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il y a 5 minutes, PascalD a dit :En toute logique, on devrait écrire que les bananes ressemblent aux galaxies primitives, et non le contraire. A moins de prouver qu'à l'époque, il y avait déjà des bananes.
Il est clair désormais que de toute façon on va tous mûrir !
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MEILLEURS VOEUX POUR 2024 À TOUS !
Et pour commencer l'année avec un peu d'humour :
EN AVANT LE VÉTÉRAN !!
Curiosity n'a pas chômé pendant les vacances, travaillant de manière autonome pendant 11 sols planifiés (se reporter plus haut au message du 28 décembre).
Le court trajet prévu à la fin du plan d'activité (1er janvier – sol 4054) s'est avéré encore plus court que prévu (env. 1m50) probablement en raison d’un arrêt de sécurité autonome du fait de la présence de gros blocs rocheux.
Je cite Scott VanBommel, planétologue :
"L'équipe opérationnelle a été informée, au moment où nous finalisions les activités du plan, que la connexion prévue via le Deep Space Network (DSN) ne serait pas viable en raison d'un problème avec le DSN. L'équipe de Curiosity a rapidement improvisé, convertissant le plan à trois sols en un plan à deux sols avec l'intention de relayer les commandes par l'intermédiaire d'un satellite en orbite autour de Mars lors de ce qui aurait été le premier sol du plan original. Représentant APXS aujourd’hui, j'attendais que le verdict tombe pour savoir si ce changement de plan inclurait APXS.
En fin de compte, l'équipe a réussi à trouver un autre chemin à travers le DSN pour transmettre les commandes à Curiosity. Par conséquent, le plan initial à trois sols a été préservé et Curiosity a reçu son premier "appel" de la Terre en cette année 2024, comme prévu à l'origine.
Le plan d'activités à trois sols [6 au 8 janvier - sols 4059 à 4061] s'est concentré sur le dépoussiérage de la surface d'une paroi rocheuse à deux endroits, "Wanda Lake" et "Green Pass" (situés sur la partie plate et brillante de la roche à gauche du centre de l'image ci-dessous), avant de capturer des images avec MAHLI et d'effectuer des analyses géochimiques avec APXS sur chaque point".
HAZCAM AVANT – 01 JANVIER 2024 (SOL 4054) :
NAVCAM - 01 JANVIER 2024 (SOL 4054) :
PANO NAVCAM - 01 JANVIER 2024 (SOL 4054) – Jan van Driel :
Le 4 janvier 2024 (sol 4057), après une petite marche arrière permettant de se dégager des gros blocs rocheux obstruant son chemin, le rover est reparti pour effectuer le trajet initialement prévu et terminer 6 mètres plus loin sur la position choisie..
POSITION AU 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) :
Par kymani76 :
HAZCAM AVANT - 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) :
HAZCAM ARRIÈRE - 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) :
NAVCAM - 4 JANVIER 2024 (SOL 4057) :
À gauche "Chenapau" plus au centre "Orinoco" et à l'extrême droite les contreforts de "Kukenan".. Au loin les remparts Nord du cratère Gale
Vers la butte "Kukenan" à l'Ouest
Mais encore une mauvaise nouvelle sur ce terrain décidément chaotique :
Je cite Susanne Schwenzer, géologue planétaire :
"Mais à mi-chemin de notre planification, nous avons appris que non seulement nos systèmes étaient un peu capricieux [il manquait des images.. qui sont arrivées plus tard], mais que Mars avait aussi d’autres idées. Une pierre concassée sous l’une des roues a rendu le véhicule instable. Par conséquent, nous ne pouvions pas prendre le risque de sortir le bras, et APXS et MAHLI ont donc une pause. Cela a entraîné un autre retard dans notre planification alors que nous nous arrêtions pour discuter, si nous voulions de toute façon nous rendre à l’endroit suivant, ou si la cible devant nous est suffisamment importante pour simplement bouger le rover pour descendre du rocher incriminé. Après d’intenses discussions, nous avons décidé de rester sur notre position.
Cela ne veut pas dire que Curiosity peut s’assoupir, car il y a beaucoup à faire pour les autres instruments ! ChemCam a deux cibles LIBS, l’une appelée « Temple Crag » et l’autre « Cirque Crest », qui, ensemble, nous donneront un meilleur aperçu de la chimie à cet endroit. ChemCam a également deux activités d’imagerie à longue distance, l’une sur l’unité "yardang" en haut de la montagne, et l’autre plus proche du rover mais le long de la trajectoire prévue, pour voir les détails de cette zone intéressante. Si vous regardez attentivement les images que nous avons, vous verrez des caractéristiques en forme de lame, des fissures dans les roches et, bien sûr, la superposition et la stratification qui nous accompagnent pendant la majeure partie de la mission.
Et en pensant à l’histoire, je suis sûr que ces collègues (et il y en a quelques-uns, au moins l’un d’entre eux sont également sur la planification d’aujourd’hui), qui ont commencé leur carrière sur le rover d’exploration de Mars Spirit se souviendront d’il y a 20 ans : Spirit a atterri sur Mars le 4 janvier 2004 (UTC). Je me souviendrai de l’équipe d’atterrissage..... à distance et en tant que fan ! Va, Spirit, va !"
Totalement "fan" pareillement, et nostalgique aussi - Image de Spirit - 19 MAI 2005 (SOL 489) :
MOSAÏQUES MASTCAM - Neville Thompson :
21 DÉCEMBRE (SOL 4043) :
27 DÉCEMBRE (SOL 4049) :
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il y a 19 minutes, rené astro a dit :Je ne pense pas que le mot ENTERRÉ soit un terme approprié !!!
À ce que je sache , ça ne doit pas être de la terre qui recouvre la surface de MARS !!!!
Il n'existe aucune différence chimiquo-géologique de nature fondamentale entre le sol martien et le sol terrien..
Je pense que tu fais surtout référence au fait que le terme "enterré" est lié originellement à la planète "Terre".
En restant dans ce cadre, sur Mars il faudrait donc parler "d'amarsissage" au lieu "d'atterrissage". Et à mesure que l’exploration spatiale progressera, il faudrait alors parler "d'avénussissage" ou de "mercurissage" .
Sauf qu'il s'agit là de barbarismes puisqu'aucun de ces terme n’est reconnu, ni par l’Académie française, ni pas l’Académie des sciences.
Bref, «atterrir» se dit de tout engin volant qui prend contact avec le sol.
Et "enterré" se dit de tout ce qui est placé en profondeur dans le sol, sur Mars ou même sur Kronos la planète bien connue des Klingons .
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Il y a 2 heures, MCJC a dit :La Lune recevra sous peu, à moins que les pressions amérindiennes mettent fin au projet, les cendres de 69 personnalités dont le créateur de Star Trek.
“Il ne faut pas se fier aux apparences. Beaucoup de gens n'ont pas l'air aussi bêtes qu'ils ne le sont réellement.”
Oscar Wilde
Bien entendu, pour participer au concours du plus débile, le gourou est toujours au taquet.. :
"M. Musk est également revenu sur son souhait d’être enterré sur Mars, et l’a confirmé".
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il y a 38 minutes, alx a dit :il n'y a aucun besoin ou souci de "communication" là-dedans.
À mon humble avis, absolument TOUT compte dans ce type de grands projets.
Entre autres le financement est avant tout une question de volonté politique, et dans ce cadre mieux vaut faire "reluire la vitrine" comme on dit et ne négliger aucun détail. C'est pas trop dans notre mentalité franchouillarde, les anglo-saxons eux en rajoutent des tonnes, Musk en est la caricature absolue, mais il est loin d'être seul.
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il y a 34 minutes, Superfulgur a dit :mais que ces crétins des Alpes de l'ESO n'aient pas communiqué sur « L’Europe est en train de construire le plus grand télescope du monde, avec un miroir dont le diamètre est de 40 mètres" c'est ça qui me fout en rogne.
Y faudrait les envoyer en stage de com' chez Monsieur Musk.
Avec lui ce télescope serait réputé d'au moins 50 m ..
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Au moins chez toi on vit pluvieux !
J'y comprend rien en astrophoto mais je sais reconnaître les belles images.
Il demeure que globalement je crois savoir toutes les difficultés et toutes les étapes à franchir avant d'arriver aux magnifiques résultats que tu obtiens grâce à ton expérience, donc BRAVO !
Et merci pour tes commentaires toujours chaleureux et appréciés.
Daniel
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C'est une forme de réincarnation ...
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il y a 9 minutes, jackbauer 2 a dit :7 ans à tenir : réduit la bouffe et la bière, ça devrait le faire
Ça risque d'être limite pour certains ...
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En cette fin 2023, onze années et cinq mois que Curiosity a quitté son berceau..
... et depuis.. il s'est passé pas mal de "petites choses" sur Terre, et bien sûr pour chacun d'entre nous.
Le rover est toujours là, actif et opiniâtre, résistant à l'usure du temps et d'une planète pas vraiment accueillante.
Mais il promet encore des surprises et de belles images de nombreux paysages étranges restant à découvrir.
Onze années ! :
Il ne reste plus rien de cet ancien nous-mêmes ;
Sans pitié ni remords le Temps nous l’a soustrait.
L’astre des jours éteints, cachant ses rayons blêmes.
Dans l’ombre qui l’attend se plonge et disparaît.
Louise Ackermann
Et "Bon bout d'an !" comme on dit dans les contrées Sud-Est du pays .
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Des RTG décrits avec un très grand luxe de détails, un étalage que je n'avais encore vu nulle part ailleurs !..
Vu la complexité du bazar le débit explicatif est un peu rapide et a nécessité me concernant.. quelques "marches arrière" .
En tout cas très intéressant..
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Il y a 6 heures, jackbauer 2 a dit :et bien voila la réponse à ceux qui se demandent à quoi va servir cette grosse fusée !!!
Heu.. à fantasmer donc ?..
Parce que rien que pour la Lune.. c'est déjà pas gagné..
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UN PROGRAMME COPIEUX POUR CLOTURER 2023 !
Curiosity est toujours sur la position atteinte le 22 décembre au sol 4044 et ne devrait se déplacer légèrement qu’au 1er janvier 2024 (sol 4054), puis enfin terminer le 2 janvier 2024 un programme d’activités programmées sur 11 sols.
Une fois n’est pas coutume, une géologue planétaire, l’excellente Michelle Minitti (très souvent citée dans ce fil - image ci-dessous) nous présente ces 11 journées du rover sous forme d’un déroulé de repas de fête gastronomique !
Je vous laisse donc découvrir ce repas géolog-gastronom-ique conté superbement par Michelle Minitti (j'ai ajouté les dates) :
"Pendant les fêtes de fin d'année, beaucoup d'entre nous aiment célébrer avec leurs amis et leur famille autour d'un long repas, en se remémorant l'année écoulée et en se projetant dans l'année à venir. Les projets de Curiosity pour les fêtes de fin d'année peuvent être considérés comme similaires, bien qu'au lieu de la nourriture, il s'agisse d'un régime régulier de science. Le plan de vacances de onze ( !) sols est construit comme un repas gastronomique finement élaboré : plein de qualité, bien rythmé et extrêmement satisfaisant.
Les sols 4045-4048 (23 au 26 décembre) constituent notre apéritif, une première gorgée de mesures REMS et RAD régulières à travers le jour et la nuit martiens. Sur le Sol 4049 (27 décembre), nous dégusterons des amuse-gueules atmosphériques et géologiques pour satisfaire tous les goûts. DAN passif fonctionnera en deux longs blocs, APXS échantillonnera l'argon dans l'air martien, Mastcam et Navcam évalueront la quantité de poussière dans l'air, et Navcam cherchera des nuages. Les structures charmantes de "Crescent Meadow" et "Sawtooth Peak" seront capturées par Mastcam dans de grandes mosaïques, et nous verrons pour la première fois la cible d'ondulation de sable "Tubatulabal", qui apparaîtra également plus tard dans le menu.
Nous avons à peine le temps de nous remettre de la merveilleuse variété du plat principal que le dessert arrive sur le Sol 4054 (1er janvier 2024). Le dessert a quelque chose à offrir à tous les gourmands. Nous imagerons à nouveau "Tubatulabal" pour voir comment le vent a déplacé le sable de notre effort d'imagerie de l'apéritif, et ChemCam analysera les couches de la cible "Iceberg Lake". Nous faisons une petite pause à mi-parcours pour nous lever et nous dégourdir les jambes grâce à un court trajet jusqu'à "Crescent Meadow". Mais après le trajet, nous avons droit à quelques douceurs supplémentaires avec une image crépusculaire de MARDI, un autre aperçu de l'argon atmosphérique par APXS, et des observations de poussières et de nuages par Navcam et Mastcam.
Les Sols 4050-4052 (28 et 30 décembre) sont notre purificateur de palais avec des blocs REMS et RAD abondants mais très fins qui nous permettent de faire une pause avant le plat de résistance du Sol 4053 (31 décembre). Le plat principal est une extravagance de science atmosphérique, ciblée et de contact, pleine d'une riche complexité. Nous commençons par des films Navcam sur les tourbillons de poussière, puis nous passons à ChemCam sur "Red and White Mountain", l'une des crêtes intrigantes qui découpent le substrat rocheux de l'espace de travail, et enfin à une mosaïque ChemCam RMI à longue distance sur notre ami de toujours, la crête de Gediz Vallis. MAHLI et APXS se joignent au festin avec des analyses jumelées sur une autre des crêtes de l'espace de travail, "Lewis Creek", et une couche bigarrée grise et rouge dans l'espace de travail, "Moose Lake".
Le Sol 4055 (2 janvier 2024) conclut le repas avec un digestif de REMS et RAD qui servira également de toast pour la nouvelle année. La prochaine fois que nous construirons un plan, ce sera en 2024 ! À Curiosity et à toute son équipe, salut !"
MOSAÏQUE NAVCAM - 22 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4044) :
La cible d'ondulation de sable "Tubatulabal"
MOSAÎQUES MASTCAM – Neville Thomson :
15 - 17 DÉCEMBRE 2023 (SOLS 4037 - 4039) :
19 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4041) :
18 - 20 DÉCEMBRE 2023 (SOLS 4040 - 4042) :
UNE JOURNÉE SUR MARS LORS DE LA CONJONCTION SOLAIRE ! :
Les HazCam avant sont tournées vers le sud-est, le long de "Gediz Vallis". Elles ont enregistré deux vidéos de 25 images montrant un passage de 12 heures (de 5 h 30 à 17 h 30, heure locale) le 8 novembre 2023, 4002ème jour martien, ou sol, de la mission. Les deux roues avant du rover sont visibles de chaque côté du cadre. Les commandes pour capturer les images qui composent ces vidéos ont été parmi les dernières que les ingénieurs ont transmises au rover avant le début de la conjonction solaire de Mars – une période de plusieurs semaines lorsque le Soleil se trouve entre la Terre et Mars. Parce que le plasma du Soleil peut interférer avec les communications radio, les missions martiennes cessent d’envoyer des commandes à leur vaisseau spatial pendant la conjonction, ce qui entraîne un arrêt temporaire des missions.
À l'arrière, la HazCam arrière regarde vers le nord-ouest et les pentes du mont Sharp, jusqu’au fond du cratère Gale.
La roue arrière droite du rover est visible, ainsi que l’ombre du système d’alimentation (MMRTG) de Curiosity. Les premières images ont beaucoup de pixels chauds. De plus, la luminosité de la lumière du soleil de l’après-midi sature les capteurs de l’HazCam, ce qui donne au Soleil un aspect déformé, semblable à une tache. Au fur et à mesure que le signal traverse les pixels, il crée également des rangées de pixels blancs qui jaillissent du Soleil. Situées près de la source d’énergie chaude du rover, les caméras Hazcam arrière sont plus sensibles au bruit des capteurs. Dans cette vidéo, l’excès de chaleur crée des artefacts que l’on voit tout au long du clip. Un petit artefact noir qui apparaît à gauche au milieu de la vidéo, au cours de la 17e image, résulte d’un rayon cosmique frappant le capteur de la caméra.
L’aspect moucheté de certaines des images individuelles, particulièrement proéminent dans la vidéo de la caméra arrière, est dû à 11 ans de poussière martienne qui s’est déposée sur les objectifs
VUE À 360 degrés DEPUIS LA CRÊTE "GEDIZ VALLIS" :
Le 19 août 2023, la Mastcam de Curiosity a pris 136 images
Les roches sombres qui parsèment le paysage de ce panorama ont probablement été transportées d’en haut du mont Sharp, où Curiosity ne s’aventurera jamais. L’étude de ces roches sur la crête permet aux scientifiques d’avoir un aperçu rare du matériel de la partie supérieure de la montagne.
Arrivé après l’une des ascensions les plus difficiles que la mission ait jamais connues, Curiosity a passé 11 jours sur la crête. Il est ensuite parti pour monter plus haut dans la montagne étudier le canal "Gediz Vallis" à travers lequel l’eau s’est écoulée il y a environ 3 milliards d’années, transportant les roches et les débris qui se sont accumulés pour commencer à former la crête.
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La plus belle bagnole du monde ==== >> Le concept français "AIR POD" !!
Sortie prévue pour l'année prochaine, ENFIN !!! (*)
(*) Selon un membre d'Astrouf ayant une source sure (quoi que..).. mais chuuuut
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Afin de repositionner la roue centrale droite décollée du sol sur la position atteinte le 18 décembre, le 20 décembre (sol 4042) l’équipe du rover a programmé les manœuvres du rover appropriées (indiquées dans mon dernier message) pour permettre à Curiosity de retrouver une situation plus stable et d’utiliser le bras robotique sans danger.
Sauf que… je cite Alex Innanen, spécialiste de l'atmosphère (c'est moi qui surligne) :
"Nous avons eu une impression de déjà-vu aujourd'hui en arrivant et en constatant que nous n'avions pas réussi à nous sortir de la situation de blocage. En fait, nous nous trouvons presque exactement dans la même position que lundi, et notre roue n'est toujours pas posée sur le sol. Cela signifie que nous devons continuer à pratiquer des activités scientifiques à distance".
FIN DE CITATION
"À distance", c’est-à-dire sans solliciter le bras robotique et tous les instruments situés en bout de bras (caméra MAHLI, brosse, spectro APXS, système de forage) permettant les activités scientifiques dites "au contact".
La manœuvre pour stabiliser le rover paraissait pourtant relativement simple, mais bizarrement il s’est retrouvé quasi exactement dans la même position (comparer avec la même image du 18 décembre en début de mon message précédent), peut être en raison de glissades.
NAVCAM – 20 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4042) :
Je cite à nouveau Alex Innanen :
"Heureusement, il y a encore beaucoup de choses à voir à notre emplacement actuel.
Comme hier, ChemCam et Mastcam s'entraînent, et de nombreuses cibles ont reçu de nouveaux noms. ChemCam a deux cibles LIBS - 'Big Pothole Lakes' et 'Bighorn Plateau' - ainsi que quatre autres mosaïques - 'Enchanted Gorge', 'Texoli' et 'Big Wall' ainsi que la poursuite de l'observation de la crête supérieure de Gediz Vallis. Des noms appropriés pour une grande journée de préparation ! Mastcam se joint à la fête avec des mosaïques des deux cibles LIBS et quelques cibles propres - 'Silver Maiden' et 'Ouzel Creek'".
Du côté de l'ENV [l’équipe qui étudie l’environnement], nous profitons de la saison poussiéreuse pour chasser les tourbillons de poussière. Nous avons prévu un film et une étude sur les tourbillons de poussière, ainsi qu'une observation de tau pour surveiller le degré d'empoussièrement de l'atmosphère en général. L'avantage de notre plan "déjà vu" est que nous disposons d'un peu plus d'énergie, ce qui nous a permis d'étendre le film sur les tourbillons de poussière et d'ajouter un film sur l'horizon supérieur. Habituellement, nous utilisons ces films pour rechercher les nuages, qui ont tendance à être un peu plus clairsemés à cette époque de l'année. Mais le film suprahorizon est parfois "bombardé" par des tourbillons de poussière, ce qui revient à obtenir deux observations pour le prix d'une !".
FIN DE CITATION
Le 22 décembre (SOL 4044) Curiosity est reparti de l’avant en parcourant environ 9 mètres.
Il reste à vérifier la stabilité de la nouvelle position - affaire à suivre.
POSITION AU 22 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4044) – kymani76 :
HAZCAM AVANT - 22 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4044) :
NAVCAM - 22 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4044) :
Le vent semble dernièrement avoir été très actif au vu de toutes les fines rides de sable qui se dessinent autour des roches
PANO NAVCAM - 22 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4044) – Jan van Driel :
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Il y a 3 heures, Alain 31 a dit :Ensuite ce sont les tribus primitives habituées à l'autoconsommation et la frugalité qui tireront le mieux leur épingle du jeu.
"L'autoconsommation".. oui OK.. même que certains croient bon d'anticiper... mais là je trouve que ça va va un peu loin ... :
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Le 21/12/2023 à 17:06, Meade45 a dit :270W en sortie de RTG après 40 ans ??? C'était de la haute qualité à l'époque quand on songe au RTG de Curiosity ! non ?
Nein !!!
C'était pas mieux "avant"
Car contrairement à Curiosity chaque sonde Voyager dispose de trois RTG fournissant à chaque vaisseau la bagatelle de 470 watts de puissance au lancement.
Chaque RTG a un poids total de 37,7 kg, dont environ 4,5 kg de Pu-238 pressé sous forme de 24 sphères d'oxyde de plutonium-238 (demie vie d'environ 87 ans) pour fournir suffisamment de chaleur et générer initialement environ 157 watts d'énergie électrique par RTG.
Les matières radioactives libèrent de l’énergie thermique lorsqu’elles se désintègrent et cet effet de chauffage est naturellement appelé chaleur de désintégration. Lorsqu'un atome subit une désintégration radioactive, l'énergie cinétique des particules émises est convertie en énergie thermique. Cette énergie thermique est ensuite appliquée au "côté chaud" d'un thermocouple et le « côté froid » est maintenu aussi froid que possible (avec l'utilisation d'un dissipateur thermique). Sur ce dernier point, dans l'espace les Voyager sont en situation bien plus favorable que Curiosity.
Les RTG convertissent la chaleur issue de la désintégration naturelle de l'oxyde de plutonium en énergie utilisable pour alimenter le vaisseau spatial. La chaleur excédentaire est utilisée pour réchauffer les instruments, leur permettant de travailler dans le froid de l’espace. Cette production diminue avec le temps, à mesure que le radio-isotope atteint sa demi-vie d'environ 87 ans. Sachant que ces RTG s’usent également avec le temps, à la fois en raison de la désintégration naturelle de leur source radioactive et surtout de la dégradation des thermocouples. L'équipe Voyager a stratégiquement désactivé les systèmes non essentiels pour prolonger autant que possible la durée de vie de la mission.
Quarante-six ans plus tard, on subodore, on suppute même que ce trio de RTG produit aux environ de 230 watts (sans que ce chiffre puisse être être évalué très précisément).
Curiosity quant à lui dispose d'une source d'énergie provenant d'un générateur thermoélectrique à radioisotope (GTR) de nouvelle génération, le MMRTG utilisant une charge de 4,8 kg de dioxyde de plutonium PuO2 enrichi en plutonium 238 générant une puissance initiale d'environ 2 000 W thermiques convertis nominalement à l'origine en 120 W électriques par des thermocouples à base de nouveaux matériaux thermoélectriques. Ces thermocouples se dégradent aussi bien sûr, le JPL ne communique pas (à ma connaissance) leur évaluation des niveaux actuels de production d'énergie. Il existe pas mal de déclarations contradictoires, certains considérant que le rover rendra son dernier soupir fin 2025, avec une production d'environ 50/60 watts (ne permettant même plus au rover de se "réveiller". D'autres qu'il pourra "survivre" bien au delà de cette date. En fait il semble que la dégradation du thermocouple ne soit pas linéaire, donc la prévision reste aléatoire.
Ce qui est clair c'est que le rythme des opérations ralentit sérieusement.
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Il y a 13 heures, a s p 0 6 a dit :cette fois c'est sûr, on va tous mourir.
Il y a 13 heures, Alain 31 a dit :L'Humanité aura, je pense, d'autres priorités disons plus terre à terre pour sa survie.
Il y a 15 heures, jackbauer 2 a dit :un lancement en 2031 et une arrivée en 2044... Serais plus là en ce qui me concerne !
8 millions de français sous anti dépresseurs ..
... et en plus y'a rien à la télé en ce moment
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Il y a 16 heures, jackbauer 2 a dit :Tous les programmeurs ont déjà fait l'erreur, mais ici, il faut surtout comprendre comment ce matériel simple, mais très vieux a pu se retrouver dans une telle condition
Ou bien c'est un coup fourré des Klingons, va savoir...
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On peut s’imaginer qu’on peut utiliser toute la journée martienne pour échanger des informations avec un rover ou lui donner des instructions, mais c’est bien plus compliqué.
En fait la durée maximum possible et cumulée de ces communications se limite le plus souvent à moins de 6 heures par 24 heures
Il faut d'abord prendre en compte les contraintes de positionnement et de disponibilités des sondes relais en orbite martienne, de l’’énergie disponible, et des décalages entre les fuseaux horaires martiens et terrestres.
Ensuite, la durée de la journée martienne, qui dure vingt-quatre heures terrestres et quarante minutes (appelée sol), est divisée par les scientifiques en vingt-quatre "heures martiennes" qu’il faut répartir entre les différentes phases d’opérations : la génération des instructions, leur validation, leur transmission entre la Terre et Mars, les opérations sur Mars, quand le rover peut profiter au maximum de l’éclairage solaire pour faire des images, l’envoi des données enregistrées sur Terre, leur analyse par les scientifiques, plus la création d’un nouveau plan d’activité pour la journée suivante après concertation des spécialistes pour chaque domaine.
Ce schéma idéal ne prend pas en compte les difficultés liées à la position de Mars par rapport au Soleil et à la Terre (l’année martienne dure près de 690 jours terrestres), ou encore de la disponibilité des sondes qui tournent autour de Mars et permettent de relayer les messages de Curiosity et de Perseverance, aux antennes des centres d’opérations de la Nasa.
Une difficulté supplémentaire repose sur la taille des équipes scientifiques qui sont aux commandes et leur dimension internationale : les différents laboratoires américains sont répartis sur plusieurs fuseaux horaires, sans oublier ensuite le "jetlag" avec les laboratoires français, où sont basés les chercheurs, ingénieurs et techniciens qui analysent les données de composition des roches mesurées par les tirs laser de l’instrument ChemCam, dont la contribution française est sous la responsabilité de l’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie) de Toulouse, en particulier de Sylvestre Maurice (le chercheur à l’origine des deux projets, instigateur des instruments ChemCam ainsi que de SuperCam, le petit frère de ChemCam à bord de Persévérance.
Hier 18 décembre Curiosity s’est de nouveau déplacé sur environ 8 mètres vers le Sud Ouest.
Cette vallée est encore à ce niveau abondamment recouverte de blocs rocheux plus ou moins gros et anguleux qui ne facilitent pas les déplacements, mais posent aussi des problèmes fréquents aux arrêts lorsqu’une ou plusieurs des roues se positionnent perchées sur un bloc, ceci créant une instabilité impropre à l’utilisation du bras robotique.
Concernant ce dernier déplacement la situation est un peu plus problématique puisque la roue centrale droite est complètement décollée du sol, en suspension. Ce qui rend l’instabilité encore plus critique.
Voir l’image ci-dessous, la roue centrale droite est au bas de l’image et la roue arrière droite (braquée) plus haut.
NAVCAM - 18 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4040) :
Dans des cas extrêmes comme celui-ci, il s’agit de remettre le rover dans une position plus stable, ce qui consiste principalement à reculer en tournant un peu pour changer de direction, puis à continuer à avancer avec beaucoup de précautions (c'est-à-dire en imposant des limites strictes à la distance à laquelle le rover peut s'écarter de la trajectoire prévue). En attendant cette manœuvre, impossibilité de détacher le bras robotique.
Je cite Natalie Moore, spécialiste des opérations de mission :
"Bien que nous n'ayons pas pu utiliser les instruments du bras aujourd'hui, nous avons profité de ce temps libre pour planifier davantage d’activités scientifiques à distance. Aujourd'hui, mon travail consistait à commander les Mastcams, j'étais donc très occupé ! Dès que nous avons appris qu'il y avait eu un problème de roue, mon équipe m'a dit de développer toutes nos idées de mosaïques autant que je le pouvais. Heureusement, j'ai bien dormi la nuit dernière, ce qui m'a permis de séquencer 125 images à haute résolution qui nous aideront à planifier les futurs sites scientifiques au contact et les emplacements de fin de conduite (ainsi qu'à servir les nombreuses études stratigraphiques et sédimentologiques en cours). La ChemCam est également autorisée lorsque le bras est rangé, ce qui a permis de planifier quatre mosaïques RMI ainsi que deux cibles LIBS. Et comme il restait encore du temps, notre équipe environnementale a prévu de filmer un grand tourbillon de poussière avec Navcam avant de repartir.
De tels plans peuvent être passionnants lorsque vous travaillez sur un instrument monté sur un mât comme moi, mais ils signifient en fin de compte moins de données APXS et MAHLI à court terme. Nous essaierons à nouveau de mettre toutes nos roues au sol pour la planification de mercredi, mais d'ici là, le rover utilisera beaucoup ses nombreux yeux".
POSITION AU 18 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4040) :
CONTEXTE – 18 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4040) :
HAZCAM AVANT – 18 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4040) :
PANO NAVCAM - 18 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4040) – Jan van Driel :
EXTRAIT DU PAN0 de Jan van Driel :
Si le rover suit le trajet prévisionnel, il se dirigera progressivement vers le Sud Ouest, au Nord de la butte "Texoli"..
MASTCAM - 18 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4040) :
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Avant de quitter la position atteinte au sol 4030, le dernier plan d’activités sur ce site lors du week-end des 10 et 11 décembre (sols 4033 et 4034) a tenté de rattraper son retard en raison d'un problème mineur avec le bras robotique (probablement celui récurrent de "freinage" aux articulations du bras.. perso c’est surtout à mon genoux droit ).
Heureusement, les planificateurs du rover ont pu comprendre et régler ce problème assez rapidement pour reprendre les activités. En particulier pour le brossage DRT de la cible sombre "Wren Peak" (image ci-dessous), puis ensuite prendre quelques images MAHLI de la partie brossée, et enfin utiliser le spectro APXS pour l’analyse chimique de cette roche cible qui présent une texture trouée ressemblant un peu à une sorte de fromage suisse.. à la martienne :
MAHLI – 11 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4034) :
La cible "Wren Peak"
Le préposé à la mise à jour du site Nasa officiel qui définit le parcours et la position de Curiosity est peut-être en grève… ou malade (ou feignasserie ponctuelle) ???...
Ce qui est embêtant, c’est que la dernière position mentionnée sur ce site remonte quand même au sol 4030 (7 décembre) et que depuis, le rover a effectué au moins deux nouvelles étapes de 19 m et 10 m aux sols 4035 (13 décembre) et 4037 (15 décembre) !!.
C’est en tout cas ce que nous apprend le blog qui décrit (encore assez régulièrement) les activités du rover.
Heureusement Kymany76 l’un des amateurs qui produit des cartes de parcours et positions de cette mission (avec courbes de niveaux) a pu utiliser d’autres sources et poster ceci - merci à lui :
POSITIONS AUX 13 ET 15 DÉCEMBRE 2023 (SOLS 4035 / 4037) :
Agrandir
HAZCAM AVANT – 13 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4035) :
NAVCAM - 13 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4035) :
PANO NAVCAM - 13 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4035) – Jan van Driel :
MASTCAM – 11 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4033) :
Morceaux choisis (1)
MOSAÏQUES MASTCAM – Neville Thompson :
07 AU 13 DÉCEMBRE (SOLS 4030/4035)
07 DÉCEMBRE (SOL 4030)
Ayant atteint sa nouvelle position et un nouvel espace de travail au 13 décembre (sol 4035) les planificateurs du rover ont analysé un nouveau problème : la situation était celle d'une "assise" douteuse. L'évaluation de la stabilité du rover a déterminé que l'extension du bras pourrait entraîner une chute de son extrémité d'environ 5 cm ! Cela pourrait potentiellement mettre l’outil APXS en bout de bras en contact avec le sable à proximité ou entraîner une collision entre la caméra MAHLI (elle aussi située sur la tourelle) et la surface au cours d'une séquence d'images rapprochées.
Il a donc été décidé de renoncer à APXS et de limiter MAHLI aux images acquises à au moins 10 cm au-dessus d’une cible.
Curiosity a commencé la journée du 15 décembre (sol 4037) avec des observations ChemCam sur deux cibles, et Mastcam sur deux autres. MAHLI a ensuite acquis des images à une distance sûre avant que le rover n'entame un court trajet (~10 m) tout en surveillant le sous-sol avec l’outil DAN (Dynamic of Albedo Neutrons). DAN est un détecteur actif et passif de neutrons qui doit mesurer l’hydrogène présent dans la couche superficielle du sol martien (moins de 1 mètre de profondeur) le long de la trajectoire suivie par le rover. Ces données doivent permettre de déduire l'abondance de l'eau sous forme libre ou dans des minéraux hydratés. Noter que DAN est un instrument russe..
Vers la fin du trajet, Curiosity a acquis les images nécessaires pour soutenir les analyses de l'APXS et de MAHLI dans le plan d'activités du samedi 16 décembre (sol 4039).
HAZCAM AVANT – 15 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4037) :
NAVCAM - 15 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4037) :
PANO NAVCAM- 15 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4037) – Jan van Driel :
MASTCAM - 15 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4037) :
Morceaux choisis (2)
Compte tenu que sur Mars une journée (un "sol") ne dure pas 24 heures (le temps de la rotation de la terre sur elle-même) mais 24 heures + trente-neuf minutes et 35 secondes, toutes les 5 semaines environ les planificateurs du rover programment une "soliday"». Le terme "soliday" est un jeu de mots basé sur "sol" et "holiday", et décrit les moments où l’équipe d’exploitation du rover ne prévoit qu’un seul sol sur Mars (ici sol 4039) pour couvrir deux jours terrestres (17 et 18 décembre), ceci afin que les fuseaux horaires terrestres se resynchronisent (provisoirement) au mieux avec les fuseaux horaires de Curiosity basé sur Mars.
Peu après l'aube du sol 4039, Curiosity reprendra là où il s'est arrêté et se trouvera sur une base plus solide pour un plan d'activité de deux sols mais avec un peu moins de puissance que prévu, ce qui signifie moins de flexibilité quant au temps supplémentaire pouvant être demandé. En tout cas Curiosity est enfin garé à un endroit qui permet d'utiliser le bras robotique, les planificateurs ayant finalement conclu celui-ci pouvait opérer en toute sécurité sur ce nouvel espace de travail.
Pour le plan d’activités des sols 4039-4040 (16 au 18 décembre) je cite Conor Hayes, étudiant diplômé de l'Université de York :
"Ce plan très chargé commence par une LIBS ChemCam d'une cible rocheuse appelée "The Thumb".
Mastcam documentera les résultats LIBS sur The Thumb, prendra une mosaïque d'un litage perturbé qui a été initialement identifié depuis l'orbite, puis prendra quelques images de la zone vers laquelle nous nous dirigerons.
Après cette série d'observations de télédétection, nous désarrimerons le bras pour effectuer des observations scientifiques de contact sur deux cibles : "Four Gables" et "Arrow Peak". Nous toucherons brièvement les deux cibles avec APXS, nous utiliserons DRT sur Arrow Peak, puis nous prendrons des images MAHLI en gros plan des deux cibles. Après le coucher du soleil, les deux cibles bénéficieront d'une longue intégration APXS.
Lors du réveil au deuxième sol de ce plan, nous commencerons par prendre quatre images Navcam du bord Nord du cratère pour caractériser la quantité de poussière dans le cratère".
"Ci-dessous image Navcam du bord Nord du cratère Gale. La région de Curiosity est entrée dans la saison des poussières, cette vue deviendra plus floue dans les mois à venir à mesure que la présence des poussières atmosphérique va s'intensifier".
NAVCAM – 15 DÉCEMBRE 2023 (SOL 4037) :
Suite citation Conor Hayes :
"Navcam prendra ensuite une série de courtes vidéos à la recherche de tourbillons de poussière tout autour de nous. ChemCam s'allume ensuite pour préparer une séquence d'activités, dont une LIBS de la cible APXS "Arrow Peak".
Ce bloc d'observations se termine par une documentation Mastcam du LIBS sur Arrow Peak .
Quelques heures avant de passer au plan que nous élaborerons lundi, Curiosity se réveille pour effectuer des observations environnementales tôt dans la matinée, y compris des images Navcam et Mastcam pour mesurer la poussière au-dessus et à l'intérieur de Gale, ainsi qu'une paire de films pour surveiller les nuages qui pourraient persister maintenant que nous sommes sortis de la saison nuageuse de Mars pour entrer dans la saison poussiéreuse".
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Il y a 9 heures, Cay2 a dit :Je suis de bonne composition mais aussi un farouche résistant, rusé, fourbe, calculateur, réfractaire
Rien de spécial, c'est le profil type ici ...
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Profanation ou célébration
dans Astronomie générale
Posté(e)
Laisse tomber @MARCOPOLE.....
@Superfulgur c’est un modeste membre de la catégorie "peu notable".