Los_Calvos

Fest 1-7 : Un joli champ étoilé avec de faibles et petites nébuleuses sombres.

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Pour changer ce n’est pas un champ extraordinaire mais un joli champ étoilé multicolore parsemé de nébuleuses sombres plus ténues que dans l’hémisphère Nord et réhaussé dans la bas droite par le début d’une Nébuleuse en émission rouge.

Située dans la constellation de la Poupe, FEST 1-7 est l’une des nombreuses nébuleuses sombres découvertes par les astronomes Johannes Feitzinger et Janine Stuwe et incluses dans le catalogue FEST des nébuleuses sombres, publié en 1984. Près du centre se trouvent deux très petites nébuleuses à réflexion bleue collectivement cataloguées comme Bran 51 A&B. Plus à droite se trouve la frontière d’une nébuleuse en émission autour de l’ISM (Interstellar Medium Object) Bran 46.

Le catalogue Fest rassemble les nébuleuses sombres et les globules entre les 240 et 360 degrés. Les régions qui se chevauchent entre l’enquête POSS-Lynds et le travail du catalogue Fest ont été utilisées pour calibrer les classes d’opacité. Ce lien garantit l’égalité des classes d’opacité dans les deux enquêtes, malgré les différentes magnitudes limites du matériel photographique. Lynds a utilisé les tirages POSS rouges et bleus et n’a enregistré que les nuages visibles sur les photographies rouges et bleues. Ainsi, certains nuages ténus, qui peuvent être transparents dans le rouge, ne sont pas inclus.

Le catalogue du Festival a utilisé les plaques bleues pour obtenir un plus grand niveau d’exhaustivité. En comparant les nuages des régions qui se chevauchent dans les deux relevés, nous constatons que le nombre de nuages par champ n’est pas influencé. Le ciel du nord montre 2,5 fois l’obscurcissement de l’hémisphère sud. Cela reflète le fait bien connu que la bande visible de la Voie lactée change d’aspect morphologique du nord au sud. La partie sud semble plus homogène en raison de l’absence du Great Northern Ritt dans la Voie lactée.
Il en résulte moins de nuages de grande opacité, qui sont responsables de la robustesse. De plus, la partie sud est beaucoup plus lumineuse, ce qui explique également une plus grande homogénéité.

Outre leurs différentes opacités, les nuages interstellaires présentent une variété déconcertante de formes et de tailles. Pour tenir compte de ce fait, le catalogue du Festival a été complété par des catégories descriptives : queue d’un globule cométaire, trace de ver, filament noir, etc., et le schéma de classification de van Bergh (1972). Les quatre catégories : nuage amorphe (a) ... L’absorption à arêtes vives (Ö) peut être comprise en termes d’une simple image physique de l’évolution des nuages interstellaires. Ces classifications devraient refléter l’histoire évolutive des processus dynamiques ou thermiques qui ont jadis provoqué la formation des nuages et des globules sombres.

Full & Details Astrobin : https://astrob.in/77aquj/0/

Fest_1-7_LHa-HaRGB_GHS_SCNR_LOGO.jpg

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Joli champ :)

Bonne soirée,

AG

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    • Par BobSaintClar
      Amis de l'extrême-Occident, bonjour !
       
      Au Japon commence ce que les locaux appellent la Golden Week (ils parlent anglais, quand ils veulent. Donc jamais), soit une journée de congé généreusement offerte par les autorités aux travaill esclaves du pays. Une ! Pour mon épouse, par exemple, c'est demain Lundi. Mais oui, la week est golden parce qu'elle inclut un jour férié ! La plupart des japonais, en fonction dudit jour, font le pont s'ils le peuvent. Mais sérieux, quel pays de barbares 
       
      Bref ! En conséquence, beaucoup de gens sont partis vaquer à leurs loisirs ce WE et la météo de ce Vendredi soir s'annonçant parfaite, notre club d'astronomie s'est joint aux agapes nationales. Sur la route menant au mont Myogi, j'ai croisé quelques chapelets de voitures et de Harleys coincées dans les bouchons, mais je suis passé au travers sans encombres. Mes collègues astronomes et moi nous sommes installés sur le vaste parking (haut) du temple Nakanotake alors que les visiteurs du jour quittaient les lieux. Je vous mets quelques photos d'ambiance, histoire de vous faire voyager en ma compagnie ?
       
      (Note : les trois premières sont en IR couleur. C'est involontaire... je fais tellement de photos de ce style que je n'ai pas pensé à retirer mes filtres )
       
      Le parking du temple, notre spot habituel, à mi-chemin entre la haute montagne et la vaste plaine qui ouvre sur la baie de Tokyo. Nous sommes à 700m d'altitude :

       
      La plaine peut se deviner au loin, entre les reliefs du piedmont. Ses lumières ne gênent que l'horizon Est :

       
      Les membres présents de notre club (rien que d'y repenser, ma chair de nippon en tremble) :

      Notez la présence, à l'arrière-plan, de distributeurs automatiques de boissons : bien pratique pour s'offrir au café ou chocolat chaud en pleine nuit (à vil prix, de 60 centimes à 1,40 euros selon le format). Il y en a littéralement partout, au Japon (ici, personne ne les vandalise) !
       
      Encore une fois, mille excuses pour les couleurs d'outre-espace ! En IR, la plupart des tissus sombres ou noirs apparaissent clairs (ici rouges), parce qu'ils rayonnent dans cette partie normalement invisible du spectre. Je notre d'ailleurs sur cette image un phénomène amusant : alors que tous les japonais ont naturellement les cheveux noirs, y compris en IR couleur, ceux d'Hija-san (troisième personne en partant de la gauche) sont pourpres... et je sais pourquoi, parce qu'il en va de même pour ma femme : c'est le signe d'une coloration, destinée à cacher l'apparition des premiers cheveux blancs ! Démasqué, l'imposteur 
       
      On repasse en mode normal (j'ai soudain noté la présence des filtres, il était grand temps) pour la suite du reportage : la nuit tombe, on s'installe...

      Révisons les forces en présence : coté observateurs visuels, nous avons donc des binoculaires APM150ED (l'étendoir à linge, au premier plan à gauche), un dobson Flextube 350 goto (au fond) et un C11 (au milieu à droite). Coté imageurs, nous avons un C8, un Seestar et plusieurs lunettes de diamètres 60 à 80mm, équipées de leurs cameras rouges, ventilées et cylindriques (j'y connais rien, ça se voit, non ?). En fait, la plupart des astrophotographes sont installés hors champs, sur le parking situé en contrebas du nôtre. Nous ne nous sommes pas mêlés à ces individus, je rappelle aux distraits qu'ils puent (si vous voulez savoir pourquoi, la réponse est au bistrot. J'ajoute qu'étant dans une zone non-asphaltée, ces gens sortent de l'oeucumène et s'exposent à des attaques d'ours féroces. Après l'hivernage, ils ont bien les crocs).
       
      Intermède culturel : L'énorme nain jaune avec un bâton de marche, au loin, est un dieu du voyage (normalement ils sont deux, j'imagine qu'ils n'avaient plus le budget pour l'autre). Il invite les visiteurs à se taper la tétrachiée de marches de l'escalier de montagne qui mène au shrine (hors champs, très haut sur la droite). Vous aviez remarqué le Tori ?
       
      On plonge au coeur de l'action !

      Ce n'est pas évident mais comme l'indique le rouge issu de ma frontale, il fait déjà presque nuit !
       
      Un peu plus tard, je me relaxe sous l'oeil (de poisson) narquois de mon p'tit Sony Nex... on n'est pas bien, là, détendus du flan ?

       
      Vers 3h du matin, le lever de la Lune (et de Saturne) referme un très plaisant chapitre de ma vie d'astronome exilé au japon. Mais je ne saurais conclure ce post ainsi, vous n'êtes pas venu(e)s pour subir ma loghorrée textuelle, mais pour les astrophotographies promisent par la catégorie... Donc, place aux oeuvres !
       
      J'entame les hostilités avec Messier 20.
      C'est une image qui mixe deux photographies de 20 minutes de poses chacune (120x10s) : une série sans filtre, pour récupérer un max de données dans le bleu, l'autre avec, pour affiiner les étoiles et bien saturer dans le rouge.

       
      En visuel (je vous fais le compte-rendu d'observation dans la foulée, c'est fromage et dessert !) aux 150ED : les nébulosités principales (en rouge) sortent beaucoup mieux avec un filtre UHC que sans. Les chenaux sombres sont bien visibles.
       
      A suivre !
    • Par BobSaintClar
      La suite ? Que nenni, une simple double édition qu'un modérateur aura vite fait de supprimer !







    • Par Maxime Tessier
      Bonjour à tous,
       
      Enfin un gros retour au traitement, grosse motivation avec toutes les bonnes nouveautés sous Pix.
       
       Full et plus d'infos d’acquisition ici : https://www.astrobin.com/2da8xx/0/
       
      Une image parmi les plus difficile que j'ai traité en SHO, de par ses couches très distinctes, un nombre d'étoiles impressionnant et une dynamique énorme dans le champ, et le fait que l’on n’ait pas pu faire de couche RGB pour les étoiles.
      Ensuite des petits soucis qui sont venus s'ajouter comme le problème de coulure sur le capteur et des traces qui ne sont pas bien parties avec les flats.
      Une version HOO est à venir.
       
      Ha 264x300s, OIII 156x300s, SII 207x300s soit 52h15 de pose au total

    • Par COM423
      Bonjour,
       
      La comète C/2021 S3(Panstarrs) est passée au périhélie il y a pès de 3 mois et fut un bel objet (elle a brillé vers la mag 10), je vous en avais déjà parlé en mars :
      Elle est donc sur le déclin, mais par un effet de perspective, elle est magnifique en cette fin avril : la Terre a croisé le 26 avril le plan orbital de la comète, ce qui rend la queue particulièrement bien visible :
       
      Voici une pose unique de 60s :

      et le résultat du compositage :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
       
      Nuit du 29 au 30 avril 2024 entre 00h13 et 02h51 utc
       
      61 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 01 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage natif de 1, 25"/pixel
       
      La coma fait encore 2.4' de diamètre et on suit donc la queue sur 43' de longueur, vers PA=262°.
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 11.5 (rayon d'ouverture de 1.3') magnitude nucléaire : m2 = 13.9 (rayon d'ouverture de 6")  
      La nuit fut très compliquée, avec de nombreux passages nuageux...
      Je tenais absolument à tenter le coup, avant que l'effet de perspective ne soit terminé, alors j'ai patiemment attendu : près de 3h dessus pour en extraite 1h à peine
       
      Mais je suis très content du résultat au final
      J'espère qu'il vous plaira aussi, même si je n'ai pas fait le montage comète + étoiles figées (trop long à la main ).
       
      Bonne soirée et bon ciel à toutes et tous !
       
       
       
    • Par Norms38
      Image centrée sur la tête de cette grande nébuleuse à émission HII dans Cassiopée , à ~5500AL
      RA/DEC 2h26m45s/+62°4'
      VA 30 min auto eQ1, depuis le Vercors 45°N 6°E le 6 Mars2024 - pas de filtre
      Je l'avais laissée de côté car peu de signal et rapidement bruitée DDT.
      L'image sort assez sympa après fort traitement de lumière/bruit par Affinity + rotation 180° pour l’esthétique...

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