Pascal C03

Etoile - Triangle (pour Alain M)

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"Tant que j'y suis; ya un truc qui me chagrine sur ton étoile. C'est la diminution de la section (du moment quadratique) de la patte dans la zone chargée...
fo éviter... C'est peut être suffisant mais ça fait pas "bo"! Une toute petite modif et ça change tout"

Pas de problème, bien au contraire, et tu as tout à fait raison ; si je ne supportais pas la critique constructive, je ne soumettrais pas mon travail sur ce forum ! C'est le but.
Tant que c'est à l'état de dessin et que ça ne demande pas trop de temps-homme ou machine, c'est le moment de se lâcher : tout va être découpé à l'eau alors on est libres comme le vent
Par contre j'aime bien la forme et comme Eric j'aime bien le gruyère, alors si tu as plutôt quelques trous à me suggérer, j'en serai ravi (mais il faudra dans ce cas alléger symétriquement aussi de l'autre côté du pivot)
D'ailleurs si ce télescope pouvait être entièrement réduit à un seul superbe trou, j'en serais comblé : pour expédier cet engin à 10,000km, rien n'est plus économique que le poids du trou

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@ Eric : mes pivots d'astats sont sur roulements, calés en bout par des butées à billes à très faible frottement, dans un logement lubrifié.
J'espère ainsi minimiser les perturbations latérales en équatorial.
C'est du pas cher : roulements de rollers.
J'aurai pu diminuer les sections mais j'ai décidé de construire robuste : je ne vais pas être sur place en permanence et je devrai déléguer en partie l'exploitation de l'instrument à des locaux qu'il me faudra former aux subtilités de cette mécanique...
Faut pas trop faire dans le délicat
Les leviers sont aussi longs que possible avec un rapport de seulement 1/4, pour un maximum de précision et de stabilité sur leur réglage.
Si je pouvais me contenter d'assurer personnellement la maintenance une fois par an durant la période cyclonique sur un système qui roule sans souci le reste du temps, ça m'irait bien

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Salut Alain,
Je vois que tu essaies de ne négliger aucun détail...

Pour ma part, grand sceptique devant l'éternel (lequel au fait pisque j'y croive pas?) j'ai fait il y a un moment déjà 3 calculs pour comparer l'action d'une touche latérale
1 dans la partie basse du miroir (on s'éloigne du plan principal qui nous intéresse mais on minimise la flexion du support de touche)
2 au niveau du plan principal (passant donc par le cdg et // à la face d’appui
3 vers la partie haute du miroir - aucun intérêt sinon histoire de...

Le mieux est bien de retenir un miroir dans sa partie "médiane" symétriquement du plan principal mais franchement il n'y a pas une vache d'écart avec la solution de retenir le miroir dans sa partie basse (à 5mm au dessus de la face AR)

Alors j'ai un peu peur que ta solution qui n'est pas à remettre en cause plus que ça d'avoir une forme super chiadée des touches soit un peu de la torture de diptère!

Je vois (je pense) comment modéliser sans y passer 10 plombes 1/3 de ton miroir avec 1 levier astatique. Par curiosité je ferai ça plus tard!

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Oui les roulements de rollers sont bien j'en utilise aussi C'est prévu notamment pour les mouvements en azimuth et altitude. Mais pas forcément nécessaire pour les axes. Des rondelles inox A4 soudées à froid assure la "dureté" de l'axe (laiton) si je puis dire. Le frottement est réduit à un pouième de chouia. Le frottement auquel je faisais allusion (je me suis sans doute mal exprimé), c'est celui qui concerne la tige verticale qui supporte le pivot du triangle lorsque qu'elle entre et sort de la structure lors du changement d'inclinaison du tube. Une des solutions qui contribue a diminuer le frottement c'est que la tige ne soit pas trop épaisse. Et peut-être, si on cherche des poils sur les œufs, et si on a les moyens techniques pour fabriquer de telle pièces, de disposer trois roulements à 120° avec le jeu suffisant pour éviter un serrage...
Sur les pièces latérales, pourquoi ne pas prévoir de simple roulette en plastique dur? Plutôt que de se torturer l'esprit avec une pièce, certes agréable à la vue tridimensionnelle, mais bigrement complexe à la fabrication comme il a été dit.

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Ah oui Eric, effectivement je n'avais pas compris !
Les pistons qui supportent les triangles coulissent dans des roulements linéaires, ce qui correspond bien à ta seconde idée :

Pour les pièces d'appui sur le pourtour du miroir, j'ai aussi une version avec une bille à chaque touche (et non une roulette, pour éviter tout problème d'adhérence)
Cette dernière parait aussi très performante et plus simple, mais m'obligerait par précaution à coller un clinquant pour protéger le verre.
A vrai dire je n'ai pas tranché encore.
Le plus probable est que je vais démarrer avec la version la plus simple pour tester, et ré-usiner les pièces si elles ne donnent pas satisfaction. Mais contrairement aux apparences, cette pièce est facile à usiner : un coup de fraise verticale à chaque angle et deux rainures rectilignes à la fraise scie, et on passe de la 1) à la 2) sans même avoir besoin de la reprendre si on la bloque de la bonne façon dès le départ. Les tolérances sont larges, et il n'y a aucun problème pour la tenir ni la positionner.

Pascal, l'expérience nous enseigne que le diable est dans les détails.
Ainsi choisir un 18 points plutôt qu'un 12 points serait une erreur stratégique - qu'on commettrait aisément à la seule vue des simulations - sans prendre en compte les conditions réelles de fabrication, de mise en oeuvre et d'exploitation.
Tandis que traiter à la légère le soutien latéral, qui est la cause récurrente des contre-performances d'instruments par ailleurs plutôt bien fabriqués, est une erreur que je ne commettrai pas.
J'ai aussi site qui permet d'observer bas sur l'horizon : ce serait une grave erreur de négliger ce point.
Je n'ai aucune certitude d'améliorer significativement les résultats en appliquant mes idées sur la question, mais je ne serai éventuellement convaincu que c'était inutile qu'après avoir essayé.
Je vais mettre dans ce télescope un très bon miroir et tenter d'en tirer les meilleures performances sous un ciel d'exception : ce n'est pas pour me vautrer sur un détail aussi basique que ça.
Par contre ce qui me ferait vraiment avancer et qui me permettrait peut-être de trancher, c'est si tu pouvais simuler la déformation du miroir reposant sur sa tranche sur 8 billes équidistantes diamètre 15mm, placées sur le plan du CDG, à 22.5 et 67.5° de l'axe vertical du miroir dans cette position, sur des bascules qui permettent de répartir naturellement les forces sur chaque touche sous l'effet de son propre poids.
L'idéal serait d'ailleurs d'examiner aussi le résultat après une rotation de 11.25° pour être certain du comportement des appuis dans toutes les positions.
Dans cette posture, les billes, plus chargées, ont un coefficient de frottement de 3%.
Si cette solution fonctionne avec des déformations qui n'excèdent pas 2nm sur la surface optique, je l'adopterai car elle est plus simple. Les billes sont en inox.
Je n'adopterai pas des touches plus classiques, à plots ou à rouleaux, sur lesquelles il faut sans cesse relâcher les contraintes en raison de leur adhérence au moins sur un axe. J'ai décidé de suspendre entièrement ce miroir sur des supports qui lui laissent tous les degrés de liberté - que ce soit vis à vis des dilatations ou des réglages.

Comme je l'annonçais en préambule, ce 600 n'est pas simplement un 600 : il est aussi un instrument expérimental sur lequel j'ai l'intention de tester et de valider (ou non) des solutions destinées à un instrument plus grand et au miroir comparativement plus mince, où tous les problèmes que j'évoque ici seront décuplés.
Que ce soit de ma modeste expérience personnelle, ou à travers les innombrables rapports et notes techniques des constructeurs et observateurs aguerris, tous les problèmes que je cherche à traiter sont connus et reconnus, y compris sur des configurations réalisées avec soin.
Donc pour moi l'argument selon lequel "ça ne vaut pas le coup d'aller chercher des pouillèmes" n'est pas recevable, sauf sur une bouse infâme pour laquelle on n'a pas le moindre espoir d'en tirer mieux qu'une image médiocre.
Je me fous pas mal que 90% du temps les conditions de seeing ne me permettent pas de tirer le meilleur de l'instrument : ce qui me motive et me passionne, ce sont les 10% restants. Après 40 ans d'observation cette année, il faut avoir vécu la claque que représente encore aujourd'hui pour moi l'observation d'une très belle image dans un grand diamètre de qualité, pour comprendre pourquoi je ne ferai pas de concession sur ce point. C'est purement émotionnel, donc je le concède : en partie irrationnel, mais c'est mon privilège d'observateur visuel et je le revendique puissamment

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