Mot Définition
TélescopeProblème de vue ?Instrument d'observation dont l'objectif est constitué par un miroir (Voir réflecteur). plus d'informations ?

Pour plus d'information :
Bien choisir son télescope : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/bien-choisir-son-telescope/bien-choisir-son-telescope.html
Quel type de télescope ? : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/quel-type-de-telescope/quel-type-de-telescope.html

Télescope de Schmidt(Voir Schmidt). plus d'informations ?

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Bien choisir son télescope : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/bien-choisir-son-telescope/bien-choisir-son-telescope.html
Quel type de télescope ? : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/quel-type-de-telescope/quel-type-de-telescope.html

Télescope zénithalPetit instrument qui mesure les différences des distances zénithales. Il a une monture azimutale et sert à déterminer précisément des latitudes astronomiques. plus d'informations ?

Pour plus d'information :
Bien choisir son télescope : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/bien-choisir-son-telescope/bien-choisir-son-telescope.html
Quel type de télescope ? : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/quel-type-de-telescope/quel-type-de-telescope.html

Table équatorialeSupport plan pouvant recevoir un ou plusieurs instruments d'observation et monté suivant le principe de la monture équatoriale.
Tache rougeLa grande tache rouge vue par la sonde spaciale Voyager 1Formation visible dans la zone australe à la latitude de 35° environ de la planète Jupiter. Connue depuis très longtemps (Cassini - 1665), elle n'a pas toujours été rouge (mais grise, jaune...) et a parfois disparu (1888, 1912, 1916... 1991). Elle mesure environ 40000 km de long (3 fois la Terre) et 13000 km de large. On suppose qu'il s'agit d'une énorme formation cyclonique. Son sommet dépasse d'environ 8 km la couche nuageuse environnante.

Pour plus d'information :
Grande tache rouge : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_tache_rouge

Tache solaireTache solaireAire assombrie de la surface du Soleil. Ces taches sont constituées d'une zone centrale plus sombre, appelée noyau ou ombre, et par une région environnante appelée pénombre. Leur vie (une apparition, un développement et une disparition) dure quelques semaines et souvent leur formation se fait en groupes. Leur fréquence d'apparition est cyclique et présente un maximum avec une période moyenne de 11 ans. On attribue l'existence de ces taches à de forts champs magnétiques.

Pour plus d'information :
Soleil (Les taches solaires) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil#Les_taches_solaires

Taches lunairesZones obscures que l'on peut observer à la surface lunaire. On les appelle mers.
Tectonique des plaquesEnsemble des mouvements et des dislocations agissant sur les plaques plus ou moins rigides qui constituent la lithosphère.
TempératureGrandeur physique qui permet de mesurer objectivement l'état thermique d'un corps et, donc, sa propension à céder ou à gagner de la chaleur, en rapport avec d'autres corps.
Le développement de la physique moderne et, en particulier, de la thermodynamique, a introduit, avec le zéro absolu, le concept de température absolue (et l'échelle thermométrique relative : l'échelle Kelvin).
Température de couleurSe définit à partir de la mesure de la radiation électromagnétique émise par une source.
Tempête magnétiqueEmission par le Soleil de protons et d'électrons qui, lors de périodes particulières de son activité, atteint des valeurs extrêmement élevées. L'impact de tels éléments sur la haute atmosphère est à l'origine de phénomènes particuliers (tempête magnétique, aurore polaire) qui ont une grande influence sur la transmission des ondes radioélectriques (voir vent solaire).
TempsDurée dans laquelle se succèdent les évènements, les jour, les nuits...

Pour plus d'information :
L'horloge parlante officielle française de l'Observatoire de Paris : http://syrte.obspm.fr/tfc/temps/hp/hp.php
Temps : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/temps/

Temps Sidéral (TS)Temps des étoiles; angle horaire du point vernal, qui est égal à l'ascension droite des objets au méridien local.
En un point donné, angle horaire du point vernal, calculé par rapport à la rotation apparente de la sphère céleste. Le temps sidéral local (TSL) est utile pour déterminer l'angle horaire (H) nécessaire lorsque l'on veut pointer un instrument d'observation par cette méthode. La formule est H=TSL-a (ascension droite de l'astre à observer).
Temps solaire moyenTemps solaire déduit du temps solaire vrai corrigé de l'équation du temps. Ce temps pour un lieu donné a son origine à midi.
Temps solaire vraiAngle horaire apparent du centre du Soleil pour un lieu donné.
Temps Universel (TU)Heure du fuseau origine ou heure de Greenwich. C'est l'heure de l'observatoire de Greenwich, en Angleterre. Elle sert de référence unique dans le monde entier et évite les confusions avec les différentes heures locales.
Temps solaire moyen de Greenwich augmenté de 12 heures (temps civil de Greenwich).
TerminateurLigne de démarcation entre la zone illuminée et la zone dans l'ombre sur la surface de la Lune ou d'une planète. Zone sur la Lune où l'éclairage du Soleil est rasant, et où l'on peut appercevoir le plus de détails, lorsque la Lune est en quartier.
TerreEt oui, elle est ronde !Regardez sous vos pieds !
La Terre est une sphère solide, entourée d'une enveloppe gazeuse qui en est une partie intégrante et qui la protège, comme un bouclier, du bombardement des météorites. La Terre accomplit une révolution autour du Soleil en une année. La planète tourne rapidement sur elle-même autour d'un axe incliné de 23°27" sur le plan de l'écliptique. Cette rotation est accomplie en 1/365,25 d'année, période que l'on appelle habituellement jour. L'axe de rotation, au cours de l'année, conserve sa direction; c'est pourquoi la position de la Terre change par rapport au Soleil. Cela provoque l'alternance des saisons. La surface solide de la planète est recouverte pour plus des deux tiers par les océans, pour le reste par les continents. Mais, la configuration actuelle n'est pas définitive: la planète est le siège de phénomènes internes qui provoquent le mouvement des plaques (Voir tectonique des plaques). plus d'informations ?

Pour plus d'information :
La Terre, notre planète : http://www.astropolis.fr/articles/etude-du-systeme-solaire/Terre/astronomie-terre.html

ThermodynamiqueOn peut définir la thermodynamique de deux façons simples :
  • La science de la chaleur et des machines thermiques ou
  • La science des grands systèmes en équilibre.


Pour plus d'information :
Thermodynamique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thermodynamique

Thermométrique (échelle)Echelle de mesure de la température. L'échelle la plus utilisée est centigrade ou Celsius. On l'obtient en faisant correspondre le zéro degré avec la fusion de la glace. En équilibre avec l'eau et sa vapeur, la température de 100 degrés correspond à l'ébulition de l'eau à la pression atmosphérique. En divisant cet intervalle en cent parties égales, dont chacune d'entre elles est appelée degré centigrade, ou Celsius, on obtient l'échelle. Une autre échelle très usitée, surtout dans le domaine scientifique, est l'échelle absolue, ou Kelvin, qui fixe la température de fusion et d'ébullition de l'eau, respectivement à 273,15 K et 373,15 K. Le zéro de l'échelle Kelvin est le zéro absolu.
ThermosphèreZone de l'atmosphère située entre 85 et 700 km d'altitude entre la mésosphère et l'exosphère qui se décompose en ionosphère de 85 à 350 km, en métasphère de 350 à 500 km et en protosphère de 500 à 700 km. Sous l'action des rayons UV et X du Soleil, les molécules de l'air y sont décomposées. La chaleur dégagée fait augmenter la température (100 km : -80°C; 150 km : +360°C; 300 km : +700°C). A sa partie supérieure, la température est de 350 à 1700°C environ en fonction de l'activité solaire.

Pour plus d'information :
Météorologie élémentaire : http://www.astrosurf.com/luxorion/meteo-atmosphere.htm

ToponymieScience des noms de lieux.
Tour solaireInstrument astronomique pour l'observation du Soleil. Il est fait d'une tour fixe au sommet de laquelle est placé un système de miroirs mobiles qui mettent constamment au point l'image du Soleil sur des plaques situées à la base de la tour.
TransitPassage d'une planète inférieure à travers le disque solaire. Egalement passage d'un objet à travers le méridien de l'observateur.
Transits (méthode des)La méthode des transits utilise la baisse d'éclat provoquée par le passage d'une planète devant son étoile.
TraînéeTrace lumineuse persistante laissée par un météore.
Trois corps (problème des)Problème classique de mécanique céleste qui consiste à déterminer les orbites de trois corps en gravitation. Le problème est insoluble par voie analytique exacte, alors qu'on connaît des solutions approximatives dans des cas particuliers.
Tropique(du grec trepein, tourner). C'est le moment de l'année où la trajectoire du Soleil fait "demi-tour".
Il s'agit donc du cercle parallèle céleste extrême atteint par le Soleil dans sa progression annuelle sur l'écliptique.
Il s'agit également des deux parallèles géographiques qui déterminent la zone dans laquelle le Soleil passe à certaines époques au zénith. Leurs latitudes sont respectivement de + 23°27" et - 23°27".
Tropique du CancerDans l'hémisphère Nord (Voir Cancer).
Tropique du CapricorneDans l'hémisphère Sud (Voir Capricorne).
TropopauseMince couche de l'atmosphère terrestre qui sépare la troposphère de la stratosphère. C'est dans la tropopause qu'on a les plus basses températures de l'air.

Pour plus d'information :
Météorologie élémentaire : http://www.astrosurf.com/luxorion/meteo-atmosphere.htm

TroposphèreZone de l'atmosphère terrestre située entre 0 et 10 km d'altitude dans les zones tempérées. Sa limite supérieure s'appelle la tropopause. Elle représente les 5/6 de l'atmosphère terrestre. L'air y contient de la vapeur d'eau et du gaz carbonique, des poussières (surtout de 0 à 3 km). La température s'y abaisse progressivement 6,5°C par 1000 m jusqu'à -55°C. Elle est le siège des événements météorologiques (nuages, orages, etc).

Pour plus d'information :
Météorologie élémentaire : http://www.astrosurf.com/luxorion/meteo-atmosphere.htm

Trou coronalLa structure interne du SoleilRégion étendue de l'atmosphère du Soleil, généralement située au voisinage des pôles solaires, qui émet peu de rayonnement X et ultraviolet et par où s'échappe le vent solaire.
Trou noir(ou black hole) Région de l'espace dans laquelle une masse est concentrée de façon si dense que rien, même pas la lumière ne peut s'en échapper. Il s'agit de résidus terminaux de l’évolution de très grosses étoiles ; du fait de leur masse énorme, la gravitation y est extrêmement puissante ; les trou noirs absorbent la matière et aussi le rayonnement qui les entoure : ils sont donc invisibles et ne peuvent être détectés que par leurs effets sur les corps célestes qui les entourent.
Terme conventionnel inventé par le physicien J. A. Wheeler pour indiquer ce qu'il reste d'une étoile, si elle est suffisamment massive, quand se produit la phase dite de son "écroulement gravitationnel" (son combustible nucléaire est alors épuisé). L'hypothèse de l'existence d'objets célestes massifs au point d'avoir un champ gravitationnel tellement intense qu'il retient même la lumière (voilà qui explique le "noir") avait déjà été émise, en 1796, par l'astronome, mathématicien et physicien Pierre Simon de Laplace. Avant les récentes observations des quasars, rien ne laissait pourtant présumer que pouvaient réellement exister des objets aussi massifs. C'est la mécanique quantique qui établit que, pour des masses à peine supérieures (environ trois fois) à celle du Soleil, une étoile vieillissante acquiert, sous l'effet de son propre champ gravitationnel, une densité qui la transforme en trou noir. La théorie prédit l'existence de deux types fondamentaux de trous noirs : ceux d'une masse de l'ordre de quelques masses solaires et ceux d'une masse "gigantesque". Les trous noirs ne sont pas visibles : c'est uniquement par leurs effets indirects, même s'ils sont très importants d'un point de vue astronomique, qu'on peut confirmer leur existence. Seule la théorie de la relativité permet de comprendre la nature des trous noirs. En effet, cette théorie prévoit que le champ gravitationnel généré par un trou noir est tel que, au delà d'une surface limite, appellée "horizon des événements", quelque objet physique que ce soit, lumière comprise, ne pouvant plus s'en évader, est contraint de chuter vers le centre de gravité de ce trou noir. Celui-ci, qu'on appelle "singularité gravitationnelle", est invisible de l'"extérieur" de l'horizon parce que la lumière émise par l'objet qui chute subit la même attraction et malgré sa vitesse de 300000 km/s ne peut s'en échapper. De l'extérieur de l'horizon, un trou noir se présente donc comme un "trou" qui absorbe et fait disparaître tout ce qui l'approche. Les lois de la physique aujourd'hui connues ne nous permettent pas de dire ce qui arrive à la matière ainsi engloutie par un trou noir. Considérons un trou noir proche d'une étoile : une partie de la matière de cette dernière, attirée, subit une accélération avant de rejoindre l'horizon et donc de disparaître; ce faisant, elle émet des radiations électromagnétiques par un mécanisme dit "synchrotronique" - la plupart du temps, une telle radiation se présente sous forme de rayons X dont les caractéristiques sont bien différentes de celles des rayons X émis par d'autres systèmes astrophysiques. C'est ainsi qu'a pu être repérée dans la constellation du Cygne une source de rayons X que l'on peut considérer comme le premier trou noir jamais observé. Un même mécanisme, mais concernant les trous noirs géants, peut expliquer le phénomène des quasars.

Le trou noir de la Voie lactée à la diète

L’observatoire X Chandra a réalisé cette image détaillée du trou noir central de la Voie lactée. On y découvre Sgr A East (structure blanche entourée de jaune), un rémanent de supernova très proche de Sgr A*.Des scientifiques américains ont compris pourquoi le trou noir central de la Voie lactée, Sagittarius A*, est beaucoup moins actif que ses congénères.
Sagittarius A* (Sgr A*), le trou noir supermassif qui occupe le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est beaucoup moins glouton que ses congénères de même gabarit. Il ne consomme qu'un dix-millième de la matière des jeunes étoiles massives situées au plus proche de lui.
Des scientifiques de l'université d'Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) pensent avoir compris pourquoi il est si peu actif. Grâce à une image réalisée en combinant 43 observations en rayons X du satellite Chandra entre 1999 et 2009, ils ont mis au point un nouveau modèle théorique qui explique le mystère.
Au voisinage de l'horizon du trou noir (la frontière au-delà de laquelle rien, pas même la lumière, ne peut s'échapper), des collisions entre particules produisent de l'énergie qui est transférée, par conduction, dans la région plus lointaine où se trouvent les étoiles massives. Or, cette énergie a pour effet d'éjecter pratiquement tout le vent stellaire de ces étoiles dans la direction opposée au trou noir, privant ce dernier de nourriture.

Pour plus d'information :
Les trous noirs : http://www.astropolis.fr/articles/les-objets-du-ciel/les-trous-noirs/astronomie-trous-noirs.html

Troyen (astéroïde)Les points de LagrangeOriginellement, les astéroïdes troyens sont un groupe d'astéroïdes situés aux alentours des points de Lagrange L4 et L5 de l'orbite de Jupiter, c'est-à-dire qu'ils possèdent la même orbite mais sont situés à 60° en avance ou en retard par rapport à Jupiter.

Pour plus d'information :
Astéroïde troyen : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ast%C3%A9ro%C3%AFde_troyen
Point de Lagrange : http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_Lagrange

TurbulenceIl s'agit du phénomène affectant la qualité de l'image obtenue avec un instrument d'observation visuelle ou photographique. Il est principalement dû à des phénomènes thermiques (ondes de chaleur) ou dynamiques (mouvements de poussières) se produisant dans l'atmosphère.
Type spectralIl s'agit d'une des différentes classes de température dans laquelle les étoiles sont placées d'après l'analyse de leur spectre; O B A F G K M en ordre décroissant de température. La phrase anglaise Oh! Be A Fine Girl, Kiss Me permet de se souvenir de l'ordre des lettres.
Il permet la classification des étoiles de par certaines caractéristiques communes de leurs spectres. Cette classification est faite dans l'ordre décroissant des températures d'excitation dans l'atmosphère de l'étoile. La classification la plus courante est celle de Harvard : O B A F G K M R S N. Cette classification est subdivisée en 10 sous-classes. A noter que le type spectral ne suffit pas à caractériser complètement une étoile.