Elie Rousset 2

Membre
  • Compteur de contenus

    5 221
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    17
  • Last Connexion

    Soon available - 41145

Messages posté(e)s par Elie Rousset 2


  1. Bonsoir à tous,

    Voilà ce que c’est on laisse un post le 30 août tranquille, on se dit bon ... on a fait le tour des réponses, et on part en week-end pépère sans internet, et on se retrouve le dimanche soir avec 74 messages et 3 pages à lire ... non mais et en plus même pas le temps de poster un petit message de réponse ... (eh oui hier soir boulot jusqu’à environ une heure du mat .. et puis avant de me coucher, un coup d’œil sur le ciel .... Eh pas mal ce soir ... ben résultat des courses couché à une heure et levé à trois ... pas même le temps d’un petit rêve entre les deux

    Donc ce soir sur les rotules, je prends quand même le temps d’apporter une petite conclusion à ce post ;o)

    Merci pour toutes les réponse conseils, et suggestions ainsi que tout ce que j’ai pu apprendre en lisant vos réponses ;o)

    En conclusion ... j’ai trouvé un Cassegrain de 300 avec la monture qui va avec ;o), un joli bébé de 25 Kg pour 1m20, ce soir je programme mon voyage pour aller le chercher , vais pas le laisser aux mains de ces brutes de transporteurs, ( je vous dit pas l’état du DOBSON de 406 qu’on à reçu au club la semaine dernière, miroir décroché, retombé ... du mauvais coté évidemment, sur les griffes métalliques du barillet ... bonjour l’aluminure)

    Donc c’est décidé j’irais moi-même (en personne ) le chercher et je vous en dirais plus lorsque j’aurai fait mes premiers essais ;o)

    Sinon pour terminer, tout simplement pour vous dire que si j’ai pas beaucoup dormis la nuit dernière c’était pour le bonne cause
    Une petite image de la Lune de ce matin sur les pentes du Pigno (au 254 MEADE et LUM 2.0)

    Merci à tous

    Amicalement

    Elie





  2. Bonsoir à tous, et merci pour vos messages ;o)

    Mon mail n’était évidemment pas destiné à relancer une de ces nièmes polémiques entre adversaires et défenseurs des Schmit-Cassegrains, mais voir tous ces échanges contradictoires avec des arguments souvent pertinents est ma foi fort intéressant et instructif ;o)

    Concernant les lunettes, je n’ai même pas envisagé l’hypothèse, c’est vrai qu’elles délivrent en visuel de bonnes images bien piquées, mais encore faut il taper dans du haut de gamme (bonjour les prix) et de toute façon on reste limité en diamètre, pour faire de l’imagerie planétaire c’est pas vraiment ça ...

    L’alternative du newton existe, je l’avais envisagé, mais PB pour moi, pas de poste fixe, et un troisième étage sans ascenseur, c’est d’ailleurs plutôt l’encombrement que le poids qui m’a fait renoncer à cette solution.
    Pour moi obligation de me déplacer, et dans l’état actuel un 300 newton ne tient ni dans ma clio ni dans mon coupé MX6, donc si je dois changer de voiture … Concernant les résultats en planétaire, c’est vrai qu’en théorie un newton donnera des résultats supérieurs à un SC... en théorie, car je pense (pour avoir fait quelques essais avec un newton 200 d’un copain, avec lequel nous n’avons jamais réussi à approcher les images données par mon vieux C8) un SC sera beaucoup plus simple à utiliser, pas besoin de montages compliqué (barlow 5 ou projection par oculaire ) pour avoir une focale importante (avec mon 254 je travaille à FD 40 soit 10 à 12 mètres de focale sans problème) Une grande simplicité de réglage (collimation très simple), un focuseur électrique sur le porte oculaire et plus de shifting , un tube court (équilibrage et tenue au vent ), pas de turbulence interne ....
    En fait de nombreuses raisons qui font qu’a mon avis il est plus facile en imagerie planétaire d’approcher les limites d’un SC que d’une autre formule optique.
    Attention, je ne dis pas qu’un SC sera supérieur à un newton, mais qu’il sera plus facilement exploitable. Un newton sera beaucoup plus difficile à amener à la limite.
    Les seules images HR issues de Newtons, sont le fait de très gros instruments (souvent des Dobsons de 400 voir 600 mm, avec des optiques exceptionnelles) et là effectivement, je pense que ce type d’instruments et celui qui à la plus grande marge de progression au niveau de la HR (mais souvent au prix d’une utilisation beaucoup plus délicate, sans parler du coté financier d’une telle acquisition) mais n'oublions pas que les images de réfference réalisées avec des SC (Damien PEACH par exemple puisque nous l'avons cité dans ce post) sont aussi issues d'optiques de qualité (pour ne pas dir hors norme) . Hélas ce type d’instrument et inabordable pour la grande majorité d’entre nous.

    De plus il faut se méfier des différences entre observation visuelle et imagerie, souvent j’ai vu des images plus piquées en visuel (lunette, Mewlon 210, matsukov, C11) et pourtant au final les photos données par le SC 254 MEADE étaient légèrement supérieures.

    D’ailleurs de nombreux spécialistes (Damien, Christian, Thierry …) utilisent des SC, et si j’avais la chance de pouvoir trouver une de ces optiques SC de compétition je n’hésiterais pas une seconde.

    Pour répondre à Phil, c’est vrai qu’il faut une certaine technique et expérience pour faire de la haute résolution, mais je ne pense pas qu’il existe de surhomme, réussir une bonne image HR c’est avant tout un ensemble de conditions à réunir, pour ne citer que certaines : bon réglages, bon site, persévérance, expérience et technique de l’observateur au niveau de la prise de vue et du traitement (j’ai vu passer d’excellents films sur le forum, avec parfois des images résultantes pas du tout à la hauteur) ... et pour finir, mais il s’agit sans doute pas de l’élément le moins important de la chaîne , la qualité optique de l’instrument.

    Pour le Dobson j’envisage effectivement l’achat d’un tel engin (dans le futur) mais pour faire du visuel en ciel profond (on a de beau sites en Corse pour ça ;o) C'est un virus que j'ai attrapé un jour en jetant un coups d’œil à l’oculaire d'un 600 mm ;o)))
    En attendant on va se faire la main au club avec un LIGHTBRIGE 406

    Sinon que pensez vous du Gladius (au niveau conception cela se rapproche pas mal d’un newton non ? ( au niveau simplicité de l’instrument bien sur et non de la formule optique, juste 2 miroirs tous les deux sphériques, donc plus faciles à réaliser)Pas de lame, une obstruction faible

    Pour l’EQ6, j’ai effectivement vu des images de tubes de plus de 20kg sur cette monture alors ... bon je sais pas ce que cela pouvait donner, au niveau fonctionnement, mais apparemment la monture n’est pas tombée en morceau

    Amicalement,

    Elie


  3. Bonjour à tous,

    Pour commencer une rapide présentation de mon matos actuel, pour ceux qui ne le connaissent pas : un C8 (de 86) (prêté à un copain depuis ... environ 2 ans ;o)avec lequel j’ai pas mal bourlingué et avec lequel j’ai fait mes premiers pas en imagerie numérique (webcam en 2000)
    Et un MEADE LX200 10 pouces (254mm) modèle 1998 donc non GPS, acheté d’occase en 2001
    C’est le tube que j’utilise lorsque je fais de la photo planétaire (mais aussi en visuel lors des sorties où lors des soirées du club)

    L’optique de ce tube est je pense correcte (bien que jamais testée), mais sans plus car les images d’une étoile défocalisée en intra focale et extra focale sont très différentes, de plus, il y a une contrainte (sur le secondaire ou la lame ?) bien visible lorsque l’on focalise une étoile (anneau d’Airy brisé et renforcé en trois points)

    J’ambitionne de changer de télescope (ou plutôt d’acquérir un autre tube, car je vais conserver ce bon vieux LX200 très pratique lors des observations publiques)

    Mon souhait serait donc de passer à un diamètre supérieur

    Plusieurs solutions sont possibles, une contrainte majeure (enfin deux si l’on tient compte du budget) : je n’ai actuellement qu’une monture pour porter ce nouveau tube ... une EQ6 pro ... Donc je vous fais un rapide résumé des solutions possibles ... et j’attends vos conseils et retours d’expérience ;o)

    Première solution envisageable :
    Un C11 (280mm)
    Avantages : tient parfaitement sur l’EQ6
    Inconvénients : l’augmentation du diamètre n’est pas énorme, j’ai fait un rapide calcul : 544 cm2 de surface utile (surface primaire - surface secondaire) contre 476 pour le LX200 (attention il s’agit d’un calcul simplifié ne tenant compte ni de la courbure de surface des miroirs, ni du bafflage (obstruction assimilée à la taille du secondaire sans le support et le bafflage)
    J’ai pu comparer les résultats obtenus entre C11 contrôlé (Lambda/5) et mon bon vieux 254, en visuel il semble un peu mieux, en imagerie (planétaire / webcam) les films ont l’air un chouilla meilleurs, mais le résultat final (après traitement) est sensiblement équivalent. Donc je ne retiens pas la solution du C11

    Seconde Solution :

    Un MEADE 305 ou un C14 (je ne retiens pas le MEADE de 355 beaucoup trop lourd)
    Avantages : augmentation du diamètre conséquente, surface utile C14 : 887 cm2 , MEADE 355 = 954 cm2 (le miroir du MEADE fait en réalité 370mm, mais je ne sais pas si toute cette surface est réellement utilisable, j’ai de même utilisé 363,5 mm pour le MEADE 254)
    Des exemples d’images absolument magnifiques avec ces télescopes (je ne citerais pas de noms, mais il s’agit sans doute, vu la réputation des amateurs utilisant ces instruments, d’otiques particulièrement bonnes, voire exceptionnelles pour ce type de télescope)
    Inconvénients : le poids (20kg pour le C14 et pas beaucoup moins pour le MEADE)
    La monture EQ6 va-t-elle supporter ? (Même si je n’envisage pas de longue pose, le télescope étant uniquement réservé à du visuel ou du planétaire (webcam)
    J’ai entendu que l’on pouvait améliorer l’EQ6 (barre de contrepoids plus longue et plus épaisse, rajout d’une queue d’aronde femelle type LOSMANDY ...)
    J’ai également vu des photo de montage de tubes d’environ 20kg avec cette monture (donnée sur certains sites pour 18 voir 25kg)

    Autre inconvénient la qualité optique du tube ... et là il est vrai que nous sommes tous logés à la même enseigne (sauf quelques amateurs réputés, à qui les vendeurs, ou même les constructeurs, réservent leurs meilleures optiques).

    Deux possibilités :
    Achat d’un tube neuf, et là ne m’appelant pas Damien PEACH (ou autres noms d’amateurs réputés) c’est la loterie, avec de grandes chances d’avoir un tube tout juste moyen (lambda / 3ou 4), voir même moins. Je sais qu’il existe la possibilité de tester les tubes, cela préserve des culs de bouteille, mais ne garanti en rien d’avoir une bonne (voir très bonne optique) .

    Achat d’un tube d’occasion, et là il faut connaître le vendeur, (avoir déjà vu des images réalisées avec ce tube ou même mieux avoir déjà observé avec) donc pas simple, de plus les amateurs qui ont un très bon tube ... ne s’en séparent que rarement.
    (Donc si Damien vend son C14 je suis le premier sur la liste ... vous pouvez le lui dire ;o))))

    Troisième solution
    L’Orion Optic OMC 300 (le 350 est hors de mes possibilités financières (
    Jérôme a réalisé récemment de belles images lunaires avec un de ces tubes, de plus le poids est acceptable (13 kg c’est ok pour l’EQ6)
    Il s’agit de Maksutov Cassegrain (Tube sans lame de fermeture) l’obstruction est de 31% (similaire aux SC courants)
    En version De-Luxe l’optique est « garantie » (lambda / 8 PTV il me semble)
    Le prix est élevé (pour le diamètre) 3660 £ soit environ 5400 €, mais c’est dans mon budget (pour info un tube seul de C14 tourne autour de 6700€)
    Par contre deux personnes (d’expérience dans le domaine de l‘optique et de l’astronomie) m’ont fortement déconseillées ce choix, selon elles "pas de garantie réelle de la qualité, et une certaine inconstance au niveau des optiques"
    Alors ? que penser


    Quatrième solution
    Le Gladius 315
    Site : http://babelfish.altavista.com/babelfish/trurl_pagecontent?lp=it_fr&url=http%3A%2F%2Fwww.unitronitalia.it%2Fgladio-ita.htm
    Une solution pour le moins originale ;o) avec des images assez parlantes réalisées par le concepteur Paolo LAZZAROTTI. Mais, pas d’exemplaires vendus en France (donc pas de retour d’expérience d’utilisateurs autres que le concepteur)
    J’ai échangé des courriers avec Paolo (très sympa et passionné)
    La qualité est garantie (> à Lambda / 25 RMS) les avantages du tube ouvert sont selon lui très importants, l’obstruction et faible (20%)
    La surface utile (en utilisant le même calcul que pour le C14) est de 750 cm2 (mieux qu’un C11 545cm2 ou un 305 MEADE 692cm2)
    L’utilisation d’un tube ouvert offre un certain nombre d’avantages mais aussi quelques inconvénients
    Pas de lame de fermeture (donc une surface optique de moins à traverser pour la lumière, d’où théoriquement un meilleur rendement)
    Une focale longue (7,87 m) bien adaptée au planétaire (destination principale de ce tube) pas nécessaire d’utiliser systématiquement une barlow, ou des tubes allonge)
    Poids très réduit (de plus le tube est démontable et transportable dans une mallette). Mise en température très rapide

    Mais :
    Tube ouvert, donc optique très peu protégée de la poussière (dans ce cas le tube ouvert permet néanmoins un nettoyage ou un dépoussiérage plus aisé) et de la buée
    Risque non négligeable d’abîmer voir de salir le miroir, ( à mon avis, ce télescope est à utiliser avec beaucoup de précautions, et à éviter lors des soirées publiques)
    Que penser de l’alignement optique (d’après Paolo l’alignement est conservé lors des démontages et remontage du télescope, du fait de l’utilisation d’un système d’accrochage très précis et de tubes en carbone très rigides) au vu de ses images j’ai tendance à le croire (effectuer une petite colim avant chaque observation ne me gène pas vraiment)

    Le prix étant à peu près celui c’un C14 neuf


    Il existe d’autres possibilités (Cassegrains, Astrotelescope 300mm ... ) mais hélas hors de mon budget (

    Voilà ou j’en suis, donc si vous avez des conseils, des retours d’expérience sur ces tubes, voir d’autres tubes je suis preneur ;o) (et si en plus vous vous appelez Damien, et que vous vendez un C14 ç’a m’intéresse aussi ;o)))))

    Pour l’instant je suis plutôt partant pour un C14 (mais si possible de très bonne qualité optique, quitte à payer un tube d’occase au prix équivalent à celui d’un tube neuf, si la qualité le justifie,) ou alors pour un Gladius (je trouve ce télescope très intéressant, et innovant)

    Merci pour vos conseils et réponses

    Amicalement

    Elie


  4. Salut David ;o)

    Ben le virus a été contracté en 2004, puis la maladie a couvée en 2005 et 2006, et en 2007 pas d’amélioration ;o) période de repos obligatoire sur le plateau. ;o))))
    Le séjour vaut autant pour le coté « astronomie », avec cette année 3 nuits complètes d’observation, que pour le coté convivial, même s’il n’avait pas fait beau, cela méritait amplement le déplacement ;o) (j’ai d’ailleurs le souvenir d’une nuit en 2005 où ça rinçait pas mal, et que l’on avait passé en attendant que cela s’arrange à se raconter nos anecdotes et nos expérience d’observation ... magique !!)

    Sinon effectivement le haut du plateau est plus agréable (absolument gore et horrible l’image du papi cochon en décomposition en train de se faire dévorer par ses congénères) la compagnie des chevaux qui vivent en liberté sur le plateau est quand même beaucoup plus sympathique.

    Normalement en septembre nous devrions rencontrer les maires des deux communes qui se partagent le plateau (QUENZA et SERRA), et qui se disent très intéressés par nos activités et séjours sur le Coscione. Théoriquement le centre d’hébergement (la grande bâtisse à l’abandon depuis 5 ans) devrait ouvrir ses portes en 2008, et permettre un hébergement de jour et de nuit (sympathique pour les groupes d’astronomes qui voudraient passer une ou plusieurs nuit sur le site, sans pour autant trimbaler tout le matériel pour camper), De plus la route qui part de Quenza pour arriver sur le plateau (bien détériorée depuis 2 ans) devrait être réparée et entretenue plus régulièrement.

    Je serais sans doute un de ces jour tenté par une de vos montées au Restefond (lorsque j’aurais changé de tube) pour faire du planétaire bien sur mais aussi pour du visuel (tant le souvenir de certains objets observés à l’oculaire du 600 reste gravé dans ma mémoire ;o)

    D’ailleurs en septembre il n’est pas exclu que l’on monte là haut inaugurer le tout nouveau dobson de l’association (un MEADE LIGHTBRIDGE 400) , bien sur il ne s’agira pas d’un 600 et la qualité du miroir n’aura rien à voir avec certains tubes dans lesquels nous avons eu le privilège de mettre l’œil, mais on attend quand même ça avec impatience ;o)

    Amitiés

    Elie


  5. Eh ben,

    Heureusement que le post a été réactualisé, je ne m’étais même pas aperçu que je n’avais pas répondu à tout le monde ... pas bien ça

    Alain,
    J’espère bien être au rendez vous de Mandelieu et des copains du sud, même si je dois venir seul,car cette année pas grand monde au club n’a l’air motivé pour venir ...

    Jean Louis,
    La prochaine fois on t’embarque de force dans nos bagages, tant pis pour tes gardes du week-end ;o))))

    Christian,
    Merci pour l’appréciation, on a en effet passé un super moment (même si c’était plus un séjour ciel profond que planétaire) d’ailleurs je reste persuadé que le site du Pigno (à dix minutes de la maison) est plus favorable en planétaire que le Coscione, non, les séjour sur ce plateau magique c’est plus une question d’atmosphère ;o) je pense me remettre sérieusement à la photo des planètes avec l’opposition de mars (j’espère avoir moins de boulot après septembre) je vais aussi essayer de monter un petit peu en diamètre, mais pour l’instant c’est pas tellement évident de choisir le type de tube et le modèle. j’ai rayé le C11 car l’augmentation de diamètre n’est pas suffisante, et j’ai pu comparer les résultats obtenus avec un C11 ayant pourtant une meilleure optique que mon 250, c’était pas flagrant ...
    Ensuite il reste le 305 de MEADE, mais avec de grosses incertitudes sur la qualité du miroir (à moins de trouver une occase confirmée) ... quant au 355 (C14) c’est un peu trop lourd pour ma monture ... et un peu cher en neuf pour mon budget (peut être si là aussi je trouve une bonne occase avec un bon miroir ...) j’étudie actuellement toutes les possibilités, mais dès que l’on sort des tubes courants les prix s’envolent vite ... à suivre

    Serge,
    Merci pour l’info ;o) je pense effectivement que le site d’Hawaii, à 4200m devait être supérieur au COSCIONE, et puis c’est tant mieux ... comme ça on peut continuer nos camps astro tous seuls au milieu des cochons ... non mais
    ;o))))

    David et Rolf,
    C’est quand vous voulez, mais attention à vos risques et périls, surtout si vous emmenez vos 600 ;o))))

    Epsi,
    Effectivement on s’est croisé, dommage l’année prochaine (où pourquoi pas avant) ce serait sympa de se concerter avant et de se retrouver tous la haut ;o)

    Amitiés,

    Elie


  6. Bonsoir à tous,

    Très bon Croa, avec un très bonne énumération et description des objets observés, et un très bon rendu de l’ambiance d’une telle expédition ;o)
    Pour notre part nous étions sur le plateau du 19 au 22 juillet puis David (le notre, pas Vernet ;o))) et jacques y sont retournés du 10 au 12 août (moi pas pu à cause du boulot ... snif), normalement nous devrions y refaire un séjour (disons au moins trois nuits) en septembre, envoyez moi un mail si ça vous dit ;o) on a emprunté un petit 4x4
    (voir Croa : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/015435.html ) cela nous permet de monter plus haut sur le plateau (en fait juste à coté où on s’était installé en 2005 et 2006 avec David (le vrais ... celui qu’a un 600 ;o))) et là pas besoin de clôture électrique, ni de pétards, c’est beaucoup plus calme

    A propos du choix (toujours difficile) entre imagerie et visuel, l’idéal est selon moi de passer au moins deux nuits sur le site, comme ça la première pour les mirettes et la seconde pour faire des photos.

    A propos de la turbu sur les 3 nuits du mois de juillet un seule potable sur Jupiter (mais la planète était bien basse ...) sinon à plus de 50° c’était plutôt calme les trois nuits, voir les images du croa.
    Pour le week-end du 11 août apparemment de meilleures conditions (au niveau turbu) puisque David a réalisé une bonne image de Jupiter (meilleures que celles que l’on avait fait en juillet) avec le C8 (on va essayer de poster les images).

    Amicalement

    Elie


  7. Bonjour William, Kaptain

    La Catalogne (que je ne connais pas ...) doit effectivement être une bien belle région (et pas que pour l’astro) Il faudra bien un de ces jour que j’y fasse un petit tour ;o)
    Cette année sur le Coscione c’était l’année du cheval (on se croirait dans un article sur l’astrologie chinoise ;o))) il y a deux ans c’était plutôt le Cochon (bien utile cette année là, la clôture électrique de David Vernet ;o)))) et l’année dernière le taureau, j’ai le souvenir d’avoir été réveillé à 7 heures du mat par le bruit de ces mastodontes, qui se défiaient, avec des grondement et des raclement de sol peu rassurants ... à 3 mètres de ma tente
    Sinon il y a aussi quelques de rapaces (des milans royaux) mais je doit avouer que j’en ai d’avantage vu en montant vers le Pigno sur Teghime (autour de la décharge) que sur le plateau du Coscione ...

    Pour les observatoires en Corse, une étude a été réalisée dans les années 60 pour implanter un Observatoire pro justement sur le plateau du Coscione (pas là où nous installons notre campement (sud du plateau) mais dans la partie nord, un télescope de 60 cm y a été installé pendant 6 mois (il reste encore les piliers de la monture) mais e site n’a pas été retenu (on m’a dit que c’était les Canaries qui avaient été choisis , mais je ne garanti pas l’info)

    Au niveau observatoires pour le public (ou les amateurs) nous avons bien un projet (mais au Pigno sur bastia) nous avons même un terrain (5 hectares à 800 m d’altitude) mais difficile pour le moment d’aller plus loin ... les quelques demandes de l’association pour avoir des subventions sont restées lettre morte (ni le conseil général, ni la commune de Bastia n’ont donné le moindre centime ... faut dire qu’en Corse c’est le foot qui ramasse 90 % des subventions aux associations ... les autres ramassent les miettes )
    Donc pour l’instant nous n’avons même pas de quoi aménager l’accès à notre terrain.

    Concernant le Coscione, la bâtisse qui se trouve au début du plateau devrait être aménagée en centre d’accueil (de nuit) et donc pouvoir recevoir des groupes d’ici 2008 ... à suivre

    Amicalement

    Elie


  8. Merci Max, Quentin et Serge, pour les commentaires ;o)

    J’ai surtout essayer de faire ressortir à travers ce récit que certains ont du trouver un peu long, qu’en dehors de l’aspect purement « astronomique » il y a aussi un coté convivial tout aussi important, dans l’organisation et le vécu d’un tel camp d’observation. Même si les conditions ne sont pas au rendez vous (c’était le cas en 2005 et 2006) c’est une expérience tellement enrichissante et agréable que je la conseille sans modération. Nous avons gardé un super souvenir des éditions 2005 et 2006 avec nos copains du continent, pourtant beaucoup moins favorables coté météo, d’ailleurs Jacques et David sont repartis sur le plateau en tout début d’après midi (jusqu’à dimanche soit 2 nuits) pour ma part j’ai du me résoudre à les regarder partir (trop de boulot ...) mais il est question de remettre ça en septembre, avec peut être quelques copains du sud (région Niçoise).

    Pour les instruments ... c’est vrai ... je m’en étais pas aperçu ... pourtant c’était pas la place qui nous manquait là haut ;o) sans doute le syndrome de la boite de sardine qui nous pousse, nous, pauvres citadins, à nous entasser les uns sur les autres (y’a qu’à voir les plages de la côte d’azur en ce moment, le métro aux heures de pointes ou les barres d’immeubles dans les cités ;o)))) Pourtant j’ai pas eu l’impression que l’on se soit gêné d’une quelque manière que ce soit, lors des observations. En fait, on a monté nos instruments dans le noir, et on à procédé comme lorsque l’on s’installe sur notre site d’observation au Pigno (sur la dalle en béton d’un champ de tir) où effectivement la place est bien plus comptée que sur le plateau du Coscione.

    Content que mon petit récit vous ait plus, maintenant si vous voulez un de ces jours venir partager notre paradis astronomique, c’est avec plaisir que nous vous accueillerons sur notre île ;o) (l’offre est valable pour tout ceux qui seraient intéressés par un petit séjour sur ce plateau)

    Amicalement

    Elie


    Tiens puisqu’on y est un petit lien vers les croa des éditions précédentes (2005 et 2006 )
    http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/014435.html
    http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000322.html


  9. Jeudi 16 heures, 35 degrés à l’ombre, je viens enfin de finir de charger la voiture, pas moins de 6 aller et retour (3ème étage sans ascenseur) chargé comme un mulet ... qui a dit que l’astronomie était un sport de mauviettes !!! tout dégoulinant je m’installe au volant, avec mon tee-shirt qui ressemble à une serpillière, j’aurais bien besoin d’une douche, mais pas le temps … les autres doivent attendre, aussi je prends la direction de Borgo où David et Jacques piaffent déjà d’impatience, Le 4x4 tout neuf que Jacques a emprunté à son oncle (le pauvre s’il savait) est plein comme un œuf, et il reste encore du matos et des bagages, ah la la ces petits jeunes savent pas voyager léger ... bon je vais prendre tout le reste dans ma brave petite clio.

    Après un passage chez le comptable de David pour poser un papier (pense toujours au boulot celui là ... ;o))) ) on prend enfin la route du sud, en chemin une petite halte au Super U d’Alistro pour acheter la Bouffe et le pinard, on rejoint enfin Solenzara où l’on quitte la nationale pour emprunter la petite route qui monte au col de BAVELLA (itinéraire à absolument visiter si vous êtes de passage en Corse) puis après avoir dépassé les aiguilles de Bavella et le col du même nom, redescente vers Zonza et arrivée à Quenza et enfin la petite départementale qui monte sur la plateau, eh !!! Attention aux trous, ma pauvre petite clio se fracasse les amortisseurs en essayant de suivre le 4x4 de Jacques, faut se dépêcher car la nuit commence à poindre et la route s’est pas mal dégradée depuis l’année dernière. On arrive enfin au centre de ski de fond (en fait une grande bâtisse abandonnée avec pour seuls voisins des cochons, chevaux, vaches, et autres bestioles qui habitent cet endroit perdu au milieu de nulle part ;o)

    Faut faire vite si on veut avoir le temps de monter un semblant de campement avant la nuit, pendant que je reste auprès de ma bonne vieille clio, Jacques et David partent sur le chemin qui monte à notre site d’observation avec une interrogation en tête, le petit 4x4 de l’oncle de Jacques va-t-il réussir à passer le guet ? Je les observe de loin, après quelques hésitations, quelques secousses et quelques grands coups d’accélérateur, ils sont passés, Il m’a bien semblé entendre, ça et là, mais c’était loin, quelques bruits bizarres et divers qui me semblaient venir des soubassements et du pot d’échappement du freelander mais somme toute rien de grave ;o))) Une petite demi-heure après David est de retour, on charge le matos qui était dans ma clio, et on emprunte le même chemin, ce qui me permet de me rendre compte que le voyage n’est quand même pas de tout repos, pour ce pauvre petit 4x4, et qu’il nous le fait bruyamment savoir en traînant ses roues et en raclant son pot d’échappement de roche en roche et de trou en trou.

    On arrive enfin sur notre site, où Jacques à entrepris de monter le camp, on lui donne la main, afin d’avoir un abri pour la nuit. Alors que je me bats à grand coups de jurons avec la notice pour assembler un amas de toile et de piquets, qui refuse obstinément de ressembler de près ou de loin à la magnifique photo que l’on peut voir sur l’emballage, David nous sort son truc qui tue, une espèce de grande crêpe en toile, il nous explique qu’il la vu ça dans une pub, si si, il va lancer le machin en l’air, et en retombant sur le sol cet espèce de truc va se transformer en une tente qu’il suffira de fixer au sol avec les piquets fournis, ouais c’est ça ... bon ben j’essaye on va bien voir. Quand même pas trop convaincu, il lance son bidule ... et les sourires narquois qui ornaient nos visages se transforment en regards incrédules ... ben ça alors et moi qui m’e…rde depuis un quart d’heure à monter ce truc ... dit comment ça s’appelle ton machin ?

    Notre campement commence à prendre de l’allure, alors que la nuit tombe, bientôt on sort les frontales et les pulls, eh les gars ça caille ici, on a bien fait d’emmener nos doudounes d’hiver, c’est l’heure de la bouffe, David notre chef cuisinier, nous prépare l’une de ses spécialités, Pâtes en sauce, au camping gaz, mais en attendant que ça chauffe, pinard et saucisson a volonté ;o))) enfin bref les joies du camping (je ne sais pas si vous avez remarqué, mais, trois tranches de saucisson, quelques pâtes et un peu de pinard, enfin des trucs qu’on aurait pas idée de qualifier de spécialement gastronomique, eh ben là haut, perdu au milieu de nulle part, ça n’a pas tout à fait le même gout qu’à la maison, c’est surement ça les effets de l’altitude.

    Après ce repas frugal, et alors que la nuit vient de tomber, à peine sorti le nez de la tente principale de notre campement, qui va aussi nous servir de cantine durant ces trois jours, le ciel nous « pète littéralement à la figure » et alors que nos yeux ne sont pas encore habitués à l’obscurité, nous sommes comme éblouis par le spectacle qui s’offre à nous, là, juste au dessus de nos têtes, des milliers d’étoiles scintillent, une grande trainée blanche traverse le ciel. La voie lactée, comme l'on a rarement l'occasion de l'admirer, nous offre avec détails ses voluptes et ses fines nuances, bien loin de ce discret voile blanchâtre qui trône dans notre ciel habituel. Durant ces quelques minutes de pur bonheur, rien d’autre n’occupe notre esprit, nous restons comme figés d’admiration devant ce spectacle, bien plus que nous pourrions l’être devant un tableau de maitre ou une œuvre d’art, nous sommes là devant quelque chose de bien plus grand, quelque chose qui nous dépasse, et nous fascine.

    Les constellations sont comme totalement noyées dans cette multitude d'étoiles, et nous passons de longues minutes à essayer de nous repérer dans ce ciel si inhabituel pour nos pauvres yeux de citadins.

    les commentaires fusent dans le silence, l’obscurité, et le froid, de ce début de nuit, sur ce plateau désolé, à mille six cent mètres d’altitude. Loin de toute civilisation, de tout bruit, de toute lumière, comme perdu, l'on se prend à se remémorer le souvenir de ces ciels étoilés de notre enfance.

    Eh on n’est pas venu les mains vides ... faudrait peut être penser à monter les instruments, et bientôt on n’entend plus que des bruits incongrus dans cet endroit d’habitude si tranquille à cette heure de la nuit. Bruits de montures que l’on assemble, de personnages aussi inquiétants que peu discrets qui s’activent dans l’obscurité, « ils sont où les contrepoids ... et c’est quoi les coordonnées ... t’as pas vu mon oculaire de 30 ... Merde ma batterie est déchargée ... puis des bruits bizarres de moteurs se font entendre, « mon goto ne fonctionne pas, je refais une mise en station ... pointe sur M8 ...

    Et cela va durer toute la nuit, ces nouveaux occupants, certains diront même envahisseurs vont troubler la quiétude habituelle de ce petit coin sauvage.

    Et je jette un œil sur Jupiter ... doit pas être loin du méridien, Atteint de webcamite aigüe, maladie que j’ai contracté en 2000 en pointant pour la première fois mon C8 muni d’une webcam vers la Lune, je lance le Goto de mon LX200 sur la planète géante pour assouvir mon insatiable appétit de films et de photos planétaires.

    Pendant ce temps David installe son nouveau jouet au foyer de sa lunette de 105, une SBIG ST1100 toute neuve, (elle n’a tourné que 3 fois pour la tester dans son observatoire privé de San Ornello )

    Quant à Jacques il s’active pour mettre en station son MEADE de 254 mm monté sur une EQ6 au foyer duquel il installe son Canon 350D.


    Je commence à enregistrer quelques films de la planète géante, plus pour m’échauffer et me remettre dans l’ambiance (j’ai plus beaucoup l’occasion de pratiquer ce sport depuis quelques mois), que pour conserver et tirer des images, car la turbulence est plus que présente, et la planète se déforme comme une éponge et danse au rythme des perturbations de l’atmosphère.

    Pendant ce temps David peste contre sa caméra, pas moyen d’enregistrer la moindre image, il a beau tout essayer (avec Jacques qui a abandonné son poste pour lui venir en aide), débranchement et arrêt du portable et de la caméra, installation et reinstallation du logiciel, changement de portable, rien n’y fait, les images capturées sont toutes désespérément noires, pas le moindre prémice, l’amorce dune image, pas même un petit pixel chaud, rien le noir absolu, parfait, uniforme et triste ... pour essayer de faire remonter l’ambiance et son moral qui est tombé dans les chaussettes, on le charrie un peu

    « eh t’es sur que t’as pas oublié d’enlever le cache ;o)))) »
    « Ben mon vieux , pour 7 000 € t’as acheté une super machine à faire des DARKS ;o))) »
    « T’as bien branché la prise ? »

    La nuit se poursuit, on alterne visuel et photo, à l’œil nu et aux jumelles, puis au télescope et à la lunette, il faut dire que cette année on a amené pas mal de matos sur le plateau ... allez un petit inventaire à la Prévert

    Un C8 noir tout cabossé et rayé (il accuse sur la balance plus d’une bonne vingtaine d’années de bons et loyaux services ... ça laisse des traces ) monté sur une EQ5, qui semble bien trop grande pour lui
    Un C11 tout gris, un petit jeunot qui va sur ces deux ans ... qui partage une EQ6 avec une lunette de 105 (David pourra nous donner plus de précisions sur la marque et le modèle, car ignorant dans le domaine des réfracteurs, je n’ai retenu ni l’un ni l’autre.
    Un MEADE de 10 pouces, couleur bleu nuit, ouvert à 6 sur une autre Eq6,
    Et enfin mon bon vieux LX200 également un dix pouces mais plus classiquement ouvert à 10,
    lui aussi comme son confrère de couleur bleu nuit, mais monté sur une monture altazimutale à fourche. C’est d’ailleurs surtout à lui que l’on va devoir les nuisances sonores qui vont troubler la quiétude de ses trois nuits d’observations (les processeurs de LX200 me comprendront ;o)))

    Vers 4 heures David lassé de se battre contre cette @*/# (censuré) de saloperie de caméra, et aussi fatigué (après une demi douzaine de réinstallation et au moins trois lectures complète de la doc SBIG) part se coucher, puis c’est au tour de Jacques, qui a passé une bonne partie de sa nuit à l’aider dans sa quête, pour ma part j’attends les premières lueurs de l’aube, autant pour jeter un œil sur mars (ah cette webcamite aigüe ... ) que pour admirer le premier levé de soleil de notre séjour 2007 sur le plateau du COSCIONE.

    Puis la fatigue m’emporte sous ma tente, notre camps que l’on a connu si bouillonnant d’activité et bruyant durant une bonne partie de la nuit, semble tout à coup s’assoupir dans les torpeurs de l’aube, on n’entend plus maintenant que quelques ronflements sonores, qui émanent de l’une des deux tentes proches de la mienne, c’est le dernier souvenir que je garde de cette nuit magnifique d’observation, pas même pas le temps de me demander lequel de mes deux copains trouble ainsi le silence de cette fin de nuit ... ZZZ ... ZZZ.
    C’est le soleil, et la chaleur qui me réveillent vers 8 heures, et me jettent hors de ma tente, où je retrouve mes deux copains pour un petit dej, que nous prenons sous l’auvent et la bâche, que nous avons tendus pour nous protéger du soleil.
    Avec le retour du jour, nous redécouvrons avec plaisir, ce petit coin de paradis où nous avons pris l’habitude depuis maintenant 3 ans de venir installer notre camp d’observation.
    Ce plateau désolé et sauvage, au relief vallonné, dépourvu d’arbres, ses amas de rochers de granits plantés çà et là, dont on se demande comment ils ont pu arriver ici, ses pelouses, ses buissons d’épineux, cette végétation si particulière que l’on ne retrouve qu’ici, ses pozzines, et ce petit ruisseau, dans lequel on tient au frais nos bouteilles de pinard et d’eau, et qui nous sert aussi accessoirement pour nous débarbouiller et nous réveiller, après nos longues nuits d’observations. Ses habitants si pittoresques, cochons Corses, Vaches et taureaux, et surtout cette année chevaux sauvages qui vivent en liberté sur le plateau.

    Le sujet de discussion de cette matinée, c’est bien sur la panne de la SBIG de David, hypothèses et contre hypothèses sont avancées , ça vient de l’intall, du portable …. Enfin après de nombreuses discussions, et de nouveaux essais aussi infructueux que ceux de la nuit (et même un coup de fil au vendeur de cette caméra diabolique) la décision est prise, puisque tout fonctionnait chez David sur son PC fixe, de faire un aller retour à Bastia, pour tester la bête sur son ordinateur de bureau, Nous partons donc après un rapide déjeuner (en laissant Jacques garder le camp pendant notre absence) pour 6 heures de route minimum (aller retour) avec la ferme intention si cela fonctionne de ramener le PC fixe de David sur notre lieu d’observation.

    Je passe sur les détails du voyage, ce serait trop long, Nous somme juste de retour vers 9 heures, alors que la nuit est déjà tombée, sans le PC (et la camera que nous avons laissé à Bastia) car c’est bien la SBIG qui est tombée en panne, lors de sa première réelle séance d’observation !!!!

    Notre deuxième nuit d’observation se déroule comme la précédente, un bon repas (Riz et saucisses, charcuterie et pinard ) puis le choc du ciel qui nous tombe sur la tête, et une nuit blanche, avec un peu de planétaire (Turbu sur Jupiter en début de nuit et sur Mars avant le levé du soleil) ensuite du visuel sur les différents instruments, puis séance de photo (APN sur lunette au foyer et sur le 254 ). David profite d’avantage de cette seconde nuit, (Il avait passé pratiquement toute la première le nez dans la doc de la SBIG )
    Pour ma part, un petit assoupissement vers 3-4 heures du mat, alors qu’allongé dans mon fauteuil j’observais le ciel tout simplement à l’œil nu, sans doute bercé par la poésie et la beauté du paysage céleste et emporté par la fatigue de deux journées et deux nuits sans sommeil.

    La seconde journée se passe sans événement particulier, si ce n’est un problème de ravitaillement, nous manquions en effet d’eau potable, (Jacques était bien prés à boire celle du ruisseau) mais surtout plus une goutte de rouge ... indispensable carburant pour recharger nos batteries en vue d’une nouvelle nuit blanche ;o))) la situation étant grave, une expédition a donc été décidée, et comme nous ne voulions pas infliger un nouvel aller retour au petit 4x4 de l’oncle de Jacques, c’est moi qui fut désigné pour faire le trajet à pied jusqu’à ma voiture (garée en bas du plateau) pour ensuite aller au village acquérir les précieux breuvages.

    Notre troisième (et malheureusement dernière) nuit d’observation commence par le traditionnel repas dans notre cantine, ce soir là au menu « cassoulet à la graisse d’oie » concocté par notre chef , tout un poème, rien que du diététique ;o))))

    En tout début de nuit, Jacques pointe Jupiter avec le C8, Ouha on dirait que ça bouge moins que les autres jours, immédiatement tous les instruments disponibles se braquent sur la planète géante, David prend quelques films avec sa DMK sur le C8, puis se décide à monter le C11 à la place de sa 105 sur son EQ6, mais les résultats ne sont pas à la hauteur de ce qu’il avait sur le petit tube noir, « @/%# ... Pas moyen de faire la mise au point, bon allez, travaux pratiques de collimation, Jacques et David s’y collent, et immédiatement cela va beaucoup mieux.
    De mon coté j’enregistre également quelques films sur mon LX200, sur lequel j’ai monté ma Skynyx 2.0 comme ça on pourra faire un petit comparatif entre les deux caméras, en tout cas au niveau facilité d’utilisation et taille du capteur, il n’y a pas photo, la DMK l’emporte haut la main.

    Pendant presque 2 heures nous allons nous exciter sur Jupiter, les conditions bien que meilleures que ce que nous avons connu les 2 premières journées ne sont quand même pas si terribles, la planète se déforme beaucoup sur l’écran de nos portables, avec parfois de rares instants où l’on devine pas mal de détails dans les bandes, mais par expérience je pressens que le résultat (du fait des déformations parfois importantes au niveau du globe) ne devrait pas être à la hauteur de l’impression ressentie au moment de la prise de vue.

    Vers 23h30 la turbu est devenue bien plus envahissante, et nous abandonnons l’un après l’autre la planète géante, pour nous consacrer au ciel profond, la nuit semble moins transparente que les deux précédentes, avec notamment une voie lactée descendant beaucoup moins bas sur l’horizon.
    Nous alternons visuel et prises de vue, sur les différents instruments, Jacques se lance dans une série de poses autoguidées sur son 254, pendant que David réalise des poses courtes sur son 350D (avec l’objectif d’origine) monté en parallèle sur son C11 : un panorama complet de la voie lactée.
    Au petit matin capture traditionnelles sur Mars, mais la turbulence nous laisse peu d’espoir de faire ressortir quelques détails.

    Je passerais sur l’anecdote du début de soirée, où nous avons pendant quelques minutes essayé de pointer à la main le C11 de David pour capturer des images de l’ISS, avant de nous apercevoir que nous venions tout simplement d’enregistrer un joli film (tout tremblotant) sur Arcturus, avec les nuages défilant autour de l’étoile l’illusion était parfaite ;o)))) ce n‘est qu’au bout d’un petit moment, que nous nous sommes interrogés, sur la durée du transit, qui me paraissait bien longue ;o)))) éclats et fous rires garantis ;o))))

    Un dernier levé de soleil sur le plateau, et c’est déjà le moment du petit déjeuné, avec ce matin un peu moins d’entrain et de gaité que les autres jours, le moment du départ approchant à grand pas ...
    Aucun commentaire particulier sur le retour, qui nous a paru bien plus long et ennuyeux que le voyage en sens inverse 3 jours plus tôt, enfin nous voilà rentrés chez nous, avec dans la tête pleins de souvenirs et d’images de ce ciel qui pendant trois nuits a trôné au dessus de nos têtes.

    Notre Campement :





    Les voisins :


    les pozzines :

    La nuit tombe :


    Le retour :


    Quelques images :





    [Ce message a été modifié par Elie Rousset 2 (Édité le 09-08-2007).]


  10. Bonjour à tous,

    Juste un petit message en deux minute, cars je suis en pleine préparation pour partir 3 nuits sur le Coscione (Départ en début d’aprem) Ici depuis deux jours temps superbe, pas de vent ni de nuages, bref des conditions idéales pour faire de l’astro ;o)
    Je vais essayer de faire des images de Jupiter pour voir si on arrive à mieux mettre en évidence cette perturbation de la band équatoriale à coté de la GTR que nous a montré Alain sur ces images.
    Concernant cette image du 13, il s’agissait de ma première sortie depuis des mois de disette ;o) donc je n’ai pas résisté à l’envie de vous la faire partager ;o)
    Au sud nous sommes un peu avantagé par les quelques degrés d’élévation supplémentaire et cela nous permet d’avoir un peu plus de détails et de finesse sur Jupiter ,c'est vrai que la planète géante joue les capricieuses ces temps ci, et ne se dévoile pas facilement, mais les plus persévérants arrivent quand même à nous sortir des images intéressantes (et même certains masochistes poussent la difficulté jusqu’à tirer lui tirer le portrait avec des tous petits diamètres, je crois qu’ont les surnommes le gang des 115, surement des fous …. Et en plus ils nous sortent des images à tomber par terre … ;o))))

    Concernant la remarque de Cyril (déformation ovale verticale) je n’avais pas remarqué, sans doute mon œil n’est plus aussi exercé , cela fait tellement longtemps que je lui ai plus tiré le portait
    Peut être du au traitement que j’applique sous Toshop (calque en mode produit) pour donner un effet 3D à l’image (ombres plus prononcées sur les cotés ) ?

    Merci à tous pour les commentaires ;o)

    Amicalement

    Elie


  11. Salut Bernard ;o)

    super content de rencontrer un ancien d’astrocam et de webcamsatro ;o) entre poilus de la webcam ;o))) on se comprend ;o)))) je ne participe plus activement aux listes, devenu un visiteur passif , je prend quand même le temps de lire régulièrement les images et messages des copains ;o) j’ai d’ailleurs souvenir de quelques photos plutôt sympathiques et récentes de ta part ;o) (dont une jupi pas piquée des vers ) et en plus tu te mets au ciel profond ... (y’a pas à dire l’Astro c’est quand même mieux que le ballon ovale ... non ? ;o))))
    Je pense qu’on aura l’occasion de se voir un de ces quatre (pourquoi pas à Mandelieu en novembre

    Je me remets un peu à l’astro (même si je manque toujours aussi cruellement de temps libre ...)
    Jeudi soir on part (avec 2 copains du club) pour trois nuits au Coscione ;o)

    Merci Marc pour les renseignements et bravo pour tes images, j’ai encore sur mon disque ta superbe Saturne de cet hiver et le film qui avait permit une telle image, un vrai régal chaque fois que je le visionne ;o)

    Pour les ambiances astro du Pigno (j’ai pas d’images de vendredi dernier) quelques petites images ;o)


    Et un petit dej sur le plateau du Coscione c’était en 2005 il me semble


    Et puis pour finir, j’espère ne pas avoir fait autant de fautes et de répétitions que dans mon précédent message (tellement peu de temps que je ne me relis même plus avant de poster mes mails …)

    Bon je retourne travailler (un boulot à terminer pour demain matin, j’en ai au moins jusqu’à trois plombes du mat … et dire que dehors et au Pigno il fait un temps magnifique (pas un pète de vent …) AHHHHH que c’est dur d’être informaticien ….

    Amicalement

    Elie



  12. Bonsoir à tous,

    Petite reprise en douceur, vendredi soir j’ai sorti le LX200 de la naphtaline, pour une soirée d’observation au Pigno avec quelques membres du club (En fait nous n’étions que 3 , et pour tout équipement mon bon vieux MEADE et la lunette PEARL 130 de Tony)
    Nous avons été ensuite rejoint par quelques touristes de passages, attirés par l’animation inhabituelle qui régnait ce soir là sur notre site d’observation ;o)

    Juste quelques films capturés entre deux observations à l’oculaire (difficile de réaliser une séance de prise de vue planétaire sérieuse et tenir tête à des visiteurs occasionnels aussi curieux et intéressés ;o)
    Donc pas de colim (pas même la moindre vérification sur une étoile) entre deux coup d’œil à l’oculaire, je montais la caméra et je capturais 1 ou 2 films tout en continuant à discuter, expliquer quelques alignements, pointer quelques constellations avec le laser, quelques objets à l’oculaire du MEADE, et parfois même, un allez retour rapide à l’oculaire de la lunette ... tout cela en surveillant (d’un œil) que la planète ne sortait du champ de la caméra pendant les captures ... enfin quoi l’astronomie c’est aussi parfois du sport ;o)
    Cela à bien sur posé quelques problèmes pour la colorisation de l’image (le film réalisé avec une toucam pro 2 vite fait n’ayant pas été capturé tout de suite après le film NB ...

    Résultat de tout cela (et de conditions pas idéales) : juste une petite et modeste image de Jupiter (ma première de cette opposition ... aussi je vais pas faire le difficile )

    LX200 barlow 3 (TELEVUE) SKYnyx 2.0 lucam recorder filtre IR pass ... ou ... rouge ? enfin sais plus , j’ai effectué plusieurs essais ... sans rien noter ... et avec Lucam recorder et l’obligation d’enregistrer des fichiers Fits (12 bits) et non des films AVI impossible de visualiser les prises de vues pour recadrer tout ça ...
    Conditions : vent faible ( < 15 kmh)
    Turbu environ 4-5 / 10 avec quelques moments plus stables
    Transparence moyenne
    Humidité
    Mise en station : à la jeté moi là, vite fait (approximative de jour), pas une étoile visible, juste Jupiter , j’ai posé le télescope, lancé le GOTO sur Jupiter (bien sur le tube à pointé n’importe où ...) desserré les freins, centré la planète ... et voilà, trois minutes chrono ... pratiquement pas de dérive (à la barlow3 + Tirage quand même ... ) Elle n’ont pas que des défauts ces montures préhistoriques de LX200 ;o)))))

    Capture de 1936 images (15 images par seconde, faudra que je fasse du ménage sur mon PC car impossible de faire du 30 images par seconde ) pas de tri, j’ai recadré et additionné le tout sous IRIS et traité simplement avec des ondelettes ... que du basique, du simple comme bonjour (juste quelques retouches sous toshopho tellement l’image couleur était mauvaise ...)

    Par contre un petit commentaire sur la LUM (SKYnyx 2.0) et le logiciel Lucam recorder, que je ne trouve vraiment pas terribles (question manipulations) comparés à nos bonnes vieilles webcam et à un prog comme Qcfocus , à tel point que je me demande si je vais continuer à utiliser cette caméra au lieu de ma bonne vieille ATIK (dont les résultats ne sont pas si éloignés en terme de résultat )

    Par exemple (comme je l’ai dit précédemment) je ne trouve vraiment pas terrible de devoir enregistrer des images .FIT au lieu de films AVI (si on veut travailler en 12 bits)... pas possible de visualiser les films par exemple pour vérifier le montage utilisé (barlow, filtres ...) ou la qualité de la prise de vue


    Amicalement

    Elie

    PS : je compte acquérir des filtres couleurs (des vrais pour faire du RGB) lesquels me conseillez vous ? (et accessoirement où les commander ;o)



  13. Salut Raphaël
    Bonsoir à tous ;o)

    Raphael tu as écrit :
    « La Sardaigne est une destination peu fréquentée hors saison et sans vouloir polémiquer, j'ai préféré la Sardaigne à la Corse (que je connais bien par ailleurs). »

    Sans vouloir polémiquer non plus ;o) La Sardaigne étant une très belle île (je pense que toutes les îles de méditerranée ont leur authenticité et leur charme propre ;o) c’est certainement un endroit très favorable pour la pratique de l’astronomie, mais je pense que pour les gens qui ne connaissent ni la Sardaigne ni la Corse, cette dernière dispose de beaucoup plus d’atouts, tant du point de vue touristique qu’astronomique ;o)

    « Au point de vue astronomie, la Sardaigne est peu peuplée et donc il y a peu de pollution lumineuse »
    Environ 1,7 millions d’habitants (en 2001 ) contre 250 000 pour la Corse, avec en plus un relief beaucoup plus montagneux pour l’île de beauté (nombreux sommets à plus de 2600m, on parle souvent de la Corse comme une montagne dans la mer, il s’agit de la seule île de méditerranée qui n’a jamais de problèmes de pénurie d’eau en été ) , et une population concentrée à plus de 80% sur la cote et environ 60% sur les deux principales agglomérations d’Ajaccio et de Bastia ( après ces deux là, on doit trouver Corte et environ 15 000 habitants ...)
    Donc je pense que coté pollution lumineuse la Corse est mieux lotie (je me souvient de nos derniers séjours au COSCIONE, où une partie de la pollution lumineuse provenait de la Sardaigne ...
    Quant à l’aspect touristique, à mon avis, la Corse, est sans équivalent en méditerranée on peut citer pèle mêle : préservation et diversité des paysages, nature, authenticité, ( ici pas de barres de bétons en bord de mer), diversité des paysages.... On ne l’a on pas surnommé l’île de beauté pour rien ;o)

    Amicalement

    Elie



  14. Salut David ;o)

    Superbe Monture … encore plus impressionnante en vrai ...qu’en photo ;o)
    Et puis... en plus maintenant ... je vais pouvoir acheter t’on ancienne EQ6 et y monter mon tube de LX200 (Fini mes problèmes de rotation de champs ;o)))

    Dommage pour la soirée d’observation au Pigno avortée pour cause de vent ... Au fait cela me fait penser que j’ai encore tout le matos dans la voiture ... bon je vous quitte (faudrait pas que je me fasse chourer tout mon matériel quand même !!!!)

    Amitiés,

    Elie

    Rendez vous pour le 22 et l’occultation de Saturne par la Lune



  15. Très belle animation … certainement la plus belle de Jupiter qu’il m’ai été donné de voir ;o) avec finalement une technique différente, permettant d’obtenir un meilleur résultat que la « simple » addition d’images prises à intervalle régulier … un must ;o)
    Maintenant pour en revenir à la discussion initié dans ce post, Damien est certainement un des astrographe actuel les plus talentueux et le plus persévérants, mais quelque soit son talent il faut reconnaître qu’il dispose pour la majorité de ses prises de vues, de conditions pour le moins excellentes (voir exceptionnelles pour certaines images), Pour avoir pratiqué, à un niveau bien modeste, un peu de photo planétaire, je suis en totale accords avec Thierry, rien n’est possible sans des conditions de turbulence minimales (c'est-à-dire très stables si l’on désire faire de la HR). Lorsque cela danse à l’oculaire, lorsque cela se déforme, se trouble (enfin bref les conditions habituelles rencontrées généralement sous nos latitudes disons en France métropolitaine) IMPOSSIBLE de sortir quoi que se soit qui puisse ressembler même de très loin avec la majorité des images de notre copain Damien … et c’est sans doute d’ailleurs pour cela qu’il s’exile régulièrement dans des endroits beaucoup plus propice à l’exercice de sa passion. Il faut aussi reconnaître (pour les prises de vues qu’il réalise en Angleterre) que Damien est certainement beaucoup plus persévérant et passionné que la grande majorité d’entre nous, et qu’il doit passer un grande majorité de ses nuits (du moins toutes celles ou le ciel est dégagé) à scruter le ciel, et c’est sans doute là une des explications de se réussite ;o)
    Pour ma part je suis toujours très impressionné par les images qu’il réalise ;o) cela nous montre ce qui est théoriquement réalisable avec un matériel d’amateur, je dis bien théoriquement, car même si des types comme Asafa Powell sont capables de courir le 100 m en 9 secondes et 77 centièmes, je serais pour ma part bien incapable (comme d’ailleurs la majorité d’entre nous) d’approcher les 11 voir même 12 secondes sur la même distance …. La faute à tout un ensemble de conditions qui sont nécessaires pour atteindre un tel niveau … (en vrac : persévérance, temps consacré à sa passion, investissement matériel consenti, conditions de prises de vues, technique sans faille issue d’une pratique beaucoup plus assidue, matériel haut de gamme, son C14 n’a certainement pas grand-chose à voir avec celui que nous pourrions obtenir auprès de CELESTRON même si nous avions les moyens de nous payer un tel tube … enfin tout un ensemble de choses qui pourraient se résumer à la pratique différente de notre passion, d’un coté quelques pros ou semi pros qui se donnent à 100% , sans aucune retenue ou concession à leur passion et de l’autre une grande majorité d’amateurs (dont je suis ;o) qui ont fait un autre choix (vie de famille , professionnelle …) mais qui prennent quand même un immense plaisir à réaliser leurs petites images de Saturne ou de Jupiter et à les classer dans leur album ;o))))
    (tout en rêvant devant les images des pros ;o)
    Amitiés

    Elie


  16. Bonjour à tous ;o)

    Une petite minute pour participer à ce trombinoscope spécial astro ;o)))
    Avec quelques petites images retrouvées au fond ‘un tiroir sur mon disque dur ;o)

    Pour commencer une petite photo d’ambiance, un matin ordinaire sur les pentes du Pigno

    Le petit DEJ (e même matin ) après une nuit d’observation (

    Quelques visiteurs aussi sympathiques qu’encombrants (toujours le même matin)

    Bon une petite image au RCE en 2004 il me semble

    En 2004 une animation lors d’une soirée médiévale, et oui le grand type accroupis, un peu (beaucoup) ridicule dans son costume d’astronome du 15em ;o))))

    Une autre petite matinée sur le plateau du COSCIONE à l’heure du petit DEJ
    Avec ma moitié, Gérard, David, Jacques, et de dos … à vous de la reconnaître ;o)


    Et pour finir un petit copain qui me rendait quelques fois visite sur mon lieu d’observation favoris (c’était en 2001 )

    Ah oui j’allais oublier … le Matos
    Mon vieux LX200 (modèle 1998 ) acheté d’occase en 2001) je vous fais grâce de mon C8 (modèle 1986 acheté en 1992) … toujours le même matin au Pigno … dur dur le réveil (Gérard)


    Bonne journée à tous

    Elie


  17. Bonsoir,

    Bon encore une polémique … ça faisait longtemps, (ou plutôt l’inverse) si je vais réagir ce coup ci, ce n’est pas pour prendre partie pour l’un ou pour l’autre, je peux comprendre le message de Mouk Mouk, sur le fond, bien que la forme ne soit peut être pas très appropriée, il fait effectivement la différence entre ce qu’il appelle « amateur » et « semi pros », sur des images réalisées par des « petits amateurs » avec un c8 et une petite webcam , un peu dans l’esprits de ce qu’était la liste astrocam à ses débuts, et les images que l’on voit actuellement sur la liste, issues de matériel haut de gamme (c’est valable en planétaire comme en ciel profond). Il y a effectivement une différence de moyens, mais personnellement cela ne m’a jamais empêcher d’admirer les photos réalisées par les « cadors » de la discipline, toutes ces images issues de télescopes haut de gamme et d’opérateurs hyper expérimentés et passionnés, tout en sachant que je n’aurais sans doute moi-même jamais la possibilité de faire aussi bien, même si avec du matériel disons plus commun et abordable on arrive quelques fois à n’être pas si loin que ça de ces images de référence ;o)

    Mais cela ne m’empêche pas non plus de m’extasier devant les prouesses réalisées par ces petits jeunes avec leurs petits 115 et leurs cameras à trois sous espagnols ;o)

    Pour en revenir à cette petite polémique qui nous occupe ici, j’ai dit comprendre le message de Mouk Mouk, tout comme j’ai vraiment apprécié la réponse toute de mesure de Christian, à qui l’on peut difficilement reprocher le fait qu’il ne soit pas passionné par ce qu’il fait !
    Il ne se contente pas de nous envoyer de temps en temps une image de référence, mais nous présente régulièrement des photos, même lorsque les conditions ne sont pas exceptionnelles
    Il est également, l’un des rares de la liste à nous proposer des images issues de différents types de matériels (200mm , 250 mm, 305 SC et CASSEGRAIN, et maintenant C14 … caméras de tous types (toucam, atik NB, DMK et Lumenera …) une mine d’infos pour les simples amateurs que nous sommes ;o) et ne se contente pas d’utiliser son meilleur télescope et sa meilleure caméra pour nous sortir absolument une image qui déchire …
    Il dispense aussi des conseils toujours très pertinents à ceux qui en font la demande ;o)

    Donc comme vous pouvez le voir, prendre position n’est pas la motivation de mon intervention ici … non … si je prends le temps de réagir, c’est justement contre une réaction que je trouve disproportionnées, désolé Rolf … mais, je ne peux rester de marbre devant les propos que tu tiens dans ce post …

    « Je trouve ces dires sur les soi disant riches lamentables »
    « Jeter le soupçon et le discrédit n'a jamais fait grandir »
    « stupide jalousie et rancune »
    « le premier de la classe fait toujours chier, n'est-ce pas...; tu n'es pas le seul à procéder de la sorte, mais sois averti, que le dernier de la classe ne fera pas la loi! »
    « tu affiches l'aplomb de certains Politiques - je pense à un qui est passé à la télé trottoir hier soir sur TF 1 ... »

    Désolé mais dans notre petit monde d’amateurs il n’y a pas de premiers de la classe ou de personnes qui sortent du lot !!
    Il n’y a que des gens animés par la même passion, ce n’est pas parce qu’un amateur plus chevronné, expérimenté, ou équipé dans un domaine particulier, et qui réalise (comme dans le cas qui nous intéresse) des photos plus réussies qu’on doive lui appliquer ce genre de qualificatifs pour le moins élogieux, voire idolâtres.


    Nous sommes tous adultes (du moins c’est ce que je crois) et l’époque de l’école ne doit être pour nombre d’entre nous, qu’un lointain souvenir, aussi cette distribution de bons points ou de bonnets d’ânes, cette désignation du premier de la classe, ne me semble pas avoir sa place dans notre forum, pas plus que ce type de réactions trop virulentes (presque à la limite de l’invective ou de l’insulte) on a le droit de ne pas être d’accord, voir de se critiquer, mais il faut rester dans certaines limites, garder son sans froid, ce que tu ne sembles pas avoir su le faire dans ce post

    Tout comme une phrase (la dernière de tes propos que je cite) qui n’a, VRAIMENT RIEN A FAIRE dans ce forum. Tu as la droit d’avoir tes opinions politiques, (comme chacun d’entre nous) mais CE FORUM n’est pas le lieu pour les balancer à la tête des gens … qui plus est en brocardant, telle ou telle opinion qui ne serait pas la tienne, le respect des autres passe avant tout par le respect des idées de chacun.

    De plus ce type d’appréciation je le répète n’a VRAIMENT RIEN A FAIRE SUR CE FORUM !!!

    Désolé Rolf, mais je ne pouvais laisser passer certaines choses.

    Elie

    PS : inutile de répondre à mon message, j’ai dit ce que j’avais à dire et n’interviendrais plus dans ce post.



  18. Salut Serge,

    Effectivement, j’ai d’ailleurs oublié de signaler dans mon dernier message que l’image de Xavier n’était pas exempte d’artefacts, le traitement plus fort que sur celle réalisée au C11, a bien généré ça et là, quelques petits défauts de traitement.
    Ici en l’occurrence , comme tu le signales , sur la gauche, une zone légèrement plus sombre sur l’image de Fabrice, se transforme, à grand coup d’ondelletes, en une ligne nette, une sorte de pseudo rainure. Mais comme ce détail n’est pas présent sur l’image qui nous sert ici de référence, il ne peut s’agir que d’un artefact. D’où l’importance lorsque l’on cherche à vérifier sur l’une de ses image de la véracité d’un détail (souvent situé à la limite de la perception, sous la forme d’une légère tache ou d’un tout petit changement de teinte de quelques pixels ) de pouvoir effectuer une comparaison avec une image de référence, réalisée avec un diamètre plus conséquent (il est d’ailleurs plus aisé de faire cette comparaison en ajustant les deux images , en taille et en orientation).

    Sur l’image de Xavier la rainure n’est pas flagrante, il faut y regarder à deux fois, faire le tri avec les artefacts générés par le traitement, pour enfin apercevoir ce petit bout de rainure (là ou elle est la plus large et la plus contrastée) mais n’oublions pas ... que tout cela a été réalisée avec un 115 ... donc bravo à son auteur qui a su repousser les limites de son instrument. C’est pour moi un des aspects les plus positifs de la webcam, la démocratisation de la photo astronomique. Aujourd’hui, avec un petit 115, une petite webcam à trois sous espagnols, un portable d’occase et beaucoup de volonté, on peut espérer sortir un truc pareil ... seulement réservé il y a quelques années à des spécialistes hyper équipés


    Amicalement

    Elie


  19. Bonsoir,

    J’ai fait un petit agrandissement des deux zones, et pour moi, la similitude entre les deux images et évidente. cela ne fait que renforcer ma conviction concernant la réalité des détails aperçut sur l’image de Xavier, notamment sur ce petit bout de rainure (montré par la flèche) même emplacement, même taille, même apparence, et il aurait fallu un concours de circonstances, pour le moins étonnant (pour ne pas dire improbable), pour que le traitement génère justement , à cet endroit précis ces deux petites zones sombres qui ressemblent à s’y méprendre au petit bout de rainure (incontestable sur l’image prise au 280). Bien sur la définition n’est pas la même, nous n’avons affaire qu’à un petit 115 (112 même), aussi certains détails bien rendus par le C11 n’apparaissent que comme de petites taches sombres ou claires. Mais regardez bien sur les deux agrandissements, pas mal de choses qui sont de même nature ou ont une taille similaire à ce petit bout de rainure qui nous intéresse tant, sont visible sur les deux images.

    Amicalement

    Elie




  20. Bonsoir à tous,

    Mon petit grain de sel dans cette discussion ;o)

    Pour moi aucun doute ... La rainure est bien là, un sacré challenge pour un 115 , quand pense au temps qu’il m’a fallut pour la figer sur mon vieux C8 ...

    Si l’on compare (après mise à l’échelle ) les détails visibles sur les deux images, aucun doute ne subsiste , la visibilité de la rainure (notamment dans sa partie la plus large ) est parfaitement compatible avec les détails montrés par l’image prise au 115 (il s’agit de détails très net sur la photo prise au C11)

    Pour moi, les détails que j’ai indiqué par des flèches ne peuvent être des artefacts de traitement )
    Ils ont une forme et un emplacement identique (sur les deux images), et justement de part leur forme on ne peut les assimiler à un quelconque rebond de traitement

    Pour mémoire je vous renvoi à un post passé il y a quelques temps, ou certains se demandaient quel diamètre minimum était nécessaire pour capturer ce détail, j’avais répondu à l’époque 130mm (images de JAR avec un 127mm) et bien je dois aujourd’hui réviser ce chiffre à la baisse ;o)
    http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/010989.html

    En fin du post vous trouverez une série d’images prise avec des diamètres et des conditions différentes qui montre bien l’affinement des détails en fonction du diamètre.


    Amicalement

    Elie


  21. Superbe série ROLF ;o)

    Tu te rapproches sur certaines images de celles réalisées à Ludiver, (sur Clavius par exemple ) mais le T600 reste quand même un monument (pour rappel un post de 2003 sur une série d’images exceptionnelles réalisées par Bruno Daversin, que je salut au passage et que j’espère rencontrer en novembre aux RCE ) avec une image de cette rainure d’Hyginus, et surtout une photo de la vallée des Alpes que je trouve vraiment exceptionnelle !!!!
    http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/001646.html

    Pour montrer ce que peut sortir un plus petit diamètre je joins une photo de cette rainure faite au 254 en 2004

    Encore un petit effort car je pense que tu as encore de la marge avec ton tube ;o) et tu devrais arriver à taquiner les gars du 600 ;o)))

    Amitiés

    Elie

    PS : Un petit topo sur ces traitements initiés par frédogoto serait je pense une bonne idée


  22. Salut Christian,

    Merci pour les infos ;o)
    Bon ben me voilà dans la panade ... moi qui avais prévu d’acheter une Lumenera
    va falloir réfléchir ... ben oui ... faute de pouvoir prendre les deux va bien falloir faire un choix (

    Sinon j’apprends que tu vas vendre ton 305 Mosser , j’ai encore le numéro d’AstroCiel ou tu nous présentais ce scope, et aussi en mémoire ton message où tu me disais qu’il était vraiment au dessus (en terme de qualité optique ) que le meilleur des SC de 305 que tu avais pu tester ... dommage que ce ne soit pas dans mes moyens ;o)


    Amicalement

    Elie


  23. Salut Seb,

    Pour la différence de netteté, sans doute les conditions d’observation y sont elles pour beaucoup ;o)
    Et non Je n’ai toujours pas de table équatoriale pour mon vieux LX200 (c’est un modèle 98 , un ancêtre, mais un jeune homme à coté de mon C8 qui lui date de 1986 ), pour l’instant cela ne m’a pas trop gêné du moins en planétaire (sauf sur Saturne ou je dois utiliser le logiciel Altaz pour compenser se effets néfastes sur les anneaux ) car je ne prends en général que des films relativement courts
    Plutôt que d’investir dans cet accessoire (pas très bon marché ) je pense un de ses jours monter mon tube sur une monture allemande EQ6 , au club quelques copains se débrouillent pas mal avec ces teutonnes, et commencent à se débrouiller question mise en station et autoguidage ;o)

    sinon c’est vrai (vu les résultats obtenus par les copains avec des tubes plus gros, disons entre 300 et 400 mm) j’aimerais bien un de ses jours pouvoir investir dans un tel engin …. mais vu le coût, ce n’est pas envisageable à court … et même j’en ai bien peur à moyen terme ….
    mais bon même avec un 254 y’a de quoi s ‘amuser … non ?

    Amicalement

    Elie