Renforcement toît roulant d'abris de jardin

[Marcenciel 230]

Hello.
A l'usage les 2 poutres qui supportent le toît ont tendance à descendre...
un renforcement s'imposait:
http://www.astrosurf.com/marcenciel/observatoire.html#amélioration
Marc.

[RV 11]

C'est vrai, une cabane astro en bois ça bouge toujours, faudrait dès le depart bien renforcer un max au niveau du toit et des angles.
Moi ça fait 3 ans que je galère avec le toit roulant à cause de l'hygrometrie, un coup ça glisse tout seul, un coup tout est coincé !

[Alexandre Cucculelli 398]

bonjour
Pour resoudre ton probleme il faut réaliser un cadre en metal sous le toit , ou sera fixé le rail et un autre cadre sur le dessus des murs , pour fixer les roulettes , et voilou !

a bientot
alex.

[Ce message a été modifié par Alexandre Cucculelli (Édité le 08-04-2009).]

[Ce message a été modifié par Alexandre Cucculelli (Édité le 08-04-2009).]

[Bernard Augier 1 254]

« Un coup ça glisse tout seul, un coup tout est coincé ! »

J’ai eu les mêmes soucis après les chutes de neige historiques de cet hiver.
http://www.astrosurf.com/ubb/Forum6/HTML/000966.html

D’ailleurs je me suis souvent demandé, en voyant tous ces observatoires en bois qui fleurissent un peu partout, tout beaux le jour de l’inauguration, comment ils pouvaient bien vieillir au fil des années. Le problème n’est vraiment pas souvent abordé sur le forum et pourtant…

Pour ma part, je ne me suis pas fait d’illusion pour mon abri, sachant que le fait même de désolidariser le toit compromet un élément essentiel de la rigidité de l’ensemble. Le toit est normalement conçu comme un couvercle qui assure le rôle d’un chainage en haut des cloisons. Si on le rend mobile les ennuis commencent

Autre soucis, pour des raisons pratiques, j’ai acquis un abri d’occasion de la surface souhaitée, sur palette, chez un voisin. Certes pas de transport, prix de l’occase. Mais les cloisons sont des panneaux, qui n’ont pas la rigidité des madriers assemblés, tant à la compression qu’au gauchissement.

D’où certaines précautions, nécessaires mais pas toujours suffisantes.

Tout d’abord, faire un chaînage, c'est-à-dire un cadre qui rigidifie en les solidarisant les panneaux de cloison. J’ai utilisé des madriers 10x10. Et c’est sur eux que j’ai fixé (en montage flou) les rails du système de roulement. En outre l’ensemble est agrémenté de gros madriers verticaux qui encaissent la compression de l’ensemble par le poids du toit, comme des contreforts en fait. Ces madriers étant les supports des rails extérieurs de l’abri observatoire :

Ensuite faire reposer le toit sur un deuxième cadre en madrier, mobile celui-ci. Les roues à gorge étant « noyées » dans ces madriers.

A l’usage, voici quelques soucis et leurs solutions toutes personnelles (j’ai mis de coté les solutions mécanosoudées ou maçonnées).

Tout d’abord, la déformation en « tonneau » de toute la structure, pas énorme mais suffisante pour gêner l’ouverture à la longue. Une simple traverse aurait pu faire l’affaire mais aurait trop baissé la hauteur sous plafond. J’ai donc utilisé des câbles avec tendeurs, qui permettent en outre un réglage permanent de l’empattement des poutres de toit selon la charge en neige et l’hygrométrie

Ensuite l’écrasement des roues/rail par les cinq tonnes de neige. Ce qui donne :

Enfoncement des axes des roues dans le bois

Ondulations du rail et du madrier avec créations de zones de frottement

En fait le madrier n’est ni assez rigide, ni assez homogène (présence de gros nœuds). Et l’espace entre la poutre de toit et le rail est trop juste.

Le remède provisoire pour le moment c’est d’utiliser des cales au pifomètre sous tout le chemin de roulement. C’est là que faire rouler le toit deviens pratique, avec le bon sens mécanique d’Erick Bondoux , car ce n’est pas évident de ne pas aggraver les déformations en fait...

La solution définitive, c’est d’utiliser des roues à support intérieur pour éviter l’enfoncement et augmenter la garde par rapport au rail.

Dernier points, la triangulation du toit avec le rajout de madriers sur une idée de Michel06330. Il faudrait aussi assurer la triangulation dans les angles des cloisons. Mais là j’ai pas encore trouvé la solution qui ne gêne pas les instruments…

En guise de PS, l’installation de gouttières n’est pas un luxe, protégeant les façades de trop d’humidité. Et l’utilisation d’un treuil manuel, et pas électrique, permet de bien "sentir" physiquement les modifications de tension de la structure, évitant de tout gripper.

Au final je ne suis pas trop loin d’un truc bien fonctionnel à l’épreuve du temps, qui craque un peu comme un vieux navire mais qui m’accompagne souplement, en sécurité, dans ma passion astronomique.

[RV 11]

Superbe realisation, ingenieuse.
L'astronomie mène à tout !

[Marcenciel 230]

Super réalisation Bernard. Un observatoire ça facilite la vie d'un observateur même s'il n'est pas parfait...(l'observatoire)
Les cables tenseurs devraient quand même stabiliser ta réalisation.
Perso l'observatoire à 1 an et ça roule vraiment encore nickel.
Avec ma dernière modif je crois que ça va plus trop bouger.
Pour l'enfoncement des roues au moins la je ne crainds pas car les roues
sont du type que tu décris et en plus elles sont enchassées dans une plaque métallique: http://www.astrosurf.com/marcenciel/observatoire.html#roulRail
Il me reste quand même à prévoir un système d'aération, pourquoi pas une chatière...bien vu...
Marc.

[JMBeraud 1 774]

Bernard,
Une solution simple au problème d'écrasement ne serait-elle pas de mettre un plus grand nombre de roulette afin de supporter plus uniformément la charge, surtout au droit des reprises d'effort des 5 tonnes de neige?

Amicalement,
JMarc

[Bernard Augier 1 254]

JM, tu as raison et c’est une possibilité. Là où je me suis « foutu dedans », c’est l’encastrement des roues. Parce qu’une fois monté et bien, la retouche est difficile. Sans compter sur la difficulté de creuser d’autres logements. Il faudrait dans mon cas, profiter du déplacement du toit pour travailler par-dessous les poutres. Pas facile quand même du fait de la présence du rail.
La multiplication des roues me faisait peur, lors de la conception, du fait de la multiplication des problèmes d’alignement sur le rail, transversalement et longitudinalement. De fait, j’ai pu constater après construction que le toit, bien que solide possède une certaine plasticité d’ensemble qui outre les soucis de frottement permet par ailleurs un « auto ajustement » des roues bien pratique pour ce qui nous occupe.
Ce serait à refaire je ne changerais dans la construction que le nombre de roues en l’augmentant (de 3 roues de 80mm sur 4m actuellement, je passerais volontiers à 5 roues) et en achetant directement celles avec support intérieur.
Reste à voir comment faire la modif « in situ »

[fguinepain 167]

Bonjour,

Mon abri à téléescope a été mis en service en juillet 2006, et ça roule toujours impec. Ca "frotille" un peu l'hiver avec l'humidité amabiante qui fait un peu gonfler le bois car j'ai vu vraiment limite au niveau des jeux de fonctionnement mais rien de bien méchant.

Pour ma part j'ai construit le toit sur la base d'un cadre en basting de 63x175 sur champ (axe de la plus forte inertie perpendiculaire au plan de chargement of course) le tout roule sur 4 roues à gorges ayant chacune un capacité de 300kg pour un ensemble qui ne doit pas dépasser les 350 à 400 kg.
Avec 4 roues à gorges, mon dispositif est hyperstatique dans le plan horizontal, j'ai donc particulièrement soigné l'alignement des deux rails et rien à signaler. Les galet son monté en chape entre deux platines métallique l'ensemble étant fixé à l'aide de tirefonds à l'intérieur du cadre support. Pas d'écrasement constaté.

Le seul petit souci que j'ai eu, c'est une léger mouvement de la structure annexe sur laquelle se déporte le toit à l'ouverture. Elle était non solidaire de l'abri et simplement ancrée dans 4 dés en béton. Je l'ai ancrée sur les pannes sablières de l'abri et ça ne bouge plus.

Fred

[JMBeraud 1 774]

Bernard, je comprends, c'est plus difficile maintenant d'ajouter des roues, effectivement.
Néanmoins, ne serait-ce pas possible d'utiliser la méthode suivante:

1- relevage du toit sur un coté (en position ouvert ou fermé, à voir selon le plus simple) avec des étais placés sur les pannes

2- à la scie (il en existe des très étroite, je ne me souviens plus du nom), dégager un ou deux espaces supplémentaires pour ces fameuses nouvelles roues

3- chiader un systèlme de fixation (U en ferraille qui s'emboitent et visser dedans par les cotés?) puisque le vissage par le dessous parait difficile (sauf à arriver à lever le toit suffisament ce qui est aussi envisageable avec plusieurs séries d'étais ou un cric). L'effort sur les roues est en compression, et cet effort peut engendrer leur basculement, donc il faut quand même bien les fixer pour ne pas qu'elles ne "vrillent"

4- reposer le tout gentiement. Mon avis est qu'un toit de ce genre avec 4 ou 5 roulettes par coté, ce n'est pas un problème si l'alignement est OK. L'hyperstatisme peut ausi avoir du bon.

5- re-belotte pour l'autre coté de 1 à 4.

Si tout ceci est farfelu, merci de m'en excuser, difficile d'apréhender les soucis à distance, mais si ces idées peuvent aider...

Amicalement,
JMarc

[Bernard Augier 1 254]

Merci. La manip n'est pas strictement nécessaire puisque les corrections provisoires fonctionnent bien. Le soucis c'est le vieillissement et les charges en neige chaque années.
Donc la modif que tu proposes est utile et je vais m'y mettre tranquillement. Je vous prépare un petit reportage dès que je peux

[JMBeraud 1 774]

Faut juste attendre que ça fonde, au dessus de chez moi il a neigé à 1200m encore ce matin.
Bonne suite,
JMarc