Astro52

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Tout ce qui a été posté par Astro52

  1. Chroniques du voyage 2022 (suite)

    Merci pour vos réponses. Pendant la traversée il faut faire tamponner son passeport, un policier pour tout le bateau, donc une heure après avoir accosté avec une heure de retard, les véhicules de ceux qui faisaient la queue pour se faire tamponner empêchaient la sortie de tout le bateau. A la nage le passeport aurait été mouillé, donc plus difficile à tamponner. L'avantage de la nage serait qu'elle évite l'enregistrement du véhicule, étape à laquelle les gens ont commencé à se taper dessus autour de moi devant les douaniers et les caméras de télévision. Mais ça reste tout de même bien organisé car ici le caméraman de la télé détourne sa caméra, et c'est les hommes qui tapent sur les hommes et les femmes sur les femmes. Je suis à Tamlakout, ou Tamallakout, et le site que j'ai testé hier est au sud de Tachaokchte, ou Tachokchte. A 2100 mètres d'altitude ici, sur la piste menant à une bergerie qui n'est plus habitée que de juillet à octobre, effectivement il n'y a plus rien de rien. Pas d'habitants, pas d'animaux sauvages ni domestiques avant la transhumance de fin juin, même plus d'autostoppeurs. Même sur la route principale, il n'y a quasiment personne. Elle ne dessert que des villages où peu possèdent une voiture, et quand bien même, avoir une essence à 14 dh le litre, ils ne pourraient plus forcément la faire rouler. La grande antenne à proximité n'éclaire pas du tout. Tout partait donc bien... mais ce fut catastrophique. L'aide de tous les cerveaux, notamment ceux spécialistes de la turbulence sera la bienvenue. Je vais tenter d'expliquer le plus précisément possible les phénomènes observés et enregistrés dans le but de les comprendre.
  2. Chroniques du voyage 2022

    Suite du fil ici pour limiter le trafic internet qui n'est plus illimité : http://www.astrosurf.com/topic/153558-chroniques-du-voyage-2022-suite/
  3. Chroniques du voyage 2022

    Bonjour, J'ouvre donc avec quelques jours de retard la chronique de mon voyage hiver-printemps 2022. Les frontières du Maroc étant fermées, je me suis installé à Moura au Portugal le 22 janvier, en attendant de voir l'évolution des frontières. Je vous épargne les détails de mon arrivée dans des ruelles d'une étroitesse impraticable, et les difficultés logistiques de cette ville improbable. Comme à Limans en 2019, et contrairement à ce qui avait été promis, le stationnement est une source de stress. Mais bon, les choses se mettent en place, donc je ne vais pas m'étendre là-dessus. Et au regard de la météo exceptionnellement désastreuse dans le sud marocain pour cette période de l'année, je ne me trouve pas plus mal au Portugal pour l'instant. Un rapide tour nocturne dans la région permet de se rendre compte très rapidement qu'on n'a pas du tout l'impression d'être dans une réserve de pollution lumineuse qui couvrirait un dixième du pays et qui serait une destination astronomique mondialement réputée pour la noirceur de son ciel. Les pratiques d'éclairage sont les mêmes qu'ailleurs en Europe, et si les mauvais designs de lampadaire semblent moins fréquents, le recours à des LED d'une puissance excessive et à l'éclairage inutile de certaines zones, sans aucune extinction nocturne, est strictement identique à ce qu'on connaît en France. Ce n'est pas pour nier l'intérêt de la région pour l'astronomie : la densité de population est faible, et la forme tentaculaire du lac rend de vastes zones quasiment inaccessibles, donc très peu éclairées. Mais les pratiques d'éclairage, qui n'ont rien de celle d'une "réserve", amènent à devoir chercher où se cachent les bons sites d'observation. D'autant qu'il est très difficile de s'arrêter au bord des routes dans la péninsule ibérique, l'équivalent de nos chemins de terre dans les champs y étant fermés dans 95% des cas. L'intérêt du lac d'Alqueva est aussi de voir à l'oeuvre un micro-climat. Les prévisions météo y sont en effet assez peu fiables, et la présence de cette vaste étendue d'eau dans une région aride contribue à dégager le ciel dans certaines zones et inversement dans d'autres. Soirée du 23 janvier : C'est donc dans l'espoir de bénéficier du microclimat du lac que je suis sorti ce soir-là, les prévisions météo étant mauvaises. Je me suis rendu sur le lieu repéré sur Google Earth à l'avance, à l'ouest du lac. Le chemin est effectivement ouvert et praticable. Il permet de se rendre au sommet de la colline, sur un spot où la ligne électrique ne gêne pas vraiment. La cible prévue était NGC925, mais comme il était possible que le ciel soit dégagé uniquement dans la direction opposée, PK164+31.1 était aussi envisagée en cible alternative. Pour ce qui est du microclimat, ce fut assez probant. C'est bien dans la direction du lac que le ciel était et demeurait le plus dégagé, tandis que le sud et l'ouest restaient nuageux. La cible alternative est donc tout de suite devenue une évidence, après quelques hésitations à regarder l'avancée des nuages avant d'installer le télescope. Vient ensuite la question de la pollution lumineuse, et là, la déception s'impose rapidement. Les points lumineux et les halos encerclent le site d'observation. Ca reste un très bon site de campagne, mais on est loin des pratiques d'éclairage qu'on s'attendrait à voir dans une réserve. Arrive la mesure avec des poses de 7 minutes en L sur PK164+31.1 soit mon temps de pose de référence sur les galaxies. Ma valeur de référence est 500 ADU sur Iris (en 15 bits) de fond de ciel, pour 7 minutes en L, au zénith dans mon site d'Hauviné après extinction à 22h des villages de la vallée de l'Arne. Ici, bien que pas encore au zénith mais assez haut et dans la direction la plus sombre, le verdict tombe : 450 ADU... 1800 km pour gagner -10% de fond de ciel. Bien sûr le ciel est un peu nuageux, ce qui peut refléter la pollution lumineuse, mais au regard du nombre d'étoiles visibles à l'oeil nu et de l'aspect très convaincant de la voie lactée hivernale, la transparence ne semble pas pouvoir être l'explication. Ce premier test en 5 poses de 7 minutes en L confirme la difficulté de l'objet : https://astro52.com/photo/stock/PK164-lum-23-janvier-alqueva.jpg Au moins la monture CGEM fonctionne remarquablement bien : déclinaison autoguidée par le sud donc pas de problème électronique, pas de vent, peu de turbulence. Tout cela encourage à pousser beaucoup plus loin les temps de pose : 15 minutes en H-alpha. Un truc que je ne fais jamais avec mes problèmes de monture. 3 poses de 15 minutes suffisent à montrer que c'est cette voie qu'il faut prendre : https://astro52.com/photo/stock/PK164-23-janvier-alqueva.jpg De fait la L ne contient aucun détail que la H-alpha n'aurait pas. De fait, pas besoin de régler le tout nouveau correcteur de tilt, placé en position neutre. L'identification de la source du jeu dans le montage et sa résolution semble suffire à retrouver des étoiles propres sur tout le champ. La performance de la monture au regard des problèmes qu'elle me cause d'habitude, et de Topaz Denoise lors du traitement de ce brouillon sont même assez bluffantes. Ensuite, ma cible monte vers le nord tandis que les nuages progressent dans l'autre sens. Les deux finissent par se rejoindre. Je pointe alors NGC 3198, qui ne figure pas du tout dans mon planning 2022, pour voir à quoi elle ressemblerait, car elle est encore dans une des rares zones épargnées par les nuages. Je lance une pose de 7 minutes, mais les nuages l'interrompent à la moitié. Il est temps de rentrer se coucher. La Lune n'aurait pas tardé de toute façon. Reste à trouver un site plus qualitatif, puisqu'il apparait clairement que la direction ENE est à la fois la plus épargnée des nuages par l'effet lac, et la moins marquée par la pollution lumineuse. 24 janvier : ciel couvert à suivre...
  4. Devinette (difficile !)

    Les étoiles émettent en H-alpha mais ce sont les nébuleuses qui nous intéressent. La résultante est une grosse partie du Ha seul et uniquement de lui.
  5. Devinette (difficile !)

    Du beau temps pour cette dernière nuit de la troisième période d'observation au Portugal. Mais qui est venue se loger entre une rapide observation de la Lune dans des conditions de stabilité incroyables et Abell 39 ? Indice : j'ai été faite la nuit dernière alors que la Lune était présente. Qui suis-je ? Que suis-je ?
  6. Chroniques du voyage 2022

    Voilà, la réponse à la devinette a été trouvée, j'ai isolé l'hydrogène de M100 en vue d'une future photo. Les nouvelles s'éclaircissent pour la suite du périple. Jeudi 7 au soir, le roi du Maroc et le premier ministre espagnol annonçaient la reprise "immédiate et graduelle" des liaisons maritimes. Vendredi 8 au soir, c'est l'administration maritime qui faisait savoir que les ports étaient ouverts à l'ensemble des opérateurs, et leur demandait de reprendre leurs activités. Reste pour les compagnies à programmer les horaires des bateaux, ce qu'elles ne semblent pas en mesure de faire pendant le week-end, mais on peut penser qu'en début de semaine prochaine les plannings vont voir le jour. J'ai prolongé la location de la maison qui s'arrêtait demain jusqu'au 19 avril, date limite pour arriver la veille du premier jour d'observation de la prochaine période. J'espère pouvoir réserver lundi ou mardi une traversée entre le 16 et le 19 avril. Je ne suis pas du métier mais le délai me semble tenable. Je devrais donc pouvoir, comme la chèvre croisée cet après-midi, prendre de l'altitude :
  7. Devinette (difficile !)

    Le truc qui t'échappes c'est le temps de pose déjà. Avec 10 minutes en H-alpha 6nm et 30 secondes en rouge, les étoiles ont à peu près la même luminosité. Donc l'équilibrage qui est calculé sur les étoiles ne portera pas sur une grosse correction. De fait on perd bien un peu du vrai signal H-alpha, mais dans une proportion égale au rapport de largeur des bandes passantes entre le 6nm et le rouge. Dans l'autre sens aussi, si tu voulais enlever le H-alpha du rouge, ça enlèverait en même temps un peu bout du rouge non-Ha au rouge. En pratique on majore un peu la soustraction car il est difficile d'aligner les unes sur les autres des étoiles en poses de 10 minutes et des étoiles en poses de 30 secondes, même avec un autoguidage qui a bien marché. Pareil pour le bruit, il vaut mieux sacrifier une poignée d'ADU pour ne pas ajouter de bruit au fond. Après il reste des petites traces là où les étoiles ont été soustraites, mais après ça viendra s'additionner sur des étoiles saturées ou presque en L donc ça ne fera pas grand chose. On peut relever que sur M100, même en poussant bien la soustraction, le centre reste une source de Ha, alors que quand j'avais testé la technique sur NGC 6503 le centre ne ressortait plus du tout de l'image : Le problème avec une galaxie c'est le contraste. Sans soustraction, on ne sait jamais si ce qui passe le filtre Ha est de l'hydrogène, ou un truc très lumineux qui est passé en force, même amoindri.
  8. Devinette (difficile !)

    Bravo Adam ! Bien aidé par AlStvartr quand même ! L'hydrogène seul de M100. 16 poses de 10 minutes en H-alpha 6nm 66 poses de 30 secondes en rouge pour soustraire ce qui passe le H-alpha sans être de l'hydrogène.
  9. Devinette (difficile !)

    Allez tu y es presque ! C'est donné maintenant !
  10. Devinette (difficile !)

    Oui AISvartr ! Mais quel élément de M100 ? Ca devient facile là !
  11. Devinette (difficile !)

    Par jeu de mots on pourrait dire à COM423 qu'il brûle... C'est plus petit que M101. L'échantillonnage est de 0,88"/pixel. M101 sortirait de l'écran.
  12. Chroniques du voyage 2022

    Le ciel risquant de se couvrir à nouveau après le coucher de la Lune et après globalement une belle nuit, j'ai cherché comment mettre à profit la totalité de la nuit, malgré le croissant de Lune. Arrivé tôt sur le site de Luz, j'ai pu faire une petite pause dans mon installation pour regarder la Lune. Oui la Lune. Mais la Lune à la "Monte do Carneiro", le pays où la turbulence n'existe pas. A chaque fois que j'y vais, je me dis qu'à vue de nez ça a l'air super pour le planétaire. Mais c'est la première fois que j'y pointais la Lune. Je crois que je n'ai jamais vu la Lune comme ça en 25 ans d'astronomie. Dans les meilleures moments l'image était pour ainsi dire immobile à 206 fois de grossissement. Et même quand c'était visible ça restait léger, même si ça devait être un peu moins bon vers la fin de cette courte pause. Plus tard dans la nuit, après 3h du matin, Antares ne scintillait que légèrement. Je regarde la hauteur sur Redshift 6... 21°50' ! Oui c'est plus haut qu'en France, mais en France elle clignote vert et rouge. Au-dessus de 45°, les étoiles comme Véga au NE au Arcturus au sud, de même que toutes les étoiles de la grande casserole au NO, ne montraient strictement aucun scintillement. A l'oeil nu elles étaient absolument fixes, comme des planètes (et encore, les mauvais jours...). Autoguidage pareil, sur des grosses étoiles, poses de 0,5 seconde avec SNR d'environ 55, à 1500 de focale, les courbes ne montrent aucun signe de perturbation par la turbulence tant que j'arrive à protéger le télescope du vent. Je vais pas dire que c'est tous les jours comme ça, mais au bout de 7 sorties sur place je pense qu'on n'en a jamais été extrêmement loin non plus. Même par vent fort, pour peu qu'on parvienne à s'en protéger efficacement, la turbulence reste modérée. Je vous donne les coordonnées GPS si vous passez dans le coin : latitude = 38° 20' 50'' N longitude = 7° 24' 26'' W A l'inverse la turbulence était toujours moyenne à forte quand je suis allé sur le secteur de Tomina, le moins pollué. Bon, la suite, ben c'est le sujet de la devinette : Et pour finir la nuit, j'ai pu faire 9 poses de 10 minutes sur Abell 39 avant que les nuages ne s'imposent, un peu avec 4h du matin heure locale. J'ai pu faire un traitement provisoire des premières 2h10 de pose, en les combinant avec les 40 minutes du 1er avril faites de l'autre côté du méridien. Ca va j'ai une étoile guide pour deux positions symétriques du centre de l'image... Faudra que je vérifie le prisme du DO, je pense qu'il a bougé. Il manque encore quelques L et les couleurs, mais c'est un bon début. Topaz aide bien à économiser quelques heures sur les L, avec ce type d'objet.
  13. Devinette (difficile !)

    Oui mais quoi de laquelle ?
  14. Chroniques du voyage 2022

    Encore une nuit de merde. Même pas une heure après le coucher de la Lune, les nuages sont arrivés. J'ai attendu 40 minutes pour être sûr que ça ne s'améliore pas, mais tout était bouché. Les nuages n'étaient pas visibles sur les images satellite, mais ça semblait bien être une extension d'une perturbation qui arrivait. Les modèles météo prévoyaient globalement l'arrivée des nuages en fin de nuit. J'ai donc décidé de remballer, et une fois dans la voiture à 4h du matin, ça commençait à se dégager complètement par le nord-ouest. Aucun des 16 modèles de prévision météo disponible n'avait prévu que ça puisse se couvrir puis se redégager. Je me retrouve donc avec 7 poses de 7 minutes sur les yeux de Markarian. Voici un petit traitement (merci Topaz) : J'aurai eu une nuit correcte sur toute la 3ème période d'observation. J'aurais été mieux à Reims.
  15. Chroniques du voyage 2022

    Et voilà la galaxie du sandwich NGC 3628 : L : 20 x 7 minutes R : 6 x 3 minutes en binning 2x2 V : 6 x 3 minutes en binning 2x2 R : 8 x 3 minutes en binning 2x2 Total : 3h20
  16. Chroniques du voyage 2022

    Après une sortie le 30 mars où il a fallu jeter le peu d'images réalisées avant que ça se couvre complètement, enfin une nuit bien dégagée hier. La première de cette période d'observation épouvantable. J'ai pu faire les couleurs de NGC 3521 : Bon c'est assez concluant cette NGC 3521. Les couleurs font bien ressortir l'hydrogène sans couche Ha, sans ajouter trop de bruit dans les extensions qui sont importantes sur cet objet. Ensuite j'ai fait NGC 3628 que je traiterai ce soir. Les cirrus s'installent et les modèles qui prévoient dégagé, les plus performants d'habitude, considère que ce qu'il y a dans le ciel et que se renforce, ce n'est rien. Pour nous si... Et je suis quand même bien fatigué de ma nuit. J'ai pu commencer les premières poses sur Abell 39, trouver le cadrage, l'étoile guide. La chercher pendant une demie-heure parce que j'avais une erreur de 3 minutes d'AD sur ma carte, merci je smartphone pour vérifier les coordonnées J2000 ayant servi au calcul.
  17. M 104, télescope de 1 m Omicron C2PU

    Humason a un gradient pas terrible. Faudra qu'il vérifie ses flats. Mais un masque à flat de 5 mètres ça doit pas être facile à utiliser.
  18. Chroniques du voyage 2022

    Et Voici M61, faite les 6 et 26 mars à Luz : C'est bien la première fois que j'avais beaucoup plus de signal dans le bleu que dans le rouge, ce qui confirme des variations de transparence fantaisiste. Le temps de pose plus long sur les couleurs a permis un meilleur contraste rouge-bleu dans la partie centrale. Pour les bras il faut casser la saturation en remontant le fond des couches couleur, sinon ça fait exploser le bruit. La bande de NGC 4301 à droite (anciennement NGC 4303A puisqu'elle a donné du fil à retordre aux professionnels d'autrefois) a été retraitée en RVB séparément, étant coupée sur la luminance, et remontée au montage. Ca aurait été dommage de l'avoir à moitié.
  19. Chroniques du voyage 2022

    Merci ! Tom, La première période d'observation a été plus dégagée, c'est ce qui m'a permis d'avancer pas mal dans les images. Le mauvais temps est arrivé juste avant la deuxième période sans jamais vraiment repartir. Bernard, Ca n'est pas fait, mais j'espère une bonne nouvelle début avril pour une réouverture mi-avril. Mais nous avons déjà eu tellement de mauvaises surprises. Oui ce sera le ramadan mais ça ne sera perturbant que sur la route. Quand je serai arrivé au village, je serai dans un gîte qui a l'habitude d'accueillir des étrangers, et ça ne posera pas de problème de manger avant de sortir. Pour la chaleur, je devrai sortir le matériel de la voiture en journée, mais les nuits en ce moment à plus de 2000m d'altitude restent plus froides que dans la campagne portugaise, où elles sont fraiches mais plus vraiment froides. Polo, Merci, je vais traiter M61 maintenant. Je vais voir si ça a un intérêt d'avoir plus de poses en couleur. A minimum ça compensera la mauvaise transparence.
  20. Chroniques du voyage 2022

    26 mars : Enfin une nuit qui permet d'essayer de sortir après des semaines de pluie. Au programme : 1) Couleurs de NGC 3521 (arrivée sous la pluie, il a fallu renoncer à cette partie du programme). 2) Couleurs de M61 (faites avec plus de temps de pose que d'habitude, on verra si ça apporte quelque chose). Traitement à faire. 3) NGC 4762 Bien qu'il ait été possible d'imager entre deux perturbations, la transparence est restée extrêmement mauvaise. Pour vous donner une idée, Antares à l'approche du méridien était à peine visible à l'oeil nu, dans un ciel de classe 3 sur l'échelle de Bortle à 38° de latitude. La turbulence était faible, ça aurait été un bon ciel pour faire du planétaire en visuel. Tout peut pas être mauvais non plus. Voici donc celle qui est au mouvement minimaliste, et par une transparence minimaliste, ce que M51 est au gothique flamboyant : la galaxie du trait de lumière NGC4762 ! Je traiterai les couleurs de M61 demain. Petit espoir de sortie les 30 mars, 31 mars, 1er avril, mais les prévisions météo restent catastrophiques jusqu'à la fin ou presque de la période d'observation. Au niveau des frontières, un petit espoir est revenu. Les relations politiques s'améliorent entre l'Espagne et le Maroc, et la visite officielle du 1er avril pourrait être l'occasion d'une annonce commune d'un calendrier de réouverture des liaisons. Plusieurs sites internet relaient la rumeur d'une réouverture d'une ligne Tarifa Tanger le 7 avril, mais pour l'instant il s'agit d'une rumeur. Mais une annonce le 2 avril d'une réouverture vers le 15 avril n'est plus un scénario totalement irréaliste. Et dans ce cas j'aurais le temps de passer avant la prochaine période d'observation.
  21. Bonjour, Ca va faire un mois qu'il pleut continuellement au Portugal, au point que j'avais commencé à m'intéresser aux évolutions de itelescope.net pour passer le temps. Evolutions qui semblaient particulièrement intéressantes aux deux extrémités de la pyramide des prix : le forfait à 20€/mois qui donne un accès à deux télescopes gratuits en illimité par session de 20 minutes espacées de 2h, et aux happy hour lunaires tout gratuit pendant 10 jours ; et le forfait à 1000€/mois qui devient un forfait illimité. Mais c'est surtout au premier que je réfléchissais. J'ai donc ouvert un compte gratuit d'essai, permettant de tester les télescopes gratuits sur 3 périodes de 20 minutes. Le RASA11 du Nouveau-Mexique m'intéressait particulièrement. Quelle déception ! Session 1 : Je lance 9 poses de 2 minutes sur NGC 2403. Avec le temps de se paramétrer et le temps perdu entre chaque pose, malgré une ZWO CMOS sans temps de chargement comme sur une CCD, les 20 minutes n'ont pu contenir que 7 poses de 2 minutes. Mais la première était à jeter, avec des étoiles extrêmement ovales. La 4ème était impossible à ouvrir pour cause de bug informatique en format calibrated color, le seul que j'arrive à ouvrir. La 7ème montre les traces d'un énorme Goto. Des 20 minutes, il me reste 8 minutes d'images effectivement exploitable. L'image couleur est extrêmement verte, étrange balance des couleurs. Voici l'image traitée, mais Topaz a fait des miracles (crop full HD) : Nous sommes à un échantillonnage de 1,25 " / pixel sur une monture Paramount. La qualité d'image est désastreuse. Session 2 : Deux heures plus tard, je lance 7 poses de 2 minutes, mais les 20 minutes n'ont suffi à en prendre que 5. Et dans les 5, à nouveau le 4ème fichier est inexploitable en mode calibrated color. Deux fois de suite le même bug informatique sur l'image située à la même place de la série. L'aperçu montre que l'image est correcte, mais elle n'est accessible qu'en RAW et en calibrated sans couleurs, que je ne peux pas exploiter, d'où mon post. Session 3 : Deux heures plus tard, je relance pour 20 minutes sur M101. Le pointage et le lancement prennent près de 4 minutes. Il m'informe que la remise au point est pour dans 14 minutes. Cette fois c'est seulement 3 images de 2 minutes qui passent dans les 20 minutes, et la troisième est bougée par un large bougé (2 cm à l'écran). Il reste donc 4 minutes de poses de la session de 20 minutes. On a ainsi atteint 3 minutes 41 secondes de battement entre 2 poses de 2 minutes. Puis la mise au point qui rallonge la session de 6 minutes, avant de s'arrêter dès la fin du process. Il semblerait qu'un ajustement non négligeable ait été apporté par rapport à mes poses, lors desquelles il perdait un temps fou pour vérifier à chaque pose qu'il n'y avait pas de mise au point à refaire. Bilan de M 101 : Sur 40 minutes de télescope, il ne reste que 14 minutes d'enregistrement, ou bien 12 minutes si je dois renoncer au fichier 4 calibrated color. C'est pourquoi j'aimerais que ce soit plutôt 14 minutes pour finir le traitement, mais Iris ne peut ouvrir que les fichiers calibrated color. J'ai retenté DSS4. Les fichiers .fit RAW il n'arrive pas à les calibrer avec les masters DOF. Les fichiers calibrated tout court, il est ressort un TIFF stacké mais sur lequel on ne voit toujours pas les couleurs, et que Iris n'arrive pas à ouvrir. J'ai donc désinstallé DSS4 au bout de 5 minutes. J'avais déjà testé DSS3 il y a quelques années pour un résultat identique. Il y a les RAW et les masters ici : https://minipedia.fr/envoi/ Comment les exploiter pour ne pas tomber à 12 minutes sur 40 ? Pour le reste, je ne m'abonnerai pas à itelescope.net, même pas pour 20€ par mois, parce que ça ne vaut pas la peine de veiller pour ça. Merci
  22. Bon, ça m'énerve. Je n'arriverai à simuler ni la magnitude limite en fonction du diamètre, ni l'effet de la pollution lumineuse. S'il ne reste que la taille du champ et le grossissement, ça sert à rien, ça existe déjà.
  23. Bonjour, Suite à une question reçue par mail, j'ai bien envie de tenter de créer un simulateur de champ qui prennent en compte : - le grossissement - le champ de l'oculaire - la luminosité de l'objet selon le rapport diamètre / grossissement - la pollution lumineuse selon la classe sur l'échelle de Bortle et le rapport diamètre / grossissement Il me faudrait une photo, j'en ai fait plein, mais aucune ne correspond vraiment à ce que je veux faire. Je pense que l'objet qui pourrait servir de référence est NGC 4565, car il est bien accessible en visuel, il est assez grand, il est allongé donc comparaison plus facile entre objet et fond de ciel que sur M42 par exemple, et sa structure permettra bien de visualiser comment signal et pollution lumineuse permettent de voir plus ou moins de longueur. Est-ce que quelqu'un pourrait me fournir une photo prétraitée (pas encore de ddp) de NGC4565, mono de préférence mais la couleur peut s'enlever, et si possible avec beaucoup de pixels autour pour que l'image remplisse au maximum le champ dans un maximum de configurations ? Merci
  24. T'as une idée de l'échantillonnage ?
  25. L'image est en miroir apparemment ?