dg2

Membre
  • Compteur de contenus

    1 433
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    6
  • Last Connexion

    Soon available - 42142

Messages posté(e)s par dg2


  1. il y a une heure, jackbauer 2 a dit :

    Peut-être aurais-tu un moment pour jeter un coup d'oeil sur ce sujet ?

     

    http://www.astrosurf.com/topic/160001-les-trous-noirs-expliqueraient-lexpansion-accélérée-de-lunivers/

    Je voulais recueillir l'avis de quelques confrères avant de le faire, mais je n'ai pas eu le temps d'en discuter avec eux. Ce que je peux dire, c'est que ceux qui ont brièvement évoqué le truc devant moi l'ont fait avec un mélange de perplexité et de sarcasme, donc l'avis général semble être assez défavorable (tout comme le mien), mais je ne sais pas si c'est pour les mêmes raisons que moi. Cela dit, je peux essayer de vous dire pourquoi, à titre personnel, je ne suis guère convaincu.

    • J'aime 2
    • Merci 3

  2. Il y a 2 heures, Huitzilopochtli a dit :

    L' es tu toi même en toute circonstance ? :)


    Mais il est vrai aussi que, plus que moi, tu es certainement mieux à même d'en juger pour les sujets qui nous intéressent ici.


    Je dois aussi confesser que dans des discussions où mes connaissances sont plus solides, et font moins intervenir physique et mathématique, je l'ai déjà surpris à spéculer de façon assez hasardeuse.


    Pourtant à la fin, à titre personnel, je garde le sentiment d'avoir beaucoup à apprendre de lui, ce qui ne m'exonère pas de n'en faire qu'une source pour m'instruire parmi bien d'autres, et dont tu fais parti bien naturellement. 

     

    Cher @Huitzilopochtli

     

    Personne ne l'est en toutes circonstances, bien sûr, et je m'efforce de préciser quand j'ai des sources où quand je donne une impression personnelle ou cite un résultat de mémoire. Mais j'accepte volontiers d'être insuffisamment rigoureux.

     

    Et pour ce qui est de LS, comme disait Voltaire (... je crois), "Nul ne peut avoir le privilège de tout le temps se tromper". Donc même s'il n'est pas fiable, cela ne l'empêche pas de dire ou de relater des choses pertinentes à l'occasion. Mais il est indiscutable qu'il a un très lourd passif que d'autres que moi seraient plus à même de commenter (@jldauvergne), et qu'il faut garder à l'esprit qu'il a des marottes qui nuisent à son objectivité : supersymétrie, trous noirs, théorie des cordes, et toute extension des paradigmes du moment. Une fois qu'on a cela en tête, il n'y a pas de soucis à le lire, il faut juste savoir quand la méfiance est logiquement de mise.


  3. Il y a 2 heures, Kirth a dit :

    Compte tenu du phénomène de persistence rétinienne, j'ai un gros doute, en effet.

     

    La persistance rétinienne est de l'ordre du dixième de seconde, donc une occultation plus brève est très probablement invisible. Il existe des cas documentés de personnes qui voient le pulsar du Crabe clignoter (30 fois par seconde), donc il existe de (très) rares individus à la persistance rétinienne plus brève, mais avec des occultation de l'ordre du millième de seconde, cela me paraît sans espoir, d'autant que c'est un événement ponctuel et pas périodique.

    • J'aime 1

  4. Il y a 6 heures, etoilesdesecrins a dit :

    dg2 tu parles de l'accès sud par le col de Gaspardon (parking) puis montée par le roc des Hirondelles et la combe de Mai (ou l'autre accès au plateau plus à l'est) ?

     

    Je ne me souviens plus trop, mais de mémoire, cela montait tout le temps depuis la petite gare SNCF où j'étais descendu. Il faudrait une carte des sentiers de randonnée pour être sûr, mais pas de souvenir d'un col routier sur mon chemin. Donc peut-être suis-je parti de Montmaur, mais j'ai pris la vallée qui monte au gite, sans passer par un col plus à l'ouest. Cela dit, la partie intéressante, c'est après le gite, la montée vers la Fontaine du Vallon puis le pierrier vers le plateau de Bure sur lequel je suis arrivé avec l'observatoire à ma gauche et le pic à ma droite.

     

    Par rapport au trajet indiqué ici : https://www.altituderando.com/Pic-de-Bure-2709m-par-la-Combe-d-Aurouze-descente-par-la-Combe-de-Mai-Tete-de je dirais que j'ai emprunté le trajet de droite, celui de la fin de la montée sur la trace GPS. Par contre comme j'étais à pied, je ne suis parti du parking, mais d'une des deux gare plus au sud et ai tout fait à pied sur sentier, sans emprunter de route. Mais pour toute personne motorisée, partir du parking indiqué permet de gagner du temps et du dénivelé.

    • J'aime 1

  5. il y a 1 minute, biver a dit :

    (de bon marcheurs, dans tous les cas!)

    Avec un groupe qu'on ne connaît pas forcément bien, le passage par la station est plus sûr : en cas de pépin, les secours sont sans doute plus proches et les sentiers plus accessibles. L'accès sud est plus sauvage, par contre je doute qu'on puisse monter bien haut en 4x4. Jusqu'au gite, OK, peut-être un peu plus haut, mais pas la montée sur le plateau à mon avis (pas par le chemin de GR que j'ai eu emprunté).

     

     


  6. Il y a 2 heures, biver a dit :

    Ce qui me manque c'est l'expérience de la montée (à pieds): combien de temps faut-il compter depuis le parking de la station du Devoluy?

    Cela dépend si les remontées sont ouvertes ! En hiver, le télésiège du Sommarel emmène les gens jusqu'à 2400m (2500 avec le téléski du Pierra quand il est ouvert), mais les 250 derniers mètres de dénivelé sont particulièrement casse-gueule (à pied et ski sur l'épaule), sur pente bien raide. En été, le "problème" d'arriver par la stations est que c'est très peu pentu, donc assez long, donc à voir en fonction de l'ouverture des remontées en été (le Sommarel est sans doute fermé, mais au moins un des deux télésièges de la station est ouvert, qui permet d'économiser un tiers de la distance. Mais on aura toujours le raidillon final, pas sympa en été s'il y a encore des névés.

    Une voie d'accès que je trouve géniale est celle par la face sud du pic de Bure. On descend à la gare de la Roche les Arnauds (de mémoire), puis direction gite des Sauvas et Fontaine du Vallon, un truc complètement perdu, plus sympa à cet égard que la station avec les remontées et, souvent, du monde. Le sentier est balisé (c'est un GR), et en plus, on évite le raidillon final car on n'arrive par l'autre côté. Moins de distance, par contre, beaucoup plus de dénivelé (1800m), donc pas forcément plus rapide.

    • J'aime 1

  7. il y a une heure, Mercure a dit :

    Effectivement l'explication est probablement la pression. Ou au moins en bonne partie.

    L'hydrogène métallique a une densité qui n'a pas l'air extrêmement bien définie mais au moins de 8, on se rapproche...

     

    Pas en partie, en totalité !

     

    Parler de LA densité de l'hydrogène métallique n'est pas opportun. La densité d'une substance dépend toujours de la pression et de la température. Ce n'est que quand on connaît l'une et l'autre qu'on détermine la troisième, quand les deux premières sont dans la plage où l'hydrogène existe effectivement sous forme métallique (haute pression, basse température). Mais cette relation n'est en général pas facile à prédire théoriquement, raison pour laquelle l'étude de la relation masse-rayon des exoplanètes et autres naines brunes permet éventuellement d'en obtenir certains détails.

     

    • J'aime 4

  8. Il y a 11 heures, Mercure a dit :

    Planete géante gazeuse avec une densité presque de deux fois plus élevée que celle de la Terre c'est effectivement trés intéressant et troublant.

    Pas tant que ça. La relation masse-rayon des objet de taille planétaire jusqu'aux naines brunes fait que la masse est une fonction quasi constante, voire légèrement décroissante, du rayon : Jupiter ou un objet 50 fois plus massif auront grosso modo la même taille et donc des rapports de densité comparables à leur rapport de masse. Un exemple trouvé au hasard : EPIC 212036875b, avec 51 masses joviennes et 0,83 fois le rayon de Jupiter.

    • J'aime 3

  9. il y a 57 minutes, Huitzilopochtli a dit :

    Cela dépend de votre classe de mission et de vos objectifs scientifiques, de ce que vous essayez d'en tirer, s'il est plus logique d'opter pour le solaire, qui est moins cher et aussi très puissant, par rapport à un RTG.

     

    Un élément qui n'est pas précisé est que les US n'ont pas gardé la capacité de produire du plutonium-238, et que celui des missions récentes a été obtenu des russes, via un achat assorti de conditions (utilisation uniquement dans un cadre scientifique, etc.), achat qui semble mal parti pour être renouvelé à moyen voire long terme. Ne reste aujourd'hui que de quoi faire une ou deux missions spatiales, Dragonfly ayant probablement préempté tout ou partie du stock disponible. Ce n'est que très récemment que le département de l'énergie américain s'est remis à développer des capacités de produire du plutonium-238, à raison (je crois) de moins d'un kilo par an pour l'instant. Or c'est bien plus d'un kilo dont on a besoin pour une mission spatiale (8 kg pour New Horizons, par exemple, plusieurs dizaines de kilos pour Cassini). Donc au-delà du coût, il y a la simple disponibilité du truc qui se pose pour les quelques années à venir, le temps que les capacités de production s'étoffent.

    • J'aime 3
    • Merci 1

  10.  

    il y a 21 minutes, Superfulgur a dit :

    J'ai du mal à comprendre (au-delà du fait que j'ai rien à foutre de cette mission à la con) pourquoi on psychote autant sur la date du décollage...

     

    La Lune n'est ni à distance constante de la Terre, ne se déplace pas à vitesse constante autour d'elle et n'est pas située dans le plan équatorial. Donc a priori, on ne peut pas faire un lancement à l'heure et au jour que l'on veut.

    • J'aime 2

  11. Il y a 8 heures, olivdeso a dit :

    Alors ça ça c'est un un truc que je ne comprends pas : on a Ariane 5 spécialement faite pour envoyer des gens dans l'espace, validé et fiabiliseée depuis longtemps et on veut réinventer la roue

    D'autres le diront mieux que moi, mais en gros, Ariane 5 a été conçue pour pouvoir lancer simultanément deux satellites géostationnaires assez gros. Ce n'est plus le segment le plus demandé, donc un autre lanceur, avec des capacités autres et un coût moindre, est nécessaire.

    • J'aime 4

  12. il y a 30 minutes, Superfulgur a dit :

    Bingo, ça correspond à l'extinction Permien-Trias, une extinction massive qui pourrait être due à un GRB, et qui est arrivée ya 250 millions d'années.

    Oui, enfin, l'extinction Permien Trias, ce sont des causes géologiques bien identifiées (trapps de Sibérie, etc.). D'une manière générale, mis à part celle d'il y a 66 millions d'années, les autres grandes extinctions ont des causes terrestres très convaincantes.

    • J'aime 5

  13. Il y a 22 heures, michelR a dit :

    Ce serait intéressant de vérifier  si dans les trois derniers millions d'années il y a eu une recrudescence de cratères d'impact (qui devraient être encore visibles vu leurs "jeunesse") comparativement aux millions d'années précédents.

    @biver pourra mieux vous le dire que moi, mais c'est je crois une légende urbaine que d'imaginer que le passage d'une étoile dans le nuage de Oort est susceptible de provoquer une pluie de comète intense au point de causer un surplus d'impacts dans le Système solaire interne.


  14. Il y a 20 heures, michelR a dit :

    jackbauer 2 si j'ai bien compris le graphique une étoile est passée à la même distance il y a à peu près 3 millions d'années ou me gourje ?

     

    La rencontre à venir (Gliese 710) correspond à une étoile connue de longue date pour sa trajectoire quasi radiale par rapport au Soleil. L'apport de Gaia est de préciser que cette rencontre sera plus rapprochée qu'anticipé (mais sans influence sur le Système solaire pour autant). La rencontre passée aussi proche correspond à une étoile connue (HD 7977) mais dont la cinématique n'a été établie que depuis Gaia. La rencontre qui va avoir lieu très bientôt (29000 ans) correspond à un autre objet nouveau mais possiblement hypothétique car c'est une naine blanche, pour laquelle le traitement des données de Gaia n'est pas confirmée comme étant robuste.

    • Merci 1

  15. Il y a 2 heures, Pascal C03 a dit :

    Une question me vient à l'esprit... Enseigne-t-il encore à 75 ans ? Le départ en retraite étant fixé à 67 ans ? Peut-être un statut spécial ? Si quelqu'un sait...

    Dans le monde de la recherche, on n'est jamais vraiment à la retraite, sauf si on veut vraiment.

     

    Exemple amusant : Hans Bethe, né en 1906 et dont le dernier papier date de.... 2005 (l'année de sa mort).

     

    https://arxiv.org/search/?searchtype=author&query=Bethe%2C+H+A

     

    Par ailleurs, le statut d'enseignant à l'école Polytechnique est particulier. C'est une sorte de CDD qui se rajoute au statut de chercheur. On peut ainsi être au CNRS (sans charge d'enseignement) ou au CEA (idem) et enseigner dans cette école.

    • J'aime 1

  16. Il y a 14 heures, Alain MOREAU a dit :

    ça représente quand même au total dans les 14 tonnes de roches vaporisables,

     

    Le chiffre que j'ai donné concernait uniquement le chauffage de 1000 °C, insuffisant pour atteindre le point de fusion et à plus forte raison la vaporisation, qui nécessite plus de chauffage  (2000 °C) et la prise en compte des chaleurs latentes de fusion puis vaporisation. Donc on est sans doute très en-dessous des 26 kg/kg. A noter que l'impact se fait ici à une vitesse plutôt modérée ici (6 km/s). Sur Terre, c'est minimum 11,2 km/s (un truc immobile près de la Terre accélère jusqu'à cette vitesse) et maximum dans les 72 km/s dans le cas d'une comète venant du nuage de Oort, atteignant la Terre à 42 km/s et la heurtant de front alors qu'elle se déplace à 30 km/s. La destructivité des impacts sur Terre est bien plus grande (et encore plus sur Mercure).

    • J'aime 2

  17. il y a 49 minutes, MARCOPOLE a dit :

    on n'a pas encore trouvé de quartz dans les météorites, ni dans les astéroides approchés

    J'ai cité le quartz car c'est la seule roche dont j'avais en tête la chaleur massique. Je n'ai pas regardé à quel point ce chiffre dépend d'une roche à l'autre. Mais effectivement, si c'est le cas mon exemple n'est pas approprié.

    • J'aime 1

  18. Il y a 18 heures, Huitzilopochtli a dit :

    Dont acte. Pour ma part j'abordais initialement la chose sous l'angle "statistique". Je m'étonnais qu'à partir du tout petit échantillon de 4 impacts sur deux ans on puisse en déduire la fréquence de ces évènements sur des éons, ce qui me semble encore être une affirmation  péremptoire.

    De mémoire c'est au bout de 10 ans que les gens de LRO ont donné une première estimation du taux d'impacts sur la Lune (on parle bien du seul taux actuel). La Lune étant deux fois plus petite en taille donc quatre fois plus petite en surface que Mars, sur Mars, il faut quatre fois moins de temps pour y donner une estimation du même type (= avec les même incertitudes statistiques). Ou alors, comme InSight va bientôt être HS, ils se réjouissent d'avoir pu estimer un taux, fût-ce avec de grosses incertitudes grâce à un événement propre détecté de façon indiscutable et l'espoir de retrouver d'autres événements plus faibles dans les données.