Mot Définition
Lame de SchmidtLame correctrice placée sur l'objectif d'un instrument (télescope ou chambre de Schmidt) qui corrige l'aberration de sphéricité du miroir.
LASERLASER et l'abréviation de Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation.
Il s'agit d'un faisceau de rayonnement cohérent temporellement et spatialement.

Pour plus d'information :
Définition LASER : http://dictionnaire.phpmyvisites.net/definition-Laser--10952.htm

LatitudeUn des éléments des coordonnées géographiques représentant la distance angulaire d'un point de la sphère au plan équatorial. Se compte de 0 à 90° vers le Nord, de 0 à moins 90° vers le Sud à partir de l'équateur.
Latitude écliptiqueAngle nord ou sud que forme la direction de l'objet avec le plan de l'écliptique.
Latitude célesteArc de cercle de latitude d'un astre compris entre l'astre lui-même et l'écliptique. Avec la longitude céleste, c'est l'une des coordonnées écliptiques.
LentilleSystème optique utilisé pour les objectifs des réfracteur (lunettes) et les oculaires des instruments. On distingue des lentilles concaves, convexes, des "flint", des "crowns" suivant leurs formes. Les objectifs et oculaires sont des assemblages de ces différents types de lentilles qui leur confèrent des qualités différentes.

Pour plus d'information :
Les accessoires du télescope : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/les-accessoires-du-telescope/les-accessoires-du-telescope.html

Lentille convergenteUne lentille convergente est une lentille avec une épaisseur plus grande au centre que sur les bords. Le foyer, situé derrière la lentille convergente, est le point où des rayons parallèles à l'axe optique se croisent après avoir traversé la lentille.
Les rayons incidents parallèles à l'axe optique convergent vers le foyer après avoir été réfractés par la lentille convergente.

Pour plus d'information :
Les accessoires du télescope : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/les-accessoires-du-telescope/les-accessoires-du-telescope.html

Lentille divergenteUne lentille divergente est une lentille avec une épaisseur plus petite au centre que sur les bords. Le foyer, situé devant la lentille divergente, est le point où des rayons parallèles à l'axe optique se croisent après avoir traversé la lentille.
Les rayons incidents parallèles à l'axe optique divergent à partir du foyer après avoir été réfractés par la lentille divergente.

Pour plus d'information :
Les accessoires du télescope : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/les-accessoires-du-telescope/les-accessoires-du-telescope.html

Lentille gravitationnelleSystème optique constitué par le champ de gravité d'un corps de densité extrême. L'effet ainsi produit serait comparable à celui de l'effet Einstein qui a pour conséquence la déviation des rayons lumineux à proximité d'un corps hyperdense d'où la formation d'images du type mirage (mirage gravitationnels).
LeptonsUne des particules élémentaires dont les principaux représentants sont l'électron et le neutrino. L'ère leptonique a succédé à l'ère hadronique après le Big Bang et aurait duré environ 10 secondes.
LeverApparition d'un astre au-dessus de l'horizon.
LibrationLéger balancement apparent d'un astre (en particulier de la Lune) autour de son axe.
Ligne de centralité(Voir centralité).
Ligne de changement de dateLigne conventionnelle à proximité du méridien de longitude 12 heures, de part et d'autre de laquelle la date locale diffère d'un jour.
Ligne de force(Voir spectre magnétique).
Ligne des noeuds(Voir noeuds).
LimbeBord apparent du disque d'un corps céleste comme le Soleil, la Lune ou une planète.
Partie lumineuse du profil d'un astre.
Limite de Chandrasekhar(Voir Chandrasekhar).
Limite de résolutionDistance angulaire minimale de deux étoiles dicernable dans les meilleures conditions d'observation.
Limite de Roche(Voir Roche).
Lithosidérite(Voir météorite).
LithosphèreLa lithosphère (littéralement, la « sphère de pierre ») est la partie superficielle et solide du matériau dont sont faits les astres telluriques, dont la Terre, Mars, Vénus, Mercure, etc. Elle est divisée en un certain nombre de plaques tectoniques, sur Terre.
La lithosphère est constituée de la croûte et de la partie superficielle du manteau supérieur.

Pour plus d'information :
Lithosphère : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lithosph%C3%A8re

Loi de Titus-BodeDu nom du mathématicien Allemand Titus (1729-1796) et de l'astronome Allemand Bode (1747-1826). Règle empirique établie en 1772 exprimant mathématiquement la régularité des distances des planètes dans le système solaire :

r = 0,4 + 0,6 . n

où n vaut moins l'infini pour Mercure, 0 pour Vénus, 1 pour la Terre, 2 pour Mars, 3 pour Saturne, 4 pour Jupiter, etc. r (=distance au Soleil) est donnée en unité astronomique. Evaluation remarquablement exacte sauf pour Neptune et Pluton.

LongitudeUn des éléments des coordonnées géographiques qui est la distance angulaire prise sur le plan équatorial comptée à partir d'une direction origine (Greenwich) de 0 à 360°.
Longitude écliptiqueAngle mesuré vers l'est le long de l'écliptique à partir du point vernal jusqu'à l'intersection de l'écliptique et du cercle perpendiculaire à ce dernier passant par l'objet.
Longitude célesteArc d'écliptique compris entre le point vernal (équinoxe de printenps) et l'intersection avec l'écliptique du cercle de latitude de l'astre. C'est, avec la latitude céleste, l'une des coordonnées écliptiques.
Longueur d'ondeDans un train périodique d'ondes, distance qu'il y a, dans la direction de propagation, entre deux points successifs.
Longueurs d'ondes équivalente et effectiveValeurs particuliaires de la longueur d'onde qui caractérisent les conditions de travail des instruments dont disposent les astronomes.
Luminosité(abrev. L) La luminosité obsolue est le flux énergétique total émis par l'astre. L'énergie E émise dans un temps t est donnée par la formule :

E = L . t

LumièreLa petite partie des radiations électromagnétiques que nous sommes en mesure de percevoir avec nos yeux.
L'étendue des longueurs d'ondes capables de provoquer des effets physiologiques va de 4000 à 7500 Å.
Lumière (courbe de)(Voir courbe de lumière).
Lumière cendréeFaible lumière de couleur gris-cendre présente dans la partie du disque lunaire qui n'est pas directement éclairée par le Soleil. Le phénomène, plus évident les jours qui précèdent ou suivent la Nouvelle Lune, est dû à la lumière solaire réfléchie par la Terre et, ensuite, par la Lune.
Lumière zodiacaleLumière zodiacale photographié au sommet du volcan Haleakala par l'astronome amateur Rob RatkowskiLueur faible et diffuse apparaissant en début ou en fin de nuit dans le plan de l'écliptique due à la diffusion de la lumière solaire par la matière interplanétaire (voir zodiacale (lumière)).
LunaireQui a rapport avec la Lune.
Lunaison(ou révolution synodique) Intervalle de temps séparant deux Nouvelles Lunes et dont la durée est de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2,9 secondes.
LuneSatellite de la Terre : la Lune La surface de la Lune est une étendue désolée criblée de cratères de toutes tailles. Figée depuis des centaines de millions d'années, celle-ci a accumulé au fil du temps des traces qui racontent les grandes étapes de l'histoire du système solaire. plus d'informations ?

De l'eau pour la jeune Lune

A sa naissance, la Lune devait contenir de l'eau. C'est la conclusion, en juillet 2008, d'une équipe d'astronomes américains après une analyse fine de verres volcaniques rapportés sur Terre lors des missions Apollo. Ces échantillons auraient été éjectés par des volcans voici plus de 3 milliards d'années. Reste maintenant à savoir si de l'eau a pu se maintenir à la surface de notre satellite, aux pôles notamment, comme le soupçonnent les chercheurs.

Eau sur la Lune : la douche froide

En Novembre 2008, les images de la sonde Kaguya n'ont pas permis de détecter de la glace d'eau au pôle Sud de la Lune. Pour les supporters de la conquête lunaire, c'est la douche froide. Le pôle Sud était la cible privilégiée de toutes les futures missions robots et habitées. Car il recèle des cratères plongés dans une obscurité permanente, dont on croyait qu'ils pouvaient conserver, sous forme de glace, de l'eau apportée par les comètes. Pour le vérifier, la caméra stéréo TC de la sonde japonaise Kaguya a exploré le cratère Shackleton, 20 km de diamètre et 4,2 km de profondeur. Verdict : la brillance du sol est insuffisante pour qu'il y ait de la glace d'eau pure.

La face cachée de la Lune autrefois visible ?

La face cachée de la Lune, vue pour la première fois en 1959, aurait pu être tournée vers la Terre il y a près de 4 milliards d'annéesUn gros astéroïde pourrait avoir percuté la Lune il y a 3,9 milliards d'années, ce qui l'aurait complètement retournée pendant quelques dizaines de milliers d'années. Aujourd'hui, notre satellite nous présente toujours la même face, car sa rotation est synchrone : elle met autant de temps pour faire un tour sur elle-même que pour faire le tour de la Terre. Or deux scientifiques français, Mark Wieczorek et Matthieu Le Feuvre, de l'Institut de physique du globe de Paris, ont montré qu'un violent impact aurait brisé cette rotation synchrone. Après avoir analysé l'âge et la répartition de 46 cratères lunaires, ils ont conclu que, dans un lointain passé, l'hémisphère ouest avait été beaucoup moins bombardé par des astéroïdes que l'hémisphère est. Pourtant, comme c'est l'hémisphère ouest qui avance en premier dans le sens dans lequel la Lune orbite, il est davantage exposé aux impacts – sur le même principe que lorsqu'une voiture roule sous la pluie, elle reçoit plus de gouttes sur le pare-brise qu'à l'arrière. C'est ce qui suggère qu'autrefois, un choc aurait pu rendre la face cachée visible. Des images de la sonde Chandrayaan, actuellement en orbite autour de la Lune, devraient apporter de nouveaux indices à cette hypothèse.

Pour plus d'information :
La Lune, satellite naturel de la Terre : http://www.astropolis.fr/articles/etude-du-systeme-solaire/la-Lune/astronomie-lune.html

Lune rousseLunaison qui débute après Pâques entre le 5 avril et le 6 mai. Nom donné suite à la couleur de la Lune à cette époque. Les positions relatives Soleil-Terre-Lune font que les rayons lumineux sont déviés par l'atmosphère terrestre et rayonnent dans les longueurs d'onde de la couleur rouge.
LunetteLunetteInstrument d'observation dont l'objectif est constitué par un système de lentilles. Dès l'Antiquité, on tenta d'améliorer les capacités de l'oeil par différents procédés: mentionnons les cylindres de jadéite, une substance cristalline très transparente utilisée par les astronomes Mayas. Toutefois, un véritable instrument capable de rapprocher optiquement ce qui est éloigné ne vit le jour qu'au début du XVIIe siècle: c'est la lunette. Le perfectionnement constant de ce type d'appareil, qui aboutit au télescope (c'est-à-dire instrument pour voir loin), a permis à l'astronomie d'atteindre un niveau élevé. Ensuite, l'introduction de la photographie et de la spectroscopie, associées l'une et l'autre à l'emploi du télescope, a revêtu une importance particulière.

La première lunette au bout du pinceau

Paysage avec vue sur le château de Mariemont  : En bas à gauche, de ce tableau de Jan Bruegel l'Ancien, on voit l'archiduc Albert VII de Habsbourg tenant l'une des toutes premières lunettes Les inititiés savaient déjà que la plus ancienne représentation d'une lunette était due au peintre flamand Jan Bruegel l'Ancien. Son protecteur, l'archiduc Albert VII de Habsbourg, gouverneur espagnol de la Hollande catholique, tient l'instrument dans le tableau Paysage avec vue sur le château de Mariemont, exécuté entre 1608 et 1612. En fouinant dans la correspondance de l'entourage de l'archiduc, deux chercheurs italiens ont découvert que cette lunette était en fait l'une des toutes premières fabriquées ! Elle aurait été acquise auprès des artisans Lipperhey ou Janssen, peu après la démonstration publique de la lunette à La Hague, le 25 septembre 1608.
Lunette méridienneLunette mobile autour d'un axe horizontal est-ouest et permettant d'observer les astres à leur passage au méridien.
Lyman (série de)Du nom du physicien américain (1874-1954) - Série de raies de l'hydrogène neutre émises par les "sauts" de son électron se terminant sur l'orbite 1.
Raie L a (1216 Å) orbite 2 à 1
Raie L b (1026 Å) orbite 3 à 1
Raie L g (973 Å) orbite 4 à 1
etc.