mouk mouk

Dobson : problème de la sangle

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Bonjour à tous,

je travaille actuellement avec mon club sur la réalisation d'un dobson de 457 mm ouvert à 4 avec un miroir mince de 38 mm. Nous en sommes à la conception du barillet, et notamment du support latéral du miroir. Comment faut-il le réaliser? la sangle détériore-t-elle vraiment les images (astigmatisme), ou bien n'est-ce qu'une "idée" dont on a entendu parler mais jamais vérifiée?
Autre question : pourquoi ne pas adapter le principe des leviers astatiques au support latéral?
Relativement à ce que l'on trouve sur altaz, en particulier la page "améliorer le support latéral" qui décrit un système avec de la corde à piano : quand on lit la page, on a l'impression que c'est "magique", ça améliore les images mais on ne sait pas pourquoi. Mécaniquement, ce système s'apparente ni plus ni moins qu'à un ressort, avec l'inconvénient qu'il s'écrase et que l'on perd l'axe optique... Quelqu'un peut-il m'éclairer?
Enfin, last but not least, faut-il mieux retenir le miroir au niveau d'un POINT d'appui centré sur l'épaisseur du miroir, ou plutôt adopter un appui LINEAIRE réparti sur les 38 mm d'épaisseur du miroir...?

Merci pour vos réponses.

mouk mouk

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Hello
Attention de ne pas confondre, la corde à piano ne fonctionne pas du tout comme un ressort, au contraire elle est incompressible. L'intérêt est d'avoir un petit jeu latéral pour éviter les contraintes par frottements. Pour l'avoir vécu, une sangle génère de l'astigmatisme, c'est sûr, ce n'est pas du pinaillage mais du vécu. A mon avis, et quel que soit le barillet, il faut que les triangles et les supports latéraux soient sur le même étage, contrairement à la plupart des barillets des dobsons américains sur lesquels la sangle ne suit pas les triangles quand on collimate, d'où contrainte instantanée sur le miroir qui devient astigmate.
A+

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La corde a piano, comme vient de l'écrire Olivier, est en pression. Elle autorise la transmission des efforts lors des mouvements du tube optique. Il faut si possible qu'elle vienne en contact a environ 50% de l'épaisseur du miroir. La sangle a également d'autres problèmes. Avec les miroirs "lourds", si le matériaux n'est pas le bon, elle peut se détendre avec la masse mais aussi avec les variations d'humidité. Il est a noté aussi que sur certaine "grande marque" de dobson qui utilisent des sangles, les supports de la sangle (deux tiges filetées) sont beaucoup trop faibles et peuvent aussi occasionner des problèmes de collimation. Un intérêt supplémentaires des cordes à piano est la facilité d'un bon centrage du primaire. Avec une sangle, c'est moins évident. Un inconvénient cependant, si le miroir est transporté dans le télescope lors des déplacements, il faut prévoir un système de calage afin d'éviter d'abîmer les cordes a piano si il y a de grosses secousses.

Pour le point de contact, un petit disque de téflon logé dans un support ou du laiton sont parfaits. Une touche de 10 mm est suffisante.

Les cordes à piano sont une solution qui marche relativement bien.

[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 16-07-2003).]

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Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Olivier quand tu dis que la corde à piano est incompressible : ok ça ne fonctionne pas comme un ressort, mais du fait de son faible Ø par rapport à sa longueur, elle va flamber (=se tordre), certes, pas de 5mm, mais un peu quand même.
En ce qui concerne le nombre de points d'appuis et leur répartition sur le pourtour du miroir, il y a des règles précises à respecter?
Enfin, dernière question : à la place du système corde piano, est ce qu'un simple appui (en téflon) fixé au barillet mais réglable radialement ne suffirait pas? Ca serait en tout cas beaucoup plus simple à réaliser...

mouk mouk

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Bien entendu pour que l'on considère la corde à piano "incompressible" il faut prendre une section suffisante pour qu'elle ne flambe pas en fonction de la masse du miroir. Or c'est justement pour ça que ce matériau a été choisi, nous n'avons rien inventé, seulement bénéficié du travail de certains professionnels qui ont travaillé de manière très poussée là dessus, et qui ont été assez sympa pour donner à tous les amateurs le résultat de leurs travaux. Bien sûr on peut faire plus simple, sur certains miroirs de simples points comme tu les décris fonctionnent bien mais passé une certaine masse et un certain ratio d'épaisseur ça devient galère. Le système classique préconise trois supports à 120°, ça marche plutôt pas mal...
A+

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le principe de la corde à piano est de retenir le miroir latéralement sans générer d'effort perpendiculaire , ce qui provoque des déséquilibres dans la répartition des efforts sur les points du barillet . l'inconvénient de la sangle est justement qu'elle est trop rigide transversalement et qu'elle crée des efforts qui se répercutent sur le barillet , de même que le (faible) frottement sur des supports en téflon pertube la répartition sur le barillet . il faut que la corde soit au milieu de l'épaisseur pour ne pas créer de renversement .

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