MUNCH

Miroir télescope

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Bonjour à tous. J'ai parcouru les échanges au sujet de la qualité des miroirs et des techniques utilisées à l'époque. J'avoue que je n'ai pas la connaissance pour bien saisir toutes les références aux matières et façons de faire (ni celles d'avant, ni celles d'aujourd'hui.

En tous les cas j'imagine que l'acquisition de ce miroir fait par Mr. Bacchy donnera une image de bonne qualité visuelle d'autant que le secondaire est lui aussi de belle réputation.

J'ajoute ce que j'ai déjà souligné plus haut, que lors de l'achat du miroir je n'avais aucune idée de sa focale ni de son origine. Je suis béni (le bol) et y voit la main divine dans tous cela (je suis pasteur en retraite :)). Marcel MUNCH

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C'est clair que ce miroir mérite d'être intégré dans un tube optique de qualité !

Et d'observer autre chose que la poussière !

 

Albéric

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Bonjour,

 

très curieux cette discussion, il n'a jamais été dit que le miroir de M. Munch présentait du gris au bord, si j'ai bien lu il s'agissait de miroirs de Mosser qui a taillé des miroirs après F. Bacchi et qui n'avais pas sa réputation. 

Concernant la rugosité et l'utilisation du rouge vous oubliez quand même que B.Lyot a réalisé (ou fait réalisé par Couder )ses lentilles de coronographes avec du rouge à polir. Les mesures de Texereau  avec le contraste de phase (ciel et terre mars avril 1950 ) sont sans appels. Le rouge  fournis des surfaces dont le micromamelonnage est compris entre 1 et 2 Angström alors que l'oxyde de cérium fourni des surfaces avec une rugosité moyenne de l'ordre de 3 angström avec des défauts plus importants (13 Angström Texereau  ciel et terre p17). Le principal défaut du rouge est qu'il était extrêmement salissant et qu'il fallait le décanter si on voulait éviter le risque de filandres.

Concernant l'opaline c'est sûr que l’état de surface obtenu (quand on sait l'utiliser) est très bon (je n'ai jamais vu de mesures comparatives rouge versus opaline), néanmoins cette focalisation sur la rugosité ultime me parait excessive et un miroir ayant une forme très douce vaut certainement mieux qu'un miroir "superpoli" avec une  forme approximative.

 

jean

 

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si Jean Texereau avait eu de l'opaline à son époque il n'aurait plus utilisé de rouge non plus, idem pour Bernard Lyot. la qualité des ingrédients n'est simplement pas la même aujourd'hui par rapport à celle de ces époques lointaines.

lorsque je l'avais essayé il y a longtemps, je trouvais que le rouge donnait une couleur magnifique au polissoir et le ressenti en polissage manuel n'etait pas le même non plus qu'avec de l'oxyde de cérium, ce n'est pas pour autant que j'y suis revenu ensuite.

 

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