jackbauer 2

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Tout ce qui a été posté par jackbauer 2

  1. Ariane 6 sera capable de réaliser des vols habités

    Alors pour info, sans l'aide de SpaceX EUCLID serait en train de rouiller en attendant un jour qu' Ariane 6 soit opérationnelle. L'année prochaine c'est la mission HERA qui sera lancée par une Falcon 9, et deux autres lanceront chacune 2 satellites Galileo.... Tout cela décidé et réalisé en peu de temps, grâce à la flexibilité permise par la récupération des 1ers étages de Falcon (plus les coiffes). Demander à une autre agence spatiale aurait demandé des années de délai. Et Elon ne demande en échange que quelques dollars. Alors merci qui ?
  2. Ariane 6 sera capable de réaliser des vols habités

    Bonne nouvelle pour Ariane 6 : test réussi !
  3. Les méga-constellations de satellites (Starlink etc.)

    ??? EDIT : bon en fait il ne s'agit pas pour les astronomes de brouiller les satellites contrairement à ce que pourrait laisser entendre le titre ! Traduction automatique du communiqué : La SCP plaide en faveur de la protection internationale de la radioastronomie contre le brouillage des satellites La communauté de la radioastronomie franchit une étape importante en proposant d’ajouter le brouillage des constellations de satellites à l’ordre du jour de la Conférence mondiale des radiocommunications de 2027. L’Union africaine des télécommunications (UAT) et la Conférence européenne des administrations des postes et des télécommunications (CEPT) ont officiellement proposé de nouveaux points à l’ordre du jour de la prochaine Conférence mondiale des radiocommunications de 2027 (CMR-27). L’ATU et la CEPT représentent les agences de télécommunications en Afrique et en Europe. Les propositions remontent aux efforts majeurs du Centre de l’UAI pour la protection du ciel sombre et calme contre les interférences de la constellation de satellites (CPS). Ses membres, en particulier le Comité des fréquences de radioastronomie (CRAF) de la Fondation européenne de la science [1], l’Observatoire sud-africain de radioastronomie (SARAO) et l’Observatoire SKA (SKAO), co-hôte du CPS, plaident depuis des années pour une meilleure protection de la radioastronomie contre les effets négatifs des constellations de satellites. La CMR, organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT), est l’une des plus hautes autorités en matière de radiocommunications, réunissant des milliers d’experts tous les trois ou quatre ans pour réviser le Règlement des radiocommunications – un traité international qui définit les règles d’utilisation du spectre radioélectrique. Au cours de la réunion de quatre semaines de cette année, qui débutera le 20 novembre, les points à l’ordre du jour de la conférence de 2027 seront décidés. « Obtenir un point à l’ordre du jour de la CMR n’est pas une tâche facile et ce serait le premier point à l’ordre du jour de la radioastronomie depuis plus d’une décennie. Il s’agit d’un processus de longue haleine qui nécessite le soutien de nombreux groupes et nations. Les radioastronomes sont organisés et unis derrière la nécessité d’agir, en raison de la prolifération rapide des grandes constellations de satellites au cours des deux dernières années, et nous avons constaté un élan croissant sur cette question au cours des derniers mois », a déclaré Busang Sethole, ingénieur du spectre au SARAO. Selon les plans actuels, plus de 50 000 satellites seront déployés en orbite terrestre basse d’ici 2030, ce qui pose des défis importants aux astronomes. Certains grands observatoires sont protégés par des zones de silence radio, qui sont des zones géographiques protégées par la législation nationale. Dans ces zones, de grandes parties de l’ensemble du spectre radioélectrique sont gérées pour contrôler toutes sortes d’émetteurs radio terrestres. Cependant, les lois sur les zones de silence radio ne s’appliquent pas aux satellites, qui peuvent affecter de vastes zones sur Terre et perturber les observations dans les zones de silence radio, même s’ils opèrent dans l’espace aérien voisin. L’Afrique du Sud, qui héberge le télescope MeerKAT, précurseur de ce qui sera l’un des nouveaux télescopes majeurs de l’Observatoire SKA, a dirigé les efforts au sein de l’ATU pour étudier plus en détail cette situation. Le point à l’ordre du jour proposé par l’ATU pour la CMR 2027 porte sur la protection internationale des zones de silence radio. « Pendant des décennies, le Règlement des radiocommunications a protégé la radioastronomie en réservant des gammes de fréquences spécifiques à son utilisation », a déclaré Waleed Madkour, gestionnaire des fréquences du CRAF. « Les règles n’ont pas suivi le rythme des récents changements en orbite terrestre basse, avec le lancement de milliers de nouveaux satellites qui remplissent rapidement le ciel. » Une initiative complémentaire des radioastronomes de la Commission interaméricaine des télécommunications (CITEL), proposant un mécanisme d’enregistrement des zones de silence radio au sein du Secteur des radiocommunications de l’UIT (UIT-R), a été présentée à l’Assemblée des radiocommunications, qui se tient avant la CMR, avec des résultats positifs. « Les constellations de satellites peuvent apporter des avantages pour la connectivité mondiale, l’observation de la Terre et les systèmes de navigation. Cependant, ils produisent des changements significatifs dans l’environnement des radiofréquences, dans notre ciel calme. Le CPS soutient pleinement les initiatives de protection du ciel radioélectrique de l’UIT », a déclaré Federico Di Vruno, codirecteur du CPS et responsable du spectre au SKAO. Le CPS coordonne les efforts de la communauté mondiale de l’astronomie pour étudier l’impact de ces satellites et rechercher des mesures d’atténuation avec les administrations et l’industrie. Les propositions africaines et européennes pour les points de l’ordre du jour de 2027 reflètent un effort coordonné de la communauté de la radioastronomie pour que la question soit abordée au plus haut niveau international. Les astronomes et de nombreux pays qui les soutiennent cherchent maintenant à obtenir un soutien plus large pour inscrire les propositions à l’ordre du jour de la prochaine CMR. Cela complète les discussions en cours au Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (COPUOS) des Nations Unies.
  4. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    En fait il y a d'énormes réserves potentielles, ainsi que d'autres métaux comme le nickel, le manganèse, ect sur le fond des océans : les nodules polymétalliques Certains pays sont tout prêt à sauter le pas, malgré le désastre environnemental qui accompagnerait l'exploitation... https://fr.wikipedia.org/wiki/Nodule_polymétallique
  5. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Inutile de taper sur les politiques une fois de plus, ils n'ont pas besoin de ça. A chaque fois qu'une décision est prise elle est contestée devant les tribunaux et généralement les juges donnent gain de cause aux plaignants....Quand il ne s'agit pas de "désobéissance civile".... Nous avons des réserves de lithium en France, mais seront-elles exploitées ? Futures Z.A.D ?
  6. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Des gisements d'hydrogène on en découvre partout sur la planète. Je reposte ici ce que j'avais posté page précédente : Si le sujet vous intéresse, le n° de novembre de Pour la science consacre un article aux gisements naturels d'hydrogène. Le début est en accès libre ici : https://www.pourlascience.fr/sr/entretien/rien-ne-s-oppose-a-ce-que-l-hydrogene-natif-prenne-beaucoup-d-importance-25751.php « Rien ne s’oppose à ce que l’hydrogène natif prenne beaucoup d’importance » Encore anecdotique il y a quelques années, l’hydrogène natif, issu de réactions chimiques dans certaines roches, fait l’objet de recherches dans la perspective d’une exploitation industrielle, et les projets de forage se multiplient. État des lieux avec Isabelle Moretti, ancienne directrice scientifique d’Engie et chercheuse associée au Laboratoire des fluides complexes et leurs réservoirs (LFCR) de l’université de Pau.
  7. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    D'après Elon M, SpaceX produit 1 Raptor par jour... (mais il en faut 39 pour une fusée !) Il annonce aussi une version améliorée :
  8. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Si le sujet vous intéresse, le n° de novembre de Pour la science consacre un article aux gisements naturels d'hydrogène. Le début est en accès libre ici : https://www.pourlascience.fr/sr/entretien/rien-ne-s-oppose-a-ce-que-l-hydrogene-natif-prenne-beaucoup-d-importance-25751.php « Rien ne s’oppose à ce que l’hydrogène natif prenne beaucoup d’importance » Encore anecdotique il y a quelques années, l’hydrogène natif, issu de réactions chimiques dans certaines roches, fait l’objet de recherches dans la perspective d’une exploitation industrielle, et les projets de forage se multiplient. État des lieux avec Isabelle Moretti, ancienne directrice scientifique d’Engie et chercheuse associée au Laboratoire des fluides complexes et leurs réservoirs (LFCR) de l’université de Pau.
  9. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Une nouvelle vidéo spectaculaire diffusée par SpaceX :
  10. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Bon, inutile d'essayer de discuter avec des vieux gauchistes enfermés dans leur vision vintage 1970. Passons..
  11. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Pourtant tu devrais. Elon n'est pas seulement le patron de SpaceX (qui est une source dérisoire de pollution à l'échelle de la planète) mais c'est aussi celui de Tesla. Certains diront que cette solution amène bien d'autres problèmes (métaux rares, difficultés de recyclage, ect) mais le problème n°1 de la planète c'est le réchauffement climatique et la bagnole électrique est une des solutions. La découverte de gisement d'hydrogène partout dans le monde est aussi un espoir. Quant à ceux qui misent sur la décroissance, qu'ils aillent convaincre les africains et les asiatiques de rester pauvres et sous-équipés....
  12. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    C'est probablement le problème le moins difficile à résoudre pour le prochain test !
  13. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Concernant cette fameuse vidéo :
  14. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Une nouvelle et superbe vidéo mise en ligne par SpaceX :
  15. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    En attendant on a cette vidéo prise depuis le sommet de la tour de lancement :
  16. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Comme on peut le lire, le communiqué de SpaceX n'apporte encore aucune explication sur ce qui c'est passé, ce qui n'empêche pas les experts en astronautique d'avancer des hypothèses, comme ici Eric Berger (extraits ; traduction automatique) https://arstechnica.com/space/2023/11/heres-why-this-weekends-starship-launch-was-actually-a-huge-success/ Selon SpaceX, la fusée Super Heavy a initialisé sa combustion « boostback », qui est destinée à ralentir la fusée. Cela implique l’allumage d’un sous-ensemble des 33 moteurs de la fusée, similaire à ce qui se passe avec la fusée Falcon 9 au sommet de l’atmosphère. À partir de ce moment-là, cependant, les choses ont dérapé. Peut-être que la partie supérieure du premier étage a été trop endommagée par le "hot staging", car l’allumage des moteurs de Starship a naturellement brûlé la fusée en dessous. Il est également possible qu’il y ait eu un problème avec la pression des réservoirs à l’intérieur du Super Heavy, car il ne restait plus beaucoup d’ergols et il est difficile de déplacer le carburant et l’oxydant restants vers les moteurs. En ce qui concerne l’étage supérieur du véhicule, SpaceX a rapporté que Starship a non seulement survécu à la manœuvre de "hot staging" techniquement exigeante, mais a allumé ses six moteurs et a commencé à se frayer un chemin vers l’espace. Finalement, il a atteint une altitude d’environ 150 km au-dessus de la planète. Cependant, vers la fin de sa combustion, quelque chose s’est mal passé. Il est possible qu’un ou plusieurs des moteurs du Raptor soient tombés en panne. Peut-être y avait-il un problème avec le blindage autour des moteurs pour les protéger de l’échauffement. Quoi qu’il en soit, Starship a commencé à dévier de sa trajectoire et son système de fin de vol s’est activé.
  17. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Le site de SpaceX vient d'afficher un communiqué sur le 2ème vol du Starship : (traduction automatique) https://www.spacex.com/launches/mission/?missionId=starship-flight-2 DEUXIÈME TEST EN VOL DE STARSHIP Starship est retourné aux essais en vol intégrés avec son deuxième lancement depuis Starbase au Texas. Bien que cela ne se soit pas produit dans un laboratoire ou sur un banc d’essai, il s’agissait absolument d’un test. Ce que nous avons fait avec ce deuxième vol fournira des données inestimables pour continuer à développer rapidement Starship. Le 18 novembre 2023, Starship a décollé avec succès à 7 h 02 CT de Starbase au Texas et a franchi un certain nombre d’étapes importantes : - Les 33 moteurs Raptor du Super Heavy Booster ont démarré avec succès et, pour la première fois, ont terminé une combustion complète pendant l’ascension. - Starship a exécuté une séparation réussie, éteignant tous les moteurs Raptor de Super Heavy sauf trois et allumant avec succès les six moteurs Raptor du deuxième étage avant de séparer les véhicules. C’était la première fois que cette technique était réalisée avec succès avec un véhicule de cette taille. - Après la séparation, le propulseur Super Heavy a terminé avec succès sa manœuvre de retournement et a initié la combustion de rappel avant qu’il ne subisse un démontage rapide et imprévu (). La désintégration du véhicule s’est produite plus de trois minutes et demie après le début du vol à une altitude de ~90 km au-dessus du golfe du Mexique. - Les six moteurs Raptor du deuxième étage de Starship ont tous démarré avec succès et ont propulsé le véhicule à une altitude de ~150 km et à une vitesse de ~24 000 km/h, devenant le premier Starship à atteindre l’espace extra-atmosphérique et terminant presque sa combustion complète. L'interruption de l’essai en vol a été prise lorsque la télémétrie a été perdue vers la fin de la combustion du deuxième étage avant l’arrêt du moteur après plus de huit minutes de vol. L’équipe a vérifié qu’une commande de destruction sûre avait été déclenchée de manière appropriée en fonction des données de performance disponibles sur le véhicule. Le déflecteur de flamme refroidi à l’eau et d’autres améliorations apportées à la plate-forme ont fonctionné comme prévu, nécessitant un minimum de travail post-lancement pour être prêts pour les prochains essais du véhicule et le prochain test en vol intégré. Avec un test comme celui-ci, le succès vient de ce que nous apprenons, et ce test en vol nous aidera à améliorer la fiabilité de Starship. L’examen des données est en cours alors que nous cherchons des améliorations à apporter pour le prochain vol. L’équipe de Starbase travaille déjà sur les derniers préparatifs sur les véhicules qui devraient être utilisés lors du troisième test en vol de Starship, avec les mises à feu statiques de vaisseaux et de boosters à venir. Merci à nos clients, au comté de Cameron, aux fans de vols spatiaux et à la communauté au sens large pour leur soutien et leurs encouragements continus. Et félicitations à toute l’équipe de SpaceX pour un deuxième vol d’essai passionnant de Starship !
  18. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    https://carnegiescience.edu/remarkably-detailed-view-teenage-galaxies-just-2-3-billion-years-after-big-bang-revealed-jwst (traduction automatique) Vue remarquablement détaillée des « galaxies adolescentes » de seulement 2 à 3 milliards d’années après le Big Bang révélé par le JWST En juillet dernier, ils ont pointé le JWST vers 33 galaxies anciennes spécialement sélectionnées dont la lumière a voyagé plus de 10 milliards d’années pour nous atteindre et ont regardé avec le nouveau télescope pendant plus d’une journée, fournissant la vue la plus détaillée de ces premières galaxies jamais capturées. Les galaxies qui se sont formées seulement 2 à 3 milliards d’années après le Big Bang sont exceptionnellement chaudes et brillent de la lumière d’éléments surprenants, comme le nickel, selon de nouveaux travaux menés par Gwen Rudie de Carnegie et Allison Strom de l’Université Northwestern. L’étude des « galaxies adolescentes » de l’univers ancien peut renseigner les scientifiques sur la façon dont ces systèmes massifs d’étoiles mûrissent et évoluent. Leurs résultats, publiés dans The Astrophysical Journal Letters, font partie de l’enquête CECILIA (Chemical Evolution Constrained using Ionized Lines in Interstellar Aurorae), développée par Rudie et Strom, un ancien post-doctorant de Carnegie. En juillet dernier, ils ont pointé le JWST vers 33 galaxies anciennes spécialement sélectionnées dont la lumière a voyagé plus de 10 milliards d’années pour nous atteindre et ont regardé avec le nouveau télescope pendant plus d’une journée, fournissant la vue la plus détaillée de ces premières galaxies jamais capturées. Dans la jeunesse de l’univers, de nombreuses galaxies, y compris les 33 choisies pour cette étude, ont connu une période de formation d’étoiles intense. Aujourd’hui, certaines galaxies, comme notre propre Voie lactée, forment encore de nouvelles étoiles, mais pas aussi rapidement. D’autres galaxies ont complètement cessé de former des étoiles. Ces nouveaux travaux peuvent aider les astronomes à comprendre les raisons de ces différentes trajectoires. « Nous essayons de comprendre comment les galaxies ont grandi et changé au cours des 14 milliards d’années d’histoire cosmique », a déclaré Allison Strom, premier auteur de l’étude. « À l’aide du JWST, notre programme cible les galaxies adolescentes alors qu’elles traversaient une période désordonnée de poussées de croissance et de changements. Les adolescents vivent souvent des expériences qui déterminent leur trajectoire vers l’âge adulte. Pour les galaxies, c’est la même chose. L’équipe de CECILIA a étudié les spectres de ces galaxies lointaines, en séparant leur lumière en longueurs d’onde composantes, tout comme un prisme diffuse la lumière du soleil dans les couleurs de l’arc-en-ciel. Regarder la lumière de cette manière aide les astronomes à mesurer la température et la composition chimique des sources cosmiques. « Nous avons fait la moyenne des spectres des 33 galaxies pour créer le spectre le plus profond d’une galaxie lointaine jamais vu, qu’il faudrait 600 heures de télescope pour reproduire », a expliqué Rudie. « Cela nous a permis de créer une sorte d’atlas qui éclairera les futures observations du JWST d’objets très éloignés. » À l’aide des spectres, les chercheurs ont pu identifier huit éléments distincts : l’hydrogène, l’hélium, l’azote, l’oxygène, le silicium, le soufre, l’argon et le nickel. « Ces éléments existant dans ces galaxies ne sont pas une surprise, mais notre capacité à mesurer leur lumière est sans précédent et montre la puissance du JWST », a déclaré Rudie. Tous les éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium se forment à l’intérieur des étoiles. Lorsque les étoiles explosent lors d’événements violents comme les supernovae, elles crachent ces éléments dans l’environnement cosmique, où ils sont incorporés dans la prochaine génération stellaire. Ainsi, en révélant la présence de certains éléments dans ces premières galaxies, les astronomes peuvent en apprendre davantage sur l’évolution de la formation des étoiles au cours de leur évolution. L’équipe du CECILIA a été surprise par la présence de nickel, particulièrement difficile à observer. « Jamais dans mes rêves les plus fous je n’aurais imaginé que nous verrions du nickel », a déclaré Strom. « Même dans les galaxies proches, les gens n’observent pas cela. Il faut qu’il y ait suffisamment d’élément présent dans une galaxie et les bonnes conditions pour l’observer. Personne ne parle jamais d’observer le nickel. Les éléments doivent être incandescents dans le gaz pour que nous puissions les voir. Donc, pour que nous puissions voir le nickel, il peut y avoir quelque chose d’unique à propos des étoiles dans les galaxies. « Le JWST est encore un observatoire très récent », a ajouté le co-auteur Ryan Trainor du Franklin & Marshall College. « Les astronomes du monde entier essaient toujours de trouver les meilleurs moyens d’analyser les données que nous recevons du télescope. » Autre surprise : les galaxies adolescentes étaient extrêmement chaudes. En examinant les spectres, les physiciens peuvent calculer la température d’une galaxie. Alors que les poches de galaxies les plus chaudes peuvent atteindre plus de 9 700 degrés Celsius ou 17 492 degrés Fahrenheit, les galaxies adolescentes se situent à plus de 13 350 degrés Celsius ou 24 062 degrés Fahrenheit. « Nous nous attendions à ce que ces premières galaxies aient une chimie très, très différente de notre propre Voie lactée et des galaxies qui nous entourent aujourd’hui », a déclaré Rudie. « Mais nous avons quand même été surpris par ce que le JWST a révélé. » Le projet a été nommé en l’honneur de Cecilia Payne-Gaposchkin, qui a fait des travaux pionniers sur la chimie de notre Soleil il y a près de 100 ans. Ses découvertes ont bouleversé la compréhension de la communauté scientifique de la composition du Soleil, et elle a fait l’objet de critiques injustes pendant des années avant que son travail révolutionnaire ne soit finalement reconnu. Papier : CECILIA: The Faint Emission Line Spectrum of z ∼ 2–3 Star-forming Galaxies https://iopscience.iop.org/article/10.3847/2041-8213/ad07dc/pdf
  19. Blue Origin : 1ère fusée réutilisée avec succès ?

    On ne compte plus les années de retard, mais aux dernières nouvelles ce serait pour l'année prochaine :
  20. SCOOP ! le lieu de chute de la météorite du 10/9

    Nous avons de fins limiers parmi les intervenants.... A eux mener l'enquête !!
  21. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    https://webbtelescope.org/contents/news-releases/2023/news-2023-148 (traduction automatique) La dernière image du télescope spatial James Webb de la NASA montre une partie du centre dense de notre galaxie avec des détails sans précédent, y compris des caractéristiques jamais vues auparavant que les astronomes n’ont pas encore expliquées. La région de formation d’étoiles, nommée Sagittarius C (Sgr C), se trouve à environ 300 années-lumière du trou noir supermassif central de la Voie lactée, Sagittarius A*. « Il n’y a jamais eu de données infrarouges sur cette région avec le niveau de résolution et de sensibilité que nous obtenons avec Webb, donc nous voyons beaucoup de caractéristiques ici pour la première fois », a déclaré le chercheur principal de l’équipe d’observation, Samuel Crowe, étudiant de premier cycle à l’Université de Virginie à Charlottesville. « Le télescope Webb révèle une quantité incroyable de détails, ce qui nous permet d’étudier la formation d’étoiles dans ce type d’environnement d’une manière qui n’était pas possible auparavant. » « Le centre galactique est l’environnement le plus extrême de notre galaxie, la Voie lactée, où les théories actuelles de la formation d’étoiles peuvent être mises à l’épreuve de la manière la plus rigoureuse », a ajouté le professeur Jonathan Tan, l’un des conseillers de Crowe à l’Université de Virginie. Parmi les quelque 500 000 étoiles de l’image se trouve un amas de protoétoiles – des étoiles qui sont encore en formation et qui gagnent en masse – produisant des écoulements qui brillent comme un feu de joie au milieu d’un nuage infrarouge-sombre. Au cœur de ce jeune amas se trouve une protoétoile massive déjà connue, de plus de 30 fois la masse de notre Soleil. Le nuage d’où émergent les protoétoiles est si dense que la lumière des étoiles derrière lui ne peut pas atteindre Webb, ce qui le fait paraître moins encombré alors qu’il s’agit en fait de l’une des zones les plus densément peuplées de l’image. De plus petits nuages infrarouges parsèment l’image, ressemblant à des trous dans le champ d’étoiles. C’est là que se forment les futures étoiles. L’instrument NIRCam (Near-Infrared Camera) de Webb a également capturé l’émission à grande échelle de l’hydrogène ionisé entourant la face inférieure du nuage sombre, de couleur cyan sur l’image. En règle générale, dit Crowe, c’est le résultat de photons énergétiques émis par de jeunes étoiles massives, mais la vaste étendue de la région montrée par Webb est quelque chose d’une surprise qui mérite une enquête plus approfondie. Une autre caractéristique de la région que Crowe prévoit d’examiner plus en détail est les structures en forme d’aiguilles dans l’hydrogène ionisé, qui semblent orientées de manière chaotique dans de nombreuses directions. « Le centre galactique est un endroit bondé et tumultueux. Il y a des nuages de gaz turbulents et magnétisés qui forment des étoiles, qui ont ensuite un impact sur le gaz environnant avec leurs vents sortants, leurs jets et leurs radiations », a déclaré Rubén Fedriani, co-chercheur du projet à l’Instituto Astrofísica de Andalucía en Espagne. « Webb nous a fourni une tonne de données sur cet environnement extrême, et nous commençons tout juste à creuser là-dedans. » À environ 25 000 années-lumière de la Terre, le centre galactique est suffisamment proche pour étudier les étoiles individuelles avec le télescope Webb, ce qui permet aux astronomes de recueillir des informations sans précédent sur la formation des étoiles et sur la façon dont ce processus peut dépendre de l’environnement cosmique, en particulier par rapport à d’autres régions de la galaxie. Par exemple, des étoiles plus massives se forment-elles au centre de la Voie lactée, par opposition aux bords de ses bras spiraux ? « L’image de Webb est stupéfiante, et la science que nous en tirerons est encore meilleure », a déclaré Crowe. « Les étoiles massives sont des usines qui produisent des éléments lourds dans leur noyau nucléaire, donc mieux les comprendre, c’est comme apprendre l’histoire de l’origine d’une grande partie de l’univers. »
  22. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Le spectacle est dantesque, mais le meilleur est à venir, quand les boosters viendront se replacer entre les deux pinces sur la table de lancement.... (si ça marche)
  23. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    hé bin, je vois qu'il y a de l'ambiance ici ! On a servi de l'alcool dans les EPAD ? 1er post de la journée, je commence par une bonne nouvelle : Un point sur la flotte en construction : (Ship 25 et booster 9 ont été lancés samedi)
  24. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Les photos qui tuent !!!!!!!
  25. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Nouvelle vidéo mise en ligne par SpaceX :