TUTU56

Acquisition de Flat et capteur interligne

Messages recommandés

Bonjour à tous.

j'ai une question concernant l'acquisition de flat avec capteur CCD interligne.Oui j'ai bien dit Interligne.

Les capteurs CCD interligne ne nécessite pas d'obturateur mécanique pour faire leur acquisition. Ca marche très bien sur des objets faibles.

Cependant la lumière venant frapper le capteur durant la phase de lecture de la matrice interfère avec l'image finale.Sur le ciel profond ce n'est pas génant mais dès que l'on fait une acquisition sur un objet brillant ou alors le jour çà devient problématique.

Pour en venir aux Flats, généralement nous les réalisons sur un fond uniforme assez lumineux.De ce fait les premiers pixels lus sont moins exposés à ce phénomène que les derniers... Il en résulte un gradient vertical sur l'image qui ne correspond pas au flat.

On peut essayer de boucher l'orifice de la caméra immédiatement après le lancement de la pose mais les premiers pixels échappent à cette manip.

Bref un casse tête supplémentaire à l'acquisition des flats.

Comment faites vous?
__________________ Bonjour à tous.

j'ai une question concernant l'acquisition de flat avec capteur CCD interligne.Oui j'ai bien dit Interligne.

Les capteurs CCD interligne ne nécessite pas d'obturateur mécanique pour faire leur acquisition. Ca marche très bien sur des objets faibles.

Cependant la lumière venant frapper le capteur durant la phase de lecture de la matrice interfère avec l'image finale.Sur le ciel profond ce n'est pas génant mais dès que l'on fait une acquisition sur un objet brillant ou alors le jour çà devient problématique.

Pour en venir aux Flats, généralement nous les réalisons sur un fond uniforme assez lumineux.De ce fait les premiers pixels lus sont moins exposés à ce phénomène que les derniers... Il en résulte un gradient vertical sur l'image qui ne correspond pas au flat.

On peut essayer de boucher l'orifice de la caméra immédiatement après le lancement de la pose mais les premiers pixels échappent à cette manip.

Bref un casse tête supplémentaire à l'acquisition des flats.

Comment faites vous?
__________________

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bonjour,

Je n'ai pas eu encore le temps (les deux !) suffisants pour tester les flats avec ma toute nouvelle ATIK 11M. Je suis en effet assez inquiet quant au résultat du flat.
Je me dis cependant qu'en utilisant des flats crépusculaires d'une dizaine de secondes voire plus, le problème ne devrait pas apparaitre = flats crépusculaires résultants de la médiane de plusieurs flats "longs" pour médianiser justement les trainées d'étoiles inévitables avec de tels longs temps de pose, télescope à l'arrêt.
Normalement, lorsque la pose est terminée, même s'il n'y a pas d'obturateur, les électrons créés sur la "partie sensible" d'une ligne ne doivent pas passer sur la "partie protégée" de cette dernière (façon imagée de se représenter les choses). Seul un éclairement trop violent (donc des poses très courtes pour obtenir les 2/3 de la dynamique) peut "traverser" la protection et donc créer un effet de smearing vertical du type présenté ici : http://www.astrosurf.com/cavadore/technical/detectors/Interline_shutter/ . Mais il est vrai que tant que je n'aurai pas essayé en vrai, ceci ne restera que de la théorie (fausse ??) ...

Stéphane

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Salut Tutu.
j'ai une Atik 11000-CM, donc sans obturateur. Elle est montée sur un C14, donc je n'ai pas de "boite" (vous imaginez la taille de la boite?).
Je fais mes flats sur le ciel à la tombée de la nuit (avant que les étoiles arrivent) pour avoir un fond pas trop lumineux. je règle l'exposition pour avoir la bonne échelle, et ensuite:
-J'appui sur le bouton start, et vite je mets le cache sur le tube.
-et je recommence.

Par chance, le transfert de l'image est tellement lent (ca prend bien 30 Sec)
que j'ai largement le temps de mettre mon cache!

Désolé, c'est la seule technique que j'ai trouvé.

Serge

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Plus dur lorsqu'on est directement au primaire de l'instrument ...
Mais je repose ma question : en quoi est-il nécessaire de "boucher" le télescope ? N'y a-t'il pas un arrêt dans l'interligne lorsque la pose est terminée ?

Stéphane

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ah çà me rassure, je vois que vous avez bien cerné le problème.Je ne suis pas le seul à me poser cette question.

Pour info j'utilise un newton de 500 mm ce qui est un énorme entonnoir à photons.Vous imaginez bien que le setup est capricieux vis à vis de ce phénomène.

Pour moi le plus simple serait de faire une énorme boîte à flat ( je rigole pas) car je pourrais maitriser l'éclairage.

J'ai pensé à un écran de projection de diapos ( les vieux trucs à rouleau) éclairé uniformément avec un loupiote.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Salut Tutu56

J'utilise une Atik 4000M, j'avoue que j'avais pas pensé à cette affaire.
Pour le moment, je ne me suis pas aperçu de grand chose, mais j'ai pas trop cherché...je vais tester, dès que le ciel sera plus clément et que j'aurais un peu de temps.
J'ai des flats dipos si besoin.
Pour ce qui est de la réalisation des flats j'utilise un panneau (ou 2) de polystyrène expansé devant le tube éclaisé de l'arrière du tube (SCT 254) par une lampe halogène de 12v30W, et ca va pas mal. Au pire on doit pourvoir la sous alimenter pour diminuer la brillance.

Laurent

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Avec ton système d'acquisition des flats je ne pense pas que tu ai de soucis.Le problème est surtout rencontrer quand la luminosité engendre des temps de pose très court comme çà a été évoqué plus haut.

Ce qui veut dire qu'on ne peut pas faire de flat le lendemain sur le fond de ciel bleu par exemple.Ni même si le crépuscule est encore trop lumineux.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le smearing sur un interligne (charges parasites dans le registre vertical) est surtout sensible sur des niveaux de signal globalement faibles avec un objet très brillant. Dans ce cas, la charge accumulée par débordement du point lumineux sur le registre vertical est visible face au signal très faible des pixels (effet le ligne verticale plus lumineuse). Sur des flats les charges parasites sont peanuts face au signal réel, cela n'est donc pas gênant.

Frédéric.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Et même si c'est visible sur le flat ( lors de l'acquisition) tu penses que çà ne gène pas?

Ca se manifeste par un espèce de rideau blanchâtre qui s'estompe d'une largeur à l'autre de la matrice.

Si je comprends bien, si mes flats sont correctement exposé je ne devrais pas avoir de soucis.

Sous exposé le smearing sera non négligeable face au signal du flat.

J'essayerai mais j'ai quelques doutes quand même.En faisant des darks de la sorte j'ai peu de créer un gradient sur mon image finale.

A l'occasion j'essayerai les deux: un flat au crépuscule ( faible luminosité et l'autre par forte luminosité.

Ca serait tellement simple de faire des flats si il n'y avait pas ce problème: simplement pointer le ciel en journée ....

[Ce message a été modifié par TUTU56 (Édité le 07-02-2011).]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Vous affolez pas les gars ;-)
Je fais des images du soleil avec des poses de 3 ms sur le KAI 11000, donc il y a du flux ... et des temps de lecture de l'ordre de 35 s, et bien pas de problème du tout.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Sur une image du soleil ce n'est peut être pas critique car tu a un signal énorme au vu du phénomène.

Dans le cas d'un flat c'est pas pareil.En effet supposons que mon flat présente un gradient vertical du à ce phénomène.

Toute mes images brutes d'un objet vont être divisée par ce flat.Un côté de l'image sera un peu plus sombre mais çà ne se verra pas.

Supposons que j'additionne 100 images.Le défaut va être amplifié avec le nombre de pose.On aura toujours la possibilité de jouer sur le fond de ciel.Cependant si on veut conserver les plus fins détails on se trouvera avec un gradient qu'il est toujours difficile et laborieux à éliminer par la suite.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un complément par rapport à ce que je disais. Sur la SBIG STL11000 il y a un obtu mécanique rotatif qui permet d'avoir une pose min de l'ordre de 0.1 s.

Cela signifie que pour des images solaires exposées pendant à 3 ms, le capteur reçoit encore la lumière pendant environ 30 fois le temps nécessaire à la saturation. Et pas du tout d'effet de gradient ou de smearing.

Si cela peut te rassurer, mes flats en ciel profond sont bons, pas de gradient.

En revanche s'il n'y a pas d'obtu mécanique dans la camera, il y a peut-être une limite au delà de laquelle l'effet que tu indique devrait se faire. A essayer ...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant