AlSvartr

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  1. Je ne peux que plussoyer les collègues, acheter ce type de matos pour deux personnes débutantes dont un enfants de 8 ans n'est absolument pas adapté. Et peu importe que ça soit du "bon matériel", ça va juste être une belle source de frustration. Et si par chance vous arrivez à faire tout fonctionner, au mieux vous aurez de jolies images, mais sans aucune connaissance du ciel-> vous allez probablement vous lasser très vite. A ce prix-là et dans votre logique autant aller sur un EVscope ou similaire! Pour qu'un enfant de 8 ans ne soit pas dégouté au bout de 3 séances, faites lui VOIR Saturne, Jupiter et son ballet de satellites, pourquoi pas Uranus et sa belle couleur verte, Neptune et sa couleur bleue irréelle, les principaux objets messier, et puis la Lune, la Lune et encore la Lune! Et pour ça n'importe quel maksutov ou dobson de 150 fera le boulot. Et si vous avez plein de sous à mettre là dedans, alors un bon gros dobson avec suivi et quelques bons oculaires.
  2. Hello, J’ai un peu repris les observations visuelles depuis 2 nuits, ça faisait assez longtemps que je n’avais plus sorti oculaires et bino, ça manquait ! J’ai principalement passé du temps sur Saturne et Jupiter, et une chose me taraude un peu concernant la cible brillante qu’est Jupiter. J’ai l’impression que le fond de ciel autour de la planète est inhabituellement lumineux, corrélé avec une baisse de contraste sur la planète. Sur Saturne ça doit l’être aussi mais elle est bien moins lumineuse donc ça n’est pas gênant. A l’œil nu aucune diffusion n’est perceptible. J’ai bien sûr d’abord pensé à un problème de saletés dans le train optique et après la première nuit ai passé mes oculaires et barlow par la case purosol. C’était nécessaire mais pas catastrophique. Cette nuit je repointe Jupiter et le constat est le même. Diantre, serait-ce la lentille frontale de la lunette? Impossible elle est en état impeccable. Mais pour être sûr je sors le mak Sky-Watcher de 150, tout propre lui aussi , et paf le même constat, ça diffuse. Donc là je ne vois que deux possibilités : 1) mes deux yeux commencent à déconner (cataracte,…) mais tout de même c’est un peu tôt. Et puis si je déplace la planète près du bord du champ le diaphragme apparaît presque noir. 2) le ciel est réellement plus diffusant que la normale, peut être à cause des feux de forêt dont les fumées se baladent un peu partout, ou que sais-je d’autre: humidité a cause des températures élevées,… Dans tout les cas ça affecte le contraste sur Jupiter qui est naturellement déjà assez faible comme ça … Donc ma question: vous observez la même chose ou pas ? Je sais bien que la position géographique importe mais si on est plusieurs à voir la même chose ça me rassurerait. merci, bon we ! Simon
  3. Diffusion autour de Jupiter

    Hello Myriam, Merci pour ton retour. Ma lunette est un triplet oiled- spaced, et elle a fait un retour SAV chez Christen il y a un an donc je pense que tout est ok de ce côté-lá Simon
  4. Diffusion autour de Jupiter

    Oui j’avais bien sûr vérifié ça, et idem pour la deuxième nuit. C’est en fait assez étonnant parce que j’habite une région connue en Suisse pour ses brouillards, étant à 6 km a vol d’oiseau du lac de Neuchâtel et à 27 km du Léman. Mais la rien de rien. En ce qui concerne l’humidité et de la chaleur, tu as raison, mais la buée/condensation n’apparaît que sur des surfaces suffisamment froides. Pour peu que le ciel soit moins transparent que d’habitude (aérosols,…) ce refroidissement n’a pas lieu ou dans une moindre mesure. En tout cas chez moi absolument aucune rosée ou buée. @yapo oui c’est possible mais ça ne reste qu’une hypothèse. Par contre pour rebondir sur to propos, le contraste mis à part j’ai eu une stabilité vers 4h du matin, avec une turbu quasi invisible à la 180, donc bcp de détails tout de même. @PerrouriefhCedric a mon avis la raison pour laquelle ça ne se voit pas en visuel tient au diamètre de la zone diffusée. Ça diminue tout de même assez vite lorsqu’on s’éloigne de Jupiter, donc à moins d’avoir une vue incroyable ou des yeux bioniques je pense que cette zone est trop petite pour être visible à l’œil nu.
  5. Ou faire faire collimation C8 Edge? HELP

    hello, tu peux contacter le club Orion basé à Ferney https://oriongex.net/wp/ J’en ai été membre quelques années, c’est une très belle association avec des gens très sympas! a+ Simon
  6. Point brillant sur Jupiter

    Hello, J’observe (en visuel) depuis une 30 aine de minutes un point brillant sur Jupiter, dans l’hémisphère sud (lat~50 degrés). Ça pourrait être un spot mais il est inhabituellement brillant. Quelqu’un voit la même chose? Il va bientôt passer sur le limbe (il est 3h33). Simon EDIT : ok faut que j’aille dormir, c’est Europe …
  7. Diffusion autour de Jupiter

    C’est la question que je me pose, mais difficile à dire parce qu’on est pas dans les plumes principales de fumée : https://atmosphere.copernicus.eu/charts/packages/cams/products/aerosol-forecasts?base_time=202308190000&layer_name=composition_aod550&projection=classical_global&valid_time=202308190300
  8. Stage spectro OHP

    Ah top!! “Mmm pas évident, mais maintenant que tu le dis j'ai l'impression de voir un petit quelque chose. C'est une pose unique, ça n'aide pas.” En effet faut de la pose, c’est très très faible. J’ai prévu de me faire une nuit complète dessus un de ces soirs pour en avoir le cœur net.
  9. Diffusion autour de Jupiter

    Hello Bruno, non ici pas la moindre buée ou rosée, il fait vraiment trop chaud et même les surfaces métalliques n’atteignent pas le point de rosée. Si par mégarde j’expire trop près d’un oculaire la buée apparaît mais disparaît en quelques secondes sans rien devoir faire de spécial. Les surfaces frontales du mak et de la lunette sont très propres: ni gras ni quoi que ce soit à signaler. J’ai par ailleurs testé la propreté de toutes les pièces optiques en lumière “rasante” donc en projetant hors champ la lumière d’une LED pour voir si ça diffusait ou pas. Même si ce n’est pas absolument parfait ce sont des traces assez anodines, rien qui justifie une telle diffusion .
  10. Hello, Hier soir après Alpha Drac, je voulais faire une session sur CH Cyg, mais j'ai dû attendre le passage au méridien de cette dernière pour éviter une manoeuvre de retournement. Donc pour patienter, direction M57, juste pour "voir" ce que ça donne. Gâce au faitr que l'essentiel de la luminosité de la nébuleuse est concentrée dans quelques pics d'émission, ça passe crème en fait! Donc voilà le résultat, seulement 3x600s avec la lunette de 130 et l'ASI533MM, c'est un peu limite, il reste pas mal de bruit mais le résultat est néanmoins intéressant. Nous avons les 3 émissions principales de cette région avec l'émission H alpha au centre, flanquée des deux émissions [NII]. Outre les formes caractéristique que l'on retouve dans les signatures spectrale des NP à haute résolution, très discret, juste à gauche de Ha, on a aussi une émission très faible que je n'arrive pas à identifier. Peut-être une bouffée d'hydrogène datant de la création de la nébuleuse qui fonce vers nous? Il faudra que je refasse une acquisition bien plus longue pour me convaincre que ce truc est réel. La "largeur" des signatures spectrales nous permet bien sûr de calculer la vitesse d'expansion de la NP via l'effet doppler. Pour le Ha je mesure au max ~35 pixels de large, ce qui avec une dispersion de ~0.05A/pixel me donne 1.75 A et donc une vitesse d'expansion radiale de 40 km/s (le fente passait plus ou moins par le centre de la NP mais pas tout a fait). Dans la littérature, la vitesse d'expansion de la nébuleuse varie entre 20 et 30 km/s, donc ma petite mesure vite faite est raisonnable Si la trace fantôme est bien de l'hydrogène, cela correspond à un blue shift de ~60 km/s. a+ Simon Edit: je n’étais trompé dans l’estimation des vitesses, d’un facteur 2. C’est corrigé.
  11. Stage spectro OHP

    Il y a quelques semaines j’avais mesuré plutôt 40km/s, ça serait intéressant de croiser les résultats http://www.astrosurf.com/topic/162826-m57-au-lhires-vite-fait/ @Guillaume BERTRAND il me semble par ailleurs que tu détectes aussi sur l’image 2D (a l’extrême limite) la signature entre l’émission Ha et NII “bleue”, non?
  12. Point brillant sur Jupiter

    Oui très sympa, surtout avec le seeing plutôt coopératif. Ca faisait bien longtemps que je n'avais plus passé une nuit entière en mode unplugged (sauf pour le suivi ) l'oeil à l'oculaire! Oui.
  13. Point brillant sur Jupiter

    une lulu de 180 et grossissement entre 200 et 300x
  14. Point brillant sur Jupiter

    En fait ce qui m’a “enduit d’erreur” c’est le fait que le spot apparaissait si éloigné de l’équateur jovien. Bon et un peu de fatigue aussi 😂 En tout cas j’ai pu avoir une belle fin de transit avec une turbu très raisonnable
  15. Hello, Est ce que quelqu’un aurait une idée de la marque/provenance de ce chercheur à mise au point hélicoïdale? Merci Simon
  16. Cherche l’origine/la marque d’un chercheur

    Très intéressant! Merci du partage.
  17. Cherche l’origine/la marque d’un chercheur

    voui: intéressant la piste Unitron je n’y aurais pas pensé. Ceci dit je n’ai pas trouvé de chercheur similaire dans les catalogues trouvés sur le web.
  18. Cherche l’origine/la marque d’un chercheur

    c’est très possible 🤷🏼‍♂️
  19. Spectre WR134,135,137 au SA100 ?

    Oublie le réducteur: en basse résolution c’est très difficile à utiliser, et en haute résolution tu travailles le plus souvent avec des f/d raisonnablement grands (disons entre 7 et 12).
  20. Spectre WR134,135,137 au SA100 ?

    En fait c’est très simple, la map de ton télescope ou de ta lunette se fait en plaçant la fente (donc le premier élément du spectro ) sur le foyer de l’instrument. Le backfocus du spectro est en général assez faible donc aucun soucis de ce côté là. Ensuite il y a bien sûr la map interne du spectro: la fente doit former une image sur le capteur, et ce via les optiques se situant entre les deux. Suivant le spectro c’est plus ou moins complexe. Avec l’Alpy ou le Star/Sol’Ex c’est assez simple. Avec le LISA et le LHIRES c’est déjà un peu plus sportif mais rien d’insurmontable. En ce qui concerne l’utilisation d’un réducteur, c’est particulièrement déconseillé pour les spectro à basse résolution . Et à haute résolution en général on travaille avec des f/d assez hauts.
  21. Salut Christophe, Superbes résultats, et très heureux que vous ayez les dieux du seeing avec vous! A bientôt! Simon
  22. Spectre WR134,135,137 au SA100 ?

    Avec le StarEx tu peux passer facilement de la haute à la basse résolution en changeant le réseau, ça se fait en quelques minutes. Le LHIRES peut aussi faire de la basse résolution mais clairement n’est pas fait pour ça. A mon sens le Star’Ex est bien plus polyvalent (aussi moins complexe à configurer), mais il me semble qu’il est vraiment fait pour travailler sur des petites focales, alors que le LHIRES est un peu plus a l’aise sur les focales plus importantes. Mais ce dernier point est à confirmer. Il y a aussi la question de la rigidité et stabilité mécanique , le LHIRES est un petit char d’assaut qui ne se dérègle quasi pas, alors que le StarEx est par nature plus « mou » (PETG) donc il doit être renforcé, ce qui n’est pas compliqué en soi.
  23. Spectre WR134,135,137 au SA100 ?

    Avec plaisir ! pour les NP c’est la basse résolution car il s’agit de cibles assez faibles voire proche de l’invisible 😂 et tu dois pouvoir identifier les raies caractéristiques des NP: OIII, Ha, … qui se trouvent dans des gammes assez différentes de longueur d’onde. Pour ça un ALPY, LISA ou starEx basse résolution sont très indiqués. Le LISA est un peu plus touchy a utiliser (calibration, poids,…) que les deux autres par ailleurs, donc plutôt commencer avec un ALPY ou StarEx avec un réseau de 300 traits/mm. Note qu’il y a aussi l’UVEX mais qui convient moins aux cibles étendues et nécessite d’être un peu à l’aise avec les réglages des spectros en general.
  24. Spectre WR134,135,137 au SA100 ?

    mesure de vitesse d’expansion d’une NP, vitesse de rotation d’une étoile:-> haute résolution. redshift, température: basse résolution transit : spectro a très haute résolution (effet Rossiter-McLaughlin)
  25. Spectre WR134,135,137 au SA100 ?

    LHIRES->haute résolution, c'est à dire que tu vas pouvoir séparer des signatures spectrales (raies d'émission ou d'absorption) très serrées. Typiquement ce pouvoir de résolution est de l'ordre de 15000 (voire plus), c'est à dire que la séparation minimale entre deux raies doit être de 1/15000 * la longueur d'onde dont tu t'occupes (par exemple H alpha) pour être séparées sur ton capteur. Pour arriver à cela il faut "étaler" très fortement le spectre (en combinaison avec une fente assez fine), ce qui limite assez drastiquement la magnitude limite des objets à étudier. Avec un LHIRES ou Star'Ex (en mode HR) tu ne vas guère pouvoir travailler sur des étoiles de magnitude supérieures à 9 ou 10, et en posant loooongtemps. Mais entre les double spectroscopiques, les étoiles Be, les symbiotiques, les NP brillantes,...tu en as déjà pour ta vie entière à t'occuper. Il y a de très beaux programmes d'observation communes qui existent et qui rendent le boulot encore plus sympa. L'exemple qui me vient à l'esprit en premier est la campagne d'observation d'Alpha Draconis qui se termine bientôt: https://alphadra.staros-projects.org Mais tu as aussi des programme de monitoring d'étoiles Be sur le long terme: http://basebe.obspm.fr/basebe/ LISA-> basse résolution: c'est un peu le complémentaire du LHIRES: tu étales moins le spectre, donc tu perdx en résolution, mais la contrepartie est de pouvoir travailler sur des objets faibles. Avec un LISA monté sur un C11, 300 voire 400 tu peux sans soucis aller chercher les redshifts de galaxies ou quasars de magnitude 17 voire plus, faire de la confirmation de NPs, mais aussi de l'étude de spectres stellaires entiers, de la recherche d'étoiles Be faibles,....C'est un tout autre domaine que celui accessible à la haute résolution. En apparence plus simple mais en réalité plus complexe notamment lorsqu'il s'agit de l'étude de spectres stellaires (estimation de températures). Il y a littéralement des millions de cibles accessibles.