Mot Définition
Céphéide ou variable CéphéideEtoile variant continuellement de luminosité comme Delta Cephei. La magnitude absolue de ces étoiles peut être calculée à partir de la période de variation; la comparaison des magnitudes absolue et apparente détermine la distance de ces étoiles et des galaxies dans lesquelles elles se trouvent. Ces étoiles, bien qu'elles soient une trentaine de fois plus grandes que le Soleil, n'ont cependant pas des dimensions exceptionnelles. Une caractéristique fondamentale de ces astres réside dans le fait que leur luminosité moyenne est généralement très élevée (de 100 à 10000 fois celle du Soleil) et se trouve étroitement liée à la durée de la période de variation: plus grand est l'intervalle entre un maximum de lumière et le suivant (c'est-à-dire la période), plus la luminosité moyenne de l'astre est élevée. Ce sont des supergéantes de type spectral F à K. Les périodes de pulsation sont comprises entre 1 et 70 jours. L'amplitude de la variation d'éclat est entre 0,4 et 1,7 de magnitude. Au maximum, l'étoile tend vers la couleur blanche pour devenir jaune ou orangé à son minimum. En étudiant les céphéides du Petit Nuage de Magellan, Miss H. Leavitt établit une relation dite de "période-luminosité" qui permet de déterminer leur distance. Ainsi, la présence de céphéides dans un système stellaire permet d'en évaluer la distance.
Cadran solaireQuelle heure est-il ?Ensemble qui permet de lire l'heure du Soleil vrai par projection de l'ombre d'une tige appelée style sur un cadran portant des lignes repères. Le premier cadran solaire aurait été construit vers 550 avant JC par le Grec Anaximandre. A l'origine, ces cadrans apposés sur les églises, sur les fermes ou édifices publics servaient à ponctuer les moments importants de la journée, offices religieux en particulier.
Calendrier(d'après les calendes, premiers jours du mois romain). Le calendarium était le livre de comptes portant les sommes à payer en début de mois.
Système de division du temps permettant la mise en place de repères (année, mois, jour) pour les besoins de la vie courante.
Le calendrier grégorien est en vigueur actuellement pour de nombreux pays occidentaux. Institué par le pape Grégoire XIII en 1582, il remplaçait le calendrier julien adopté en 45 avant JC et dont le retard atteignait alors 10 jours. En France, la réforme fut adoptée par l'ordonnance royale de novembre 1582 : le lundi 10 décembre devint le 20 décembre.
Plusieurs calendriers sont simultanément en vigueur dans le monde : israèlite, dont le jour origine correspond au 7 octobre 3761 avant JC, date présumée de la Création, ou musulman, dont le premier jour de l'an 1 de l'Hégire (ère musulmane) correspond au 16 juillet 622, jourMahomet quitta La Mecque pour Médine.
Calotte polaireRégion environnante d'un pôle sur un astre.
Cancer (tropique du)Parallèle céleste décrit par le Soleil le jour du solstice d'été, le 22 juin. Sa déclinaison (distance angulaire à l'équateur), qui est d'environ + 23° 27', est la plus grande déclinaison positive atteinte par le Soleil en un an.
Canicule(de canicula, petite chienne). Sirius, principale étoile de la constellation du Grand Chien, se lève et se couche avec le Soleil, du 24 juillet au 24 aout, période de la canicule.
Capricorne (tropique du)Parallèle céleste décrit par le Soleil le jour du solstice d'hivers, soit le 22 décembre. Sa déclinaison (distance angulaire à partir de l'équateur) est d'environ - 23° 27'; c'est la plus grande déclinaison négative atteinte par le Soleil en un an.
CarbonateEn chimie, un carbonate désigne un ion formé d'un atome de carbone et de trois atomes d'oxygène portant une double charge électrique négative (CO32-), ainsi qu'un composé chimique comprenant cet anion.

Pour plus d'information :
Carbonate : http://fr.wikipedia.org/wiki/Carbonate

Cartes stellairesTables qui représentent les zones célestes comme tout observateur les verrait dans un télescope. Servant à identifier les étoiles, les cartes stellaires reportent leur position selon une projection cartographique déterminée. En général, les coordonnées utilisées sont les coordonnées équatoriales donc ascension droite et déclinaison.
Cassegrain (télescope de)Système optique utilisant un miroir principal concave parabolique réfléchissant la lumière sur un miroir secondaire hyperbolique convexe renvoyant l'image à travers un trou percé au centre du miroir principal. Il présente l'avantage d'augmenter la distance focale du miroir principal et donc de permettre une plus grande compacité de l'instrument (moindre encombrement par rapport à un télescope du type Newton).
Cassini (division de)Division principale des anneaux de Saturne, entre l'anneau A et l'anneau B ou lacune (zone dans laquelle l'absence de matière est encore plus évidente). Saturne a un système d'anneaux complexes et imposants. Entrevus mais non pas reconnus dans leur forme et leur nature véritable par Galilée, ils ont été découverts et étudiés par Gian Domenico Cassini  (1625-1712) vers le milieu du XVIIe siècle.
CatalogueEnsemble de données astrométriques, photométriques, spectroscopiques... concernant des objets célestes. Parmi les plus connus, sitons :

Pour plus d'information :
Le Catalogue NGC Interactif En Ligne : http://www.seds.org/~spider/ngc/ngc_fr.html
The NGC/IC Projet : http://www.ngcicproject.org/
Download : http://www.astrosurf.com/luxorion/download.htm

CCD (Charge Coupled Device)Il s'agit des détecteurs actuels qui remplacent progressivement la pellicule photo pour produire les images du ciel à travers les télescopes.
Ceinture d'astéroïdesLa ceinture d'astéroïdes est une région du système solaire située entre les orbites de Mars et Jupiter qui contient la majeure partie des orbites des astéroïdes connus. La ceinture d'astéroïdes est parfois précisée « ceinture d'astéroïdes principale » lorsqu'il s'agit de la distinguer d'autres ceintures analogues du système solaire (comme, par exemple, la ceinture de Kuiper).

Pour plus d'information :
Ceinture d'astéroïdes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ceinture_d%27ast%C3%A9ro%C3%AFdes

Ceinture principale(Voir ceinture d'astéroïdes).
Centralité (ligne de)Lors d'une éclipse de Soleil totale ou annulaire, ligne décrite à la surface de la Terre par la projection des centres du Soleil et de la Lune alignés. Une éclipse totale de Soleil n'est visible dans sa totalité que sur cette ligne et dans une zone d'environ 30 km de part et d'autre. Au-delà, l'éclipse ne sera pour un observateur que partielle.
Centrifuge (force)Force agissant sur un corps ayant une trajectoire curviligne et tendant à le pousser radialement vers l'extérieur en direction opposée à celle de la force centripète.
Centripète (force)Force qui doit être exercée sur un corps pour l'obliger à avoir une trajectoire curviligne. La force centripète a une valeur égale et opposée à la force centrifuge. Elle est donc toujours perpendiculaire à la trajectoire et dirigée vers le centre de rotation.
CercleLigne circulaire autour de la sphère terrestre. On parle de grand cercle pour l'équateur, pour tous les méridiens et pour tous les cercles divisant la Terre en deux parties égales. Les petits cercles sont les parallèles à l'équateur.
Cercle de hauteurCercle sur la sphère terrestre d'où l'on voit un astre à la même hauteur.
Cercle horaireGrand cercle de la sphère céleste perpendiculaire à l'équateur et passant par l'objet céleste. Il passe donc également par les pôles célestes et l'astre observé.
Cercle horizontal (ou azimutal, ou almicantarat)Cercle passant par l'astre observé et parallèle à l'horizon.
Cercle méridienNom du cercle maximal de la sphère céleste qui passe tant par les pôles que par le zénith et le nadir. C'est donc un cercle horaire autant qu'un cercle vertical perpendiculaire à l'équateur et à l'horizon. Les intersections avec ce dernier sont les points nord et sud.
Cercle oculaire (ou pupille de sortie)(Pour pupille de sortie, voir cercle oculaire).
Cercle oculaire (ou pupille de sortie)A la sortie d'un instrument, correspond à la division du champ de l'instrument par le grossisement. Pour des jumelles 8x50, la pupille de sortie est 6.
Cercle verticalCercle maximal de la sphère céleste passant par le zénith et le nadir. Il est perpendiculaire à l'horizon; c'est sur lui que l'on mesure l'altitude des astres.
Cercles polairesParallèles géographiques situés à 23°5 des pôles. Sur ces cercles, aux solstices se produit soit un jour de 24 h soit une nuit de 24 h.
Cerenkov (radiation de)Radiation électromagnétique émise tout de suite après le passage dans un milieu transparent d'une particule chargée ayant une vitesse supérieure à celle de la propagation de la lumière dans ce même milieu.
ChaleurDe façon générale, il s'agit de la qualité de ce qui est chaud. Plus précisément, la chaleur est définie comme un transfert de l'agitation thermique des particules au niveau microscopique. Un système dont les particules sont statistiquement plus agitées présentera une température d'équilibre, définie à l'échelle macroscopique, plus élevée. La température est donc une grandeur macroscopique qui est le reflet statistique des énergies cinétiques des particules à l'échelle microscopique. Au cours de chocs aléatoires, les particules les plus agitées transmettent leur énergies cinétiques aux particules les moins agitées. Le bilan de ces transferts d'énergies cinétiques microscopiques correspond à la chaleur échangée entre des systèmes constitués de particules dont l'agitation thermique moyenne est différente.

Pour plus d'information :
Chaleur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaleur

Chambre de SchmidtInstrument photographique à grand champ et à grande luminosité. Afin de corriger l'aberration de sphéricité du miroir, une lame correctrice dite "lame de Schmidt" est placée à l'ouverture de l'instrument.
ChampEspace de la voûte céleste visible dans un instrument. Dépend du grossissement utilisé, donc de la focale de l'instrument. Plus on grossit, plus le champ diminue.
Champ magnétiqueChamp de forces agissant sur la direction de la vitesse des particules électriquement chargées.

Janvier 2009 - Champ magnétique : les nouvelles cartes des étoiles

Quel est le lien entre le petit âge glaciaire, la naissance des étoiles, les taches solaires ou les aurores boréales ? Le champ magnétique ! Parce qu'il est difficile à détecter sur une étoile, cet ingrédient essentiel de l'évolution stellaire a longtemps été le parent pauvre de l'astrophysique. Jusqu'à récemment, seule la carte magnétique du Soleil était connue. Or comment bâtir une théorie solide des étoiles sur un seul exemple ? Grâce à Espadon et Narval, deux instruments d'un genre nouveaux, et le télescope Bernard Lyot, les choses changent. Les astrophysiciens peuvent désormais voir le champ magnétique des étoiles.
Chandrasekhar (limite de)Du nom de l'astrophysicien Indien né en 1910. Limite de masse des étoiles dites naines blanches. Au delà de la masse critique de 1,44 masse solaire, le poids des couches externes n'est plus équilibré par la présence du gaz dégénéré interne. La configuration de cette étoile ne présente plus aucune stabilité.
Chaos moléculaire (hypothèse du)Hypothèse sur les conditions physiques qui ont précédé l'agencement de l'Univers et, d'après les mythes cosmogoniques antiques (Babyloniens, Scandinaves, sous diverses dénominations, et, enfin, Grecs), constituent l'état primordial de la matière. Cette dernière se serait d'abord organisée en simples molécules qui, en interagissant entre elles selon des lois statistiques, auraient créé les premières molécules organiques complexes. L'hypothèse du chaos moléculaire avance que la vie elle-même n'est enfin apparue qu'après d'ultimes interactions entre ces dernières. Semblable hypothèse remonte à la fin du XIXe siècle.
ChercheurPetit instrument muni d'un réticule monté en parallèle d'une lunette ou d'un télescope et qui, grâce à un plus grand champ, permet une localisation plus aisée de l'objet cherché et l'orientation correcte de l'instrument d'observation. Avant toute observation, il faut s'assurer du parfait alignement des 2 lignes de visée chercheur / instrument.

Pour plus d'information :
Les accessoires du télescope : http://www.astropolis.fr/articles/astronomie-amateur/les-accessoires-du-telescope/les-accessoires-du-telescope.html

Chevelure (d'une comète)Nébulosité entourant le noyau d'une comète. Elle est constituée de gaz très ténu et de particules solides arrachées au noyau. Elle peut atteindre des diamètres compris entre 10000 et 100000 km. Sa luminosité est due à un phénomène de fluorescence.
Chondrites(Voir météorite).
ChromosphèreLa structure interne du SoleilCouches atmosphériques du Soleil et d'autres étoiles, au dessus de la photosphère. Quand il nous est donné d'admirer le specacle inoubliable qu'est une éclipse de Soleil, nous pouvons voir l'énorme étandue de la haute atmosphère qui forme une véritable couronne de lumière autour du disque masqué par la Lune. Près du bord, on peut voir aussi en cette occasion un anneau coloré d'une vive lumière rouge: c'est la chromosphère (la "sphère de la couleur"), formée surtout d'hydrogène, qui répand cette caractéristique lumière rouge parce qu'il est particulièrement raréfié et chaud. Ce gaz ténu, chaud de 10 000°C, s'étend sur quelques milliers de kilomètres d'altitude.

Pour plus d'information :
Soleil (La chromosphère) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil#La_chromosph.C3.A8re

CielLe mot latin caelum qui a donné ciel, implique une forme circulaire et contient une connotation de pureté et de perfection harmonieuse.
Espace accessible à l'observation terrestre limité par l'horizon. Le ciel a l'aspect d'une voûte ou d'un hémisphère, raison pour laquelle on parle de "voûte" ou de "sphère" céleste. Du fait de la rotation terrestre, le ciel entier présente un mouvement rotatoire apparent outour de l'axe du monde. C'est ce mouvement qui fait que les astres se lèvent à l'est, culminent au méridien, et se couche à l'ouest. La période de ce mouvement, appelée jour sidéral, est de 23 heures et 56 minutes de temps moyen.
CimierOuverture dans le dôme d'une coupole d'observation.
CircumpolaireEtoile ou constellation assez proche du pôle céleste pour ne jamais paraître se coucher. Se dit aussi des étoiles dont la distance aux pôles est inférieure à 10°.
Cirque (lunaire)Cratère de grande étendue à fond plat.
ClartéDans le cas de l'observation d'étoiles, la clarté d'un instrument dépend du diamètre de l'objectif; dans le cas d'objets de diamètre apparent (lune, planètes, nébuleuses), elle dépend de la pupille de sortie.
Classe de luminosité (d'une étoile)Tient compte de la fonction de luminosité, rapport entre le nombre relatif d'étoiles et la magnitude absolue. A donné lieu à une classification par Morgan, Keenan et Kellman, la classification MKK :
Classification des galaxiesEn 1936, E. P. Hubble, après avoir photographié de très nombreuses galaxies, proposa une classification dont on se sert encore aujourd'hui. Il les subdivisa, selon leur aspect optique, en trois classes principales : celle des elliptiques, celle des galaxies spirales et celle des irrégulières.
  • Les elliptiques représentent environ 18% du total des galaxies et sont indiquées par la lettre E suivie d'un chiffre qui va de 0 à 7, selon le degré de l'elliptique déduite de la photographie. Les E0 semblent avoir une forme sphérique alors que les E7 ont une forme plus allongée.
  • Après les E7, on trouve les galaxies spirales, elles-même subdivisées en spirales normales et en spirales barrées :
    - Les premières sont représentées par la lettre S et constituent plus de 50% de toutes les galaxies;
    - Les secondes, caractérisées par une barre qui traverse leur noyau et à partir de laquelle s'étendent les bras spiralés, sont repérées par les lettres SB et comptent environ 15% de toutes les galaxies
    Les galaxies à spirales se divisent encore en trois sous-groupes : a, b, c, selon la plus ou moins grande extension du noyau par rapport aux bras.
  • Les galaxies irréguliaires sont indiquées par les lettres Irr et n'ont pas une forme géométrique bien définie. Elles constituent seulement 5% de toutes les galaxies.
  • Enfin, par la suite, un type S0 fut créé pour mentionner les galaxies dites lenticulaires.
Classification spectraleClassification des étoiles en fonction de leur type spectral. Puisque chaque étoile émet un spectre qui dépend essentiellement de sa température de surface, il est possible de distinguer les différents spectres et donc de répartir en classes spectrales celles qui ont des caractéristiques communes.
A la fin du siècle dernier, c'est à l'observatoire de Harvard qu'a été établie une classification subdivisant les étoiles en 10 classes : O, B, A, F, G, K, M, R, N et S. Ces lettres ne sont pas dans l'ordre alphabétique puisque ces classes ne furent pas définies en même temps. Pour obtenir une classification plus précise, chaque classe a été subdivisée à son tour en 10 sous-classes (par exemple, on compte des étoiles de type B0, B1, etc., jusqu'à B9). La classification de O à S va dans le sens des températures décroissantes : les étoiles de type O sont donc les plus chaudes.
Une classification des étoiles uniquement fondée sur leur type spectral ne suffit cependant pas à les caractériser complètement puisqu'on peut avoir deux étoiles de même type spectral mais dont les dimensions et luminosité sont complétement différentes. C'est pourquoi, en 1942, les astronomes Morgan, Keenan et Kelman ont utilisé un paramètre supplémentaire : la luminosité. L'atlas des spectres MKK (ce sont les initiales des astronomes) fonde sa classification sur les deux paramètres. C'est à des fins statistiques qu'on doit l'usage courant de la classification MKK.
Climat(du grec klinein, pencher; klimata, inclinaison; a donné le mot iqlim en arabe) inclinaison d'un point de la Terre par rapport au Soleil. Inclinaison de l'axe du monde sur le plan de l'horizon, ou hauteur du pôle au dessus de l'horizon. Equivalent de la latitude. Zone parallèle à l'équateur, où la longueur du jour le plus long est identique à une demi heure près (ex. le climat d'Alexandrie est de 14 heures. Les "climats" : les cinq ou sept zones thermiques parallèles autour du globe, d'où à partir du XVIIe, le sens météorologique actuel.
CoelostatInstrument permettant d'obtenir une image fixe de la sphère céleste.
Coeur (ou noyau)La structure interne du SoleilLe cœur (ou noyau) du Soleil s'étend du centre à environ 0,2 rayon solaire. Sa densité est supérieure à 150 000 kg/m3 (150 fois la densité de l'eau sur Terre) et sa température approche les 15 millions de kelvins (ce qui contraste nettement avec la température de surface du Soleil d'environ 6 000 kelvins). C'est dans le cœur que se produisent les réactions thermonucléaires exothermiques (fusion nucléaire) qui transforment principalement l'hydrogène en hélium, mais aussi l'hélium en carbone, le carbone en fer.

Pour plus d'information :
Soleil (Le cœur ou noyau) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil#Le_c.C5.93ur_ou_noyau

ColatitudeComplément algébrique de la latitude.
ComaAberration qui a pour effet de détruire la symétrie centrale de l'image d'un point qui prend la forme d'un V.
ComèteHale-Bopp en Mars 1997(du grec kométès, chevelu) corps errant du système solaire ressemblant à une boule de neige et de glace (diamètre 0.1 à 100 km); lorsqu'il s'approche du Soleil, ses constituants s'évaporent et, emportés par le vent solaire, forment la queue de la comète. Les comètes sont des agrégats de poussière et de gaz qui se rapprochent périodiquement du Soleil suivant une orbite très allongée; elles sont généralement suivies d'une traînée de matière lumineuse bien visible qui leur donne l'aspect caractéristique d'"étoiles à queue" (le mot latin coma signifie chevelure). La plupart sont à trajectoire parablolique. Certaines à trajectoire elliptique reviennent périodiquement : elles sont dites périodiques (ex. : comète de Halley). Elles présentent un aspect diffus formé d'un noyau, d'une chevelure et d'une queue. On suppose qu'elles sont les vestiges, les restes de la nébuleuse primitive qui a engendré le Soleil et le système solaire. Elles proviendraient, selon Jan Oort, astronome Hollandais, d'une région éloignée du système solaire (entre 40000 et 150000 UA) où elles seraient rassemblées en un nuage cométaire interstellaire appelé Nuage d'Oort qui en contiendrait environ 100 millions.
Parmi les orbites connues, qui sont à peine plus de 700, seules 200 sont vraiement elliptiques; les autres semblent paraboliques ou hyperboliques.
Les comètes qui décrivent des orbites elliptiques sont subdivisées en comètes à longue période de révolution sidérale, si celle-ci dépasse 200 ans, et à courte période, si elle est moins importante. Les perturbations gravitationnelles d'une planète peuvent transformer une orbite elliptique allongée en une orbite elliptique à faible excentricité.
Quand la comète s'approche du Soleil, le réchauffement produit par la radiation solaire fait s'évaporer les gaz qui se dispersent dans toutes les directions de l'espace en formant la chevelure. C'est parce que les gaz diffusent la lumière solaire que la chevelure devient visible. La formation de la queue est provoquée par l'effet conjoint de la pression des radiations et de celle du vent solaire sur les molécules de gaz : la queue est donc toujours tournée en direction opposée à celle du Soleil.

Des comètes bien déguisées

Entre 5 et 10 % des NEO (Near Earth Objects, ou objets géocroiseurs) pourraient être des comètes qui se font passer pour des astéroïdes. C'est ce qu'affirme Paul Abell, du Planetary Science Institute de Houston (Texas), le 04/09/2008. Ces comètes seraient "éteintes", ayant perdu toute la matière volatile qui formait leur chevelure. En étudiant les NEO en lumière visible et en infrarouge proche, Paul Abell pense que nous pouvons déceler des différences qui nous aideront à séparer comètes éteintes et astéroïdes.

Des acides aminés dans une comète !

Pour la première fois, des acides amines, les briques élémentaires utilisées par le vivant pour créer des protéines, ont été découverts dans une comète. L'équipe du Dr Jamie Elsila, du Goddard Space Flight Center de la Nasa a en effet détecté de la glycine (l'un des 20 acides aminés recensés dans le vivant) dans des grains de poussières que la sonde Stardust a récoltés autour de la comète Wild 2 en janvier 2004. L'analyse isotopique de cet élément a permis d'exclure une éventuelle origine terrestre. Cette découverte vient renforcer l'hypothèse selon laquelle les comètes ont ensemencé la Terre en lui apportant les ingrédients à la base de la vie. Ce qui suggère que la vie est peut-être abondante dans l'univers...

Une comète géante aurait percuté la Terre il y a 12900 ans

Une comète a-t-elle percuté la Terre il y a 12900 ans ?En 2010, l'examen d'une strate géologique vieille de 12900 ans, au Groenland, indique que le "Grand Gel" qui a sévi sur la Terre à cette époque serait consécutif à un gigantesque impact cométaire. L'indice le plus fort est la présence d'un élément particulier, l'ammonium, dans la couche concernée.
En effet, pour Adrian Melott, de l'université du Kansas (États-Unis), la désintégration d'une comète se traduit par une brusque élévation de la quantité d'ammonium dans l'atmosphère. Car, dans des conditions de pression et de température extrêmes qui suivent l'arrivée dans l'atmosphère d'un gros corps, l'azote de l'air et l'hydrogène forment ce composé chimique.
Or l'hydrogène n'est pas présent en quantité suffisante dans des corps rocheux tels que les astéroïdes ou les météorites. Seules les comètes en contiennent assez, lié à de l'oxygène sous forme de glace, pour produire l'ammonium observé.
D'où l'hypothèse de la chute d'une grosse comète voici 12900 ans. Selon les taux mesurés, ce bolide aurait eu une masse de 50 milliards de tonnes, assez pour produire à la fois un souffle dévastateur et une vague de froid, le fameux "Grand gel" de la fin de l'ère glaciaire, dont l'origine est toujours débattue.
Reste qu'aucun cratère important daté de cette époque (récente à l'échelle géologique) n'a été retrouvé. Sur ce point, Adrian Melott fait un rapprochement avec un événement plus récent et de moindre ampleur, survenu le 30 juin 1908, en Sibérie : la catastrophe de la Toungouska.
Ce jour-là, un bolide cométaire d'une masse évaluée à 50000 tonnes a explosé entre 6 et 10 km d'altitude. Outre le souffle qui a ravagé 2000 km2 de taïga, le phénomène a entraîné lui aussi une augmentation du taux d'ammonium dans l'atmosphère au cours de l'hiver qui a suivi. Mais le corps céleste n'étant pas entré en contact avec le sol, aucun cratère n'a jamais été retrouvé. La même chose a pu se produire voici 12900 ans.
Compteur GeigerAppareil servant à détecter la présence de particules de haute énergie, notamment utilisé pour la détection de matèriaux radio-actifs (puisque ceux-ci émettent des particules de haute énegie). Des compteurs Geiger furent embarqués à bord des premiers satellites artificiels. Actuellement, l'analyse des particules est faite à l'aide de spectromètres capables d'analyser non seulement le nombre de particules, mais aussi leur masse, leur énergie et leur direction.
ConjonctionAvoir la même ascension droite ou la même longitude que le Soleil. Une planète inférieure peut être en conjonction inférieure lorsqu'elle se trouvent entre le Soleil et la Terre ou en conjonction supérieure lorsqu'elle est au-delà du Soleil. Pour les planètes au-delà de la Terre, la conjonction est unique et correspond à l'alignement planète-Soleil-Terre.
Pour Mercure et Vénus, on peut avoir une conjonction dite supérieure quand l'alignement est planète-Soleil-Terre, et une conjonction dite inférieure lorsque l'alignement est Soleil-planète-Terre. Dans de dernier cas, on peut observer en de rares occasions le passage de la planète, visible comme un point sombre sur le dique solaire.
Constante de Hubble(Symbole H) Déterminée dès 1929 par l'observation de la récession des galaxies faite par l'astronome Américain Hubble, les dernière estimations (Sandage et Tammann en 1974) lui donnent une valeur de 56,9 + 3,4 km.s­¹/Mpc­¹ (Mpc = mégaparsec).
Constante solaireQuantité d'énergie envoyée par le Soleil sur 1 cm² de surface exposée perpendicuairement à ses rayons en 1 min à la distance moyenne Terre-Soleil. Sa valeur moyenne est de 1,97 cal / (cm².min) (1 cal = 4,186 J), et ses variations, autour de 2% en plus ou en moins, sont liées au cycle des taches solaires qui a lieu tous les onze ans. Les plus grandes valeurs correspondent aux périodes de plus grande activité.
Constellation(du latin stella, étoile) une des 88 parties en lesquelles le ciel est divisé; groupe d'étoiles qui tire son nom d'un objet, d'un animal ou d'une figure mythologique. Les astronomes ont travaillé pendant des années pour "construire" des figures avec toutes les étoiles du ciel. Cependant, beaucoup de ces constellations ont une histoire qui remonte à des millénaires: certains groupes d'étoiles ont attiré l'attention de l'homme depuis une époque reculée et font donc partie du patrimoine culturel de nombreux peuples du passé. Mais les figures n'ont pas toujours été les mêmes pour les différentes populations. Des sociétés d'agriculteurs et d'éleveurs ont "vu" dans le ciel des animaux déjà domestiqués ou des instruments agricoles; des sociétés de chasseurs ont vu des armes et des pièges; des sociétés de navigateurs ont vu des navires et des filets.
Les noms des constellations sont majoritairement empruntés, dans l'hémisphère nord, à la mythologie, dans l'hémisphère sud à des lieux, objets ou animaux familiers des navigateurs qui les découvraient. Aujourd'hui, le ciel est divisé en régions célestes qui font référence à ces astérismes mais dont les contours ne sont plus ceux des figures originelles. Elles sont limitées par les deux éléments qui constituent les coordonnées équatoriales : ascension droite et déclinaison. Les 88 constellations sont divisées en constellations boréales, zodiacales et australes selon qu'elles appartiennent à l'hémisphère boréal, à la région zodiacale ou à l'hémisphère austral. Les douze constellations zodiacales sont situées dans le plan de l'écliptique : c'est pour cette raison que le Soleil semble les parcourir en une année.
Contact(s)Etape(s) d'une éclipse, occultation ou transit, où les bords des disques apparents des corps célestes semblent se toucher. Lors d'une éclipse solaire le premier contact a lieu quand le bord du disque solaire touche la Lune; le deuxième contact marque le début de la totalité; le troisième en indique sa fin, quand le Soleil commence à réapparaître; et le quatrième contact correspond à la fin de l'éclipse.
ConvectionEnsemble des mouvements générés dans une masse fluide du fait des différences de densité en divers endroits de la masse et aux différences de température. Si une masse de liquide est réchauffée dans sa partie inférieure, le liquide chaud le plus voisin de la source thermique diminue en densité et tend à remonter en cédant la place à du liquide plus dense et plus froid. C'est ainsi qu'est généré un mouvement continu au sein de la masse, mouvement qui contribue au transport de la chaleur.
CoordonnéesSystème de repérage de la position ou de la direction des astres sur la sphère céleste. On distingue :

Pour mémoire, coordonnées géographiques : longitude (g) et latitude (j)

Copernic (système de)Du nom de l'astronome Polonais (1473-1543). Modèle de système solaire dans lequel la Terre et les planètes tournent autour du Soleil.
CoronographeInstrument inventé par le Français Bernard Lyot en 1930, qui permet de provoquer des éclipses artificielles de Soleil et ainsi l'observation de la couronne solaire.
Corps noirEn physique, tout corps capable d'absorber complètement toutes les radiations électromagnétiques incidentes sur sa surface.
Dans la nature, il n'existe pas de corps avec les caractéristiques requises mais, en laboratoire, il est possible de construire des modèles qui, dans des conditions déterminées, sont capables d'en simuler fidèlement le comportement. Toute enceinte isotherme, fermée à l'exception d'une très petite ouverture, joue le rôle d'un corps noir.
Les corps noirs, comme tous les autres corps, émettent des radiations comprises dans un spectre caractéristique qui dépend exclusivement de la température absolue. A chaque valeur de la température correspond une longueur d'onde dominante.
CosmogonieRécit littéraire expliquant par le recours au mythe la formation de l'Univers. Théorie expliquant la formation de l'Univers. Branche de l'astronomie qui se propose d'expliquer le formation du système solaire.
CosmographieDescription du Cosmos. Autrefois, cela impliquait surtout la description de la Terre, en rapport avec le Cosmos. La partie élémentaire de l'astronomie, elle inclut l'étude des mouvements apparents de la sphère céleste, du mouvement diurne, etc. La cosmographie est à la base de l'astronomie nautique.
CosmologieScience des lois générales qui régissent l'Univers. Approche philosophique des lois de l'Univers. Branche de l'astronomie qui a pour but l'étude générale de l'Univers.
CosmonautePilote ou passager d’un vaisseau spatial. Les américains disent astronaute et les français spationaute. Le premier homme de l’espace fut Youri Gagarine : en 1961, il fit un tour de Terre.
CosmosA la fois Univers et ornement, Univers organisé, ordonné, harmonieux. Cosmétique et cosmique procèdent d'un même principe. Le mot aurait été choisi par Pythagore pour sa double signification. C'est donc un terme ancien pour désigner l'Univers.
CoucherDisparition d'un astre sous l'horizon.
Couleur (indice de)Différence entre les magnitudes d'une même étoile mesurées sous deux longueurs d'onde différentes. Par la photométrie photoélectrique, on peut déterminer deux indices de couleur, ou plus, lesquels dépendent de la température de l'étoile examinée. Les déterminations d'indices de couleur peuvent donc servir à trouver le type spectral d'étoiles si peu lumineuses qu'il est impossible de le déterminer par examen spectrographique direct.
Couple stellaireSynonyme d'étoile double ou système binaire.
CoupoleStructure surélevée sous forme de dôme hémisphèrique orientable abritant un instrument d'observation et comportant une ouverture appelée cimier.
Courbe de lumièreDiagramme qui représente les variations de luminosité d'une étoile en fonction du temps.
Courbure (de l'espace)Selon la théorie de la Relativité Générale, déformation géométrique de l'espace du fait de la présence d'un objet ou d'une masse. La manifestation observée de cette courbure est la gravitation.
Couronne solaireLa structure interne du SoleilAtmosphère extérieure du Soleil visible pendant les éclipses totales de l'astre; faible halo extrêmement chaud (chromosphère). Encore moins dense que la chromosphère, elle atteint 1 million de degrés. On appelle ainsi l'enveloppe la plus externe de l'atmosphère solaire qui, à cause de sa faible luminosité, n'est visible que durant les éclipses totales où elle apparaît comme une enveloppe de couleur blanc perle qui s'étend sur une distance d'un ou deux diamètres solaires.
Elle constitue la haute atmosphère du Soleil. L'aspect de la couronne est changeant et dépend du cycle des taches solaires. Durant la phase d'activité solaire maximale, la couronne est répartie uniformément, comme une auréole, alors que lorsque l'activité est faible on peut observer des jets lumineux appelés plumes orientés perpendiculairement à l'axe de rotation du Soleil.
L'instrument qui permet l'étude de la couronne solaire en dehors des éclipses totales est le coronographe.

Pour plus d'information :
Soleil (La couronne) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil#La_couronne

CrépusculePhénomène qui s'écoule avant le lever du Soleil ou après son coucher et pendant lequel la nuit n'est pas complète. Contrairement à ce que l'on pense, le crépuscule ne fait pas exclusivement référence au soir mais aussi au matin (l'aube n'a pas en astronomie de définition particulière). Il est déterminé par la hauteur du Soleil sous l'horizon ce qui permet de distinguer :
  • Le crépuscule civil : profondeur inférieure à 6°,
  • Le crépuscule nautique : profondeur entre 6° et 12° et
  • Le crépuscule astronomique : profondeur entre 12° et 18°.


Pour plus d'information :
Crépuscule : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/crepuscule/

Crépuscule nautiqueLorsque le Soleil est à -12° par rapport à l'horizon.
Cratère lunaire (ou cirque)Formation caractéristique de la surface lunaire faite d'un anneau montagneux qui enclôt une zone plate. Ses dimensions peuvent varier de quelques dizaines de cm à environ 200 km; le bord montagneux peut atteindre 200 m de hauteur. Concernant l'origine des cratères lunaires, question controversée depuis longtemps, des hypothèses avancées - volcanique, magmatique et météoritique -, c'est l'hypothèse météoritique qui est privilégiée puisqu'à la différence des autres, elle envisage la coprésence d'anciens cratères et d'autres plus récents, comme on l'observe effectivement.
Cratère météoritiqueCe cratère météoritique, en Arizona, formé il y a seulement 50 000 ans, est, en fait, l'un des plus jeunes cratères terrestresDépression de forme circulaire causée par l'impact d'une météorite à la surface de la Terre ou d'un astre quelconque.

La fin des dinosaures due à un impact en Inde ?

Un bolide de 40 km de diamètre s'est-il abattu en Inde voici 65 millions d'années

La découverte de ce qui ressemble à un cratère météoritique de 500 km de diamètre, au large de l'Inde, pourrait changer le scénario de l'extinction massive survenue voici 65 millions d'années. Une équipe de l'université du Texas a en effet conclu que la dépression Shiva, immergée au large des côtes occidentales de l'Inde, bien connue des géologues pour ses ressources en pétrole et en gaz, était un cratère d'impact géant.

La présence de quartz choqués, d'iridium, de laves mêlées, ainsi que les traces d'un tsunami géant, retrouvées dans diverses couches sédimentaires, les convainc que l'événement a eu lieu exactement à la limite Crétacé-Tertiaire, une époque marquée par une vaste extinction d'espèces, parmi lesquelles les dinosaures. Ce cratère aurait été créé par un bolide d'un diamètre estimé à 40 km, soit deux fois plus gros que celui auquel on attribue le cratère de Chicxulub, dans le golfe du Mexique, à la même époque.

La disparition des dinosaures...

Les conséquences de l'impact indien auraient été multipliées par sa localisation. En effet, il se trouve en bordure des Trapps du Deccan, une immense région volcanique qui occupe une grande partie de la péninsule indienne. Or, à cette époque, cette région a connu un intense épisode de volcanisme. Pour les scientifiques texans, l'impact météoritique aurait pu déclencher les gigantesques épanchements de lave du Deccan. Entre les projections de poussières dans l'atmosphère et les gaz relâchés par la recrudescence du volcanisme, la Terre aurait alors connu un épisode de brusque changement climatique. Celui-ci aurait été fatal à de nombreuses espèces.

Malgré une publication spéciale du Museum Texas Tech University étayant solidement leurs théories, les chercheurs, dirigés par Sankar Chatterjee, du département des géosciences de l'université du Texas, restent prudents. Ils indiquent qu'ils doivent encore apporter d'autres preuves que le cratère Shiva est bien d'origine météoritique. Pour cela, ils espèrent obtenir des carottages en provenance de ce qui ressemble à un pic central d'ici la fin de cette année.

Si leur théorie se confirme, le cratère Shiva - alors le plus imposant de la planète - remplacerait Chicxulub comme suspect numéro un dans la recherche d'un responsable à la disparition des dinosaures. Et ce, d'autant plus que selon de récentes études, Chicxulub aurait été créé 300000 ans après la limite Crétacé-Tertiaire...

L'autre attrait de la nouvelle théorie est qu'au lieu de s'opposer à l'explication volcanique défendue par de nombreux géologues, elle s'y ajouterait. L'impact aurait décuplé les éruptions du Deccan qui pesaient déjà lourd sur le climat de l'époque.

Crevasse(Appelée parfois rainure) Formation dépressive à la surface de la Lune.
CroissantUne des phases de la Lune ou d'une planète inférieure (Mercure ou Vénus) vue depuis la Terre.
Crèpe (anneau de)Anneau interne de Saturne ou anneau C, qui s'étend vers la planète à partir de l'anneau le plus brillant (anneau B).
CulminationMoment où un astre passe au méridien du lieu d'observation. Passage d'un astre par le point où il atteint sa plus grande hauteur. Les astres culminent donc au moment de leur passage supérieur au méridien.
Cycle de HaleCycle de 22 ans regroupant deux cycles undécennaux qui correspond à l’espace de temps entre deux apparitions de taches solaires avec une polarité magnétique identique.
Cycle solaire(Voir cycle undécennal).
Cycle undécennalPériode voisine de 11 ans qui sépare deux maximums de l'activité solaire.
Cône d'ombreOmbre projetée par la Lune ou par la Terre durant une éclipse solaire ou une éclipse lunaire.