Motta

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  1.  

    PS : 

     

    - Oui, dit Zazie, je veux être institutrice.
    - Ce n'est pas un mauvais métier, dit doucement Marceline. Y a la retraite.
    Elle ajouta ça automatiquement parce qu'elle connaissait bien la langue française.
    - Retraite mon cul, dit Zazie. Moi c'est pas pour la retraite que je veux être institutrice.
    - Non bien sûr, dit Gabriel, on s'en doute.
    - Alors c'est pourquoi ? demanda Zazie.
    - Tu vas nous espliquer ça.
    - Tu trouverais pas tout seul, hein ?
    - Elle est quand même fortiche la jeune d'aujourd'hui, dit Gabriel à Marceline.
    Et à Zazie :
    - Alors ? pourquoi que tu veux l'être, institutrice .
    - Pour faire chier les mômes, répondit Zazie.

     

    Zazie dans le métro

     

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  2. Il y a 2 heures, Adlucem a dit :

    De toute façon, de la Grèce à Rome et à l'Europe médiévale, la science ne devait pas trop investiguer sur les plates bandes célestes et divines sous peine d'être apostat. On sait comment a fini Giordano Bruno et comment Galilée a du se rétracter pour ne pas subir le même sort.

     

    Bof, oui mais non. 

    Ce n'est pas pareil tout ça....

    Tu cites un passage des Mémorables, mais chez Platon, mais chez Aristote (arguments précis et physiques en faveur de la sphéricité de la Terre, etc. etc.)... 

    Ce sont quand même, en gros, les grecs qui inventent la rationalité qui servira de base ensuite au développement moderne de la science...

    Et qui découvrent quand même pas mal de choses, évidemment aujourd'hui on peut faire les malins, mais avec les moyens de l'époque.....

     

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  3. Il y a 11 heures, Superfulgur a dit :

    Avant, les "Anciens" croivaient que la Lune était "parfaite", un truc comme ça. Or, il suffit de regarder les phases de la Lune pour montrer que c'est faux : la plupart des reliefs sont détectables au terminateur, les Appenins, Clavius, le Golf ¬¬ des Iris créent des aspérités au terminateur. Les "Anciens" quoique ça veuille dire, avaient de bons yeux, c'est pas possible qu'ils ne se soyent pas rendu compte que la Lune présentait un relief au terminateur, pourtant, on ne trouve trace de ça nulle part...

     

    Parfois l'esprit humain ne voit que ce qu'il veut voir.

    Moi je l'ai crue parfaite aussi, alors que pourtant les aspérités au terminateur étaient tout à fait visibles, c'est vrai.

    Hein, quoi ?

    Ben ouais je parle de mon ex, pourquoi, tu parlais pas de ça ?.....

     

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  4. il y a 41 minutes, Boots38 a dit :

    les neutrinos voyagent plus vite que la lumière

     

    Ben nan.

     

    Un article de S&V "mis à jour" en 2019, mais datant de 2011....

     

    https://www.science-et-vie.com/archives/plus-vite-que-la-lumiere-35333

     

    MAIS, et pour faire plaisir à @Kaptain ^_^xD:) je cite Le Figaro.... : 

     

    https://www.lefigaro.fr/sciences/2012/06/08/01008-20120608ARTFIG00713-aucun-neutrino-ne-va-plus-vite-que-la-lumiere.php

     

     


  5.  

    Un article, enfin un dossier même, de Pierre Barthélémy dans Le Monde, "Les milliers de satellites propulsés pour fournir du débit Internet à tous risquent de transformer le ciel en far west".

     

    Comme quoi, bon, ça commence à passer un peu....

     

    Mais la conclusion n'est pas optimiste, évidemment.... :

     

    A la fin de l’entretien avec l’auteur de ces lignes, Nicolas Bobrinsky (1) pose également une question plus fondamentale : « A-t-on réellement besoin de ces mégaconstellations pour disposer partout d’un Internet à haut débit ? Est-ce la solution la plus “écologique” ? L’orbite basse terrestre est une ressource précieuse, il ne faut pas la surexploiter. » Ce parallèle entre menace sur l’espace et menace sur l’environnement terrestre, la plupart des spécialistes interrogés à l’occasion de ce dossier l’ont tracé. Les mots sont d’ailleurs identiques : « déchets », « pollution », « emballement »… « Les questionnements sont les mêmes que pour le climat, remarque Pierre Omaly. Quand le point de non-retour sera-t-il atteint ? Est-il déjà atteint ? Combien de “degrés” peut-on accepter ? » Une différence cependant : l’espace n’est pas perçu comme un bien commun ; il reste un domaine d’experts ; il mobilise moins. Un sourire dans la voix, Pierre Omaly (2) conclut : « Il nous manque une Greta Thunberg du spatial… »

     

     

    (1) : chef du département ingénierie et innovation à l’ESA

    (2) : expert ès débris spatiaux au Centre national d’études spatiales

     

    ................

     

    Un passage intéressant sur la Sart-up ClearSpace :

     

     

    Comment éviter que chaque engin défaillant ne se transforme en un débris dangereux, tel un vieux lave-linge abandonné sauvagement au bord d’une route ? La première solution consisterait à l’équiper d’une sorte de « kit de désorbitation » entièrement automatique et autonome, qui ne dépendrait ni de l’énergie du satellite ni de son système de communication. En cas de panne, de petites fusées se déclencheraient et feraient redescendre l’appareil vers l’atmosphère terrestre, cet incinérateur naturel de nos ordures spatiales. « Aujourd’hui, on a ces propulseurs, mais pas la partie “intelligence” du système, qui sait comment s’orienter dans l’espace et diriger le satellite dans la bonne direction », souligne Luisa Innocenti. L’autre solution envisagée, c’est, tout simplement, la dépanneuse.

    Confié par l’ESA à la start-up suisse ClearSpace, issue de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, le projet s’appelle « Adrios » (Active Debris Removal/In-Orbit Servicing), et son financement a été approuvé fin 2019. C’est un geste fort de l’Agence spatiale européenne, qui paie pour la désorbitation d’un de ses propres débris, en l’occurrence un adaptateur d’une centaine de kilos, dispositif qui sert d’interface entre un satellite et sa fusée. « L’ESA a voulu créer un précédent, analyse Luc Piguet, cofondateur et PDG de ClearSpace. Il fallait que quelqu’un pousse le premier domino pour lancer le mouvement. »

    Le défi technologique est de taille, assure Luc Piguet : « Il faut rejoindre en orbite un objet qui évolue à 28 000 km/h, l’approcher et l’attraper en microgravité, dans un environnement sans friction. Pour y parvenir, on doit d’abord recueillir un maximum d’informations sur la cible depuis le sol, afin de savoir si elle est plutôt stable ou en mouvement. Si elle tourne, il faut que le chasseur se mette lui aussi en rotation pour s’aligner avec elle. Puis il déploiera quatre tentacules pour le capturer en douceur » dans une manœuvre enveloppante. Une fois l’adaptateur pris au piège, Adrios remettra en route ses moteurs pour précipiter son déchet dans l’atmosphère terrestre.

     

     

    Bon, en même temps est-ce que ce serait une si bonne chose ? La perspective que des satellites hors d'usage partent détruire les autres n'existerait plus..... >:(xD

     


  6.  

    L'avais mis dans le fil dédié ^_^.......

     

     

    Le 01/02/2020 à 16:02, Motta a dit :

    Un article de Pierre Barthélémy, dans Le Monde. Extraits :

     

    Le prix Crafoord pour le spécialiste du Soleil Eugene Parker

    L’Américain, qui avait prédit l’existence des vents solaires, est le seul scientifique vivant qui ait donné son nom à une mission spatiale, destinée à étudier notre étoile.

     

    (...)

     

    Né en 1927, Eugene Parker est un géant de la physique solaire, au point que la NASA a décidé de donner son nom à sa mission spatiale Parker Solar Probe, partie en août 2018 vers le Soleil, hommage qu’elle n’avait jusqu’alors jamais rendu à un chercheur vivant. C’est en 1958 que l’Américain, chercheur à l’université de Chicago, entre dans l’histoire de l’astronomie en adressant à l’Astrophysical Journal une étude où il expose sa théorie du vent solaire, un flux constant de particules électriquement chargées qui s’échappe de notre étoile et emplit tout le Système solaire. L’histoire raconte que les deux experts chargés de relire l’article l’éreintent et le rejettent mais que l’éditeur de la revue, l’Indo-Américain Subrahmanyan Chandrasekhar (futur Nobel de physique en 1983), passe outre et le publie. Dès l’année suivante, les sondes soviétiques Luna mesurent la force du vent solaire et confirment la prédiction de Parker.

     

    Directeur de recherches du CNRS à l’Ecole polytechnique, Tahar Amari rappelle que l’apport d’Eugene Parker ne s’arrête pas là : « Il a aussi contribué à construire la théorie de la mécanique qui régit le magnétisme du Soleil. A l’époque, la physique solaire était essentiellement théorique, car il y avait très peu d’observations, contrairement à aujourd’hui, où plusieurs missions spatiales étudient le Soleil » ou vont l’étudier, comme la mission européenne Solar Orbiter, qui devrait s’envoler le 10 février. Eugene Parker est aussi l’auteur d’un des modèles tentant d’expliquer comment l’atmosphère solaire est chauffée à plus d’un million de degrés, alors que la surface de notre étoile n’a qu’une température de 5 500°C. « Il propose que ce chauffage soit dû à une myriade de nano-éruptions solaires qui convertissent l’énergie magnétique en chaleur », précise Tahar Amari.

     

    (...)

     


  7. il y a 31 minutes, brizhell a dit :
    Il y a 1 heure, Superfulgur a dit :

    en Bretagne, en novembre, entre 7 h du mat et 19 h, il suffit que tu mettes un fond gris, ce sera nickel

     

    Pffff tu sais ce qu'ils te disent, les Bretons.......

     

    Par toutatis....>:(

     

     

    Et faut que tu dises à ta copine aussi de mettre un pull en regardant cette carte, pour pas attraper froid..... Puis qu'elle ait un parapluie à portée de main aussi.......  :PxD

     

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  8.  

    Bon, moi, j'arrête de suivre tous les fils sur Alfa Orionis, j'en ai marre ! 

     

    Nan mais sans déconner.................

     

    Moi j'avais dans mon imaginaire l'élégante constellation, que même en plein Paris on peut voir, qui se moque de la pollution lumineuse et nous lance cette forme magistrale au coin de n'importe quelle rue, et le point orangé magnifique en haut à gauche, la belle étoile qui nous rappelle (quand on est parisien) que le ciel nocturne existe....

     

    Et puis là depuis quelques semaines, c'est le déchainement : on nous dit que c'est un truc bancal, qui se serait foutu peut-être une étoile à l'intérieur de l'étoile, n'importe quoi, que plus vraisemblablement la belle en fait c'est un truc dégueu qui fout de la poussière partout et que du coup on la voit plus bien au milieu de toute sa poussière, on nous rappelle ad nauseam que ce truc de toute façon c'est une espèce de bouffissure stellaire à la con qui tient pas bien en place.......

     

    Nan mais ça suffit ! Je peux plus là, alors adios la science, je m'en fous..... Je ferme les yeux, j'attends juste qu'elle soit redevenue comme avant et je vais retrouver mes rapports normaux avec elle et tout oublier de ce que j'ai lu les dernières semaines.............

     

    :P

     

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  9. Il y a 11 heures, Alain MOREAU a dit :

    à part les astronomes tout le monde s'en fout

     

    xD

    Pas tout à fait vrai cependant.

    Par exemple c'est l'étoile fétiche de Blaise Cendrars, présente dans beaucoup de ses textes..... (1)

    Bon, il avait un expérience de la navigation, c'est encore autre chose et une manière aussi de voir les étoiles...

     

     

    (1) : si je trouve le temps je mettrai des exemples ici...

     


  10. Un article de Pierre Barthélémy, dans Le Monde. Extraits :

     

    Le prix Crafoord pour le spécialiste du Soleil Eugene Parker

    L’Américain, qui avait prédit l’existence des vents solaires, est le seul scientifique vivant qui ait donné son nom à une mission spatiale, destinée à étudier notre étoile.

     

    (...)

     

    Né en 1927, Eugene Parker est un géant de la physique solaire, au point que la NASA a décidé de donner son nom à sa mission spatiale Parker Solar Probe, partie en août 2018 vers le Soleil, hommage qu’elle n’avait jusqu’alors jamais rendu à un chercheur vivant. C’est en 1958 que l’Américain, chercheur à l’université de Chicago, entre dans l’histoire de l’astronomie en adressant à l’Astrophysical Journal une étude où il expose sa théorie du vent solaire, un flux constant de particules électriquement chargées qui s’échappe de notre étoile et emplit tout le Système solaire. L’histoire raconte que les deux experts chargés de relire l’article l’éreintent et le rejettent mais que l’éditeur de la revue, l’Indo-Américain Subrahmanyan Chandrasekhar (futur Nobel de physique en 1983), passe outre et le publie. Dès l’année suivante, les sondes soviétiques Luna mesurent la force du vent solaire et confirment la prédiction de Parker.

     

    Directeur de recherches du CNRS à l’Ecole polytechnique, Tahar Amari rappelle que l’apport d’Eugene Parker ne s’arrête pas là : « Il a aussi contribué à construire la théorie de la mécanique qui régit le magnétisme du Soleil. A l’époque, la physique solaire était essentiellement théorique, car il y avait très peu d’observations, contrairement à aujourd’hui, où plusieurs missions spatiales étudient le Soleil » ou vont l’étudier, comme la mission européenne Solar Orbiter, qui devrait s’envoler le 10 février. Eugene Parker est aussi l’auteur d’un des modèles tentant d’expliquer comment l’atmosphère solaire est chauffée à plus d’un million de degrés, alors que la surface de notre étoile n’a qu’une température de 5 500°C. « Il propose que ce chauffage soit dû à une myriade de nano-éruptions solaires qui convertissent l’énergie magnétique en chaleur », précise Tahar Amari.

     

    (...)

     

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    • Merci 1

  11. Quelques images parmi celles de Spitzer :

     

    ssc2019-15a.tif

     

     

    ssc2019-18a.tif

     

    ssc2017-05a1.jpg

     

    sig14-022.jpg

     

    sig07-016.jpg

     

     

     

    Resp :

    M81, 3.6 microns (blue), 4.5 microns (green), and 8.0 microns (red)

    Nuage moléculaire de Persée, jeunes étoiles

    Néb du Crabe, cinq télescopes : the VLA (radio) in red; Spitzer Space Telescope (infrared) in yellow; Hubble Space Telescope (visible) in green; XMM-Newton (ultraviolet) in blue; and Chandra X-ray Observatory (X-ray) in purple.

    Puppis A, rémanent de supernova

    Néb de l'Hélice

     

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  12. il y a 16 minutes, michelectron a dit :

    Bonsoir,

    Il y a un article à ce sujet dans La Recherche de février.

    Pour faire court, le gars explique qu'il y a 2 phénomènes qui font fluctuer Bételgueuse à des rythmes très différents et qu'il se pourrait qu'en ce moment les 2 baisses s'additionnent.

    Autre possibilité: Dans Bételgueuse il y aurait une autre étoile qui tournerait à l'intérieur. La belle est en faite une grosse bouffie à la densité ridicule de 60mg/m3.

     

    L'hypothèse de la poussière ne serait-elle pas en tête ?

     

    De toute façon, @Superfulgur a annoncé des observations avec de gros moyens en cours, et qui devraient permettre d'avoir le fin mot de l'histoire....

     

    L'étoile qui tourne dedans j'avais pas entendu ça....