Alain MOREAU

Hello Serge, tu ne peux pas le deviner, mais il se trouve que notre ami - hélas pour lui - rencontre de lourdes difficultés à s’exprimer, d’où son style minimaliste (voir son profil : "à propos de moi"). Mais il n’en est pas moins passionné et partageur, donc hautement respectable Bien que je ne sois pas spécialiste, il semble que le comportement soudain de cette variable mérite notre attention.

Cette histoire de soufre s’avère bien mystérieuse en effet... Tout petit, déjà, je posais beaucoup de questions sur les cratères lunaires et autres curiosités sélènes : questions sans fin auxquelles ma mère finissait par répondre non sans malice, en guise d’aveu d’incompétence et pour que ça ne dure pas toute la nuit : "Ahhh, quand j’y songe, mon coeur s’allonge comme une éponge que l’on plonge dans un gouffre plein de soufre où l’on souffre et l’on endure des tourments si grands, si grands, si grands... que quand j’y réfléchis mon coeur se rétrécit comme une petite souris !!!" * Naturellement cette réponse demeurant de nature à laisser profondément insatisfaite mon épuisante curiosité, je la tiens pour largement responsable, par la suite, de mon insatiable appétit pour les sciences de l’Univers... * authentique ! Un jour (ou une nuit) je vous conterai comment mon grand-père m'expliquait les propriétés étranges de la lumière éblouissante du réverbère éteint... Mais c’est une autre histoire, qui serait ici hors-sujet.

Sur les photos on dirait tous des humains, non ?

Il y en a un dont on ne sait pas trop si le drapeau est blanc-bleu-rouge ou blanc-bleu-rouge ?

Bien vu 8’zi, en effet . On peut aussi supposer que le temps du rover étant compté, il concentre ses ressources sur les priorités de sa mission (au nombre desquelles ne figure peut-être pas de photographier l’atterrisseur, dont on sait qu’il a atterri correctement et dont on dispose déjà de nombreuses et excellentes photos prises sur Terre). Sinon à cette vitesse d’1cm/s, on pourrait parfaitement le piloter à vue en live depuis la Terre, n’est-ce pas ?

Moi j’ai simplement décidé de la fermer : ainsi ça n’engage que moi

Ça m’a toujours fasciné ce besoin forcené de prétendue objectivité concernant la pratique d’une passion - un truc qui par définition reste profondément irrationnel : perso, objectivement, je préfère de loin ma façon subjective de contempler le ciel avec mes seuls yeux ébahis par une beauté que je ne saurais mieux saisir ni définir que par les émotions qu’elle provoque (cette beauté est d’ailleurs celle de la nature en général : elle cause d’abord à notre part sensible, pas à notre raison en premier lieu). La part qui pique de curiosité notre intellect ne vient qu’ensuite : le premier choc, il est purement émotionnel. Tandis que la prétendue objectivité d’une image numérique peut me laisser de marbre tant elle s’éloigne de ma perception naturelle, fut-elle d’une qualité ou d’un intérêt indiscutable. Cela, en tant que spectateur passif lambda d’une image bien sûr, pas en tant qu’astronome confirmé qui cherche à l’interpréter en tant qu’objet astrophysique, à la recherche de structures, voire de détails scientifiquement significatifs. J’ai aussi oeuvré pas mal comme médiateur scientifique auprès d’un public allant de l’amateur éclairé au parfait néophyte (le plus souvent) : ceux qui poussent des "ohhh !!!" et des "ahhh !!!" à l’oculaire lorsqu’ils découvrent "en chair et en os" les paysages lunaires, les champs d’étoiles de la Galaxie, les bandes nuageuses de Jupiter ou les anneaux de Saturne, les délicates nuances colorées de certains couples stellaires, les incroyables amas globulaires... n’ont que faire de la docte objectivité dont voudrait se targuer le pilote immobile de la prodigieuse machine à voyager dans l’espace-temps qui leur fait découvrir ces merveilles célestes : c’est le festival des sens qui l’emporte et leur importe, la magie du spectacle, l’ambiance nocturne insolite, intimiste, qui se prête à baisser la voix pour expliquer sur le ton de la confidence, la plongée vertigineuse dans l’univers de la nuit dont l’immensité mystérieuse fait perdre les repères ordinaires pour convoquer tous les possibles... Plongé dans cette expérience quasi mystique, qui s’intéressera au détail fugitif que seul l’œil exercé de l’observateur chevronné et passionné saura chercher puis capter un court instant dans un trou de turbulence ? L’émotion : voilà qui vaut au moins d’être partagé autant que la science et la technique, au point que l’expérience fait parfois monter les larmes aux yeux aux premiers chocs de cette découverte (ce qui n’aide pas à exploiter pleinement la résolution d’un gros télescope il faut bien en convenir ! ). Ça n’exclut aucunement de parler science et technique, ensuite. Mais si on veut intéresser à cela il ne faut pas oublier de s’adresser d’abord à l’âme sensible, contemplative, qui appelle à la curiosité : c’est comme cela que fonctionnent les enfants - dont les questions fusent sitôt passées leurs premières exclamations ! Un truc dont devraient se souvenir les vieux pros qui ne jurent que par leurs certitudes monolithiques Par ailleurs je ne connais rien de plus subjectif non plus qu’un traitement d’image dont le but essentiel reste la plupart du temps - chez les amateurs - de provoquer aussi des ohhh !!! et des ahhh !!! sur les forums spécialisés où l’on partage ses images, avec une connotation rarement exempte d’un certain ego aimant à être flatté lorsqu’elles en viennent à force d’efforts et de persévérance à devenir regardables... Je ne critique pas : chacun joue sa partition à sa manière comme il l’entend, mais je ne vois pas là un partage plus méritant que d’animer une soirée découverte en y mettant du coeur. Sans contester que l’auteur d’une image se soit fait plaisir à travers le long processus de son élaboration, ni qu’elle représente pour lui le nec plus ultra de sa passion, j’avoue pour ma part assez peu me passionner pour son antépénultième interprétation d’un objet que j’ai bien plus de plaisir à contempler de mes propres yeux, à ma façon, qu’à travers le prisme d’une représentation qui reste celle d’un autre, fut-elle talentueuse, et la platitude d’une image 2D dont je peine à percevoir par écran interposé la profondeur d’espace qui la met en abîme... Il me manque la dimension écrasante du ciel entier dans toute sa perspective cosmique : une dimension certes totalement subjective tant elle me dépasse, mais qui singulièrement reste encore la seule à me donner toujours autant le frisson après toutes ces années passées le nez aux étoiles (50 ans et toujours pas blasé). Voici donc la subjectivité que je revendique personnellement comme tout aussi légitime que celle consistant à vouloir m’imposer une vision un peu trop rationnelle pour la part sensible parfaitement assumée du petit humain dans lequel je me reconnais et m’accomplis Un contemplatif n’a pas besoin d’avoir le plus gros instrument qui crache son jus à s’en péter la rétine pour s’envoyer en l’air, ni besoin de scruter le moindre détail comme si sa vie en dépendait : une atmosphère douce, tamisée, toute en nuances, une ambiance feutrée et romantique, un instrument qualitatif plus que quantitatif, prompt à se dresser mais endurant, et surtout qui sache tenir ses promesses en délivrant des performances esthétiques, aura toujours plus de succès en bonne compagnie, qu’un gros engin insuffisamment maîtrisé, peu réactif, lourd et encombrant, qu’il faut escalader à l’aide de marchepieds instables pour y voir quelque chose, et où l’on laisse sortir l’objet du champ faute d’expérience et de réactivité... ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde, croyez-le bien.

C'est le rôle du modérateur de veiller à la bienséance. Que des propos borderline soient tenus, jusqu'ici chacun savait à sa façon tenir sa plume, même si transgresser la ligne blanche, avec humour, raillerie ou plume emportée par exubérance peut parfois nous griser. Il en va tout autrement des propos nauséabonds et émétiques tenus par Bénénuts de façon méthodique et trop évidente pour qu'on ne puisse pas s'interroger par les temps qui courent sur la nature du compte qui les produit ; Sont-ils le fait d'un fanatique, d'un bot ou d'un plumitif rémunéré par une ferme à trolls ? Ses grossières provocations nous révoltent et nous poussent à réagir promptement. Ne pas le faire reviendrait à ouvrir le forum avec une pince à linge sur le nez, ce que plusieurs ici comme Daniel ne sauraient supporter. Selon le précepte "On peut discuter de tout mais pas avec n'importe qui", la modération devrait mettre en observation le compte du sus-dit qui, non seulement a passé les bornes du tolérable dans ses divagations qui nous hantent encore bien que désormais censurées, mais qui en outre a le culot de déclarer comme une vierge effarouchée et en se moquant de vous en pure provocation : "Il semble qu'il y ait des récidivistes incorrigibles sur cette page... Les commentaires nauséabonds rappellent une triste époque". ===> Un post qui n'a toujours pas été effacé ! J'espère seulement que Daniel qui est un honnête homme se montrera de nouveau pour ne pas laisser l'or se convertir en vil métal Je plussoie entièrement à ces propos : le ménage doit être fait par la modération dans les rangs des intervenants, en considérant ce qu’ils apportent à Astrosurf. Ce n’est pas aux fidèles contributeurs qui s’expriment ici depuis 20 ans en y apportant une richesse que personne ne conteste, de se voir dans l’obligation d’y combattre l’œuvre destructrice d’un ou deux malfaisants dont tout le monde se demande d’où ils sortent et ce qu’ils y foutent à part la zizanie, en s’offrant une tribune qui est tout sauf le lieu pour ça. C’est le deuxième fil sur cette mission spatiale qui part en vrille de cette façon : c’est juste inadmissible. Par le laisser-faire de la modération on se trouve en effet contraint, soit de se taire pour ne pas envenimer la situation (option à laquelle je me suis provisoirement résigné, non sans bouillir intérieurement), soit à réagir vigoureusement (ce qu’a fait Daniel avant de jeter l’éponge). Dans les deux cas on ne devrait pas avoir besoin d’en arriver là. L’habituelle confiance de la modération dont nous jouissons avec bonheur en sachant "tenir notre plume" comme le dit si bien Pascal, est ici prise en défaut. Ça ne fonctionne qu’avec des humains conscients et responsables de leurs propos et de leurs conséquences, pour qui la liberté n’est pas une porte ouverte dans laquelle on s’engouffre pour y répandre l’anarchie.

Ma modestie dût-elle en souffrir, j’ai aussi le mien : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/(2277)_Moreau Je remercie au passage - à titre posthume - son vrai découvreur Sylvain Arend, qui l’a nommé en mon honneur 7 ans avant mon arrivée sur Terre : ce n’est pas tous les jours en effet qu’un voyageur intemporel comme moi jouit par anticipation d’une telle reconnaissance ! Comme quoi n’importe qui ou presque peut briller dans les salons en arborant un astéroïde à son nom (commun) même sans y être pour rien : j’imagine sans peine le dépit et la jalousie d'un Blackschmoll ou d'un Zorglub, ayant poursuivi en vain ce rêve durant toute sa vie d’observateur assidu mais malchanceux, tant du côté découvertes que patronyme...

Punaise : plus je regarde ces images, plus je me dis que ça va être un challenge de fou pour poser un StarShip verticalement sur une surface aussi irrégulière et cratérisée à toutes les échelles ! (car ceux qui veulent la Lune veulent d’abord son pôle sud pour ses stratégiques supposées réserves en eau : ce n’est pas la région la plus plate ni la plus lisse pour alunir en toute "Sérénité" si j’ose dire...)

En approche finale ils ont pu voir leur ombre sur le sol pour estimer l’échelle et la distance... Ce qui n’enlève rien à l’exploit ni au sang-froid extraordinaire nécessaire pour l’accomplir !

Bienvenue Famie83 Petite précision : BobMarsian poste du Japon - un pays où on ne sait jamais très bien quelle heure il est et où même les humains nous semblent un peu martiens...

Tu as raison : j'allais oublier que la surface lunaire est un lieu béni miraculeusement préservé jusque-là de tout rayonnement ionisant !

Bah : il n’y a rien de terrible non plus à former un petit cratère de plus sur la Lune.

"Chi va piano va sano e va lontano"...

Ah t’as raison : WHL0137-LS c’est quand même plus sérieux ! Tellement plus évocateur qu’Earendel (l’étoile de l’aube - sous-entendu l’aube de l’Univers...) On va quand même pas se laisser emmerder par les poètes ni les derniers abrutis qui regardent encore le monde avec leur coeur et nomment les choses telles qu’ils les ressentent ! Dans un monde binaire généré par des robots dépourvus d’émotions faut arrêter de se laisser aller à ces débilités irrationnelles ! Je suppose que tu valides aussi avec enthousiasme le prénom du dernier fils de Musk : X Æ A-12 ? C’est vrai que c’est mignon à croquer ; tellement représentatif de cette négation de l’humain, qu’il se croit obligé de singer les machines, ses propres créations... Je propose d’ailleurs qu’on abroge désormais mon prénom pour m’appeller directement par mon numéro de Sécu : 1 57 09 75 xxx xxx - xx C’est quand même plus sérieux et immédiatement informatif (pour savoir qui je suis ?) que ce stupide prénom d’un autre âge dont m’ont affublé mes parents à une époque où on s’autorisait encore ce genre de fantaisie ! Mes amis ont même osé m’attribuer un surnom : horreur sans nom ! Je note au passage que le nom de code de cette étoile ne nous apprend rien de son sexe ni de son année & lieu de naissance, ni de ses caractéristiques physiques, ce qui, du point de vue strictement scientifique, est le comble de la vacuité ésotérique, la reléguant à un simple rang dans un obscur catalogue qui n’évoque rien qu’à de rares spécialistes. Ainsi je me demande souvent si les scientifiques eux-mêmes sont vraiment des gens aussi sérieux qu’ils se croivent, ou s’ils sont pas - des fois - aussi malades que les autres ? Juste une question pour conclure : T’as tapé quelle requête sur le net pour trouver : WHL0137-LS ? "Earendel" ?

Allez, plus sérieusement, il n’en est pas à son coup d’essai (et vous le verrez sous son vrai visage au passage ) : https://www.researchgate.net/profile/Matthieu-Conjat

Et encore : ce portrait a été photoshopé ! On n’ose imaginer dans quel état doit se trouver l’original... Mais voilà : parfois la rencontre avec un objet céleste (ici un astéroïde) est un choc qui vous marque pour la vie ! Il s’en sort encore pas mal je trouve Allez, trêve de plaisanteries douteuses : félicitations Matthieu ! 👍👍👍

Moi je suis né en 57, et je peux vous dire qu’à sa sortie c’était du pain béni car j’étais enfant de chœur à l’époque : j’ai signé à 100% ce traité ! (nul ne peut s’approprier ma lune ni en disposer sans mon consentement ) Il faut croire qu’en 80, plus de 90% des premiers signataires étaient encore assez occupés à traiter de questions plus urgentes que cette blague en totale contradiction avec le premier traité, et assez sains d'esprit pour ne pas prendre au sérieux cette nouvelle mouture rédigée par des gens dont on peut interroger la santé mentale par de simples questions du genre : - Acheter à qui du terrain qui n’appartient à personne ? - L’accès est-il public, privé, avec ou sans droit de passage chez les voisins ? - Est-il viabilisé ? (eau, air, électricité) - Est-il ensoleillé ? (un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout) et corrélativement : - Est-il dangereusement exposé aux vents solaires ? - Est-on propriétaire du sol et du sous-sol jusqu’au centre de la planète, et si oui peut-on extraire intégralement cette carotte pour en disposer à sa convenance ? - Etc. Certes. Aussi merci de me tendre cette perche 8-zi’ car elle m’amène tout naturellement au lien suivant : j’ose espérer que - rassure-moi - tu n’as pas lu ce pavé surréaliste en entier ??? Je pense qu’il comporte quelque part vers la fin une mention du genre : "lu et approuvé", quand tout homme raisonnable ne peut ni soutenir l’avoir intégralement lu (et compris) ni affirmer l’approuver totalement ?! Aussi moi, ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’une douzaine de pays d’une naïveté incommensurable l’aient signé !

Ceci dit nous contribuons tous à la bousiller tant que nous achetons les salades qu’ils nous vendent : sans leur fan-club planétaire - du petit peuple aux dirigeants les plus puissants (qui y voient l’opportunité de renforcer encore leur pouvoir) - les Musk & co. ne pourraient se faire un pont d’or en surfant sur la crédulité intersidérale de leurs admirateurs.

Bonjour Jérémy, Si tu veux maximiser tes chances d'obtenir une réponse avant que la moitié du xénon-124* ne se soit désintégrée dans cet Univers, je ne saurais trop te conseiller de déplacer cette excellente question dans "Astronomie pratique" - qui comme son nom l’indique traite avant tout des sujets d’astronomie pratique * https://www.in2p3.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/la-collaboration-xenon-mesure-la-decroissance-radioactive-la-plus-lente-jamais-observee

En effet. Aussi je propose d'organiser à l'échelle planétaire les olympiades des chefs d'états qui pensent avoir la plus grosse : on les fait s'affronter deux à deux (à poil tant qu'à faire, histoire de voir jusqu'à quel point leurs prétentions ânes-atomiques sont justifiées) dans une cage en combat singulier jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. À celui-là on accorde une médaille en chocolat dorée à l'or fin et on lui attribue une généreuse pension amplement méritée en tant qu'ultime spécimen d'une espèce d'abrutis en voie salutaire d'extinction, et on le laisse dans sa cage pour que chacun puisse venir l'admirer comme dans un zoo, en toute sécurité. Pendant ce temps on laisse enfin les gens sérieux s'occuper de la planète sans faire chier tout le reste des humains avec des enfantillages indécents d'un autre âge, même pas dignes de ceux d'un adolescent boutonneux prépubère !

Les maîtres du monde en sont encore à jouer à qui pisse le plus loin : pathétique ! Ce serait hilarant si cela n'avait pas de conséquences aussi catastrophiques...

Je me répète, mais il faut une belle ténacité et un gros coeur pour concrétiser dans la durée un tel projet ; admiration et total respect. Comme Guy au-dessus : ça doit être quelque chose la vision dans un tel instrument !

Je pense que lorsqu’on parle des limites de notre planète, des destructions de la vie que pourtant nous n’avons encore découvert nulle part ailleurs dans l’Univers, de la nécessité impérieuse et urgente pour l’Homme de rectifier ses comportements avant de ne plus avoir aucun moyen de s’en sortir, quand on évoque l’espace fini qui est le sien sur cette Terre, son isolement terrifiant dans l’espace, et combien l’Homme en demeure prisonnier (en dépit des délires de Musk) on ne me semble pas loin de tout ce que l’astronomie, l’observation du ciel et des astres, les recherches scientifiques dans tous les domaines connexes, nous ont appris du reste de l’Univers autant que de notre propre situation dans celui-ci. Non ? Ne faudrait-il pas que ça fasse réfléchir tout haut, tout bas, ou simplement tout court ? N’est-ce pas aussi important que d’admirer simplement les merveilles du ciel dans une attitude purement contemplative sans jamais mettre en abîme les réflexions que cette contemplation nous inspire ? Pourquoi se l’interdire ? Cela aurait-il plus d’effets négatifs que positifs pour la préservation de notre santé mentale ainsi que pour celle de notre planète ? Ce que nous foutons de et sur cette Terre, n’aurait-il aucun rapport avec l’astronomie ? C’est pourtant bien l’astronomie qui pour ma part m’a éveillé et sensibilisé à ces questions fondamentales, ainsi qu’aux enjeux existentiels tout à fait essentiels et vitaux que les prises de conscience afférentes à ma pratique ont suscité en moi. N’est-ce pas l’observation de la Terre depuis l’espace qui a enclenché - si récemment dans l’histoire humaine - une prise de conscience globale de la petitesse, de la fragilité, de l’unicité et de la valeur incommensurable de notre minuscule planète perdue dans un abîme infranchissable de solitude ? Est-ce l’insularité, la singularité de mon île minuscule, qui ont par analogie aiguisé ma conscience de celles de notre Terre dans l’océan infini de l’espace ? Principe de réalité : il est pour moi l’heure d’aller au lit, aussi je vous laisse méditer sur ces quelques questions Vous savez ce que j’en pense, je ne l’ai que de trop nombreuses fois exprimé en ces pages.