Hier, j'ai mis dehors l'EQ8 et je lui ai collé le petit 150/420. La dernière fois que je l'ai utilisé, j'avais des étoiles bizarres en bord de champ et des problèmes de flat. Pour les étoiles bizarres c'est résolu. Le tube reçu neuf en novembre était complètement dé-collimaté, pire, une des 3 vis de blocage du primaire n'était pas serrée. Donc ce problème est résolu. Reste encore le problème de flats. Je viens de calculer que les filtre de diamètre 25-26 mm, interceptent une partie du cône de lumière qui tombe vers les bords du capteur. Du coup, si les filtres ne tombent pas pile-poil à la même position, l'ombre par le bord des filtres change. C'est mort.
J'ai donc commencé par M106 et son voisinage avec des poses de 60 s sur 4h, pour moitié en, le reste se partageant en parts égales pour R, V et B. Aucun slewing intempestif de la NINA.
Un peu avant 3h du matin, j'ai pointé NGC 7000. J'avais commencé la session tardivement après vérification, recalibration du viseur polaire numérique de l'EQ8 et vérifié le tilt de la caméra. Du coup il ne restait pas beaucoup de temps pour finir la nuit. J'ai donc fait 60L de 60 s et 20 poses de 60s par filtre R, V et B. La couleur est inexploitable à cause des flats. J'ai quand même sorti une L "douteuse".
Oui oui c'est Jupiter son fantôme au seestar en mode drizzle dans siril
Lieu d'acquisition terrasse en plein village éclairé Sedini Sardaigne matériel Seestar en pose de 10 seconde Lpro
C'est bien dommage qu'il n'y ai pas de mode manuel genre video pour figer la turbulence j'ai essayer de passer en mode planetaire mais ça n'as pas marcher
Les données stellarium
L'image donnée par le stack Auto seestar
Le stack manuel de toutes les brutes Siril en Mode Drizzle double
Comme dit dans le titre, un nouvel essai de post-traitement à partir de la riche brute de @Sun84
Logiciels uniquement utilisés : Astrosurface, Fitswork, FFDNet (et comme d'habitude pas d'IA)
Pour les couleurs, je constate que la petite tache très lumineuse du haut, ici se décompose en trois parties, jaune au centre et verte sur les cotés.
Votre avis sur cette image ?
PS : Il y aurais un objet très faible vers 5h à proximité du disque.
CPI-Z
Le premier Mai, lorsque les conditions sont enfin réunies pour faire un peu d'imagerie, on ne chôme pas, on n'hésite pas non plus à travailler de nuit !
Le setup : C11 XLT + ASI178MM + filtre rouge Baader + AstrosurfaceV2 + photoshop
distance 373600 km, élévation 46° au dessus de l'horizon, seeing 6 à 7/10
J'ai peaufiné un peu le traitement et innové en réduisant le bruit
bonne ballade
Pitatus, Hésiodus et leurs rimae respectives
Hainzel et Schiller
Clavius :
Platon et son jeu d'ombres portées:
détails de la muraille externe d'Archimède, dont l'intérieur est plongé dans la nuit :
l'extrémité des Appenins, Eratostène, le cratère fantôme Wallace et Stadius
Copernic, Stadius et Eratostène :
Le mur droit ( ou le mur blanc ?), rima Birt et Thebit :
Toujours lors des NAT 2023, à l’observatoire de Tauxigny de la Société astronomique de Touraine, j’ai pu lancer des poses en grand champ sur une zone centrale de la constellation du Cygne.
En bas à gauche, c’est la nébuleuse du Croissant à environ 5.000 années-lumière de la Terre. Cataloguée NGC 6888, c’est une nébuleuse en émission née des rapides vents stellaires de l'étoile HD 192163 (WR 136). Cette étoile massive explosera probablement en supernova dans environ 100.000 ans.
Au centre de l’image, on peut voir l’amas d’étoiles ouvert NGC 6871. Cet amas ne contiendrait qu’une quinzaine d’étoiles et se situe à environ 5.680 années-lumière.
En haut au centre droit se trouve la nébuleuse de la Tulipe. C’est la partie la plus lumineuse d’un ensemble de nébuleuses beaucoup plus vaste dans la constellation du Cygne, formant des structures complexe et enchevêtrées, cataloguée SH2-101. L’ensemble se situe à environ 5.871 années-lumière.
Ce grand complexe de nébulosités s’intègre dans la zone de nébulosités encore plus vaste qui s’étend sur la quasi-totalité de la constellation du Cygne, dont la richesse est presque sans égale.
En haut tout à droite, NGC 6857 est une petite région HII "compacte" coïncidant avec la nébuleuse Sh2-100, dont elle fait tout simplement partie. Elle a une forme trapue plus brillante sur le bord oriental.
Tout ce petit monde se situe dans la bande de la Voie Lactée au niveau du haut du corps du palmipède céleste.
Photos prises le 18 mai 2023 à Tauxigny (37) – Canon 40D défiltré avec objectif 70-300, focale à 214 mm, ouvert à f/5.0, sur monture StarAdventurer motorisée (sans autoguidage ni goto).
73 poses de 120 s – ISO 1600 – 25 DOF – Traitement Siril