Adlucem

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Tout ce qui a été posté par Adlucem

  1. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    La Tesla en pilote automatique s'encastre dans un camion renversé qu'elle n'avait pas détecté ! Un automobiliste qui avait activé le pilotage automatique sur sa Tesla n'a pu éviter un accident sur une autoroute. Le véhicule n'avait pas détecté un camion renversé en travers de la route. Une Tesla en pilotage automatique s'est encastrée dans un camion renversé en travers de la route alors que le système n'avait pas détecté l'obstacle. Le conducteur a bien tenté de reprendre la main puisqu'il a freiné quelques mètres du camion. Mais il était trop tard et la voiture est venue percuter de plein fouet le camion accidenté. Reste à savoir ce qui a causé réellement l'accident: est-ce l'absence de réaction du pilotage automatique ou est-ce le conducteur qui n'a pu reprendre la main sur le système? Bien que son nom de l'indique pas, le pilotage automatique de Tesla n'est pas à 100% autonome. Le pilote automatique permet au véhicule de tourner, d'accélérer et de freiner lorsqu'il détecte que personne n'est dans la voie dans laquelle il conduit. Il fonctionne avec huit caméras, un radar et un logiciel d'apprentissage automatique. A noter qu'il n'y a, miraculeusement, eu aucune victime dans cet accident qui est survenu sur une autoroute de Taïwan. Allo Elon, Tesla ou Tespasla ?
  2. jumelles myauchi 100 ou vixen 126

    Merci Emmanuel et Rolf pour ces précisions sur l'APM 120 SD Apo, je suis bluffé de voir qu'on peut aller à 180X avec des binoculaires de 600 de focale. Ça fait un instrument polyvalent CP planétaire terrestre pas mal du tout pour un prix somme toute raisonnable.
  3. jumelles myauchi 100 ou vixen 126

    Déconseiller peut être mais par curiosité quelle monture conseiller dans ce cas ?
  4. jumelles myauchi 100 ou vixen 126

    Pourtant j'ai une BT 80 sur cette fourche que je trouve vraiment au top. Montée sur queue d'aronde, on peut facilement équilibrer l'instrument. Il est également possible de régler l'inclinaison et de pointer au zénith. Question stabilité et robustesse, je n'ai jamais remarqué un porte à faux ou un fléchissement quelconque sur ce support. Et la souplesse de guidage se fait au petit doigt... Certes une BT 80 fait 5 Kg et une BT 126 doit peser dans les 10 Kg, mais à mon avis elle doit les supporter sans problème.
  5. jumelles myauchi 100 ou vixen 126

    Une grosse paire ou un gros tube ? Voilà la question ? En général, il faut les deux pour être heureux... Dans les deux cas, c'est une dépense importante, et à budget égal, il faut savoir choisir le bon instrument pour ce qu'on veut observer. Des jumelles telles que tu décris sont faites pour une observation du ciel profond à grand champ sans trop de grossissement, et aussi en observation terrestre. Ce qui détermine un instrument, c'est sa focale et la focale des oculaires utilisés qui permettent le grossissement. Les Myauchi elles ont des oculaires fixes qui donnent un grossissement de 20X. C'est l'instrument des chasseurs de comètes car elles donnent une luminosité très forte. Les Vixen, elles ont une focale de 600 mm et elles sont vendues sans oculaires. Avec des oculaires de 10 mm elles grossiront 60X mais c'est pas un instrument fait pour être puissant en grossissement, elles sont plutôt faites pour des oculaires de 20 qui feront 30X. Il s'agit de la collimation des deux tubes entre eux, et aussi de chacun avec son axe optique. Suite à un choc, un dérèglement même léger rend la jumelle inutilisable pour avoir la vision binoculaire... Pour un instrument d'occasion, la collimation c'est l'inconnu à moins de l'essayer. Pour du neuf, si c'est pas bon c'est retour sous garantie. Ben, je dirais que c'est pas pareil, d'abord les jumelles elles donnent une image redressée, un télescope une image inversée. Le schéma optique n'est pas comparable, les jumelles géantes possèdent des prismes, pas les lunettes ou les télescopes, donc difficile de comparer. La question de la luminosité ça dépend surtout des oculaires, mais avec des jumelles on regarde avec 2 yeux, avec un télescope avec 1 œil, donc le cerveau qui est habitué à travailler avec nos 2 yeux analysera moins de lumière donc moins de détails (à diamètre égal bien sûr). On peut aussi monter une binoculaire sur un télescope... Une chose importante si ce n'est primordiale, c'est sur quel pied on met son instrument ? pour ce genre de jumelles il faut compter 300 à 500 € pour un support stable et souple à manipuler. Un support à fourche comme celui vendu par Vixen sur ses BT est l'idéal. Beaucoup de paramètres à étudier avant d'acheter sans regret...
  6. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    La poisse n'est pas scientifique, quoique la loi de Murphy pourrait être mise en équation, mais elle est métaphysique, elle est impitoyable et perfide, quand on a la loose, elle colle, elle colle aux basques. Le fait que Donald s'en mêle en est la preuve. Chacun devrait savoir tirer parti de la providence à bon escient, et surtout sans insister pour ne pas irriter le courroux des dieux, enfin s'ils existent...
  7. Mais oui, un peu de reconnaissance que diable ! Aux aubes de la civilisation, ce morceau de charbon qu'était l'Angleterre était encore un barbaricum livré aux peuplades parlant des dialectes incompatibles entre eux que l'empire romain qui a voulu les coloniser s'est vu obligé de construire un mur de Glasgow à Edimbourg pour repousser les Calédoniens qui étaient de véritables sauvages... Le proto anglais, cette langue insulaire réfractaire aux influences occidentale a pourtant évolué à partir de 1066, l'année de la comète de Halley, lorsque l'armée d'Harold le roi anglo-saxon s'est débandée devant Guillaume Le Conquérant qui prit le sacre de roi d'Angleterre le jour de Noël de la même année. Avec la conquête Normande, voilà désormais enrichie la langue germanique aux vocables et syntaxe de nos contrées... On ne mangera plus de Pigs mais du Pork, plus de Calves mais du Veal, plus de Cows mais du Beef, enfin quoi, ces Anglais savent bien ce qu'ils doivent à nos idiomes gréco-romains qui ont enrichi leur champ lexical et mental de quelques sensibilités, sans avoir pu malgré tout leur inculquer les arts majeurs avant des siècles, et ne soyons pas méchants, ne parlons pas de l'art culinaire...
  8. Univers parallèles!!

    Lu dans l'article : ... ces mondes parallèles où la droite et la gauche sont inversés ainsi que le cours du temps... Imaginez qu'on puisse y accéder, on se retrouverait dans un délire comme de rouler à contresens sur l'autoroute ! Finalement, on est pas si mal dans notre espace temps.
  9. Supprimer monture CPC

    Si, sur la photo on voit comme des cales épaisses entre le tube et la fourche. Je vais leur demander, on verra bien, je vous tiens au jus...
  10. Supprimer monture CPC

    Oui c'est certain qu'il faudrait une fourche CPC 11 pour y mettre le tube du même diamètre, et encore si la manip est possible avec un tube qui date fin des années 90. Mais au final quand je vois le poids fourche + tube de 65 lbs pour un CPC 1100 sur les sites de vente, ça fait déjà 30 Kg à bout de bras, je sais pas si c'est une bonne idée.
  11. Supprimer monture CPC

    Et réciproquement pourrait-on monter un tube C11 sur une monture CPC ? Je me suis parfois posé la question pour des raisons de place et de poids total de monture et de contrepoids, sauf que personne ne vend les montures à fourches séparément.
  12. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    I am selling almost all physical possessions. Will own no house. — elonmusk (@Elon Musk) Il va vendre tous ses biens y compris sa maison ! C'est un vrai hippy ce mec ! > En vérité il est tellement persuadé d'aller sur la lune et sur Mars qu'il a déjà quitté la terre...
  13. C&E : z'on besoin d'aide

    J'aimais bien C&E dans les 90's, ça bouillonnait bien avec les télégrammes de nouvelles, les nouveaux instruments, les pages d'annonces des vendeurs, mais c'était juste avant les écrans ... Il y avait des articles de fond qu'on ne trouvait pas ailleurs, j'aimais bien les éditos du Rédac'Chef Prunier ou Burnier ?... je ne sais pas ce qu'il est devenu...
  14. Collimation Newton: au secours!

    @penn kalet Je ne pense pas que le pare buée soit la cause de ce que tu as observé sur ton C8, sinon il y a un truc vraiment dévissé quelque part. Je pencherai plutôt pour le décentrement même léger de l'image défocalisée de l'étoile dans l'oculaire. Dans le mien, j'ai remarqué que le décentrement était bien plus apparent en intrafocal qu'en extrafocal (ou le contraire, je me souviens plus) lorsqu'on varie le champ visuel de l'oculaire de droite à gauche ou de haut en bas. Mais si l'image est bien centrée, tout les cercles restent concentriques qu'on soit en intra ou extrafocal.
  15. Etoile artificielle

    Oui sans problème, je me sers d'une étoile artificielle Pierro Astro Pocket Star 9 nm dans un espace clos ce qui évite la distorsion du flux d'air. Sur un C8 avec un recul de 10 m un renvoi coudé et un oculaire de 6 ou inférieur on a déjà une superbe tache d'Airy. C'est une tâche (avec â) facile pour celui qui possède assez de recul dans sa maison. Après on peut vérifier la collimation sur une étoile, (si la turbu est clémente), mais je ne vois pas la différence bien que le primaire ne soit pas à la même position. Sur un C11 ça doit être kif kif, si jamais il n'y a pas assez de recul on peut ajouter une bague allonge mais ça devrait faire une bonne approximation.
  16. Qu'elles soient brunes, rousses ou roses, les pleines lunes c'est quand même moins bien que les jeunes lunes ........................... Mais où sont les lunes d'antan ? Elles sont passées elles et leurs jours. Elles sont bien loin, si elles vont toujours. Hélas, hélas, hélas !
  17. Ah ouais ! Depuis le temps que je l'observe à la longue-vue, aux jumelles, avec des lunettes et des télescopes, vous auriez pu me le dire qu'elle était visible à l’œil nu la lune ! Ça m'aurait évité d'acheter tout ce bric à brac !
  18. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Habituellement ceux qui offrent des pierres fines sont des gars bien dressés
  19. OneWeb dépose le bilan

    Tu devrais demander à l'ami sociologue de S.B. ce qu'il en pense ? L'économie est une science guidée par des modèles mathématiques en ce qui concerne les gros sous, mais plus prosaïquement elle résulte de la confiance que se font les hommes et les états entre eux. Le fait de s'arrêter de bosser pendant 2 mois, de retrouver sa boite sans trésorerie pour un gérant ou sans boulot pour un salarié va certainement créer un stop and go qui risque d'être plutôt dur à digérer. En mai 68, les français se sont arrêtés de bosser pendant 1 mois et après ils ont eu 25% de salaire en plus… Mais là, ? On va savoir ce qu'il y a de l'autre côté d'un trou noir économique.
  20. mars 2020 rover

    Un article intéressant trouvé sur La Dépêche. Je ne savais pas que la Chemcam de Curiosity et le SEIS d'Insight pilotés depuis le CNES l'étaient dorénavant en télétravail depuis le salon des ingénieurs confinés. Il est aussi question de Mars2020 et de son report éventuel. https://www.ladepeche.fr/2020/03/28/pendant-le-confinement-les-missions-martiennes-continuent-en-teletravail,8822811.php Reproduction de l'article ci-dessous Pendant le confinement, les missions martiennes continuent en télétravail DDM - DDM - NATHALIE SAINT-AFFRE Dans cette période de confinement liée au coronavirus COVID-19, les projets scientifiques doivent aussi s’adapter. C’est le cas pour les missions d’exploration de la planète Mars dans lesquelles sont impliquées des équipes toulousaines. Patience, adaptation sont toujours de rigueur dans les projets spatiaux. On pourrait aussi y ajouter la persévérance. Ça tombe bien, Perseverance est justement le nom donné au rover de la prochaine mission de l’agence spatiale américaine, Mars2020. Le décollage de celui-ci est prévu en juillet prochain. Il embarque la caméra laser toulousaine SuperCam, un outil de géologie capable de détecter les molécules organiques et donc d’éventuelles traces de vie passée. Conçue et fabriquée à Toulouse(1), SuperCam est depuis un mois sur le pas de tir de Cap Canaveral, en Floride. Mais dans le contexte épidémique mondial et le confinement des Français pour encore plusieurs semaines, cette mission de plus de 2,5 milliards de dollars sera-t-elle prête à temps? « Nos derniers tests ont été effectués la semaine dernière, nous n’avons plus de membres de l’équipe aux Etats-Unis. Pour nous, tout est bon, nous attendons qu’ils allument la fusée », témoigne Sylvestre Maurice, responsable scientifique de SuperCam. 1) Supercam a été fabriquée par l'IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie/Université Toulouse III Paul Sabatier) en collaboration avec l'ISAE, SupAéro et des industriels locaux sous la supervision du CNES. Mars2020, une priorité pour la NASA L’astronome de l’IRAP espère le maintien du calendrier pour voir atterrir le rover sur Mars en février 2021. « Pour l’instant, la NASA dit, on y va. L’agence spatiale américaine a retardé certains programmes importants comme le lanceur SLS, le véhicule lunaire de la mission Artemis ou le télescope spatial James-Webb pour donner la priorité à Mars2020. Car si nous ratons la petite fenêtre de tir (trois semaines à partir du 17 juillet), il faudra attendre deux ans. Chacun fait de son mieux mais Mars2020, ce n’est pas seulement le rover, c’est aussi un étage de croisière, un bouclier thermique, une capsule, une fusée, des réacteurs, etc. Il faut que toute la chaîne fonctionne», poursuit Sylvestre Maurice qui se souvient de la justesse des calendriers américains. « En 2014, le planning disait livraison du rover sur le pas de tir le 10 février. Il y est arrivé le 12 février malgré des épisodes compliqués (suite à un incident de fabrication, Supercam avait dû être entièrement refaite dans un délai de 6 mois) ». Conscient du fossé qu’il peut y avoir entre l’urgence sanitaire du moment et un projet spatial, Sylvestre Maurice veut y croire. «Le message n’est pas facile à transmettre mais la science revient par la médecine et c’est très bien. Nous aussi, chercheurs, techniciens, sommes les témoins du progrès et nous avons de belles histoires à transmettre ». L’équipe de SuperCam est elle aussi passée au télétravail, reportant les tests en laboratoires et imaginant à distance son futur centre opérationnel pour commander la caméra comme actuellement ChemCam sur Curiosity. « Piloter un instrument à distance on le fait déjà depuis plusieurs années entre Toulouse, les Etats-Unis et Mars. Le système est prévu pour. La différence c’est que nous sommes maintenant à la maison. Nous allons persévérer jusqu’au bout. » Comment Curiosity est piloté à distance depuis Toulouse La soirée de mercredi a été une première pour Agnès Cousin. Depuis son domicile, l’astronome adjoint à l’IRAP (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) a envoyé des commandes à Curiosity, le rover de la mission MSL qui explore le sol de la planète Mars depuis 2012. « Habituellement, nous faisons ça en équipe, au FIMOC, le centre de contrôle toulousain (au CNES) où un scientifique et un ingénieur traitent des données en provenance de Curiosity pendant que trois autres personnes préparent l’activité du lendemain (roches à analyser, lieu de tir) et les soumettent à un ingénieur qui les transforme en commandes. Là, depuis chez soi, on est un peu plus stressé, il faut être beaucoup plus rigoureux même si on a toujours un scientifique expérimenté connecté pour vérifier. Vérifier ses séquences sans l’ingénieur à ses côtés, ça a été un gros moment de stress. Mais ça nous rend plus fort », souligne la scientifique qui a dû emménager son poste de travail. Depuis 2012, le rover Curiosity explore le sol martien. Il est équipé de la caméra laser ChemCam, conçue à Toulouse d’où elle est toujours pilotée. Un Forage dans une zone riche en sulfates « D’habitude, avec mon mari, on se partage la table du salon. Là j’ai dû m’isoler dans une pièce où, par chance, nous avions fait récemment des travaux et installé une prise ethernet parce que le wi-fi ne passait pas bien. Le plus difficile c’est l’absence de contact humain avec les collègues mais nous compensons par des messageries de groupes et des visios de quelques minutes. Lorsque je ne suis pas en opérations, je m’oblige à arrêter de travailler à 18 h 30, sinon la maison devient un bureau à l’infini », commente Agnès Cousin. Comme les autres scientifiques de la mission, elle attend les résultats d’un forage réalisé il y a quelques jours sur une zone riche en sulfates. Elle travaille aussi sur la prochaine mission, Mars2020, pour laquelle elle a mis au point les cibles de calibration de la caméra laser SuperCam. Agnès Cousin, astronome adjoint à l'IRAP (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) a mis au point les cibles de calibration de la caméra laser SuperCam. - DDM - DDM - NATHALIE SAINT-AFFRE « Le télétravail n’est pas nouveau pour nous puisque nous travaillons avec les Américains et en alternance avec eux une semaine sur deux. Mais nous devons multiplier les canaux de communication pour nous coordonner », complète Olivier Gasnault, astronome à l’IRAP, responsable scientifique de ChemCam, la caméra laser de Curiosity. « Nous essayons de ne pas faire de choses trop compliquées comme des observations qui nécessiteraient plus d’interactions dans l’écriture des commandes. Notre priorité c’est que les gens aillent bien et de ne pas les mettre en difficulté. Nous sommes bien en phase avec les Américains là dessus», conclut le chercheur. Un ingénieur de la mission InSight : "Merci les messageries instantanées et les PC portables !" La sonde américaine InSight est arrivée sur Mars le 26 novembre 2018 pour étudier la structure interne de la planète. Son instrument principal est un sismomètre conçu en partie à Toulouse sous la maîtrise d’ouvrage du CNES. Il est commandé depuis le centre spatial de Toulouse. Interview de Charles Yana, responsable des opérations SEIS au Centre spatial de Toulouse CNES pour la mission InSight. La mission InSight se poursuit-elle ? Oui, tout est toujours allumé à bord. Nous avions anticipé sur la période de confinement. Heureusement car nous ne sommes pas censés envoyer des commandes aux instruments en dehors de notre centre opérationnel, le SISMOC, basé au centre spatial du CNES à Toulouse. Nos équipes ont pu tester le télétravail en temps réel la veille du début du confinement. Heureusement que nous sommes en 2020 ! Je n’imagine pas cet événement il y a même dix ans où, pour les débuts de Curiosity, nous n’avions même pas de PC portable ! Merci le télétravail et les liaisons VPN La sonde InSight est équipée d’un sismomètre conçu à Toulouse. Elle écoute les mouvements sismiques de Mars depuis un an et demi. - © NASA/JPL Caltech, 2018 Comment travaillez-vous désormais ? Nous sommes chacun chez nous et nous ne transigeons pas sur la qualité des opérations car il n’était pas question de produire des séquences de commandes sur un coin de table. Si on se trompe, on crée des problèmes sur Mars, ce qui serait encore pire que ne rien faire du tout. Nous utilisons désormais une messagerie instantanée d’équipe : la première semaine, nous avons ainsi échangé 2000 messages, nous en sommes aujourd’hui à 3000… L’équivalent en mail nous aurait complètement noyés ! Tout s’est très bien déroulé mais nous allons maintenant devoir affronter des difficultés supplémentaires. Lesquelles ? L’agence spatiale européenne a mis en stand-by son satellite TGO, nous n’avons plus désormais que le satellite américain Odyssey ce qui réduit nos capacités de relais. Nous devons donc opérer notre sismomètre avec moins de bande passante. Notre flux de données arrive avec une résolution plus faible ce qui demande un travail d’analyse plus important pour ne pas rater une donnée majeure (tempête de poussière, tremblement). Une autre inquiétude existe : si les grandes antennes du Deep Space Network (basées en Espagne, Californie et Australie, elles permettent de dialoguer avec les orbiteurs) viennent à connaître des difficultés, nous serons obligés de faire nos communications en direct avec un débit très faible. On peut imaginer des scénarios jusqu’à mettre l’instrument en sommeil mais nous en sommes encore loin. Charles Yana (au centre) lors d'une réunion de l'instrument SEIS au Centre spatial de Toulouse. - © CNES/GRIMAULT Emmanuel, 2019
  21. C'est la version Alpha, issue du cortex cérébral d'Isaac.
  22. Bolide diurne Slovénie/Croatie

    Étrange oui ces récurrences calendaires... Étrange cette météorite de Granès dont on dit que le propriétaire du champ aurait jalousement conservé un second bolide de 50 Kg... Étrange encore son lieu de chute à 3 Km de Rennes le Château connu pour son curé et ses mystères et à 10 Km de Bugarach, la Mecque de l'ésotérisme... Coïncidence ??? !
  23. Bolide diurne Slovénie/Croatie

    bien sûr, suis-je bête... Ce que j'ai cru comprendre dans la parution de Evans, Reeves et Bogard de Harvard citée plus haut, c'est qu'ils mesurent les niveaux d'isotopes des gaz rares encore présents par rapport au bombardement des radionucléides cosmiques pour évaluer la durée du caillou passé dans l'espace en millions d'années, mais que ça diffère d'un facteur 2 à 5 selon la date de chute de la météorite par rapport au maximum du cycle solaire de 11 ans. Mais si on considère que les météorites viennent du système solaire, je ne comprends pas pourquoi certaines seraient soumises plus que d'autres au bombardement solaire. Est ce seulement parce qu'en venant sur terre elles se rapprochent du soleil ? Et qu'il faudrait faire une pondération selon le minimum ou maximum solaire ? C'est ça ?
  24. Bolide diurne Slovénie/Croatie

    C'est curieux cette météorite tombée à Novo Mesto en Slovénie trois mois après celle du 1er janvier retrouvée par un chien à Disvetro en Lombardie, soit à 350 Km de distance seulement ! Sans le réseau Fripon et les dashcams, tout cela serait bien sûr passé inaperçu. C'est certainement banal que ce soient dans les deux cas des chondrites ordinaires car ce sont les plus courantes, mais elles se ressemblent vraiment comme deux gouttes d'eau. En gardant toute ma raison, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elles pourraient provenir du même nuage cométaire qui aurait parsemé la circonférence terrestre de ses petits cailloux. Pourtant c'est peu probable, en trois mois la terre s'en serait trop éloigné. Celle de Lombardie du 01/01/2020 Celle de Slovénie du 28/02/2020