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Affichage du contenu le plus aimé le 10/10/2021 dans Billets

  1. 2 points
    Bonsoir, Je suis l’heureux propriétaire de l’un des premiers Dobson de marque Skyvision commercialisé (un 300 / 1200). Ce dernier n’avait pas été révisé depuis sa fabrication en 2005. C’est désormais chose faite depuis le mois de Septembre dernier. Les optiques ont été traitées, la motorisation type « DOB DRIVER 2 » devenue inopérante a été remise en état. La caisse du primaire qui était extrêmement lourde a été allégée sans pour autant perdre en rigidité. La cage du secondaire a été remplacée par une cage métallique plus rigide. Le système d’assistance au pointage de type SKYCOMMANDER a été remplacé a par un NEXUS beaucoup plus performant. Il permet d’avoir sur le téléphone une représentation dans l’application SKYSAFARI de ce qui figure à l’oculaire. Il me tardait de le tester, et j’attendais avec impatience des conditions clémentes pendant un week-end pour pouvoir le faire. En effet contrairement à l’astrophoto, je ne suis pas en mesure de m’en servir sur ma terrasse. Après avoir été rejoints par Pierre, nous avons décidé au vu des paramètres météo de nous rendre sur un site se trouvant sur la départementale D2 entre Caixas et Saint Michels Llotes. Ce site est situé à 600m d’altitude et il permet d’avoir un ciel avec un SQM de 21.1/21.2 au maximum. Selon le modèle de la chaine météo, l’humidité devait augmenter progressivement en cours de nuit et devait devenir gênante à partir de 2h du matin. Le vent dans cette zone devait être nul, ce qui permettait d’avoir de bonnes conditions de turbulence locale. Une fois sur place, le matériel fut monté en moins de 15 minutes, et après avoir pris un bon repas nous avons été rejoint par Bernard. Nous avons alors commencé la séance d’observation. Le SQM était alors de 20.8 au zénith et de 20.50 environ sur l’horizon. La collimation a été réalisée au laser puis a été affinée sur une étoile légèrement défocalisée à D de grossissement puis à 2D. La turbulence ne permettant de voir la tâche d’Airy, j’aurais pu l’affiner encore un peu plus sur les SPECKLES, chose que je n’ai pas faite. Nous avons commencé par regarder Saturne sur laquelle nous avons vu par intermittence la division de Cassini, une bande équatoriale, l’ombre de la planète sur l’anneau. Le spectacle était saisissant au Nagler de 7mm. Je ne me rappelle plus si nous avons grossi plus. Nous avons ensuite pointé Jupiter. Ce fut le premier objet où tous les trois avons commencé à faire des commentaires du type « c’est magnifique ». En effet nous avons pu voir de nombreux détails sur le disque : Multiples bandes équatoriales avec de subtiles nuances colorées, des échancrures, etc. Nous avons pu nous servir sur cette planète du Nagler de 5mm. Nous avons ensuite regardé l’amas M13 dans la constellation d’Hercules et nous avons été déçus. En effet celui-ci bien que parfaitement défini manquait de « peps » par rapport à d’autres fois où il avait plus d’éclat. La pollution lumineuse y était sans doute pour beaucoup. En effet le groupe observe souvent dans des conditions ou le SQM est supérieur à 21.5. Nous avons ensuite pointé M57 dans la Lyre. Nous avons été tous les trois été scotchés. Le bleu de la nébuleuse était saisissant au Nagler de 16mm. Cette couleur était toujours perceptible avec le Nagler de 7mm et quasi inexistante avec le Nagler de 5mm. Les deux petites extensions qui font comme des sortes de poignées qui se trouvent de part et d’autre de l’anneau (qui est en réalité ovale) étaient visibles. Une des moitiés de l’anneau semblait plus sombre. La zone centrale se détachait du fond du ciel. Nous avons ensuite pointé M27. Là aussi le spectacle était au rendez-vous. Au Nagler de 16mm la nébuleuse avait la forme d'une haltère avec des extensions sur les côtés. Elle offrait peu de de détails à ce grossissement. Nous avons pu voir des détails de structures dans la partie en forme d’haltère et dans les extensions avec le Nagler de 7mm. Avec cet oculaire quelques étoiles pouvaient être perçues en vision directe et la centrale apparaissait en vision décalée. Cette dernière devenait visible en vision directe avec le Nagler de 5mm. Nous nous sommes ensuite attardés sur les dentelles du Cygne. La grande dentelle et le balai de la sorcière nous ont là aussi offert un spectacle magnifique au Nagler de 16mm avec le filtre OIII. Ce n’a pas été toutefois la meilleure vision que j’en ai eue. Il me tarde de revoir cet objet dans de meilleures conditions. Nous avons ensuite vu NGC 891 et M33, mais du fait de la dégradation progressive des conditions météo le spectacle fut décevant. Ces objets ne se détachaient pas du fond du ciel. Nous avons vu quand même la bande d’absorption de NGC 891 au Nagler de 7mm (elle n’était pas visible au Nagler de 16mm). Nous ne nous sommes donc pas attardé dessus. Nous avons terminé la soirée sur M31. Il était possible de voir les deux galaxies satellites en même temps que la grande galaxie d’Andromède et une de ses bandes d’absorptions avec le Nagler de 20mm. Le spectacle était là aussi saisissant, mais on sentait que l’on pouvait faire nettement mieux sous un meilleur ciel. Au final je suis pleinement satisfait de mon nouvel instrument, et il me tarde de pouvoir m’en servir à nouveau dans de meilleures conditions. PS : voici un paysage avec la voie lactée, le Canigou et des arbres 😊 Vincent
  2. 1 point
    Bonsoir, Il y a quelques mois, j’ai investi dans un boitier ASI AIR PRO, une lunette TS 76/342EDPH avec le système de mise au point EAF ainsi que dans une caméra refroidie ASI 183mm PRO et une roue à filtres. J’avais dans le même temps changé le trépied, et pris un PLANET BERLEBACH. Mon but étant de me servir le plus souvent possible de ce matériel, j’ai cherché à identifier et à corriger les causes des dérives et des pertes de mise en station que j’observais lors de mes séances photos sur ma terrasse. Pour réduire le phénomène de glissement provoqué par la pente de cette dernière, j’ai collé des carreaux de céramique pour bloquer les pointes de chaque pied. Les tests réalisés au POLEMASTER montraient toujours des problèmes. J’ai alors décidé de comparer les résultats de la mise en station avec ce dispositif avec ceux de la mise en station réalisée avec le boitier ASI AIR. Le résultat fut surprenant : la dérive observée suite à une mise en station au POLEMASTER est plus importante (quelques minutes) que celle observée suite à une mise en station avec le boitier ASI AIR (une fraction de secondes). Par ailleurs cette dernière est plus stable…. Depuis je me sers uniquement de la mise en station avec le boitier ASI AIR. Je dois maintenant apprendre à rendre le cadrage de la caméra identique d’une session à l’autre pour cumuler les poses. Une fois ce problème réglé je pourrais faire comme tous ceux qui prennent leurs pieds en faisant des images sur plusieurs années. Voici le résultat d’une de mes sessions : NGC 6995 avec des poses de 60 secondes réparties de la façon suivante : 60 en rouge, 80 en vert, 60 en bleu. J’ai fait des poses en luminance mais ces dernières ont été mal cadrées et je dois tout recommencer. J’ai remarqué que je me débrouille mieux avec PIX INSIGHT qu’avec SIRIL. Je vais donc pré traiter et traiter mes images avec PIX INSIGHT. Pour les amateurs de visuel : comme je vais pouvoir imager sur ma terrasse en semaine, je vais profiter des week-ends pour faire des sorties dans mes spots favoris et le SKYVISION a été révisé et mis au gout du jour 😊 Bon ciel Vincent