RIGEL33

Du Soleil pour les tout-petits à Le Haillan (33)

Messages recommandés

Du Soleil pour les tout-petits à Le Haillan (33)
 
C’est dans la métropole bordelaise que les animateurs d’AG33 ont réalisé leur première animation de l’année le lundi 6 février 2023. Une était prévue en janvier mais le mauvais temps nous a contraints à la reporter à la fin février. 
L’ALSH du Haillan, dans le cadre de sa thématique autour du cosmos chez les 4 à 5 ans, a fait appel à AG33 pour une découverte de l’astronomie observationnelle. Bien sûr, le Soleil était tout indiqué pour une telle initiation. 52 bambins sont donc passés par nos oculaires et nos filtres afin de pouvoir voir le soleil sans que « ça fait mal ». 

 

Deux groupes ont été fait… pendant que le premier observait, le second préparait de petites fusées en carton. Au bout d’une demi-heure, les groupes ont été inversés. Au bout d’une heure, tous les enfants ont été réunis dans la cour pour faire partir les fusées grâce à de l’aspirine qui, mélangé à l’eau, dégazait dans des tubes plastiques et sur lesquels les petites fusées étaient posées. Succès garantie !!!
Chaque enfant pouvait récupérer sa fusée et un tube plastique, histoire de reproduire l’expérience au centre de loisirs ou à la maison. 

 

C’est donc au bout de deux heures que l’équipe d’animateurs d’AG33 ont plié leurs instruments et ont quitté ces enfants en espérant avoir pu ouvrir une porte vers les étoiles qui ne seront pas prêts de refermer ! 

Quelques photos de l’observation : 

 

2023-033.jpg



 

2023-031.jpg

 

2023-032.jpg

 

2023-034.jpg

 

2023-036.jpg

 

2023-037.jpg

 

2023-035.jpg


 
  • J'aime 3
  • J'adore 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Excellent Corine :x

Les gamins ont du être ravis de voir le Soleil et de ramener leur petite fusée à la maison :)

Bonne journée,

AG

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Trop mimis les petits avec leur masque solaire :x  

Une très belle première animation, je suis certaine qu'ils en garderont un merveilleux souvenir.

Bravo Corine et merci surtout ! 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par RIGEL33
      Le samedi 3 mai, les conditions météo sont enfin favorables au maintien de la sortie d’observation « spéciale Lune » de l’association ASTRONOMIE GIRONDE 33.
      C’est donc vers 19h30 que nous nous retrouvons au Mémorial de la Ferme de Richemont avec d’autres camarades d’association. Le Soleil ne se couche pas avant 21h (à cause du changement d’heure), mais cela nous laisse le temps d’installer le matériel et de manger un sandwich. 

      A 21h, plusieurs familles nous rejoignent. Il y a beaucoup d’enfants, et cela nous ravit. Bien sûr, il ne fait pas encore nuit mais la Lune est bien présente et se laisse admirer. 
      Très vite, la planète Jupiter se montre aussi. La luminosité décline et des détails à la surface la géante gazeuse s’offrent à nos yeux émerveillés. 
      Trois familles nous quittent assez vite (trop vite) car les enfants, en shorts ou jupes, ont froid. Il reste encore beaucoup de monde et nous continuons à initier à l’observation et à répondre aux questions des néophytes. 
       

       

       
      Une jeune femme, Mallaury, ayant découvert sa passion tout récemment, est insatiable. On l’initie aux jumelles, à la lecture du ciel et à l’oculaire du télescope. Un sourire allant jusqu’aux oreilles, ne quitte pas son visage de la soirée. Son père qui l’a accompagné, part assez vite se réfugier, car frigorifié, dans leur voiture garée sur le pré-parking. Vers 23h35, après l’observation du passage d’un morceau de la fusée Ariane dans le ciel nocturne, Mallaury nous quitte aussi, promettant de revenir dès la prochaine sortie. 
       
      Les horizons sont si bien dégagés au Mémorial que nous pouvons voir les orages qui sévissent à l’Est du côté de Cahors (Lot) et au sud en Espagne. Certes les éclairs ne montent pas haut mais le spectacle est quand même sympa.
       
       
       

       

       

       
      Quelques astronomes amateurs sont encore présents sur site. Il fait moins froid qu’en hiver mais l’humidité est bien là, faisant dégouliner les tables et accessoires. Pour l’instant, le ciel reste bien dégagé et nous en profitons pour faire des photos, poursuivre les observations et discuter avec les autres astronomes amateurs venus profiter de ce moment de partage.
       


      Ce n'est que vers 2h que les nuages font leur réapparition, nous poussant tous vers la sortie !
    • Par RIGEL33
      Le jeudi 27 février 2025, lors des vacances scolaires, les animateurs d’ASTRONOMIE GIRONDE 33 ont répondu à la demande de la responsable du centre de loisirs Joliot Curie de Talence (33), pour offrir une découverte du ciel nocturne aux enfants du centre, leurs parents et les animatrices.
       
      Le début d’animation est prévu à 20h mais, ce soir-là, la météo n’est pas avec nous. Une fine couverture nuageuse est omniprésente depuis le matin. A 19h, après la fermeture du parc au public, nous installons les instruments d’optique, ainsi que les maquettes du système solaire.
      Des lampadaires sont allumés dans le parc, mais nous avons l’assurance des responsables qu’à 20h, ils seront éteints.
      Nous profitons d’un pique-nique copieux offert par l’ALSH (accueil de loisirs sans hébergement).
       
      A 19h55, les enfants et leurs accompagnants arrivent tout intimidés devant les instruments. On leur annonce la mauvaise nouvelle concernant la météo. Cependant, on leur montre les télescopes, on répond aux questions autour des maquettes, on tente malgré tout de rester dans le thème de l’astronomie. A 20h, comme promis, les lumières du parc s’éteignent.
      Et là, un miracle se produit. La bâche nuageuse s’affine tellement que l’éclat de la planète Jupiter parvient à la percer. Tous les instruments se tournent alors vers ce point brillant dans la nuit et la vision d’un disque de couleur claire barré de nuages marron s’offre aux yeux émerveillés des enfants. Par moment, même les lunes galiléennes sont visibles. Les adultes trépignent derrière mais notre priorité reste les jeunes. Une fois les enfants rassasiés, nous permettons à leurs parents d’enfin venir profiter de cette belle vision de la géante gazeuse qui s’offre temporairement à nous.
      Et l’éclat de cet unique point lumineux de la soirée, finit par s’éteindre, recouvert par les nuages, insensibles à notre demande d’aller voir ailleurs. Tout le monde a pu en profiter.
       
      Malgré le peu de temps passé en leur compagnie, les spectateurs gardent en eux l’idée que l’astronomie n’est pas si inaccessible que cela et, un peu dépité de n'avoir vu qu'un astre, promettent de venir nous voir lors de nos soirées au Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats (33).
       
      Merci à Corine, Denis, Jean-Pierre, Joël, Laurent et Sandrine pour leur bénévolat
       
      Quelques photos de cette soirée (les flous sont des bougés car les photos sont prises sans flash, en longue pose) :
       



       



       



       



       



       



       

    • Par Vesper
      Au fond de la nuit
      Des nébuleuses sur mon
      Miroir de cristal
       
      Le temps est subjectif, malléable, élastique… C’est une matière souple, une pâte…
      Et j’espère que vous serez d’accord avec moi, car ce CROA est un souvenir. Oh pas très vieux tout de même : juillet de l’année dernière, aux Nuits du Causse noir, les fameuses NCN…
      J’ai dû être, ces derniers mois, sur une planète à gravité élevée où le temps s’écoule plus lentement. Du coup me voici,  fin avril, pour un CROA qui n’est plus très éloigné d’une pleine rotation de la Terre autour de notre bonne vieille étoile. Mais qu’est-ce qu’une année à l’échelle de l’univers, mhh?
      Bon en vrai : j’ai eu la flemme.
      Et puis, je tenais quand même à finaliser ce séjour par un écrit, à présenter quelque chose cette année : “L’essentiel, c’est de participer” (de Coubertin of course). 
      Voilà. 
       
      Bref, ça reprend toujours de la même façon : avec une voiture bien chargée. Le matériel d’astro, les affaires de camping, le viatique pour une petite quinzaine en autonomie totale. L’enchaînement des autoroutes qui défilent, qui dévalent au point d’avoir l’impression de tomber dans un tunnel où je rattrape continuellement la même caravane de néerlandais, le même camion gros porteur, les mêmes remorques. Je reste quand même en sécurité en m’arrêtant de temps à autre, on dira ce qu’on veut nos autoroutes françaises sont bien faites et il y a de nombreux points de vue remarquables : celui du pont de Garabit vaut bien un arrêt par exemple. Et puis je découvre “la méridienne”, l’autoroute voulue par Giscard, la plus haute de France paraît-il, et qui aboutit au viaduc de Millau que je me réserverai pour le retour. En attendant je sors en amont et enquille les petites routes des causses. On arrive vite un peu en hauteur, les horizons se dégagent bien, tiens : c’est le genre de lieu où un rassemblement astro pourrait se tenir…
      J’arrive sur le fameux causse Noir, trouve le camping de Pradines, c’est bien, c’est grand, clair et dégagé, planté de télescopes et autres lunettes. Je n’ai aucun mal à localiser l’ami Xavier : son 500, même incliné tel un arbre qui se repose (!) est identifiable de loin.
      Finalement je planterai la tente à quelque distance, sous un pin qui fournira une ombre bienvenue car en journée il fait chaud.
       
      Le terrain des réjouissances est vaste, ses bordures sont plantées de pins et de broussailles sans que cela nuise au dégagement des horizons nécessaire aux explorations étoilées.
      Ou plutôt devrais-je dire : les terrains. Il y a un terrain dédié aux observateurs visuels, dont je suis, un autre réservé aux astrophotographes. Et puis il y a un troisième terrain pour Astrociel, qui a rejoint les NCN faute de site désormais, Valdrôme ayant définitivement fermé la petite station de ski qui l’accueillait. Quel dommage, le ciel là-haut était tout à fait excellent, sec, dépoussiéré. J’étais l’an dernier sous label Astrociel, cet été 2024 sous étiquette NCN, je retournerai cette année chez Astrociel : un coup à toi, un coup à moi, pas de jaloux. J’ai opté pour un séjour prolongé, qui englobe les NCN elles-mêmes plus une extension de 7 jours.
       
      Je résumerai ici toutes les nuits en une seule, l’énumération chronologique de chacune des nuits serait fastidieuse, et puis il s’agit de mes notes et souvenirs, je n’ai plus la proximité nécessaire avec l’événement pour en dérouler le compte-rendu quotidien.
      Et les nuits seront bien jolies par ici. Nous sommes dans la réserve internationale de ciel étoilé (RICE) des Cévennes, à 900m d’altitude.
      Je m’installe à proximité du chêne de Xavier, que dis-je, de son 500 en bois de Bourgogne (plus précisément de Saône et Loire, pour les initiés).
      Assemblage de mon fidèle dobson 300 :  légèreté, minimalisme, pureté des lignes claires, élégance : une approche de l’astronomie dépourvue des fioritures qui encombrent, qui éloignent, qui distancient l’observateur du ciel.
       
      Au début des nuits le terrain bruisse encore de conversations, de mouvements furtifs : partout on s’affaire autour des instruments, les goto-istes cherchent leurs étoiles repères (j’entends notamment deux dames non loin de moi : - “IL ne trouve pas l'étoile” !!! - “Tu as appuyé sur le bouton flèche vers le bas ?” - “Tu veux dire avant ou après avoir validé” ??, etc.), moi avec mon dobson je suis déjà loin, très loin.
       
      En début de nuit j’aime rendre visite aux classiques, d’abord car c’est la courtoisie la plus élémentaire quand on est dans le voisinage, ensuite parce qu’ils sont brillants et faciles, ça permet de se mettre en jambes (enfin : en yeux) et de ne plus se ruiner la vision nocturne avec un flash de, disons M 13, par la suite.
       
      La voie lactée se déploie d’un horizon à l’autre, le Grand Rift est bien visible, la nébuleuse de la Pipe est discernable avec un peu d’attention. J’estime le ciel à un bon Bortle 2.
      Je lève les voiles avec mon nouveau Pocket Sky Atlas “Jumbo édition” (qui n’a plus de “pocket” que le nom, mais qui a l’avantage d’intégrer quelques objets de plus et surtout d’offrir des cartes plus grandes, plus lisibles, atout précieux pour le presbyte encore diminué par la lumière rouge), quelques cartes de champ et surtout deux incontournables à mes yeux : le “Deep Sky Wonders” de Sue French (version augmentée de son déjà excellent “Celestial sampler”) et les chroniques “Small wonders” de feu Tom Trusock, que j’avais compilées depuis le forum Cloudy Nights (et mises à disposition ici : http://www.astrosurf.com/topic/173077-small-wonders-tom-trusock/ ).
      La démarche : chercher, certes parfois sans succès, mais en cas de victoire la satisfaction est intense, c’est une vraie victoire, pas une victoire électronifiée à la Pyrrhus…
      Sauf pour les événements transitoires, ponctuels, où j’utilise par exemple Sky safari, mais c’est bien rare.
       
      Vite je rattrape le Scorpion qui plonge en début de nuit derrière un pin, pour observer nu Scorpii, ou “Jabbah” (sans Hut, désolé), une belle double écartée
      Juste en dessous, à environ 2° au sud-ouest, beta Scorpii,  alias Graffias, alias Akrab. La belle est double, plus serrée que nu Sco.
      Un détour obligatoire par M 4, toujours à la droite d’Antarès (il n’a pas bougé !), le gros du Scorpion, puis M 80 : au 6,4mm il explose dans le champ en un jet de bulles mousseuses, mais il ne tient pas le Nagler 5mm, c’est trop, même ici, il est déjà trop bas.
       
      Je file dans le Sagittaire, pour revoir le Lagon (M 8). Une visite de courtoisie aux classiques s’impose toujours, je l’ai dit, et puis j’y reviendrai fréquemment : aux visiteurs et autres curieux je montrerai répétitivement “les-merveilles-du-ciel-d’été” durant le séjour.
      Puis bien entendu M 20, la Trifide, qui est sur le lagon comme un nénuphar posé sur l’eau.
      M 17, le Cygne, majestueux, structuré, certains soirs il sera même brillant et d’ailleurs visible à l’oeil nu.
      Toujours remontant j’aborde M 24 qui, d’après Wikipedia :  "n’est pas réellement un objet du ciel profond. Avec M 40 et M 73, il fait partie des trois objets du catalogue considérés comme des erreurs. (M 40 est une étoile double, M 73 un astérisme).”, puis M 16 qui, lui, aura les faveurs du public de passage.
      Dans le fond, c’est simple : sur un lagon sont posés successivement un nénuphar et un cygne. Plus haut, un aigle domine la scène (prêt à fondre sur le cygne ? Les aigles chassent-ils les cygnes ? M’étonnerait...). M’enfin bref, l’image est là.
       
      Je redescends rapidement vers M 28 et M 22, ce dernier étant nettement le plus gros des deux.
      Mais je veux revoir la fameuse fenêtre de Baade, découverte l’an dernier à Valdrôme en suivant les balades de Tom Trusock : “As you look toward Sagittarius, be aware you are looking toward the center of our galaxy. In fact, the precise center is located about 4 degrees WNW of 10 Sagittarii (Gamma) … There are two readily visible globulars that lie in the area known as Baade's Window: NGC 6522 and NGC 6528.”
      A un petit demi-degré au nord de l’étoile Al Nasl, on trouve en effet NGC 6528 et 6522, deux pâles amas globulaires, visibles grâce à une trouée dans les voiles de poussières qui sinon bloquent la vue en direction du centre galactique. C’est une fenêtre ouverte sur le centre de la galaxie. C’est pâle, peu spectaculaire, mais l'observation visuelle est un plaisir intellectuel autant qu'esthétique.
       
      Je reviens ensuite beaucoup plus près, dans le système solaire, car il paraît que Cérès passe par là. Je suis dessus, c’est certain, mais j’hésite entre trois points lumineux : l’un d'eux est forcément le célébrissime astéroïde (ou faut-il dire “planésitimal” ?), mais j’échoue à l’identifier formellement et je ne veux pas m’éblouir avec Sky safari. Quelle étrange monomanie, me dis-je, que cette activité qui me pousse à rester éveillé pour identifier de petits points lumineux…
      Plus bas je rattrape in extremis M 54, tout petit mais condensé, M 69 puis M 70, avant qu’ils ne disparaissent derrière un pin.
       
      Pour me consoler je file plein est, en direction du Capricorne, pour trouver NGC 6818 ou Little gem, très jolie : un ovale qu’il faut grossir pour découvrir un centre renforcé avec quelques détails, et qui sort très bien à l'OIII.
       
      Juste au sud, il devrait y avoir la galaxie de Barnard, NGC 6822, que j’échouerai plusieurs nuits à trouver. Finalement c’est Xavier qui, passant par chez moi, la retrouvera d’une pichenette désinvolte sur mon instrument, avec une remarque du style : “moui pas mal, ça me rappelle au bois de Vincennes avec mon Strock (254)”.  Pour moi c’est un zeste de noir sur une plage de néant. J’ai dû passer dix fois dessus.
      Bien plus au sud et proche du coucher j’accroche encore M 75, petit globulaire condensé mais turbulent.
       
      Plus tard dans les nuits, le terrain s’apaisera : les curieux seront partis, les plus couche-tôt des astrams aussi. Même Xavier fait parfois un somme, allongé de tout son long au pied de son 500.
       
      (...) à suivre
       
       

    • Par RIGEL33
      Le jeudi 27 janvier 2025, lors des vacances scolaires, les animateurs d’ASTRONOMIE GIRONDE 33 ont répondu à la demande de la responsable du centre de loisirs Joliot Curie de Talence (33), pour offrir une découverte du ciel nocturne aux enfants du centre, leurs parents et les animatrices.
       
      Le début d’animation est prévu à 20h mais, ce soir-là, la météo n’est pas avec nous. Une fine couverture nuageuse est omniprésente depuis le matin. A 19h, après la fermeture du parc au public, nous installons les instruments d’optique, ainsi que les maquettes du système solaire.
      Des lampadaires sont allumés dans le parc, mais nous avons l’assurance des responsables qu’à 20h, ils seront éteints.
      Nous profitons d’un pique-nique copieux offert par l’ALSH (accueil de loisirs sans hébergement).
       
      A 19h55, les enfants et leurs accompagnants arrivent tout intimidés devant les instruments. On leur annonce la mauvaise nouvelle concernant la météo. Cependant, on leur montre les télescopes, on répond aux questions autour des maquettes, on tente malgré tout de rester dans le thème de l’astronomie. A 20h, comme promis, les lumières du parc s’éteignent.
      Et là, un miracle se produit. La bâche nuageuse s’affine tellement que l’éclat de la planète Jupiter parvient à la percer. Tous les instruments se tournent alors vers ce point brillant dans la nuit et la vision d’un disque de couleur claire barré de nuages marron s’offre aux yeux émerveillés des enfants. Par moment, même les lunes galiléennes sont visibles. Les adultes trépignent derrière mais notre priorité reste les jeunes. Une fois les enfants rassasiés, nous permettons à leurs parents d’enfin venir profiter de cette belle vision de la géante gazeuse qui s’offre temporairement à nous.
      Et l’éclat de cet unique point lumineux de la soirée, finit par s’éteindre, recouvert par les nuages, insensibles à notre demande d’aller voir ailleurs. Tout le monde a pu en profiter.
       
      Malgré le peu de temps passé en leur compagnie, les spectateurs gardent en eux l’idée que l’astronomie n’est pas si inaccessible que cela et, un peu dépité de n'avoir vu qu'un astre, promettent de venir nous voir lors de nos soirées au Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats (33).
       
      Merci à Corine, Denis, Jean-Pierre, Joël, Laurent et Sandrine pour leur bénévolat
       
      Quelques photos de cette soirée (les flous sont des bougés car les photos sont prises sans flash, en longue pose) :
       



       



       



       



       



       



       

    • Par pierre2nice
      Bonjour à tous
       
      Un court créneau météo favorable vendredi dernier ma enfin permis d’observer et de tester pour la premiere un script de CCDCiel de traitements des spectres en continu. 
      Un seul click et tout se déroule s1ns aucune intervention. 
      En fin de session on retrouve tous les spectres traités avec SpecInti...
       
      Un petit montage vidéo pour expliciter la chose : 
       
      Un grand merci à Patrick Chevalley pour avoir rendu la chose possible aussi "simplement" pour les utilisateurs et pas seulement pour UVEX4.
       
      La team UVEX4 
       
       
       
  • Évènements à venir