astromoine

Salut Marcel. Bonne année à toi et aux tiens. 2m de hauteur c'est bien pour le confort d'observation mais un peu haut pour fixer le tube. A moins que tu prévois de laisser l'ensemble à poste fixe. Au plaisir. GB

Donc bon à savoir. A défaut de faire une bonne lunette ce doublet te permettra de construire un super chercheur. On voit passer de temps en temps sur les PA l'oculaire dédié.

Un objectif Clavé 60/300 est probablement celui d'un chercheur.

Salut. Sylvain je vois que tu prends goût au vintage.Très belle lunette en effet, mais il faut de la place. J'ai possédé la même de marque Vion avec un superbe pied en acajou et la crémaillère centrale qui permettait de monter la lunette pour un meilleur confort d'observation. Il me reste encore sa petite sœur, la Vion 80mm qui devrait se retrouver dans la petites annonces très prochainement. GB

Comme le souligne Hercule poirot, cette imposante monture équipait la lunette 106 et non la 112 royal pourtant beaucoup plus lourde (13kg.) on le voit sur les pub d'époque. Curieux. On peut quand même considérer que cette monture est faite pour la royal. Cf ce lien post n°4 de Sifoto : https://www.webastro.net/forums/topic/163882-réclames-dépoque/page/2/ SUr la photo on distingue bien le moteur en question, il fonctionne bien avec 4 piles de 1.5v. Marcel tu as eu beaucoup de chance d'acquérir cette monture, quel bel ensemble avec la royal. On a hâte de les voir réunis.

A savoir : toutes les montures motorisées de l’époque fonctionnaient sur secteur. Ce qui restreignait l'astro nomade. Je pense que c'est le cas de cette vieille monture. Certains C8 fin années 70 fonctionnaient en 110v. Marcel si tu trouves une colonne haute compatible, cette monture ira comme un gant à la royal112, avec comme seul inconvénient qu'elle était prévue pour un newton et tu n'auras pas de tige de freins proches du PO. Il te faudra que l'équilibrage soit aux petits oignons pour quitter l'oculaire pour serrer les freins lors du pointage ou avoir un aide de camp. GB

Concernant le doublet non collimatable le tuto dit que ce n'est pas un problème si l'instrument est livré avec le doublet collimaté. Une précision importante. Le test sur Lune et ciel profond s'est fait en altitude au mois de mars, la lune était très haute et le turbulence quasi nulle. Sur la lune, d'abord à 400x, puis 600x et comme l'image tenait encore la route il a poussé à 740x. Lyl : l'image du dessus est indiquée "telescopio descolimado" et elle était mise en parallèle avec une image "telescopio colimado" NB : je me suis lancé dans la traduction en essayant de rester fidèle aux propos de l'auteur, sans donner mon point de vue.

C'est précisément ce que la personne dit sur la vidéo. Par curiosité il a poussé le G dans les extrêmes. A 700x il a été surpris d'avoir encore une image exploitable bien qu'inconfortable, et de préciser que 400x était le maxi avec du confort d'observation. Enfin je l'ai compris dans ce sens.

En résumé le test de la vidéo : Le tube : Construction classique SW avec un bémol, objectif non collimatable. Le PO micrométrique fait le job en visuel, pas de jeu ni de point dur. Des doutes cependant sur sa capacité en surcharge en astrophoto. Le tube est livré dans sa malle de transport sans accessoires, ni chercheur. Si j'ai bien compris anneaux et queue d'aronde sont fournis Tube long très sensible au vent et vibrations à fort grossissement sur la MAP, malgré l'EQ6. En observation : Lune : image exploitable jusqu’à un peu plus de700x malgré la perte de luminosité. G maxi utile 400x. Dès 150x apparition d'un liseré rosé au niveau du terminateur, mais ce n'est pas gênant. Planètes : les tests n'ont pas pu se faire dans de bonnes conditions, planètes basses sur l'horizon. Compte tenu des possibilités en lunaire le gars imagine que les images sont piquées. Ciel profond : Comme le montre les photos montage, planéité du champ correcte mais pas totale. Comparaison faite avec la petite sœur, la 80 ED. la distorsion est mieux contenue sur la 150 (f/d = 8). Image intéressante sur des objets classiques comme M42, 45, 31. La lunette s'essouffle sur les objets faibles. Par contre très performante sur les amas globulaires et ouverts, ainsi que sur les étoiles doubles. A noter un léger chromatisme sur les étoiles de premières grandeurs. Réducteur de focale très utile sur les objets étendus. En conclusion le gars recommande cette lunette à qui veut faire du visuel compte tenu de sa polyvalence. Il parle d'images surprenantes mais il faut garder à l'esprit sa sensibilité au vent et aux vibrations durant la MAP. Traduction faite sans prise de notes et en une seule écoute donc merci pour votre indulgence.

Olivier 55. La 102 Unitron est au double coulant 24.5/31.75. La 75 peut-être aussi. La 60 uniquement en 24.5. Il faut se rappeler que les oculaires livrés de série avec ces instruments étaient majoritairement en 24.5 mais il y avait aussi le mythique monochro 40mm en 31.75

Merci Stéphane pour l'article de Gilbert sur sa rencontre avec Lucien Rudaux. En le relisant cela m'a replongé dans ma propre rencontre avec Gilbert un soir d'automne 1981. Je suis très content j'avais encore le n° 9 "Eclipse". Je le garde précieusement ainsi que l'astrociel scanné plus haut.

Un article écrit par Gilbert sur Astrociel mars/avril 1987. Il avait écrit sa rencontre avec Lucien Rudaux dans la revue Eclipse, me semble t-il, si quelqu’un la retrouve ce serait chouette.

Gilbert devant le C8 que je venais de rénover. Il était resté plusieurs années dehors. Les conseils de Bernard m'ont beaucoup aidé.

Ayant des problèmes internet depuis quelques jours je n'ai pas pu informer la communauté de cette triste nouvelle. C'est pourquoi j'ai demandé à Norma de le faire. Merci Norma. J'ai eu la chance de rencontrer Gilbert en 1981 dans son mas / observatoire près de Lodève, dans l'Hérault. Une amitié profonde, quasi filiale est née, j'avais 13 ans. Gilbert était un homme exceptionnel comme on en rencontre peu. Né en 1926 il avait eu la chance de connaitre Lucien Rudaux et la seconde épouse de Camille Flammarion. Il aimait se rendre chez l'opticien Emile Vion où il admirait une belle lunette de 160 mm toute en laiton. Médecin, psychanalyste, apiculteur, tisserand et constructeur de télescope il s'intéressait à tout : géologie, paléontologie, entomologie... C'était un puits de science d'une profonde modestie. Il tailla une bonne quinzaine de miroirs et construit trois observatoires. Gilbert a eu une vie bien remplie et comme Bernard l'a précisé, il a cessé ses activités astro en 2016. Quelques mois auparavant il s'était lancé dans la construction d'une lunette de 154/1800 avec le concours très précieux de Norma. L'objectif lui avait été cédé par le regretté Régis Lecocguen. Ce fut le dernier instrument construit par Gilbert, il m'a fait l'honneur de me le léguer. Les obsèques auront lieu demain à Béziers à 10 h 45. Il sera inhumé dans le petit cimetière d'Assignan. Merci Gilbert pour ton amitié, ton humour et ta bonne humeur. J'ai été heureux et fier de te côtoyer toutes ces années. PS : j'ai encore un télescope de 200mm type Texereau construit par Gilbert dont le miroir ouvert à 3.3 a été taillé dans ... un hublot de bateau ! Bernard : merci pour la belle photo Gilles B

Je pencherai plus pour un super meade avec ses colliers rotatifs https://www.cloudynights.com/topic/489523-meade-1266-project/

J'apprends la triste nouvelle aujourd'hui et c'est étrange car je me suis replongé cette semaine dans les premiers numéros d'Astrosurf dans lesquels j'ai lu ses articles sur... l'observation du soleil bien sûr. Je n'ai pas eu l'occasion de le rencontrer physiquement mais nous avons échangé par téléphone ou par e-mail. J'ai le souvenir d'un homme très sympathique et abordable, d'une confiance absolue. Il n'a pas hésité à me prêter du matériel pour l'essayer avant de le lui acheter ou de le lui retourner. J'ai quelques objets de lui qui auront désormais une valeur un peu particulière. J'aimais lire ses petites annonces de vente de matériel qui proposaient souvent des objets d'un autre âge. Nous perdons un ami qui nous reliait avec l'astronomie du milieu XXème. Merci Monsieur Lecocguen.

Il s'agissait de la lunette du regretté Bernard Durand et non Bertrand

Au final on va peut-être le regretter ce changement d'heure. Passé le désagrément de la semaine d'adaptation en mars et octobre ce système a la mérite d'étaler lever et coucher du soleil sur une fourchette acceptable pour la majorité. Moi qui travaille dans le milieu naturel je me vois mal attendre 9h du mat en décembre pour y voir suffisamment pour commencer à travailler. Et inversement en été si on doit commencer tôt pour éviter les fortes chaleurs.

Avez-vous noté l'obturateur photo à l'intérieur du tube, devant le PO. Ce dispositif que j'utilisais aussi permettait de déclencher la photo quand on se servait d'un support plan film. On reconnait bien l'installation de l’époque avec un instrument guide aussi long que le principal pour un meilleur guidage. Temps de pose en argentique oblige. Dommage qu'on ne voit pas plus de détails du 200, peut-être a-t-il un PO mobile pour rechercher une étoile guide et donc un secondaire surdimensionné. Je pense que sur la troisième photo on voit la platine porte film qui devait se monter à la place du PO via les trois vis qu'on aperçoit. Par contre je ne sais pas à quoi servait la télécommande : peut-être à la MAP. Pour en revenir à l'instru, y a pas mal de boulot de restauration. Super projet en tous cas. Chonum. Il me semblait que Clavé ne proposait pas de tube. Sur la dernière photo postée par Gagarine on devine un trou surdimensionné à l'intérieur du tube du 200, on dirait bien que le secondaire n'y soit plus.

Belle trouvaille. Première remarque : ce barillet avec sa collerette d'au moins 15mm percé de trois trous ne se trouve pas sur les lunettes classiques : Manent; Sécrétan, Vion... Le barillet avait souvent le même diamètre externe que le tube et était vissé sur le côté du tube par des petites vis ou carrément vissé sur le tube. Deuxième remarque : connaitre son origine ne sera pas facile, il faudrait trouver une lunette avec le même type de fixation. Parfois certains opticiens apposaient leur signature sur la tranche des lentilles. Troisième remarque : cette collerette présente un grand intérêt, en perçant des trous taraudés à côté de ceux existants vous aurez un objectif collimatable. Allez les recherches sont lancées !

Salut. J'ai eu la chance de visiter l'observatoire de l'Alifant, je crois me souvenir que Jibé parlait de doublet dans ses commentaires en non de triplet apo.

Très belle acquisition. Bravo et merci pour ce compte rendu. Concernant les vis de réglage , je pense que la collimation est faite en usine et que l'espèce de cire sur les vis constitue un scellé, garantissant la non intervention de l'utilisateur. C'est la même chose sur les Unitron mais pas pour les vis de réglage mais sur celles qui permettent le démontage du doublet.

Elle montre surtout peu de détails à cause de la tempête de sable que la planète rouge connait depuis le mois de mai. C'est très frustrant. La même photo sans ce phénomène révèlerait beaucoup plus de formations. Attention dans l'article la distance est exprimée en miles. Y a une vingtaine d'années une sonde a loupé Mars à cause de ces problèmes de conversion métrique.

J'ai rencontré Bernard à un astro cassoulet à Malibert. C'était un globe-trotter. Il nous faisait part de ses périples dans le grand nord en quête d'aurores boréales ou d'éclipses. Bon voyage Bernard, heureux d'avoir croisé ta route.

Allez voir là : http://www.astrosurf.com/harounastro/index.html