélescope, c'est en résumé un interféro sans lignes a retard. Autrement dit, on laisse la propagation du photon se faire par les deux ouvertures, jusqu'à ce que son champ interfère au niveau du foyer instrumental. Et c'est seulement là que l'on fait la conversion en intensité. D’où la difficulté d'obtenir l'interférence, car les chemins doivent être accordés avec une précision inférieure au micron. Mais il y a des solutions alternatives pour ça. Ça deviens usine à gaz ensuite, comme le souligne Thierry, quand on a choppé les franges car il faut les poursuivre en même temps que les télescopes suivent l'étoile, et en compensant le différentiel de chemin optique de chaque télescope.

    Après, il y a une solution pour se passer de la poursuite des franges (chose la plus compliquée), et c'est le seul truc que l'on pourrais tenter au niveau amateur. On est encore loin d'un CHARA amateur, mais il y a des trucs à essayer....

    Pour interférométrie d'intensité, on commence par convertir sur chaque télescope le champs en intensité (ce que fait naturellement quelque détecteur que ce soit, photodiode, ou camera ), et l'on regarde la corrélation de mesure de ces intensités sur les deux télescopes pour trouver le photon arrivé simultanément sur les deux télescope. C'est une tuerie, facile à faire, mais qui nécessite des temps d'intégration très long, et des électroniques de compétition tant en vitesse qu'en bruit (un corrélateur, ça se trouve pas sous le sabot d'un cheval).

     

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