lyl

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Tout ce qui a été posté par lyl

  1. Un petit apparté : si on veut s'en donner la peine, il existe même des formules de triplets apo huilé sans le verre dernier cri au centre et avec deux verres standards (juste à faible dilatation et sans bloblotage thermique). J'espère qu'on fera la grande soeur de ça en allant fouiller à la cave chez un grossiste allemand. Bien entendu, je garde la formule sous le coude. Ci-dessous un exemple en 102/700 660 avec les spots pour le coin d'un APS-C. ------------- (sans flattener) et avec de la marge de fabrication violet strehl 0.47, rouge 0.84, bleu 0.82, pic autour de 555nm > 0.98 On peut en faire très proche de la TEC 140 avec du S-FPL51. (oui, pas du FPL53). Ci-dessous : TEC APO 140 données https://www.telescope-optics.net/semiapo_and_apo_examples.htm comparé (calage légèrement différent, meilleur en bleu au centre, un comble) Pour ce que j'en vois, il n'y a que Roland Christen et Takahashi qui tentent ce genre de truc et restent au-dessus du lot pour les designs.
  2. Parmi les vieilles techniques, ce vernissage avait pour rôle rôle est d'étanchéifier, de protéger de la perte de matière du tube et de garder un aspect brillant. Au 19eme siècle on appréciait la technique de glaçage des instruments de musique, elle s'est répandue dans d'autres domaines. Dans ce cas précis, comme pour les instruments de musique, la patine terne est le symbole d'un manque d'entretien. Zeiss décida de laquer en blanc (émail cuit) les grandes parties (tube) dés les débuts de leur production de lunettes astronomiques. Ca n'aide pas à ce que ce soit léger...
  3. Vixen 60mm

    Chargement par l'arrière, nom en relief, grandes cales, anneau de compression : fabrication Hino Optical. 👍
  4. Vixen 60mm

    comme celui-là ? Un petit bijou une fois recalé pour adaptation aux orthoscopiques abbe : il était sous-corrigé.
  5. Vixen 60mm

    6 pas 60 => CUSTOM-6M, ancienne série
  6. A moins que ce ne soit pas dans le style d'époque ou voir non esthétique, je ne m'embarasse pas de préjugés à améliorer les instruments. Le principe de la restauration n'empêche pas de faire des modifications, c'est un mauvais préjugé qui signifie seulement qu'on ne sait pas quoi faire ou qu'on a peur d'abimer. Une Zeiss E110 litt de 1907 que nous avons restaurée. peut servir de modèle à ce qui se faisait à l'époque. De nos jours, on écarte trop peu le chercheur. Des potences Vixen du début pourraient convenir ou un beau chercheur ASTAM que j'ai vu sur eBay.
  7. Fin du 19eme siècle je pense, on ne fabriquait pas de f/D aussi court avant la popularisation des formules de Josef Fraunhöfer. Les doublets d'avant la moitié du 19eme siècle ne sont pas très bons et systématiquement au-dessus de f/15 dés 76mm, c'était la règle préconisée par Dollond (Angleterre), Steinheil (Allemagne), Secrétan (France). La coma et l'aberration sphérique y sont conséquents si on réduit le f/D. On utilisait des formules approximatives diffusées par Herschel. Les vrais instruments issus des essais de Littrow puis Fraunhöfer sont espacés d'air et commence à avoir des formes plus complexes, sans plan-convexe ou plan concave que les opticiens des ateliers n'aiment pas trop fabriquer. C'est plus long pour faire les surfaces planes correctement avec précision que de passer dans une coupelle et sortir une forme sphérique. (pas trop plate non plus :p) Pour les surfaces plates, c'est Zeiss qui a introduit une méthodologie efficace quand il a commencé à produire des paires de jumelles. C'est une tradition chez Zeiss de fabriquer des prismes de haute précision comme des surfaces planes. Probablement hérité de l'atelier de Steinheil à Munich ou de Berlin (le littrow célèbre de Czapski pour les premières Zeiss E) ------------------- L'amélioration de la qualité des optiques de 1750 à 1945. Sources : Igor Nesterenko Budker Institute of Nuclear Physics, Novosibirsk Le doublet popularisé et breveté par John & Peter Dollond (flint avant) 32mm/ 640mm, ~LF3 / K50 (Flint léger et Crown dur) est décrit par William Eastlanden 1765 comme venant de James Ayscough, suivant les dires de Chester Moor Hall Les versions primitives obsolètes de Chester Moor Hall (~1750) : tous avec une face plate pour les deux verres. Le doublet Dollond #3 (r2=r3, collable) et sa paternité contestée, jusqu'à procès en antériorité : Les doublets purent être collés à partir des années 1785-1786 (travaux de Grateloup et Rochon sur le beaume du Canada) Dans le procès W.Eastland, certifiat la fabrication d'une formule n°8 pour rester éloigné le plus possible de ce que Dollond utilisait. Ce fut si grossier que ce fut douteux, il en résultat recherche de conflits d'intérêts. CMH rendit visite à J.Dollond lorsqu'il eut vend du brevet #721 pour faire pression ? John Dollond se rendit alors chez les deux compères JA et WE et les convainquit de ne pas entrer en compétition en se rangeant du côté de Chester Moor Hall. (influence certaine) La demande européenne explosa au milieu de l'année 1758 et devint compétitive face au télescope (de Newton), ce fut le démarrage de la suprématie des réfracteurs pour approximativement 200ans. La possibilité de coller le doublet supprima des reflets internes et donna un contraste bien supérieur à tout ce qui avait été fait avant. Par la suite c'est Alexis Clairaut qui donna rapidement un meilleure formule exploitable Formule symétrique : r1=r4, r2=r3, collable dite de "Clairaut", qui servit pour la barlow Clavé calculée par Marcel Paul (dixit Jean Texereau dans un compte-rendu de la commision des instruments de la SAF). Du coup quelques doutes sur la formule publiée ici William Herschel, contemporain améliora les formules par la suite, dont les optiques de théodolite pour améliorer le piqué en terrestre car l'aberration sphérique évolue suivant la distance de mise au point. Joseph von Fraunhöfer, qui fabriquait des instruments géodesiques chez Utzschneider & Liebherr en1802 intervint ensuite pour fabriquer des flints de qualité et améliorer les instruments. Il suivit dans son apprentissage une formation d'opticien et dans ce processus améliora les calculs d'Herschel pour trouver vers 1814 une combinaison particulière de l'annulation de l'aberration sphérique : à l'infini et à 16 fois la distance focale, cette aberration s'annulle. Il reste toutefois un résidu de coma qui rend impossible les f/D très courts. Il fut un des premiers à utiliser à nouveau l'espacement d'air et à trouver comment éviter les reflets de l'entreverre. Malheureusement Fraunhöfer mourru prématurément après la fabrication de la grande lunette de Dorpat vers 1826 et ne diffusa pas ses formules et ce fut son apprenti Georg Merz qui les utilisa mais très peu. Lorsqu'il fabriqua la grande lunette de Strasbourg, il en resta à une combinaison littrow, ce qui fut fort critiqué (probablement à tort) par Danjon & Couder. voir aussi https://en.wikipedia.org/wiki/Georg_Merz Si bien qu'au milieu du 19eme siècle, près de 100 ans après, c'est par des améliorations sur les verres (verres barytés) que les ateliers d'optiques C. A. Steinheil & Söhne Munchen utilisairent la formule #5 avec un bien meilleur strehl ratio et un bonne tenue de la coma. voir aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_August_von_Steinheil Les bons objectifs ouverts apparaissent après la publication des travaux d'Ernst Abbe dans les années 1870 et suivantes et de K.Schwarzschild Ernst Abbe ne publia que lorsqu'il fut assuré que ses travaux lui serait favorables pécunièrement, ce qui retarda considérablement la diffusion du savoir sur l'aplanétisme et donc la création d'instruments de diamètres plus grand que 6" et plus ouvert que f/15. En 1903, Zeiss produisait encore un objectif littrow formulé par le Dr Czapski pour son objectif E de série. Ensuite, ils produisaient l'objectif E standard issu de la formule des ateliers Steinheil mais en utilisant le verre BK7 (inventé en 1907) très peu couteux mais stable mis au point chez Schott. Cette combinaison est heureusement aplanétique. (volontairement ou pas : je n'ai pas l'information). Avec de la chance donc, il est possible que cette lunette Grégoire soit d'un type objectif de Fraunhöfer ou un Steinheil flint avant avec une bonne combinaison de verre. Probablement un très bon instrument.
  8. Constringence d'une lunette

    Tu peux le faire algébriquement. Préambule/Apparté. Pour commencer par le début... : on estime la vergence totale d'une lentille "C" en plan convexe comme pour un doublet de Steinheil crown devant. La vergence ne dépend pas de la forme. c'est assez proche de l'aplanat, surtout pour en faire les mesures des courbures en se basant sur les épaisseurs centre/bord. Ca peut servir pour la théorie : formule utlisée par l'atelier de Steinheil München au milieu du 19eme siècle. On en dressait des grandes tablatures. Puis avec le temps on a abandonné les faces planes plus longues à réaliser qu'un courbure longue pour le même niveau de précision. (Les "Clairaut") Ca simplifie un peut l'utilisation de la formule du lunetier qui a besoin des deux courbures. La découverte de l'achromatisme a commencé comme ça avec Dollond, Clairaut, Steinheil... : ils ont essayé la quarantaine de combinaisons des plans concaves et convexe et trouvé une qui fonctionne bien pour un duo de verre et la qualité optique finale dépend beaucoup de la combinaison de verre. Ca a avancé à tâtons jusqu'à ce que Snell, Descartes, Littrow, Herschel, Gauss, Petzval, Abbe, Conrady... se jettent dans la formulation mathématique. ------------------------------------- Estimation du crown. En mesurant l'épaisseur au bord et au centre pour obtenir la courbure avec la formule du sphéromètre. Comme c'est une lentille de diamètre peu important, un pied à coulisse devrait pouvoir mesurer l'épaisseur au centre. https://dicoptic.fr/spherometre/ Tu fais une simplification de lentille mince pour obtenir l'index du crown (R1 ou R2 = infini) -> on enlève le terme nul.. Ensuite, on applique un ratio "une abaque" d'après le "r plan convexe" obtenu => r1 = 2.667* r et r2=-1.6*r pour retomber sur les courbures d'un fraunhöfer ou aplanat. Avec F=f1 focale du crown. ncrown-1 = Rspherometre/f1 La densité sert uniquement à une vérification. Si tu es habitué au pied à coulisse, tu peux estimer directement r1 et r2 mais le plus rapide c'est de repasser par le tableau plus bas, ça colle assez bien avec les combinaisons classiques. (BK7+ F2/F3/F4) ------------------------------------------------------ Estimation de la condition d'achromatisme on négligera l'épaisseur de l'entreverre qui vaut ~0.2mm, ça joue à ~1mm/700mm pour la focale du doublet Comme c'est un achromat, une fois la focale du crown déterminée; il est aussi possible d'obtenir le ratio des dispersions (nombre d'Abbe) Φ1=1/f1 focale du crown , flunette=700=1/ ( Φ1 + Φ2 ) =>(Φ2+Φ1)f=1 => Φ2=(1- Φ1.f)/f Si tu veux aller plus loin et obtenir une approximation des autres courbures avant de rentrer ça en logiciel. => -Vc/Vf ------------------------------------------------------- Estimation du flint. Méthode pour découvrir l'indice du flint : en retrouvant R4 par la formule des lunetiers appliquée au flint qui est un ménisque. Φ2 valant 1/f2 on approxime la contribution de la face arrière r4 de manière similaire au calcul du sphéromètre : épaisseur totale - celle du bord -> s4 -> r4 Pour mémoire r2 ~ r3 et l'on finalise à peu près le terme (1/r3 - 1/r4 )*Φ2 =nflint -1 On obtient ainsi une caractérisation proche. ncrown, nflint ratio Vc / Vf , la constringence n'est pas facile à trouver directement. on vérifiera le ratio en retrouvant en premier le crown avec la vérification de densité. Ca sera approximatif mais la gamme des verres ne sont pas trop proches que ça dans leurs caractéristiques, avec les indices tu vas retrouver le(s) plus proche(s). Un classique doublet BK7-F2 en fraunhofer. ce sont les coefficients par rapport à la focale https://www.telescope-optics.net/achromats.htm PS : j'oubliais la question, j'utilise OSLO edu et de temps en temps ATMOS quand je veux croiser les résultats.
  9. Constringence d'une lunette

    Effectivement, mais d'évidence c'est une photo de smartphone. Ce n'est pas représentatif de l'intensité en visuel. Quoiqu'il en soit, il y a plusieurs éléments pour former une image afocale avec ce réfracteur. Objectif + oculaire et peut-être un autre pièce optique. Pour l'instant je vois du bleu plus intense et de teinte plus pure sur le bord (arrêt de champ) de l'oculaire. Il s'agit bien de plusieurs défauts optiques : chromatisme latéral -> inhérent aux optiques insuffisamment corrigées diffusion ou reflet fantôme du disque lunaire : bafflage tube ou oculaire, traitement anti-reflet La prise de photo peut également engendrer ces défauts mais c'est moins probable compte tenu que c'est très marqué. ------------- Pour mesurer les optiques, en particulier l'objectif : il faudrait extraire les lentilles du barillet. 1) Mesurer volume et poids pour estimer la densité. Cela donne une idée sur le type de verre. https://refractiveindex.info/?shelf=glass&book=BK7&page=SCHOTT 2) Mesurer la focale de la lentille positive pour examiner la répartition des forces optiques du doublet et trouver une approximation de l'équation du lunetier et de l'équation de la condition d'achromatisme visuel. http://serge.bertorello.free.fr/math/formulaire/formoptique.html#achromat
  10. Constringence d'une lunette

    Il faudra démonter : prendras-tu le risque ? Une petite page sur le sujet http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/optigeo/achromat2.html
  11. Bonjour, les oculaires sont probablement au format français en coulant 27mm Le Clavé, Nachet, et Secrétan conviendront. A l'époque le laiton était poli et probablement verni, c'est du vert de gris. +> huile coude et mirror cuivre (ammoniaque qui pue et pique/ blanc de meudon) A ce ratio, a moins que ce soit une semi-apo, il faudra filtrer. Bonne restauration.
  12. Longevite des aluminures

    image très intéressante @Bretoc Légère contrainte : potentiellement un frottement et un point d'humidité car la pince peut retenir des gouttes d'eau à cause de la tension de surface du liquide. C'est assimilable à un départ de corrosion humide provoquant un décollement de la mince pellicule d'aluminium, qu'elle soit protégée ou pas.
  13. Longevite des aluminures

    Je pense que le postulat porté par l'interlocuteur du post est erroné L'aluminium se dépose en "piliers" d'une circonférence en-dessous d'une gêne visuelle mais cela laisse part à de la porosité. Rien à voir avec la couche de passivation sur l'aluminium coulé. Un dépôt d'aluminium n'est pas "un mouillage" La structure est poreuse, ce qui explique la nécessité d'une couche protectrice étanche déposée par dessus
  14. Longevite des aluminures

    "moi je veux un miroir argenté avec traitement BBHS éternel". C'est heureusement fini l'époque ou il fallait refaire l'argenture presque tous les ans. Pour les milieux plus humides / avec condensation, le traitement hydrophobe assure que ça ruisselle plus vite hors du miroir.
  15. Oui la marge de réglage est très faible sur le triplet en FCD1, trop faible pour que ce soit réalisé dans le rouge avec le laser HeNe (ici entre la raie rouge et l'orange) Le rouge 632.8nm ne peut pas service de référence et les mesures de strehl compliquent énormément la validation industrielle sur un triplet K7-FCD1-K7, ci-dessous 127 f7.5 C'était plus adapté avec l'ancien verre abandonné BalkN3. (triplet huilé) Sur un BK7-FCD100-BK7, le positionnement de l'aberration sphérique est très favorable dans le rouge, ci-dessous 130 f/7 La tolérance fait que ça reste apo. (exagérée sur les exemples de triplets mal calé en petit) Pour ces triplets "bon marché" (à deux verres), potentiellement la dispersion est très proche entre les deux verres des triplets mais c'est le sphérochromatisme qui est favorable au FCD100. (plus d'écart de nombre d'abbe entre les deux types de verres). Cela diminue les variations d'ordre élevé qui ne sont pas bonnes avec le K7-FCD1. La limite me semble un triplet 150/1000 histoire de bien faire concurrence à la TEC apo 140/980
  16. Il n'y a pas de soucis avec le FCD100 associé avec le verre le moins cher : le BK7 on fait des triplets apochromatiques 130mm f/7 avec. Les gens sont justes frileux parce que maintenant on peut de nouveau leur coller du verre ordinaire avec. ES ne s'est pas posé la question il y a 2 ou 3 ans quand il a fallu changer l'outil de production. la 127 f7.5 a de la marge au cas ou le façonnage ne serait pas parfait : ça pondra une apo dans la tolérance demandé cf le post de cay2. ES valide entre l/5 et l/6 au laser HeNe : c'est suffisant. C'est juste moins joli dans le bleu clair quand c'est pas très réussi.
  17. collimation lunette repliée , Help !!!

    tu as 15.4mm de rayon sur le plan focal. (+/-0.5°) 1 bon gros degré complet.
  18. Takahashi TSA 120 versus TOA 130

    peut-être des C040 alors. ------------ Ca voudrait dire que ce n'est pas le n° de série, verre phosphate ou zinc phosphate, abandonné car mélange difficile à stabiliser. Ohara fait du similaire en S-PHM5x très cher (165 à 270€/kg : 10x à 16x le prix du BK7) Ce sont les premières tentatives de verres haut index / faible dispersion. J'ai essayé de faire un triplet avec les PHM52 et 53 + verre flint KZ : bof.
  19. Ah oui, on voit un approchant à ça dans le TelescopeOptics de Rutten & van Venrooij° et le site de Vladimir Sacek FK51 + KZFS2 = 8000 FPL51 + K7 = 6000 FPL53 + ZK7 = 10000 CaF2 + LAK10 = 16000 BK7 + F2 ~= 1750 2000 c'est pour la meilleure combinaison non ED, non Kz. (Les Vixen 80M, 90M, 102M sont pas loin) et c'est sous réserve que le sphérochromatisme qui évolue au cube de N=f/D soit compatible. Il est exact que la limite d'achromatisme est choisie (F'C' on foot ou FC Rms en 1988) pour 100mm f12.2 soit CB~=3.44 (Istar 100f/12 est prise en référence) (°Chapître 6, 6.2.1 Chromatic Aberration page 55). C'est un raccourci plus facile que de déterminer le Résidu Chromatique pour les achromats et réfracteurs généralistes. => CB ~<3.45 : Achromatique (80/800 - 90/1000 etc)
  20. Takahashi TSA 120 versus TOA 130

    R.Christen est de la vieille école, il est connu pour avoir fureté pour trouver des verres anodins et de faire les calculs sur chaque série. Celui en photo à l'air d'être encore un triplet PNP (pas de verre ED) Je pense que le indications 5.0 et 8.5 sont des épaisseurs des bords en mm. Le KZ flint central a l'air bien épais au bord : forte courbure. Et j'ai remis le lien vers Amateur Telescope Optics qui avait sauté lors de l'édition du post hier.
  21. Mgen3 maj question

    et c'est quoi mgen3 ? Astropratique c'est partager son savoir pas seulement "pleurer maman" ou "Dis Papa ?"
  22. En voilà un qui vaut largement le Baader en qualité mécanique, avec un prisme mis à jour (prisme BAK4, traitement FMC + taille 34.5mm) Le matériau ? de la bakélite, un des premiers composites créé à chaud et sous pression (aujourd'hui l'équivalence c'est la résine PU chargée, plus facile d'utilisation) Largement utilisé en opto-mécanique des appareils photographiques dans les années 1950 avant l'alu. Le coulant qui s'use est en métal chromé : Vixen se lâchait sur ce vieux modèle de série des années 1970. A peine plus dense que les composites carbone d'aujourd'hui : ça se travaille comme du bois dense à sculpter. Ca s'usine, ça se taraude : le rêve du bricolo.
  23. Takahashi TSA 120 versus TOA 130

    Faut pas donner crédit à certaines conneries qu'on lit sur les sites pseudo-spécialisés. Les premiers à avoir utiliser un crown, et c'est très logique, c'est Harold Dennis Taylor pour le premier triplet apo oui c'est public. c'est le triplet n°7 ou n°8 (publié dans Sky & Telescopes) https://www.telescope-optics.net/semiapo_and_apo_examples.htm Le triplet original : "super-planetary" design in the October, 1981, issue of Sky & Telescope ("An Apochromatic Triplet Objective," pages 377-381). Correction en Avril 1982, issue of Sky & Telescope (page 411). Les suivants "A New Approach to Color Correction" in the October, 1985, issue (pages 375-378). Pour les verres ED, il utilisait la combinaison n° 13
  24. Takahashi TSA 120 versus TOA 130

    En 1990, il utilisait encore les deux mêmes verres crowns pour la 155 f9, c'est pour raccourcir qu'il a changé et devant les difficultés à gérer le sphérochromatisme il a commencé à faire des triplets air-spaced. Je dirais 1991/1992. ------------- Je vais donner une astuce pour les verres : ils donnent une grande surface pour le triangle de Herzberger.