apricot

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Tout ce qui a été posté par apricot

  1. De l'utilité des bias

    Avec une CMOS moderne refroidie les bias suffisent pour calibrer ses images car le courant d'obscurité est ultra faible. En d'autres termes, tu enregistre une bibliothèque de bias à température donnée, des flats pour chaque nuit d'observation, et tu oublies les darks. Il y a un long fil récent qui en discute
  2. De l'utilité des bias

    Donc, pourquoi faire des darks si les bias suffisent ?
  3. la fin de la matière noire .....

    J'ai écrit mon message à la main, avec mes 20 ans d'expérience de chercheur dans l'académique. Manifestement j'ai perdu mon temps avec vous Ciao !
  4. Quelques images en montagne avec une FS60

    J'ai amélioré le traitement de M33 (il y avait des yeux au beurre noir sur certaines étoiles !) Comparaison avant / après La nouvelle version :
  5. Bonjour, Pour s'amuser sous un ciel Pyrénéen, quelques images du ciel profond avec une baby taka FS60. La FS60 est vite mis en œuvre sur équato EQM35 (autoguidée), caméra 183 MC non refroidie, flat sur un écran de tablette, traitement simple dans PI. Peu de poses, pour faire 2-3 objets par soirée, sans se coucher à point d'heure car rando le lendemain [EDIT: je poste de nouvelles images dans le fil ci dessous] Il y a des nébuleuses intéressantes dans Andromède, comme ici avec une combinaison de nuages sombres / en réflexion VdB158 ou LBN534. 27 poses de 2 minutes, l'image est réduite pour le forum. Pas de filtre IR-cut devant la capteur, donc les étoiles sont empâtées par des halos Avec un filtre L monté devant le capteur avec la nième bague Comparaison avec / sans Je vous fais grâce de M27 L'amas de la chouette, ou encore "ET", NGC 457 ou Caldwell 13, dans Cassiopée. 19 poses de 1 min. Un autre classique, le double de Persée, NGC 884 et 869. 20 poses de 1 min. Enfin, M33, 19 poses de 2 min. Bon ciel, Jean-Philippe
  6. la fin de la matière noire .....

    J'ai l'impression qu'il y a confusion de ce qu'est le débat scientifique et la diffusion des travaux de recherche... Le premier lieux pour la diffusion et amorcer un débat s'il y a lieu d'être c'est par les publications dans des revues sérieuses, à revue par les pairs. Ces publication sont souvent accompagnées (précédées) par des préprints qui ne sont pas encore validé par les pairs et un processus éditorial, mais qui permettent de commencer à partager des travaux avec la communauté. La revue par les pairs et le processus éditorial permet de valider un papier comme tenant la route pour sa rigueur et validité, et ainsi le papier peut être regardé de plus près par la communauté scientifique. C'est la base; sans papier, pas de crédibilité pour commencer à discuter science. Il y a une forme moins courante qui participe au débat c'est la lettre à l'éditeur ou par exemple des auteurs peuvent arguer des erreurs ou mésinterprétations dans un papier qui vient d'être publié dans le journal. L'éditeur donne toujours un droit de répnse du même format aux auteurs. C'est en général assez intéressant à lire, l'idéal étant de voir les différents auteurs discuter aussi en congrès La présentation en congrès plus ou moins spécialisé sur tel ou tel domaine suit aussi un processus de validation, avec la soumission d'un résumé des travaux qui est validé par les pairs pour être présenté sous forme d'affiche ou de présentation orale. Les participants payent leur entrée au congrès. Il arrive que les organisateurs invitent des chercheurs bien connus (avec des dizaines de papiers relevants du domaine) ou encore des chercheurs qui viennent de publier des travaux un peu brûlants. Le débat scientifique peut être assez dur lors des séances de questions & réponses à l'issus d'un talk, on est dans le "disputatio" qui porte bien son nom (j'ai vu une fois des mecs qui ont failli en venir aux mains !!). Il arrive qu'à l’issue d'un talk ou d'une présentation de poster il n'y a pas de question ni discussion; c'est un signal clair que ça n’intéresse ou ne convainc personne, silence poli... L'invitation en séminaire est en général d'un labo ou institut ou université pour un chercheur bien connu pour faire un talk devant des collègues, étudiants, collaborateurs. Le public est beaucoup moins large qu'en congrès. Généralement c'est le labo qui invite qui paye tout les frais. Tout ceci est le processus académique utilisé depuis des décennies dans le monde entier. Si tu ne le suis pas ces voies de diffusions de tes travaux (par exemple en publiant sur Youtube, un blog, un forum..), les portes resteront naturellement fermées car personne n'a de temps à perdre pour des travaux qui n'ont pas passé un minimum de filtre de sérieux. Ne pas être invité en séminaire ou congrès, ne prouve pas une persécution EDIT, un autre truc à garder en tête. Une affirmation extraordinaire (la matière noire n'existe pas, le big bang n'a pas eu lieu, l'évolution Darwinienne est une illusion, l'ARNm va tous nous tuer...) nécessite des preuves extraordinaires. Il est difficile d'aller contre le consensus scientifique, car il s'appuie sur un faisceau de preuves robustes et largement débattues. Jean-Philippe
  7. Bonsoir, Le pater Noel m'a trouvé d'occaz un réducteur de focale pour la baby Taka FS60CB ainsi qu'une ASI2600MC. Le bazar est tracté par une petite Eqm35 ou une grosse Azeq6, avec autoguidage au chercheur et dithering. Mon ciel Pyrénéen à 1000 m d'altitude permet de profiter d'une pollum réduite et on est souvent au dessus des plaques de brouillards de la plaine Toulousaine La stratégie est de faire seulement une à trois heure de pose par objet classique M ou NGC, pour faire plus de cibles et de randonner le lendemain matin en acceptant de perdre à la marge en rapport signal/bruit, merci le ciel bien noir. Traitement avec bias et flats seulement, pas de darks suite au post de Frédéric, ça marche sans soucis avec la caméra régulée à -10°C. Donc voici quelques images grand champ : 30x2 min sur les 7 soeurs. Traitement pour montrer la poussière du coin 30x2min sur la grande voisine. Je n'arriverais jamais à la traiter correctement celle là ! Elle est belle aux jumelles mais moche au télescope alors je ne sais jamais par quel bout la prendre ! Donc traitement bio: calibrage des couleurs et montée d'histogramme, basta. 30x2 min sur un champ galactique dans Céphée, pas classique ou spécialement photogénique, avec pourtant une perspective est cosmique ; on voit la myriade d'étoiles dans notre galaxie, avec eta Cep au premier plan qui brille comme un phare à 45 années lumière. Le fond de ciel n'est pas uniforme avec les poussières qui diffusent ou absorbent la lumière des étoiles. Le bel amas ouvert d'étoiles, NGC 6939 est à 4000 AL. Et tout au fond, un peu cachée derrière tout ce tas d'étoiles et de poussières, la galaxie du feu d’artifice NGC 6946. 45x2 min sur le champ classique au coeur du Cocher, avec l'amas ouvert M38 et la "flaming star nebula" 30x2 min sur des nébuleuses rarement imagées et très peu connues des astrams. Ci dessus, sur cette série enregistrées pendant les vacances de Noel, il y avait de l'humidité et des poussières dans l'atmosphère, ça explique sans doute la forte diffusion des étoiles les plus brillantes ? Nouvelle image test, cette fois ci avec un filtre L-extreme 2pouces qui sélectionne les raies Halpha et [OIII]. 35x5 min du côté de la Licorne, un champ classique, la nébuleuse du cône et ses nuées environnantes. J'aurais pu monter le temps de pose, le signal reste faible surtout en OIII... Traitement HOO à partir des couches R et G, B synthétique. Voilà pour l'instant. Je rajouterais des images au fil de leur arrivée. Il y a un plat de spaghettis en train de cuire au traitement *********** EDIT 1, les spaghettis sont presque cuits *********** Dans la constellation du Taureau il y a le vieux rémanent de supernova Simeis 147, la nébuleuse des spaghettis, SNR G180.0-01.7 , Sharpless 2-240 .... Elle est immense (195×200 arcmin, ~3 degrés !), et très faible..! J'ai posé deux nuit sur la cible, avec (27+21)x600sec, 8 h total, c'est un record pour ma part. Comme ci dessus, avec le filtre l-extreme Ha+OIII, caméra couleur ASI2600MC à -10°C, acquisition en bin 2X2, lulu de 60 et son réducteur (focale 257 mm), monture azeq6 autoguidée au chercheur, dithering. Dernier quartier de Lune, ciel Pyrénéen à 1000 m d'altitude, seeing moyen. Biengvenue dans les Pyrènes, les vallées voisines étaient en train de cramer les broussailles (écobuages). Avec la fumée + quelques cirrus, ça faisait des beaux couchers de soleil bien rouges, mais bonjour la transparence bien crado ! Pour ne rien gâter, la mise au point était bonne pour la couche verte/OIII mais baveuse sur la couche rouge/Ha Bah on s'amuse, alors un premier traitement rapide, pour voir Prétraitement avec un superbias, pas de dark, flat sur table le lendemain matin. La couche Ha La couche [OIII] Il me reste du traitement pour combiner tout ça en couleur (et s'inspirer de la dernière superbe apod de NuitSacrées !). La poule, le couteau, bref vous voyez *********** EDIT 2, les pâtes sont cuites en couleur là : ****** EDIT 3 ****** L'arrivée de la Lune signait la fin des acquisitions pour la Bolognaise aux spaghettis, alors je me suis amusé à pointer Polaris et ses poussières, et la petite galaxie NGC3172 Polarissima Borealis 22x120 sec ****** EDIT 4 ****** Une autre image avec le filtre OIII+Ha, la nébuleuse planétaire Abell 31. 13x300 sec de pose seulement. Elle est faible donc c'est limite pour gérer le bruit. Image croppée montrée à 100% Bon ciel, Jean-Philippe
  8. Bonsoir, j'ai rajouté dans le premier post une image de la NP Abell 31 jp
  9. la fin de la matière noire .....

    Le titre est provoc mais l'analyse sur les crackpots en physique est intéressante. Le parallèle avec la discussion ici est ... intéressant
  10. Voiles l’altitude cet hiver, chez vous aussi ?

    Peut être en rapport avec le sujet du fil, et en tout cas intéressant, et inquiétant.. ce commentaire dans Nature hier par Gavin Schmidt du NASA’s Goddard Institute for Space Studies https://www.nature.com/articles/d41586-024-00816-z Traduction auto : Les modèles climatiques ne peuvent pas expliquer l’énorme anomalie thermique de 2023 – nous pourrions être en territoire inconnu En tenant compte de tous les facteurs connus, la planète s’est réchauffée de 0,2 °C de plus l’année dernière que ce que prévoyaient les climatologues. Des données plus nombreuses et de meilleure qualité sont nécessaires de toute urgence. Lorsque j'ai pris la direction du Goddard Institute for Space Studies de la NASA, j'ai hérité d'un projet qui suit les changements de température depuis 1880. Grâce à cette mine de données, j'ai fait des prévisions climatiques au début de chaque année depuis 2016. C'est une leçon d'humilité, et il est un peu inquiétant d'admettre qu'aucune année n'a plus perturbé les capacités de prévision des climatologues que 2023. Au cours des neuf derniers mois, les températures moyennes à la surface des terres et des mers ont dépassé chaque mois les records précédents jusqu’à 0,2 °C – une marge énorme à l’échelle planétaire. Une tendance générale au réchauffement est attendue en raison de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, mais ce pic de chaleur soudain dépasse largement les prévisions faites par les modèles climatiques statistiques qui s’appuient sur des observations passées. De nombreuses raisons ont été proposées pour expliquer cette divergence, mais jusqu'à présent, aucune combinaison d'entre elles n'a réussi à réconcilier nos théories avec ce qui s'est passé. Pour commencer, les conditions climatiques mondiales qui prévalaient il y a un an auraient suggéré qu’une période de chaleur record était peu probable. Au début de l'année dernière, l'océan Pacifique tropical sortait d'une période de trois ans de La Niña, un phénomène climatique associé au refroidissement relatif de l'océan Pacifique central et oriental. S’appuyant sur des précédents où des conditions similaires régnaient au début d’une année, plusieurs climatologues, dont moi-même, estiment à seulement une sur cinq les chances que 2023 soit une année chaude record. El Niño – l’inverse de La Niña – provoque un réchauffement de l’océan Pacifique tropical oriental. Ce phénomène météorologique ne s’est installé que dans la seconde moitié de l’année, et la période actuelle est plus douce que les événements similaires de 1997-1998 et 2015-16. Cependant, à partir de mars dernier, les températures de la surface de la mer dans l’océan Atlantique Nord ont commencé à augmenter considérablement. En juin, l’étendue de la glace marine autour de l’Antarctique était de loin la plus faible jamais enregistrée. Par rapport à la couverture de glace moyenne entre 1981 et 2010, il manquait une plaque de glace de mer de la taille de l’Alaska. L’anomalie de température observée a non seulement été beaucoup plus importante que prévu, mais a également commencé à apparaître plusieurs mois avant le début d’El Niño. Alors, qu’est-ce qui a pu causer ce pic de chaleur ? Les niveaux atmosphériques de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter, mais la charge supplémentaire depuis 2022 ne peut expliquer un réchauffement supplémentaire que d’environ 0,02 °C. D'autres théories avancées par les climatologues incluent les retombées de l'éruption volcanique Hunga Tonga-Hunga Ha'apai aux Tonga en janvier 2022, qui ont eu à la fois des effets de refroidissement dus aux aérosols et des effets de réchauffement de la vapeur d'eau stratosphérique, ainsi que l'accélération de l'activité solaire. -jusqu'à un maximum solaire prévu. Mais ces facteurs expliquent, tout au plus, quelques centièmes de degré de réchauffement (Schoeberl, M. R. et al. Geophys. Res. Lett. 50, e2023GL104634 ; 2023). Même après avoir pris en compte toutes les explications plausibles, l’écart entre les températures moyennes annuelles attendues et observées en 2023 reste d’environ 0,2 °C, soit à peu près l’écart entre le record annuel précédent et actuel. Il y a un autre facteur qui pourrait jouer un rôle. En 2020, de nouvelles réglementations ont obligé l’industrie maritime à utiliser des carburants plus propres réduisant les émissions de soufre. Les composés soufrés présents dans l’atmosphère sont réfléchissants et influencent plusieurs propriétés des nuages, ayant ainsi un effet de refroidissement global. Les estimations préliminaires de l’impact de ces règles montrent un effet négligeable sur les températures moyennes mondiales – un changement de seulement quelques centièmes de degré. Mais les évaluations fiables des émissions d’aérosols reposent sur des réseaux d’efforts principalement menés par des bénévoles, et il pourrait s’écouler un an ou plus avant que les données complètes de 2023 ne soient disponibles. C'est une trop longue attente. Des systèmes de collecte de données meilleurs et plus agiles sont clairement nécessaires. La mission PACE de la NASA, lancée en février, constitue un pas dans la bonne direction. Dans quelques mois, le satellite devrait commencer à fournir une évaluation globale de la composition des différentes particules d'aérosols présentes dans l'atmosphère. Les données seront inestimables pour réduire l’incertitude substantielle liée aux aérosols dans les modèles climatiques. Les projections rétrospectives, éclairées par de nouvelles données, pourraient également fournir un aperçu des événements climatiques de l’année dernière. Mais il semble peu probable que les effets des aérosols apportent une réponse proche de la totalité. De manière générale, l’anomalie de température de 2023 est sortie de nulle part, révélant un manque de connaissances sans précédent, peut-être pour la première fois depuis environ 40 ans, lorsque les données satellitaires ont commencé à offrir aux modélisateurs une vue en temps réel sans précédent du système climatique terrestre. Si l’anomalie ne se stabilise pas d’ici août – une attente raisonnable basée sur les précédents événements El Niño – alors le monde se retrouvera en territoire inconnu. Cela pourrait impliquer que le réchauffement de la planète modifie déjà fondamentalement le fonctionnement du système climatique, bien plus tôt que prévu par les scientifiques. Cela pourrait également signifier que les inférences statistiques basées sur des événements passés sont moins fiables que nous le pensions, ajoutant ainsi plus d’incertitude aux prévisions saisonnières des sécheresses et des régimes de précipitations. Une grande partie du climat mondial dépend de liens complexes et à longue distance – appelés téléconnexions – alimentés par les courants marins et atmosphériques. Si leur comportement évolue ou s’écarte sensiblement des observations précédentes, nous devons connaître ces changements en temps réel. Nous avons besoin de réponses pour savoir pourquoi 2023 s’est avérée être l’année la plus chaude des 100 000 dernières années. Et nous en avons besoin rapidement. Gavin Schmidt Nature 627, 467 (2024)
  11. Filtre duonarrowband sur caméra monochrome?

    Pourquoi ça ne fonctionnerait pas ? Toutefois, si tu as un peu de chromatisme (donc une MAP différente entre 656 et 500 nm) tu perdra un peu en piqué
  12. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Ca a pas déjà servi à envoyer une bagnole en orbite interplanétaire ?
  13. Hello, j'ai édité le premier post avec une image vite fait de Polaris et ses poussières et quelque part cachée dans le champ la petite galaxie NGC3172 Polarissima Borealis Jean-Philippe
  14. C'est très beau, +++ pour le triplet, bravo !
  15. SPCC est rigoureux pour calibrer couleurs. Je pense que la belle couleur bleue du quasar colle bien avec son spectre, qui montre un continuum qui penche vers le bleu et une large raie du CIII] vers 4580 A (je suis en train de le traiter). Les quasars ne sont pas nécessairement rouges suite au redshift, leur "couleur" dépend de la position des raies et de leur décallage Belle image, merci pour le partage ! jp
  16. Chouette capture de cette perspective cosmique Que penses tu de la couleur bleue du quasar double ? Les couleurs sont calibrées ? Jean-Philippe
  17. Question sur le logiciel "Aladin Desktop"

    Je l'utilise souvent mais n'ai pas vu cette option. Peut être dans la doc https://aladin.cds.unistra.fr/AladinDesktop/#Documentation Et peut être avec une macro. Jean-Philippe
  18. Le rémanent du spaghetti

    Bonsoir, Dans la constellation du Taureau il y a ce vieux rémanent de supernova qui n'est pas sans rappeler le spaghetti bolo des étudiants Simeis 147 (SNR G180.0-01.7 ou encore Sharpless 2-240). Le truc est immense (~3 degrés !) et très faible... donc une belle cible pour une FS60+réducteur et caméra 2600MC + filtre double bande Ha [OIII], tractés sur une azeq6. Sous un ciel Pyrénéen j'ai posé 8 h sur deux nuit par tranches de 10 minutes. La pollum était faible mais le seeing médiocre (vent de pente), et biengvenue dans les Pyrenees avec ses écobuages, les vallées voisines cramaient les broussailles : Ca faisait de beaux couchers de soleil ... et une transparence crado ! Prétraitement avec un superbias, pas de dark (à -10°C la 2600 n'a quasi pas de courant d'obscurité) et flats sur table, traitement avec une palette "foraxx". Je n'ai pas la prétention d'être expert en traitement (je n'y arrive pas du tout sur M31 par exemple !), donc je suis preneur de vos critiques et suggestions. Mais je pense qu'il n'y a pas que des artefacts au fond du plat de bolo, comme ce moutonnement rouge ou ces trouées obscures visibles sur d'autres images de photographes plus sérieux Les images Ha et OIII du champ sont sur un autre fil avec d'autres images test : http://www.astrosurf.com/topic/167117-quelques-images-en-montagne-avec-une-fs60-f42-et-asi2600mc/ ****************** EDIT ****************** L'image Ha retraitée suivant les remarques de Christian. J'ai indiqué la position du Pulsar PSR J0538+2813 à environ 40 arcmin du centre de Simeis 147, qui est probablement le reste de la supernovae. ****************** EDIT 2 ****************** L'image Ha + OIII retraitée suivant les remarques de Christian. Il y a moins d’artefacts (qui étaient dus je pense à l'extraction des étoiles avec Starnet2)/ Bon ciel à tous Jean-Philippe
  19. Le rémanent du spaghetti

    J'ai édité le premier message du fil avec l'image Ha+OIII retraitée. Bon ciel à tous et merci pour les commentaire et aide Jp
  20. Le rémanent du spaghetti

    Un retraitement "doux" de la couche R/Ha : Ca colle pas mal avec l'image de référence des pros :
  21. Le rémanent du spaghetti

    Merci Christian. Splendide ton image ! Ok je comprend maintenant ta remarque. Je vais refaire un traitement.
  22. Le rémanent du spaghetti

    Ha crotte, voilà que l'image est mitée Alors pour le traitement, la séquence est inspirée des gars qui font du SHO : sur l'image RGB issue du prétraitement standard retrait du gradient, réduction de flou et de bruit (noise & blur exterminateur, RC-astro). Puis séparation des canaux R = Ha et V = OIII. Puis les étoiles sont isolées de la nébuleuse sur les deux plans couleurs (starnet). Montée de l'histogramme sur les deux images de la nébuleuse, puis assemblage de la nébuleuse en couleur avec une image bleue synthétique (palette foraxx). En parallèle l'image des étoiles est assemblée en mode R=Ha V = OIII et B = OIII, et leur couleur calibrée par photométrie avec le catalogue apass. Montée de l'histogramme des étoiles, puis fusion des images étoiles+nébuleuse (screen). Je pense que c'est assez standard, on trouve plein de tuto qui sont traités comme cela. Comme je n'y connais pas grand chose j'ai suivi la recette bien éprouvée du SHO... noise & blut exterminator peux introduire des artéfacts, c'est clair. L'isolation des étoiles aussi. Je ne comprend pas ce qui te choque en fait. Ou sont les mites ?? Comme tu n'a pas sourcé ton image de référence "bio", je suis allé chercher une image professionnelle de S147, comme cela on a une image qui ne peux souffrir d’artefacts "cosmétiques". La publication est ici : https://www.aanda.org/articles/aa/full_html/2021/11/aa40950-21/aa40950-21.html L'image fits est téléchargeable là : http://www.star.ucl.ac.uk/IGAPS/data.shtml L'image pro est intéressante car ils ont pris soin de soustraire le background Ha. On voit tout de suite que le fond de ciel n'est pas noir, ni homogène, il y a du signal Ha derrière la nébuleuse avec un peu de "moutonnement". La mosaique de l'image pro : La comparaison de la région (alignement approximatif) avec la couche R (plan Ha) de l'image au centre L'image ne me parait pas complètement déconnante, non ? Modulo bien sur la grosse différence d’échantillonnage entre l'image à la FS60 et l'image pro (∼1 arcsec angular resolution using the Wide Field Camera (WFC) on the Isaac Newton Telescope (INT) in La Palma). Christian merci de ta remarque mais je veux bien que tu m’explique
  23. Le rémanent du spaghetti

    Merci à tous pour les commentaires. Le halo, il est "naturel", il est du à la proximité de Elnath (Beta Tau), un phare monstrueux à magnitude 1.7 ... Je n'ai pas trouvé la magnitude surfacique de la nébuleuse mais les petites étoiles au fond dans l'image sont à mag 18 environ soit 20 millions de fois plus faible ! Voilà ce que ça donne sur une brute : Je l'avais gardé pour me souvenir de ce contraste énorme, et parce que le traitement du gradient est délicat : ou est-ce qu'on commence à retirer du signal réel par rapport à la pollum ou aux halos instrumentaux ? Ceci dit, voilà une version avec un peu de "peinture" pour cacher le halo. Mais c'est triché !
  24. la fin de la matière noire .....

    C'est un grand classique les vieux chercheurs qui ne démordent pas de leurs "intuitions sublimes" même confrontés à l'évidence qui démolie leurs intuitions... on connait des Nobels qui ont dérapé misérablement, et on peut se demander si le Raoult n'était pas un peu la dedans.
  25. Premiers livres Astro

    Les adultes sont des enfants, ils ont juste de plus gros jouets