Kentaro

Quel laser de collimation ?

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Bonjour,

Je m'apprête à commander un laser de collimation: J'ai vu l' Antares à 75E, le skyoptic à 80E et le Baader à 89E. Les prix sont plutôt équivalents. Lequel est le meilleur (robustesse de l'ensemble, précision de l'usinage du tube, matière utilisée, facilité de collimation du laser lui-même -présence de vis réglables-, et finesse du faisceau)?

Y en a t'il d'autres dans d'autres marques ?

Pour ce prix, je ne voudrais pas me retrouver avec un morceau de plastique qui se dérègle à tout instant... Merci d'avance pour vos conseils et vos expériences.

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salut,

j'avais posé la même question il y a un moment, on m'a conseillé le baader, je ne regrette rien. Le skyoptic me paraissait un peu cheap (je ne connais pas l'autre que tu mentionnes).

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Salut,
Surtout ne commande pas ici :
http://www.sunflower.com/%7Eclafever/bezt/html/ezcollimator.html
Je l'ai commandé en juin 2004 et il n'est toujours pas arrivé, et malgrés des centaines d'E-mail de rappels, il m'a répondu 2x (seulement) qu'il va me l'envoyer.
Le paiement à quand même été débité quelques jours après (par paypal).
C'était le premier et le dernier achat aux USA pour moi.

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Ne peux-tu vraiment pas te passer de cet accessoire Kentaro?
De ce que j’en ai compris sur mon Dobson, le laser permet seulement d’orienter convenablement le secondaire et le primaire de façon que le faisceau retour revienne sur lui même.
Mais cette condition ne suffit pas, il faut également que lesdits miroirs soient convenablement positionnés dans un plan perpendiculaire à l’axe optique, ce qui peut se vérifier pour le primaire si celui-ci dispose d’un œillet (enfer et damnation )en son centre, mais pour le secondaire...
Au Restefond 2003, je me souviens, après avoir fait un réglage qui me semblait pile-poil au collimateur laser Baader, d’une bien mauvaise surprise. Sur les conseils de David Vernet, j’ai regardé dans mon PO, vide, mon œil simplement derrière et bien sur l’axe, pour constater que...seuls les 3 quarts du secondaire étaient visibles dans le PO!!
Depuis, j’ai compris qu’une bonne collim commence par un réglage en position du secondaire (aidé éventuellement d’un tilt du PO) pour obtenir cette condition de concentricité. C’est la base du réglage.
Ensuite seulement, je règle l’orientation du secondaire avec les 3 vis, étape ou le collimateur pourrait effectivement s’avérer utile. Mais honnêtement, l’œil derrière un petit trou (2mm) d’une boîte de pellicule photo glissée dans le PO, permet d’obtenir avec précision la concentricité de l’image du contour du primaire dans le contour du secondaire.
Le réglage est bon lorsque, l'oeil 20cm derrière le PO vide, les deux cercles des 2 extrémités du coulant du PO, celui du contour du secondaire, et celui, image, du contour du primaire, se circonscrivent.
Ne reste plus qu’un réglage en orientation du primaire, qui s’obtient grossièrement par une image des quatre branches de l’araignée d’égales longueurs, toujours vues depuis ce petit trou.
Le réglage fin se termine sur une étoile défocalisée.
Mon collimateur, je ne m’en sers plus.
Enfin, peut-être que pour d'autres types de télescope, la donne est différente.
Tu es sûr que tu ne veux pas économiser 90E?

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J'ai un hélix (http://www.helix-mfg.com/collimator.htm). Je ne connais pas les autres modèles, il m'a été recommandé chez OPT, et il est très bien. Il projette une croix avec un rond centré dessus. On le met dans le porte oculaire, on vérifie que le point central du laser est bien sur le point central du primaire. Ensuite, avec un écran blanc devant le tube, on vérifie le centrage du primaire. Dans mon cas, je m'assure, après avoir tourné correctement le laser, que la croix du laser est superposée avec l'araignée. En bougeant les vis du primaire on arrive à faire passer l'ombre de l'araignée dans la croix du laser. On arrive très bien à une très bonne collimation.
Alain

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Merci Simon pour ces conseils. Tu as raison, en effet, ce qui m'importe actuellement, c'est surtout la phase de précollimation, c'est-à dire la phase finale de la construction, où il faut régler l'ensemble des éléments (perpendicularité, axe optique / axe géométrique, etc).

Je sais qu'il faut commencer par le réglage du PO (orientation, hauteur), puis, du secondaire, et enfin du primaire (centrage, orientation). Cependant, le nombre de degrés de libertés de l'ensemble des pièces me laisse perplexe...En complément de ton memo, y aurait'il des sites expliquant avec schémas détaillés et trucs adéquats, cette phase de la mise en place ?

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Attention Kentaro,
il ne faut pas confondre la phase de construction d'un télescope et le positionnement mécanique des éléments (tels que PO, miroir secondaire et miroir principal) qui résulte de l'épure optico/géométrique tracée au préalable, avec la seconde phase, celle du réglage optique final, de la vraie collimation , imposée par le montage volontairement "flottant" (pour éviter les contraintes) des deux miroirs qu'il faut bien alors correctement orienter, à seule fin que le miroir principal travaille dans sa totalité d'une part, et sur son axe optique non matérialisé, d'autre part.

C'est cette phase qui est critique, la première étant généralement satisfaisante si un soin suffisant a été apporté au moment de la construction (Equerre, réglet, cotes au millimètre,...)

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Toutiet, je fais en effet cette différence entre ajustement final et collimation "post finale". Le probleme de l'ajustement final, c'est que cage secondaire et boite du primaire sont reliés par des tubes inclinés de grande longeur. Or un écart minime sur ces tubes a directement une influence significative sur l'ajustement global. Tout cela étant de plus en 3 dimensions, avec des degrès de liberté multiples...Exemple, comment faire en sorte que le centre de la cage secondaire corresponde bien avec le centre de la boite à miroir et du barillet. Une variation infime dans la longueur des tubes, et tout est à recommencer...Sachant aussi que mes tubes ne sont pas tous de même longueur, les tubes avant étant fixés sur les tourillons. Je pense pouvoir y arriver, avec des niveaux, des fils à plomb, etc... mais s'il y a des astuces, je suis preneur...
Un exemple: avant de couper les tubes, j'utilise à la place des liteaux de bois (Toutiet, tu vas m'aimer ), dont je peux plus facilement faire varier la longueur.

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Je te comprends mais tout ceci n'a qu'une importance relative. Je dirais même que tout peut être (un peu) de travers, cela n'a aucune importance. Il suffit que la structure mécanique soit suffisamment rigide pour maintenir une collimation correcte. L'"optique", seule, compte en final, et à quoi se résume-t-elle ? :

- un miroir pricipal (et son axe optique),
- un miroir secondaire (pour renvoyer le faisceau vers
l'extérieur),
- une loupe (l'oculaire).

Ce sont ces trois éléments qui doivent se marier, dans une structure en bois, ou métallique, telle qu'elle assure un positionnement relatif, rigide, desdits trois éléments.

Ensuite, on agit sur l'orientation de deux d'entr'eux (le miroir secondaire et le miroir primaire) pour satisfaire à la double condition :

1) d'utilisation du miroir primaire dans sa totalité (hormis l'obstruction centrale inévitable et le diapragmage (?) à l'entrée, par une caisse de secondaire sous dimensionnée)

2) du travail du miroir primaire sur son axe optique (en dehors duquel les images stellaires sont affectées de coma d'autant plus importante qu'on s'éloigne de l'axe, avec détérioration de la qualité des images planétaires).

C'est tout.

Le travail des oculaires légèrement en dehors de leur axe optique est beaucoup moins lourd de conséquences sur la qualité des images. Ils sont étudiés pour avoir un large champ utile correct. C'est le miroir primaire qui a, à ce sujet, la plus grande implication dans la qualité totale de l'instrument.

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