Lecocguen

A propos des C8

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Je viens de lire le test très intéressant sur le C8, je voudrais faire quelques remarques sur l'optique des C8.
Globalement, les C8 sont optiquement très corrects. Le seul problème c'est que 9 C8 sur 10 sont mal réglés. Le centrage optique est assez délicat et les modèles récents se dérèglent très vite. Les anciens C8 d'avant 1980 avaient un support de secondaire en métal qui tenait bien le réglage. Aujourd'hui, cette pièce est en plastique et varie en fonction de la température. Pour optimiser un C8, il faut retoucher la collimation plusieurs fois dans la nuit, ce que ne font pas les amateurs en général. Mais bien réglé, le SC donne des images de très bonne qualité. Je possède un vieux C8 de 1976, je l'ai comparé récemment à un cassegrain professionnel de 250 mm ouvert à 20, donc typiquement planétaire. Le C8 présentait un très léger chromatisme du d'une part à la lame et d'autre part au fait que le rapport F/D de 10 n'est pas favorable aux oculaires, mais les images étaient quasiment aussi contrastées qu'avec le cassegrain. Si on tient compte de la légèreté et de la polyvalence de ce télescope, je considère que c'est le meilleur instrument pour les amateurs. D'ailleur, on trouve pas mal de C8 dans les observatoires professionnels, c'est un signe.
Il faut aussi tenir compte que le C8 est un instrument construit en série et un exemplaire peut être plus précis qu'un autre. Celestron est tout de même une maison assez sérieuse pour limiter les marges de tolérances. Il y a eu quelques nanards dans le passé mais je doute qu'aujourd'hui Celestron puisse laisser sortir un télescope non vérifié au risque de perdre une importante part de marché.

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Bonjour à tous,

Mon C8 date de 1983, la collimation ne bouge pas du tout pendant une observation, elle bouge un peu lors de longs transport en voiture.Je trouve la qualité de mon celestron bien superieure à ceux actuels, il n'y a qu'a voir le superbe double roulement aiguille/anulaire de l'axe de rotation en AD, la precision de la motorisation Byers, l'epaisseur de la lame de fermeture, j'ai l'impression que le telescope n'a pas veilli depuis tout ce temps (sauf ma lame qui est un peu felé).A lire les forums d'astrosurf, les schmidt sont mal lotis, il n'y en a que pour les apos j'ai l'impression, cela m'avait même donné envi de le vendre il y a quelques mois, chose que je n'ai plus envie de faire aujoud'hui.
Bref moi aussi je sui persuadé que le (vieux ?) C8 ne sont pas mauvais, bien sur il faut avoir la qualité du site d'observation qui suit ce qui est le cas dans l'aveyron.

bon ciel à tous.

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Sur le Nexstar que j'ai contrôle, je n'ai pas remarque ce problème.
Il a fait le voyage de Vichy a Antibes sans s'être déréglé et je n'ai pas eu a retoucher la collimation qui était nickel.
J'ai eu l'occasion de voir dans d'autres C8 récents, et je n'ai pas remarqué non plus de problème notable dans le temps côté collimation une fois qu'il etait bien réglé. Une fois que c'est fait, ca semble se maintenir assez longtemps, même si il vaux mieux la vérifier régulièrement.
Sinon, Serge, pourquoi dis tu que le rapport F/D de 10 n'est pas favorable aux oculaires? J'utilise des F/D bien plus court, et je n'ai jamais rien remarqué de spécial côté oculaire.

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Ben oui, moi par exemple Phiber Optik et probablement beaucoup d'autres, car le site de Thierry est devenu une référence dans le domaine.
Par contre attention, les belles simulations de Thierry ne tiennent pas compte de la turbulence.

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Sur la collimation : j'ai eu un Mewlon 210 puis un C8. Pour observer, je fais 25 km aller puis 25 km retour, le télescope rangé dans sa boite posée sur le siège arrière (pas dans le coffre).

- Le Mewlon : je refaisais la collimation en moyenne une fois par an, et c'était vraiment pour chipoter. La seule fois où il était bien déréglé, c'était après un voyage de 1000 km dans le sud de la France, rangé dans le coffre.

- Le C8 : la collimation devait se refaire une fois toutes les deux séances d'observation en moyenne.

Comme c'est la même personne (moi) qui compare ces deux instruments, on ne peut pas m'accuser de ne pas savoir repérer un problème de collimation dans un cas et être trop strict dans le second...

Quelqu'un que je connais bien possède un C8 qui semble ne pas se décollimater aussi facilement que le mien, par contre. Le mien était acheté lors d'une promotion, je ne sais pas si ça peut expliquer quelquechose...

Bruno.

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Bonjour,
quand j'ai acheté mon C8 il y a 1 an, je l'ai recu fortement décolimaté, les étoiles étaient des petites virgules :-(
Pour la collimation, j'utilise la méthode de T. LEGAULT, comme beaucoup d'amateurs je présume !
Devant moi aussi faire une vingtaine de Km en voiture avec le C8 dans le coffre pour observer, je vérifie la collimation à chaque fois et je suis amené à la retoucher presque à chaque fois.
Je pense que la tenu de la collimation d'un C8 est aussi fonction de la force de sérage des vis de collimation. Plus on sert fort, plus ça doit tenir. Pour ma part je ne sert pas beaucoup par crainte de contrainte sur le secondaire.... Peut-être ai-je tort ? En tout cas ça peut expliquer le manque de tenu.
Pour ce qui est de la qualité du C8, il me semble que la qualité d'image est très sensible à la turbulence (diminution rapide du contraste commesur tous SC je supose ?) Par contre bien réglé et par temps calme, ça reste un très bon instrument facilement TRANSPORTABLE!

PS : je soupçonne quand même un probléme de centrage du miroir secondaire sur le mien. Quelqu'un sait-il comment le secondaire ce démonte sur un C8 ? Ca doit bien être posssible puisqu'il est prévu d'y mettre l'adaptation fastar à la place ?

Dominique

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Effectivement le serrage des vis peuvent jouer sur la stabilité de la collimation dans le temps.
Je serre modérément mais suffisamment pour que ca ne puisse plus bouger. Pour le centrage mécanique du secondaire par rapport au primaire, je ne sais pas ce qu'il en est sur les fastar mais sur un c8 classique, on joue sur la translation de la lame de fermeture en jouant sur les cales en liège.

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Je rajoute:

Dans le cas d'un démontage de lame de fermeture IL EST IMPERATIF de reperer en rotation la lame par rapport à son barillet avec une marque au feutre car les lames comme le reste de la combinaison sont apairées en usine pour compenser certains défauts optiques par d'autres.

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A ma connaissance tous les C8 sont compatible Fastar, non ? Si c'est bien le cas, le secondaire doit pouvoir être démonté.

Peux-tu être plus explicite sur "la translation en jouant sur les cales en liège" ?
Je ne souhaite absolument pas toucher à la lame de fermeture, mais simplement au secondaire.

Dominique

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Sur un c8, le miroir primaire n'est pas réglable. Le secondaire doit donc impérativement être centre par construction sur le primaire. Pourtant c'est pas toujours le cas, et entre le diamètre de la lame et le diamètre interne du barillet de la lame, il existe quelques mm de jeu et 2 cales de liège qui permet en déplaçant les cales de liège de faire translater le secondaire + lame dans le barillet de la lame.

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OK merci de l'info, mais je suppose que l'opération est particulièrement délicate.....

Dominique

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Si tu n'as jamais fait et que tu connais personne qui a l'experience de cette manip, il ne vaut mieux pas essayer oui, c'est plus prudent.

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Réponse à David.
Le rapport F/D de 10 ne permet pas aux oculaires de type ortho ou plössl de travailler dans les meilleures conditions. Le faisceau est plus incliné que dans une lunette à F/15 ou un cassegrain à F/20. J'utilise souvent un oculaire Erfle de 16 mm avec des instruments de longues focales mais avec le C8, il donne des résultats médiocres. Bien sür, il s'agit la de pinaillage et tu l'auras compris je cherche toujours à optimiser mes optiques, c'est mon job. Pour une application typiquement amateur, un C8 avec des oculaires Clavé, c'est l'idéal.

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