RIGEL33

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Messages posté(e)s par RIGEL33


  1. Merci à vous quatre pour vos gentils retours :) 

     

    Yves65, j'espère que les conditions météo vont s'améliorer vers chez toi... en Gironde, c'est plutôt optimiste pour l'instant...

     

    Fred-burgeot, il nous est déjà arrivé de faire du nocturne pour les scolaires... et des petits en plus... en fait, il faut proposer ça en hiver en tout début de soirée, soit 18h jusqu'à 20h, et de préférence le vendredi soir.
    Bien sûr, on reste dépendant des parents qui veulent bien ramener leurs bambins après le goûter, mais ça a plutôt bien fonctionner. 

    Seul gros inconvénient, la météo... elle est capricieuse en hiver mais on a eu de la chance les deux fois où nous avons fait ce genre d'animation ;) 

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  2. Soleil et Lune à la Frayse

     

    En ce jeudi 26 avril 2018, l’équipe d’animateurs d’ASTRONOMIE GIRONDE 33 a répondu à l’appel de l’UFCV de Fargues-Saint-Hilaire, afin d’offrir une animation astronomique à deux classes vertes. Elle s’est déroulée au Domaine de la Frayse, un centre de vacances et de loisirs qui en plus assure des formations professionnelles et continues. Les bonnes conditions météorologiques étaient au rendez-vous.

     

    Ce fut pour une grosse cinquantaine de participants, enfants de CE1, les enseignants et parents accompagnants, qu’AG33 proposa à 18h une animation solaire. Il s’agissait de comme à chaque fois de participer à un jeu permettant de mieux connaître notre étoile par le biais de questions et de dessins. Les 6 réponses étaient réparties sur l’aire de pique-nique. Il fallait juste que les enfants les trouvent et les associent aux questions du jeu. Pour la partie dessin, il suffisait d’observer le soleil aux instruments d’optiques mis en place et de reproduire les taches et éruptions du jour. Bien sûr, il va s’en dire que sans activité solaire, ce qui était le cas ce jour-là, il y avait deux photos issues de la sonde SDO, l’une pour les protubérances, l’autre pour les taches.

    Deux animateurs les accompagnaient, ainsi que les enseignants pour guider et aider les bambins les moins hardis. Conseils et recommandations furent faits tout au long de l’activité.

     

    Malgré ce manque d’activité de notre étoile-mère, les enfants ayant fini le jeu et fait valider leur feuille par un animateur, pouvaient aller observer quand même la minuscule arche de plasma dans la lunette en H-alpha avec l’aide d’un autre animateur.

     

    Quand tous les enfants eurent fini, une paire de lunette à éclipse leur fut offert… ils en étaient plus que ravis… les cris des enfants découvrant notre soleil sans douleur grâce aux lunettes fit plaisir à voir et à entendre.

     

    Après le repas, il fallut attendre une petite heure pour que la Lune soit assez haute pour la pointer aux télescopes. Les enseignants, qui avaient laissé les enfants courir, les rappelèrent… et c’est par petits groupes qui nous rejoignirent pour enfin admirer l’astre nocturne. On vit très rapidement Vénus aussi qui fut admiré. Et au fur et à mesure que la nuit s’assombrissait, les étoiles apparaissaient les unes après les autres. Chaque question posée trouvait une réponse. Les enfants papillonnaient d’un instrument à l’autre.

     

    Un télescope fut équipé d’une webcam et l’image de l’astre sélène fut projetée sur l’écran d’un ordinateur. La télécommande de la monture fut confiée à tour de rôle aux enfants qui le souhaitaient – et ils furent nombreux – afin de se balader sur les étendues grises qu’offraient la surface visible de notre satellite naturel. Les mers, les montagnes et les cratères défilaient, parfois vite, parfois lentement selon la sensibilité et la curiosité du pilote aux commandes.

     

    Vers 22h, il ne restait plus que 7 enfants, qui continuaient à poser des questions et à demander encore et encore à regarder à l’oculaire. Mais une enseignante arriva et stoppa la fête. Les autres étaient partis se coucher, il fallait les rejoindre. Une tentative fut faite de convaincre la maîtresse de les laisser encore un peu avec les animateurs mais les adultes étaient épuisés de cette journée et souhaitaient aller se reposer. Les enfants n’insistèrent pas et, après moultes remerciements, ils repartirent tous vers les chambres du centre, la tête encore pleine d’étoiles qui hanteront peut-être leurs futurs rêves…

     

    Après un débriefing, les animateurs d’AG33 rangèrent tranquillement leur matériel. A 22h45, ils quittèrent le domaine, ravis d’avoir pu avoir d’excellentes conditions météo, ce qui n’est pas toujours le cas quand ils viennent faire admirer le Soleil et la Lune à la Frayse.


    Quelques photos (crédits : Gérard Arlic & Corine Yahia) :

     



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  3. Un ciel étoilé mais un peu blanchâtre !

    Nous avons eu peu de visiteurs sur le site…

     

    Du forum étaient présents : ASTRO33, Astropierre, Bertrand33, Denis, DUDUGAZ, Ju, Patou, Petrus, RIVman, Sandrine et moi-même.

    Trois électrons libres étaient présents, dont Jonathan avec son Dobson 400.

    Un visiteur habitant Saucats était aussi de la fête, Philippe, désireux d’en apprendre plus sur le ciel nocturne.

     

    Malgré les averses qui nous avaient accompagné tout au long de l’après-midi, et ce jusqu’à 18 h, la soirée s’annonçait plutôt bien. En arrivant au Mémorial, les moutons nuageux se raréfiaient, laissant place à un ciel bleu que nous n’avions pas vu depuis longtemps. Le Soleil était déjà bas sur l’horizon. Jonathan était déjà là depuis quelques heures se demandant s’il serait seul ce soir. Mais la suite lui démontra que non. Au fur et à mesure que le crépuscule s’avançait, les astropotes arrivaient et s’installaient. Certains, moins optimistes pour la météo, étaient venus les mains dans les poches.

     

    Je fus la seule à faire de la photo… mon objectif : les Antennes. Une fois le setup en place, la mise en station effectuée, je me demandais si je devais attendre que la constellation du Corbeau passe le méridien ou si je devais imagé de suite. Au final, je n’attendis pas… et je fis le bon choix car j’ai pu laisser mon appareil photo capter les photons jusqu’à assez tard. Donc le temps de faire la mise au point (rapide), de trouver les Antennes (rapide) et de faire un cadrage comme je les aime (plus lent), je pus lancer les poses un peu avant 23 h.

    Je m’appliquais ensuite à faire de la reconnaissance céleste aux côtés de Philippe. Je lui montrai la Grande Ourse dans son entièreté, et non seulement la Casserole, cet astérisme que pas mal de monde prend pour le plantigrade céleste… On en profita pour trouver Polaris et la Petite Ourse. En se retournant, on trouvait Orion, le chasseur, son Grand Chien portant au collier le joyau céleste Sirius, et sa proie filant sous ses pieds, le Lièvre. On put voir la tête du Taureau pointait vers l’ouest et à sa droite les sept sœurs, les biens nommées Pléiades. Les explications étaient entrecoupées d’observation aux dobsons de Denis, Sandrine et Astropierre. L’histoire de Charles Messier et son collègue Pierre Méchain fut conté aux débutants. Cela permet de mettre en avant le fameux catalogue aux 110 objets et de valoriser le travail de plusieurs astronomes français.

     

    Je fis un petit tour du terrain pour voir qui était là et qui avait peut-être des questions. Comme tout semblait bien se passer pour chacun, je me rapprochais de la table de réconfort afin de prendre une boisson chaude. L’humidité était bien présente mais pas trop gênante à minuit. Cependant, Philippe qui n’était pas bien couvert, dû prendre congé. Le ciel avait pâli… Toute l’humidité de la journée ne s’était pas installée en brouillard mais en brume fine en suspension au-dessus de nos têtes, ce qui donnait au ciel cet aspect laiteux où il est difficile de percevoir en visuel les petits détails qui tuent. Pourtant on arrivait à voir, sans effort, la spirale de la galaxie du Tourbillon et son bras de matière qui faisait la liaison avec la petite galaxie qu’elle était en train d’avaler. Le tour fut fait sur les galaxies stars de la Chevelure de Bérénice, ce qui permit de se remettre la légende en tête, toujours très ludique pour se rappeler des constellations. D’autres objets étaient plus diffus, cependant, comme des galaxies plus lointaines ou la nébuleuse du Crabe.

     

    Vers 1 h, notre regard se tournât vers Bordeaux. On espérait voir une diminution de la luminosité suite à l’extinction de certaines communes de la Métropole. Nous ne vîmes rien de flagrant. Il faut dire que certaines ne coupent qu’à 1 h 30. A la prochaine sortie, j’installerais un appareil photo faisant une pose toutes les 10 secondes afin de voir si ce dernier capte quelque chose.

    A l’est, nous vîmes un petit bolide… une poussière cométaire assez grosse pour durer dans le temps. Peut-être était-ce une Lyride, issue de la comète C/1861 G1 Thacher ?

     

    La nuit m’apparaissait magique, même si les astropotes pestaient un peu sur la qualité du ciel. Je me sentais bien… je n’avais pas froid mais je pris cinq minutes pour me blottir contre Denis et partager ce moment de communion… quelle chance on a d’avoir tout deux la même passion !

     

    Nous n’étions plus que 5 vers 1 h 30 et le ciel s’était un peu noirci. Il faut dire que l’humidité avait régressée grâce à un petit vent léger, au début, qui forcit un peu au fur et à mesure de l’avancée de la nuit. Les amas globulaires ressortaient bien dans les oculaires, et la planète Jupiter était enfin assez haute, si on peut dire, pour ne pas trop turbuler.
    Entre deux observations, je contrôlais ma prise de vue. Une pose sur trois faisait apparaître des étoiles étirées. Les rafales de vent, bien que légères, faisaient du dégât. Je me consolais en me disant que j’aurais bien plus de matière que la dernière fois pour faire ressortir ses fameuses Antennes que je traquais depuis un an. Il ne restait plus qu’à espérait que la qualité du ciel serait suffisante pour un tel objet.

     

    Il était presque 2 h quand je fis mes darks. Puis il fut temps de ranger tout le matériel dans le coffre de la voiture. Chara, notre chienne, était déjà en boule sur sa couverture sur le siège arrière tremblante de froid. Elle était trempe et couverte de boue. Elle avait dû bien s’amuser à chasser le rongeur des champs. Je lui mis sa sangle de sécurité, lui fis une caresse et la recouvrit de sa couverture pour qu’elle puisse se réchauffer plus vite.

    Avant de partir, nous jetâmes un dernier regard vers Bordeaux. Il était presque 3 h. Il nous semblait que le halo lumineux avait diminué. Le ciel était toujours aussi dégagé, bien que quelques minutes plus tôt, j’avais remarqué quelques cirrus légers qui passaient au-dessus de nos têtes.

     

    Avec Denis, nous étions les derniers à partir. Après un dernier tour du Mémorial pour voir, à la lumière des phares, si nous n’avions rien oublié, nous reprîmes la route en ligne droite qui nous faisait quitter les champs de maïs, bien pauvres en culture à cette époque de l’année, et rejoindre la route principale qui nous ramènerait chez nous.

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  4. Une brillante et dense Chevelure !

     

    Voici une image grand champ que j’ai faite lors de notre week-end allonais (voir CROA en cliquant ICI. En cette seconde partie de nuit, j’ai visé la constellation de la Chevelure de Bérénice, riche en galaxies.

     

    J’ai visé l’amas d’étoiles visible à l’œil nu qui représente la chevelure offerte à sacrifice à Aphrodite (déesse de l’amour) par la reine d’Egypte Bérénice II, pour la remercier d’avoir fait revenir son mari, Ptolémée III, vivant de la guerre. La chevelure, posée sur l’autel du temple, avait mystérieusement disparue durant la nuit. Les recherches furent vaines et cela mit le couple royal très en colère. Pour les calmer, l’astronome de la cour assura que c’est Aphrodite elle-même qui plaça la chevelure dans les cieux, car le cadeau avait dû lui énormément lui plaire. Il leur montra l’amas d’étoiles qui, à l’époque, s’appelait la queue du Lion. Il devint depuis ce jour la Chevelure de Bérénice.

     

    Beaucoup de galaxies sont présentes sur l’image grand champ et j’ai annoté les plus visibles. On reconnaîtra sans peine la galaxie de l’Aiguille (NGC 4565) presque au centre de l’image.

     

    Photo prise le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale à 90 mm, ouvert à f/4.5, sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 

    66 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop.

     

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    Version annotée :

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  5. Face à mon éclat, la Sorcière s’efface…

     

    Voici une image grand champ que j’ai faite lors de notre week-end allonais (voir CROA en cliquant ICI). En début de nuit, j’ai visé la nébuleuse de la Tête de la Sorcière que je traque depuis longtemps, mais qui m’échappe à cause du mauvais temps hivernal. Là, l’étoile Rigel était encore assez haute mais déjà déclinante en ce mois de mars. Je n’avais que peu de temps pour poser avant que ma cible ne soit trop basse.

     

    Cataloguée NGC 1909 et IC 2118, cette nébuleuse par réflexion se situe dans la constellation de la l’Eridan, tout à côté de l’étoile Rigel, une étoile supergéante bleue de la constellation d’Orion qui l’éclaire. A une distance de la Terre d’environ 1000 années-lumière, la nébuleuse mesure près de 52 années-lumière. C’est à cause de son profil qu’elle a été surnommée Tête de la Sorcière ou Tête Blanche. C’est William Herschell qui l’a découverte en décembre 1786.

     

    Quand j’ai arrêté la prise de vue, les poses rougissaient… à cause du manque cruel de pose, on ne voit que le bas de la nébuleuse, du menton jusqu’à l’orbite oculaire. Le haut de la tête, à défaut de se voir, se laisse deviner. L’étoile brillante à droite est Rigel.

    J’ai cropé et retourné l’image afin de mieux voir le profil céleste. Il faudra que je le retente car je ne suis pas satisfaite de ce résultat en demi-teinte… je suis contente de voir la nébuleuse, mais mécontente de n’en voir que si peu… Peut-être que le prochain hiver sera sec et froid et me permettra enfin d’imager comme il faut cette tête de magicienne satanique !

     

    Photo prise le 16 mars 2018 à Allons (47) – Canon 350D défiltré avec objectif 90-300, focale à 90 mm, ouvert à f/4.5, sur monture StarAdventurer (sans goto, ni autoguidage). 

    40 poses de 2 mn – 15 DOF – ISO 800 – IRIS et Toshop.

     

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  6. Merci Yves :) 

    Moi aussi j'ai été surprise du résultat car on ne voit pas ça dans les autres images de cet amas. 

    Et pourtant, je n'ai pas forcé au traitement final sous toshop... par contre, je bouste un peu les couleurs sous Iris (rehaussement des couleurs) avant la sauvegarde en psd.