Anonyme8

mars du 30 mai

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Mars du 30mai:

toujours les mêmes conditions de prise de dessin L150 et 330x.
stanislas

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Merci Pierre pour votre post.
Ceci dit ayant jetté un oeil hier, c'est encore en bonne position ds le ciel mais en turbu inexpoitable ici.
Si vous avez vu sur d'autres sites, notamment le marsobservers de yahoo il reste encore des gens qui grattent quelques info sur ce mars déclinant pendant que d'autres se font obscurs et ne font rien derrière sur ce qui fera l'actualité très proche. Un bout de métal luisant récent les obsurent sans doute. C'est dommage car avec tous les accès qu'ils ont, c'est de la perte pure.
En tout cas en ce momment, mars n'est pas hexagonal.
IL faudrait.
Stanislas

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Salut!

Ca fait pas mal de fois que j'observe tes magnifiques dessins et que je reste toujours aussi dubitatif à la vue des nombreux détails martiens et du matériel employé. Suis-je le seul? Car il me semble très difficile, voir improbable d'obtenir une si grande définition en visuel sur une lunette de 150mm et de surcroit Achromatique avec une Mars de seulement 5" d'arc. Je l'ai observé durant les RAP sur mon C9 235mm et sur un Dobson de 350mm de diamètre. Même si la turbulence n'était pas géniale, quelques détails étaient biens visibles mais on était loin d'en voir autant.
Je ne remets pas en doute ta bonne foi et tes talents de dessinateur mais je pense qu'un dessin reste TRES SUBJECTIF!
Peut être que d'autre utilisateur de ton matériel sont en mesure de nous livrer leurs propres expériences à ce sujet? Peut être que je sous estime ce type de matériel?

Quoiqu'il en soit c'est une remarque générale que je me fais également sur d'autres auteurs. SURTOUT ne pas mal le prendre hein!

Autre exemple, j'ai vu des personnes dessiner l'étoile centrale de la nébuleuse du Hiboux avec des télescopes de 250mm de diamètre il me semble. La seule fois ou j'ai pu l'observer c'était sur un Obsession (bien connu des RAP) de 630mm de diamètre!!! Certes on n’était pas dans le désert d'Atacama mais quand même...

Donc ma question philosophique du jour est : Sommes-nous influencés par les photos qui nous laissent se persuader de voir des détails, pourtant, hors de portés?

Bon allé je sors avant de me faire taper

Bonne continuation (personnellement j'ai deux mains gauches pour dessiner alors... )

@+
Lionel

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Je pense que vous faites place à une façon d'évaluer les choses bien rapidement.
Juste une anecdote en passant, il y eût des observations faites en 1941 des satelites joviens avec une 380mm, disque de 1.6-1", et en comparaison avec des détails plus dur sur mars de 5" avec la 150mm.
Faites vous-même le rapport d'échelle et les moyens utilisés.
Les meilleurs ccdistes ne font pas encore aussi bien sur ces satelittes joviens.
Au moins ce qu'il y a dans ce comparatif c'est qu'il n'y a aucune reference pour monter ce qui est en réalité (comme un hst ou une sonde quelconque).

Contrairement à mars ou il y a le HST et le MRO qui publie par quinzaine je pense et où beaucoup y font reference de ce qu'ils semblent voir. Cette méthode qui a court trop souvent me dérange quelque part surtout pour confirmer un détail évasif qui ne serait pas confirmé s'il n'y avait pas ces sondes. Une forme de subjectivité.
A titre perso je publie ces documents sur l'alpo japonaise et US et le BAA sans attendre ce que dit la sonde et qui ne voit pas tout et surtout d'une façon qu'il faut interpreter. Cela évite cette forme de subjectivité subjective. Il y a ds ces groupements cités, un échange technique mutuel aussi qui ne demande pas de se vouloir justifié.

La lunette une achro: qui fait aussi bien qu'une apo quand le filtrage est adéquat, un vert astronomik qui peut faire montrer nuages blancs et détails du sol, à défaut du chromacor qui est possible aussi.
Le sct 9" doit vous monter la même chose (D-d environ 150mm), c'est qu'il est décentré et je ne parle pas d'une collimation notice, mais d'un centrage global de tous les axex optiques et mécaniques, c'est une autre histoire.
Se référrer au forum de B.Bayle sur ce sujet qui commence à comprendre les performances de sct dans différents états de réglages.
Faut pas grand chose pour perdre en contraste et résolution.
En s'accrochant suffisamment beaucoup peuvent arriver à ce résultat, inutile d'avoir un 500 qui peut faire souvent moins.
Stanislas

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et oui, la question des observations visuelles, du coté subjectif de la chose, du rendu du dessin, etc,
C'est vrai que le rendu des dessins est souvent surprenant, l'on est tenté de douter de bonne foi du document présenté.

La réponse n'est jamais simple et tranchée.

tout d'abord, il est évident que la pratique du dessin permet à l'observateur d'atteindre des performances qu'il n'aurait jamais eu s'il ne pratiquait ce travail. Le fait de rester longtemps, très longtemps sur le même objet permettra au fil du temps de saisir d'infimes détails, confirmés de temps en temps et soigneusement notés en lieu et place. C'est une sorte d'acquisition au fur et a mesure, un vaste compositage qui petit à petit prend forme sur le papier. Ca, c'est magique et c'est ce que j'aime.
C'est pourquoi j'invite tous les observateurs à pratiquer le dessin, seule méthode vraiment valable pour pousser à l'extrème nos capacités visuelles. Le résulat final, on s'en fout un peu. Seul compte dans un premier temps la qualité de l'observation qu'on aura atteind par ce principe. Ensuite, si on estime que l'"oeuvre" peut être encadrée, faut pas se géner !

Comme le dit Stan, un défaut de chromatisme se contourne élégamant avec un filtrage adapté - et ça coute moins cher qu'un objectif APO....

Mais ensuite, la subjectivité du dessin.... Ca c'est une autre histoire... Il est évident qu'on dessine bien ce qu'on connait bien (et réciproquement). C'est vrai pour un dessin des beaux-art, c'est évidemment vrai pour le dessin astro.
Mars présente une géographie, une topograhie particulière qu'on a vite fait de mémoriser dans les grandes lignes. C'est sur que ça aide. On remarque que les dessins de Mars sont relativement plus précis que ceux d'autres planètes, pourtant plus grosses....
Maintenant, il y a des trucs que je sais qui existent et que pourtant, je n'ai jamais vu - donc dessinés.
Et puis, mais c'est un autre sujet à lui tout seul, il y a ce que certains appellent ici les artefact visuels sur des sujets qui fachent....

Bref, pas facile de se faire une opinion. La seule réponse est dans la pratique et l'analyse de ce que l'on a fait.

Serge

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Salut,

Javais préparé une réponse ce matin, mais le réseau était trop lent... entre temps bien des choses ont été dites!


Voilà une question intéressante. Elle mérite peut-être un post séparé...

Pour le dessin, les deux mains droites ou gauches n'influencent que les aspects fidélité, précision et artistique du rendu. Une étoile peut être plus ou moins fidèlement échelonnée en magnitude, plus ou moins précisément positionnée, et plus ou moins ronde. Pour les objets étendus, il en est de même, mais c'est plus compliqué.

Mais si on a vu une étoile, on la dessine quelles que soient les qualités de la main. Ce qui compte, c'est que le cerveau a identifié la présence d'une étoile.

Et là, c'est une question d'oeil, de cerveau et de pratique. Il y a clairement des personnes avec des yeux plus sensibles que d'autres. Il y a clairement des cerveaux entrainés et expérimentés qui par leur technique d'observation sortent des détails invisibles à d'autres. Et il y en a qui prennent le temps qu'il faut... et il en faut, il en faut!

Pour ce qui est des trucages, je ne pense pas que les photos soient tant regardées que ça par les dessinateurs. Mais il y a un effet photo certain: Lorsque l'on sait qu'une étoile centrale est présente, on la cherche plus sérieusement et on a plus rapidement la certitude de l'avoir vue.

C'est d'ailleurs la raison de la foison de détails de certains dessinateurs: Ils cherchent et ils y passent du temps. Mais ceci a été longuement répété lors de nombreux posts: Il y a une différence entre "voir passer (un train)" et "observer le train (qui passe)". C'est tout l'intérêt de dessiner: On est obligé d'observer l'objet. Et de fait, on arrête de jeter un oeil sur l'image pour commencer à détailler l'objet.

Autre intérêt aussi de la rencontre des dessinateurs: Comparer les instruments dans un même ciel. J'ai un a priori favorable pour les lunettes dans le cas des images à faible contraste et forte fréquence spatiale, ... mais j'aimerai l'observer en vrai...

Pierre

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Les sujets qui fachent, la division d'encke par exemple dans un 9-10"...
Pierre, le dessin ce n'est un exercice de style pour n'y voir que pour y voir. C'est aussi un outil pour...mesurer.
Je vous invite à consulter le bouquin sur Mars de Gérard de Vaucouleurs et vous verrez que l'on sort du dessin d'art.
"Physique de la planète mars" rédigé en 50, que j'ai dans sa version originale et qui n'a pas encore de ride sauf pour les chiffres donnés en son temps.
Pour ce qui est de la méthode de dessin utilisée, c'est celle de l'alpo us développé par Chapman et Cruikshank en 50-60 et qui pousse à l'utilisation de filtres, non pas pour pousser un contraste, si l'on pense cela c'est que l'on rien compris à l'observation martienne ou planétaire. C'est pour collecter de l'information dans la couleur observée.
L'oeil est un ccd bien performant dont il faut, excusez du peu, bien connaitre les possibilités réelles tout comme les facteurs qui influent sur le contraste, facteurs instrumentaux aussi.
Tout n'est pas égal, mais tout peut s'analyser proprement d'autant plus qu'il y a maintenant les calculs de résolution qui intègrent le P/V, le CO, le SA, l'astigmtisme etc.
Il y a beaucoup de moyens d'investigation aussi expérimentaux comme obserer une mire de résolution à contraste variable à...1km par exemple et étudier ce que l'on voit en fonction de la taille du détail, de son contraste et du niveau de turbulence. Ces tests je les ais conduit dans mon coin déja en 80 pour en avoir le coeur net et face à tant de points de vues discordants, sans fondement et sans connaissance des capacités de scopes.
Une lunette de 6" avec un bon objectif, pas celui du grand commerce (je n'en jamais vu aucun qui était propre, ne parlons pas du sct) bien construite et bien alignée (en commençant par le callage réciproque des verres dans tous les axes) présente un potentiel qui, pour plus que beaucoup ne savent pas et qui plus est pour beaucoup ne pas chercher à savoir plus, est bien fort déja.
Pour faire hurler beaucoup encore, le D-d des scopes, sct en particulier, conduit à un diamètre équivalent de 235-250mm en comparaison d'un objectif de 150mm.
Les artefacts en visuel, oui cela existe, et il y a des moyens pour s'en affranchir. Déja observer le m^me détail avec la rotation de la planète sur une durée de quelques heures en restant honnête avec soi-même et les jours suivants sur 2 ou 3 nuits consecutives en répétant cette longue attente.
La ccd est remplie d'artefacts et plus ce que l'on en croit.
Il m'arrive de me dire que cette méthode n'est pas aboutie encore, ne permet ni mesure photométrique réelle avec comparatif entre observateurs et ne parlons pas de polarimétrie.
Le visuel dans ce domaine pour quelqu'un de bien exercé et expérimenté parvient à une précision de l'ordre de 10%.
Comme toute méthode il faut pouvoir "s'étalonner", inexistant en ccd.
Stanislas.

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LIONEL BESSON: "Autre exemple, j'ai vu des personnes dessiner l'étoile centrale de la nébuleuse du Hiboux avec des télescopes de 250mm de diamètre il me semble. La seule fois ou j'ai pu l'observer c'était sur un Obsession (bien connu des RAP) de 630mm de diamètre!!! Certes on n’était pas dans le désert d'Atacama mais quand même...
Donc ma question philosophique du jour est : Sommes-nous influencés par les photos qui nous laissent se persuader de voir des détails, pourtant, hors de portés?"...............
Tu sais, Lionel, la centrale de M97 n'est pas des plus difficiles pour un observateur expérimenté et ne me pose pas de pbm particulier au T356. A vue de nez, je pense encore être à l'aise dans cet exercice (dans de bonnes conditions de turbulence) avec un T300. Avec un T250, le challenge commence à être intéressant; seuls les glimpses s'espacent dans le temps. Pour ma part, les images numériques (bien mieux que l'argentique) sont une aide formidable pour la comparaison avec nos dessins et plus si on prend la peine de se plonger dans le spectre de l'objet. Aucune influence sur moi, rigueur importante, et si par malheur, des erreurs d'interprétation surgissent sur le dessin d'objets Deep-sky, il y a très souvent une origine de qualité instrumentale mélangée au Seeing.

Enfin Stanislas, pour du visuel ciel profond, si j'arrive à une précision de seulement 10% sur mes dessins, il y a de fortes chances pour que je ne fasse plus que de la course de montagne...

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Je vous parle de planètes et vous me parlez de DSO.
Ce n'est pas pareil.
Quand aux ccd istes je conseille fortement d'avoir un bon background en visuel déja, ce qui ne signifie pas de faire quelques années derrière un oculaire, mais de le faire et d'analyser ce qui est vu avec d'autres méthodes. Cela permet d'éttayer un peu plus ce que l'on voit et rapporte surtout.
Un bon background pour les ccdiste car au moins il y aurait davantage sur une photo ce qui est à montrer.
Une dernière chose pouvoir s'autocontroler; si vous savez ce que c'est, il ne suffit pas de poser des détails sur un papier pour faire un bon document, il faut s'autocontroler.
Aux imageurs, déja le dessin en soi et la calibration des vues (pas la balance des couleurs) après cela on peut jetter 50% de ce qui est donné.
Savez-vous ce qu'est 5% de contraste sur une planète? A titre perso je le sais et cela aide beaucoup.
Stanislas

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Comme dab, les forums astrosurf avortent dans un grand silence celeste.
Stanislas

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Salut !

Désolé de revenir si tardivement sur ce sujet (lancé par ma faute) et merci d’y avoir répondu.

Je reste encore surpris sur de multiples points.

Pour commencer le pouvoir de résolution THEORIQUE d’une lunette de 150mm de diamètre est :

Résolution = 1,22 * l’ongeur d’onde / D

Je ne connais pas le filtre astronomik mais j’imagine qu’il filtre dans le rouge pour Mars (?)

R = 1.22 * 630e-9 / 150e-3 = 5e-6 rad soit 1.0569’’ (dans le rouge)

Donc on se retrouve avec une résolution de 1.0569’’ sachant que c’est totalement théorique puisque l’instrument doit être PARFAIT et l’atmosphère terrestre inexistante !

Bref aucun de nous n’est dans cette situation ?!…quel dommage d’ailleurs

Après ce calcul, il me semble encore bien plus improbable d’observer des détails « fins » sur notre voisine avec un diamètre apparent de seulement 5’’. Sauf si un filtre peut augmenter la limite de résolution d’un instrument ? Je ne pense pas, mais je n’y mettrais pas la main au feu Quelqu’un peut-il répondre ?

A vue de nez je dirais qu’il est possible d’observer la calotte polaire et les plus gros contrastes Martiens actuellement avec cet instrument.

J’ai bien compris ta méthode d’observation qui consiste à fixer une zone de façon prolongé jusqu’à apercevoir ou entre-apercevoir le relief attendu entre les pics de turbulence. Je rappelle que la résolution limite théorique est d’ores et déjà largement dépassée. Donc ma nouvelle question ou supposition à la con du jour est :

N’est-ce pas tout simplement la turbulence elle-même qui par moment peu prendre l’apparence du relief sur lequel elle se trouve et être alors interprété comme étant une véritable observation ?

Autre point tu compares un C9.25 SCT de 235mm de diamètre avec une lunette de 150mm avec D-d = 235mm – 85mm = 150mm

HumHum

D-d n’est absolument PAS l’équivalent d’une lunette de 150mm !!!!

Problème simple :

(235/2)²xPi – (85/2)²xPi = 37699mm² soit l’équivalent d’une lunette de 219mm de diamètre et non de 150mm. Nous parlons bien ici d’un équivalent en surface collectrice de lumière et non en résolution. Puisque la résolution dépend du diamètre et non de la surface.
Si je me trompe, n’hésitez pas à me reprendre je suis là également pour apprendre !

La résolution limite théorique du C9 est :
R = 1.22 * 630e-9 / 235e-3 = 3e-6 rad soit 0.675’’ (dans le rouge)

C’est nettement supérieur à une lunette de 150mm !

Enfin je n’ai pas encore une vision trop dégueux à 27ans mais il est vrai que je ne passe pas 1 heure sur un seul et même objet. Mon télescope n'est pas une tuerie mais c'est pas non plus une bouze complètement déreglée tout comme le dobson de 350mm de mon collègue. Tout ceci me laisse encore très très méfiant sur "la vérité" des dessins.

Lionel

PS: As-tu plus d'information sur les observations réalisées en 1941 avec la lunette de 380mm, je suis interessé

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SKY RUNNER
quote:
Tu sais, Lionel, la centrale de M97 n'est pas des plus difficiles pour un observateur expérimenté et ne me pose pas de pbm particulier au T356. A vue de nez, je pense encore être à l'aise dans cet exercice (dans de bonnes conditions de turbulence) avec un T300. Avec un T250, le challenge commence à être intéressant; seuls les glimpses s'espacent dans le temps. Pour ma part, les images numériques (bien mieux que l'argentique) sont une aide formidable pour la comparaison avec nos dessins et plus si on prend la peine de se plonger dans le spectre de l'objet. Aucune influence sur moi, rigueur importante, et si par malheur, des erreurs d'interprétation surgissent sur le dessin d'objets Deep-sky, il y a très souvent une origine de qualité instrumentale mélangée au Seeing.
Enfin Stanislas, pour du visuel ciel profond, si j'arrive à une précision de seulement 10% sur mes dessins, il y a de fortes chances pour que je ne fasse plus que de la course de montagne...

Salut Sky Runner!

Je viens de vérifier la magnitude de l'étoile centrale de M97 que je ne connaissais pas. Elle est de +16!

Un télescope de 356mm de diamètre a une magnitude limite en visuel de +14.86 soit 1.14mag d'écart! Peut-on véritablement l'observer?

Je viens tout juste de découvrir la magnitude limite d'un dobson de 630mm de diamètre: +16.1 comme par hasard!!! Bref ceci me conforte une nouvelle fois.

Je veux bien que ces chiffres puissent varier mais quand même...

Lionel

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Ben euh... non pas exactement!

La formule citée est celle du rayon d'airy d'une étoile. Cette formule est prise par convention pour comparer les optiques, mais elle ne donne pas la limite de résolution.

Une analyse ondulatoire de l'optique d'un télescope montre qu'une mire de trait noir et blanc de pas "Lambda sur D" est transmise avec un contraste nul. C'est la limite. Donc la limite est pour un détail noir de "Lambda sur 2.D" sur fond blanc en quelque sorte... et approximativement...
Voir : http://legault.club.fr/obstruction_fr.html

Ensuite pour l'obstruction (certes toujours très théoriquement donc très limite...) on constate que le contraste chute pour les fréquences plus basses mais pas trop pour les fréquences limites... et là je préfère renvoyer à ceux qui ont développé le sujet... voir le site de Thierry Legault entre autre.

Mais il est assez clair que ce n'est pas la surface qui pilote la résolution, c'est bien la largeur en première approche (c'est pour ça que le VLT va marcher en multi miroir) et en seconde approximation c'est l'ondulatoire qui dit ce qui se passe. (Certainement pas les formules d'optique géométrique de 1930...).

Un truc sympa, le logiciel aberrator30.exe. Si ma mémoire est bonne, on peut y rentrer des images et voir la dégradation. Faut réussir à coller en fréquence, ... mais c'est bien!


Au passage, la formule de la magnitude limite est dans le bouquin de 1930 (voir référence sur mon site... ou l'acheter car il est très bien!) , avec force hypothèses sur la sensibilité de l'oeil, le contraste du ciel, les pertes dans les otpiques, ... et franchement avec Hilux, multicoat et autres trucs modernes, je doute qu'elle soit transposable en toute rigueur. Je veux dire que c'est pas un juge de paix, c'est pas aussi noir et blanc...

Et surtout, il ne faut pas négliger que l'on travaille sur l'oeil et qu'il n'est sensible qu'aux contrastes. Le filtre est là pour ça. Mais il est certain qu'il faut voir...

Pierre

[Ce message a été modifié par Strock Pierre (Édité le 17-06-2008).]

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Merci beaucoup pour l'info, je vais pouvoir bouquiner tout ceci mais demain car là mes neurones sombrent dans le néan

@+
Lionel

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Bonsoir Lionel,
Ce que tu écris n'est pas faux mais ce que dit Stanislas est hélas vérifié en pratique dans les pires conditions de contraste (bien adapté à la capricieuse Mars) avec sa règle du "D-d" inspirée par l'auteur William ZMEK. Sauf qu'avec Stanislas, il ne faut pas hésiter à brancher le décodeur pour bien saisir ses propos (progrès réels dans son post).
Pour la naine du hibou, elle est bien à magv16, et a bien fait le vide autour d'elle et peut-être aussi que les multiples différences de contraste dans la bulle -notamment avec les 2 yeux- aide à sa visibilité... Mais ne nous leurrons pas, ces excuses ne sont rien par rapport aux possibilités physiologiques réelles de l'oeil et du cerveau car il faudra bien un jour percer l'abcès : outre la qualité du ciel, la qualité de l'optique (jusqu'au véhicule oculaire), en visuel, il y a aussi l'homme au bout de la chaîne avec ses organes de perception, son expérience de terrain et son style d'entrainement. Ces deux derniers points, je tarde à les exposer car je sais qu'ils vexeront certainement beaucoup de monde, y compris de bons visuels. J'aurais pu poster ici mon dessin de M97 (pas des plus performants) mais cela n'aurait pas suffit à te persuader. Alors voilà ce que je te propose. Pique au hasard d'excellents dessins (sur ce forum par ex) et étudie le fond d'étoiles pour certains. Il y a de fortes chances que tu tombes sur des étoiles qui ne sont même pas dans GUIDE avec des magv correspondantes bien supérieures aux magv théoriques instrumentales... En tout cas, ce que tu soulèves Lionel me tient à coeur et ton scepticisme louable prouve qu'il faut encore largement diffuser (par le biais d'articles) pour répandre la bonne nouvelle :
LE CIEL EST VRAIMENT PROFOND...mais pas au travers de tous les yeux...


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La discussion n'est peut-être pas à sa place dans un sujet sur Mars, mais la magnitude limite d'un 356 mm se situera entre 16 et 17 pour un observateur expérimenté dans des conditions favorables.

Robert

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Ce que vous oubliez tous c'est qu'il ne s'agit pas d'étoiles doubles à séparer.
Quand l'objet à distinguer est une ligne, un point sombre sur un fond clair, etc,... ces formules ne s'appliquent plus déja et avec calculs en appui et puis surtout tests de vision à l'appui il est possible de descendre jusqu'à lé 1/10eme du Dawes (116/D). Reste à considérer les contrastes mis en jeu pour pondérer ce ratio de 1/10.
Si vous n'admettez pas cette règle et bien vous ne pourriez pas voir le passage d'ombre ou de disque des satelites jovien sur jupiter, qui se voient déja avec 60-80mm sans problème, la division de cassini avec une 60 et encke non pas ds un 9" comme le jurent en ce momment nos amis US mais bien plus.
Sur ces déssins de mars on en est à 1/4 voir 1/5 du Dawes ce qui est théoriquement possible et est sur la limite de diffraction ou tout proche.
Pour cela il y a des exigences car pour 6 théorique encore faut-il la correction optique en rapport.
Le problème du sct c'est son CO important bien sur mais aussi son alignement défaillant et de ce fait il y beaucoup de pertes qui réduisent son rendement avec une sensibilité à la turbulence instrumentale bien plus grande.
La turbulence est à 3 niveau: instrumentale, locale et atmosphérique. A vous de jouer sur les 2 1ers niveaux, le 3eme il est à subir.
En turbu instrumentale la lunette arrive haut la main en premier (un seul chemin optique ds le tube et une réfraction simple et non pas une réflexion, donc gain supérieur à 2 par rapport au sct) en plus le filtrage étroit (100nm) diminue considérablement cet effet d'agitation et le verre bloque les IR du ciel et du local.
Gain maximum. En plus l'objectif haut perché par rapport au sol diminue l'effet local en ajoutant gazon et arbres, de la verdure. Louez une caméra thermographique et vous serez coinvaincu.
Tous les autres systèmes optiques sont loin derrière la lunette.
Maintenant reste le montage optique: combien possède une optique réglée à mieux que le 1/10eme de mm, axe optique colinéaire avec le tube porte oculaire? Moi je l'ai et en ayant callé les 2verres, vous avez boosté votre tube.
Pensez au sct avec 4axes à rendre colinéaires (le primaire, le secondaire, la lame, le tube porte oculaire.
Je me suis tapé 2 sct réalignés comme cela un 8" cel et 8" meade que j'ai encore, cela a bien changé la donne et boosté le tube en résultat. Il n'y a aucun sct qui assure cet alignement sauf par le lego de construction vendu et une vague collim. qui arrange le global pas au top.
Je donne à nouveau les charactéristiques de la 6": P/V5 et rms 22, une précision d'apo commune,
le 8" sct meade P/V7 et rms 27-28, pas mal mais 37.5% CO ce qui fait un De 127mm seulement si aligné,
le C8 P/V5 et rms 20-22, pas mal mais CO 34% et De 133mm si aligné
mais qui ne tient pas mécaniquement pour garder ces chiffres.
Par le roddier.
Le réalignement comme montré avant a enfin fait montré après coup une réelle image de diffraction, airy circulaire et rings centés circulaires et sans découpages (généralement 3, qui n'était pas de l'astigmatisme mais un effet de montage des optiques du tube non alignées colinéaires).
A vous de voir, mais votre exposé chiffré n'est pas le bon et ne tient pas compte des caractéristiques physiques de l'oeil.
Il n'y a pas de perte de brilliance avec le filtre vu que sa transmission est 95% avec courbe de transmission plate. Une dernière chose je n'utilise pas de renvoi coudé avec coatings diélectriques car cela correspond à une perte substantielle de contraste de détails voir de petits détails, expérience à l'appui, ni de filtres MV qui rentrent ds le même cas.
Stanislas

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Le grand silence celeste est retombé, pourvu qu'il pleuve, gentiment tout au plus.
Stanislas

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Nous ne sommes que des contemplatifs à nos grands âges, Pierre, au milieu des grandes gu....s.
Quand m^me voir sur mars une brume persistante au levant, ou un nuage blanc sur une hauteur isolée avec son dépôt de givre blanc, c'est une aventure qui se peut encore d'ici, sans les tracas des transport avec le kérosène qui augmente et les avioneurs qui sont en grève, etc...etc...
Le monde entier dans une 6" at home et une grande satisfaction personnelle, à coût réduit, avec beaucoup de persévérance et sans artifices, ni artefacts.
Stanislas.

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