cbuil

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  1. Plus loin que l'astrophoto...

    Merci d'avoir commenté sur le sujet. Je voudrais plus particulièrement répondre à astrocris (Christian V2 donc). La spectro c'est assez géométrique, et en gros, il y a deux paramètres qui compte, la résolution et la luminosité, et deux situations (à la louche) : - lunette de 80 mm -> image d'étoiles fines au foyer car courte focale -> fente étroite -> haute résolution spectrale - télescope de 300 mm -> gros flux de photon collecté (14 fois plus) -> fente élargie pour tout faire passé -> forte luminosité. Le truc géométrique est que pour un même spectro, un Star'Ex par exemple, le résultat du produit résolution spectrale x luminosité est constant en gros. Cela signifie que le 300 mm verra moins de détails fins dans le spectre, mais à lui les objets du très ciel profond. Avec un Star'Ex c'est le monde des supernovae, des noyaux de galaxies actives, des lointains quasars ou des faibles astéroïdes qui s'ouvre. Bref, dans mon document je suis aller plutôt sur l'équipement de petite taille, plus répandu, moins cher, peut être plus maniable, mais avec une large catégorie d'objets observables. Cependant, il y en a tout autant à faire avec un télescope de 300 mm ou plus gros, simplement un peu différents, mais tout aussi intéressants. Les instruments majeurs des VLT et autres télescopes géants sont des spectrographes. Il est vrai ayant souvent une taille proportionnelle à celle du télescope, donc énormes et très couteux (les pros tentent d'accroitre le produit résolution x luminosité avec du gigantisme ou encore de l'optique adaptative). L'avantages que nous avons, je dis bien avantage, nous amateurs, est d'utiliser des petits diamètres et donc, même des spectros de taille modeste, pas cher, fait en impression 3D parfois, tout en étant très concurrentiel en résolution sur des cibles relativement brillantes par rapport pro (d'où les collaborations pro-am, nombreuses dans ce domaine). Mais il faut aussi penser objet faibles (disons magnitude 16-19) et c'est là qu'il faut sortir un 300 mm, c'est le seul salut (voir la magnitude limite indiquée dans le document pour une lunette de 80 mm, assez profonde, mais pas suffisante pour tout). Noter une chose, c'est sous-jacent dans le document : je crois qu'une tendance sera d'aller vers des instrumentations mixtes au foyer des télescopes (même miroir collecteur) : astrophotographie + spectrographie. Avec un basculement très rapide de l'un à l'autre, et même une simultanéité d'observation. En gros, l'instrument ultime en astro chez les amateurs, quelque soit le diamètre. On est assez proche. Christian
  2. On ne peux pas dire que je suis un anti-ZWO. Je ne devrais pas le dire, mais je possède 3 ASI533MM pro, qui servent toutes, et qui me démontre que l'on touche au très très bien. Sauf que.... le mérite est surtout du coté de Sony, qui a faite un très bon capteur (déclinaison des tout excellent 2600 et 6200). J'adore aussi ASIair (encore que la nouvelle suite ASI Studio, hum, on est en mode régressif, un bon classique). C'est coté détecteur que le bas blesse. ZWO se contente de mettre de la mécanique autour et un peu de logiciel pour que ca fonctionne. Mais si le moteur est mauvais, ici le détecteur, rien ne fonctionne bien. Je ne doute pas que le capteur de 220 fait des images, j'en ai fait, mais méfiance devant les chiffres racoleurs. Ce qui fait pour beaucoup la qualité des résultats, c'est l'adéquation de la taille des pixels avec la focale et le niveau de seeing, c'est un peu le rendement quantique, et c'est très peu, sauf situation vraiment particulière , le bruit intrinsèque. Je vous met au défi de trouver une différence objective entre un capteur qui affiche 1 électron de bruit et un autre qui affiche 1,2 élection dans ce domaine. Après il y a l'affectif et le fait que les comparaisons sont difficile pour des tas de raison (il n'y a guère qu'en spectro et l'imagerie à très faible flux unitaire qui bénéficie d'un gain de bruit, et il faudrait que je dire même, très très faible flux). Donc vous Je n'ai pas fait de mesure plus avant, mais l'allure de l'histogramme trahit aussi des difficultés, en particulier en faible flux. Pour moi, cette caméra c'est poubelle, mais si vous en possédez une, bien sur qu'il faut l'exploiter, pas de soucis, ce serait dommage, mais avec quelques limites que je ne trouve pas personnellement pardonnable - et je vous en fait part. On peut aussi dire que la communication de ZWO est falacieuse, bien sur reprise par tous les vendeurs (on ne peut pas leur en vouloir). C'est ZWO qui est à la faute en parlant de caméra de guidage, sans expliqué de quoi il en retourne. Même des gogos comme moi se font avoir. Ce terme "caméra de guidage" n'a aucune définition et ne veux rien dire, si ce n'est ici pour masquer une authentique défaillance technique. ZWO devrait se méfier, une réputation se défait plus vite qu'elle ne se gagne. Christian Buil
  3. Je viens de faire un test rapide : attention, c'est la plus mauvaise caméra que je n'ai jamais vu chez ZWO. Vous me dites si je rêve : mais le temps de pose est limité à 10 secondes - c'est certes écrit dans la doc, mais comme on dit, en petit. En fait c'est une escroquerie. Et on comprend pourquoi c'est limité à 10 secondes : le CMOS qui équipe cette caméra est le pire que j'ai vu, ca nous ramène à 10 ans en arrière (peut être 15 !). Bruit structurel considérable, empêchant effectivement toute exposition. Comment ZWO peut-il vendre une caméra avec un capteur (SC2210) aussi pourri. Je ne l'ai pas non plus trouvé particulièrement rapide. Ok, on peut s'en doute faire du guidage (mais l'histogramme est étrange, et sur ASIair, il y a un gros filtrage pour filtrer la misère), mais c'est bien limité. Gardez la 290mm mini, qui une Rolls à coté ! Sauf à être démenti, n'achetez pas, surtout pas ! Christian Buil
  4. Stage spectro OHP 2023

    Sur le plan de l'astro pratique, un de mes cheval de bataille est de montrer que la frontière entre l'astrophotographie et la spectrographie est vraiment poreuse : Le matériel est fort similaire : même instrument de prise de vue, même caméra, même bonification du matériel d'aujourd'hui (monture, goto, autoguidage multi-étoiles, usage quasi intégral de ASIAIR (par exemple) pour la prise des spectres, ...). Dans le setup présenté ci-dessus, la passage de la photo à la spectro prend moins de 10 minutes, et l'utilisation est globalement fort voisin. C'est un des aspects qui sera développé lors de ce stage OHP, avec pas mal de place à l'automatisation et le remote par exemple, des techniques qui peuvent aussi bien intéresser les astrophotographes et les spectrographistes (sachant qu'en spectro, tout commence par des images en fait). Tout le monde peut y trouver son compte ! Christian Buil
  5. Star’Ex basse résolution première lumière

    Très bons spectres, sur des choses pas très simples en plus. Chouette run ! Pour hd43378, je ne sais pas à la vu de ce seul graphe. Je ne crois pas qu'il s'agit d'un problème de transmission atmosphérique et pour de réfraction car l'étoile est à priori haute dans le ciel (mais là je n'ai pas l'info). Comme toujours, une analyse peut se faire sur les images 2D, le profil étant d'un faible secours, sinon pour dire qu'il y a un soucis. La comparaisons des images 2D de HD43378 et HD60179 serait instructive (problème de focalisation ?). Christian
  6. Star’Ex basse résolution première lumière

    Je pense que notre problème de compréhension vient du fait que je n'ai pas la même interface que toi sur mon Mak127, ce n'est pas un filetage SC, mais un filetage de 45 mm plus petit. Chez SW ils sont un peu crétin, parfois, sauf erreur : Noter qu'avec un PO un peu allongé la focale doit passer de 1500 mm à 1700 mm voir plus (faudrait mesurer au foyer de Star'Ex). Christian
  7. Star’Ex basse résolution première lumière

    Merci Jean-Jacques pour ce descriptif, En fait je possède déjà un tel équipement, mais est-ce que tu n'oublie par une bague allant du Mak127 M45 vers SCT, ici le modèle https://www.pierro-astro.com/recherche/results,1-40?keyword=30A188&option=com_virtuemart&view=category&limitstart=0&virtuemart_category_id=0&Itemid=2540 ?? C'est la bague en laiton. En fait je suis en panne car elle monte trop fort dans PO, flute. Christian
  8. Une portion du spectre de la comète C/2022 E4 (ZTF), couvrant la partie jaune et rouge. J'ai utilisé comme toujours un setup relativement léger : une lunette PhotoLine 80 mm APO (F=480 mm) et un Star'Ex équipé d'un réseau de 600 traits/mm (configuration 80x125, fente de 15 microns, caméra ASI533MM) pour un pouvoir de résolution de R=2500 environ : Il est intéressent de noter la diversité des raies identifiées, certaines provenant de la fluorescence du gaz de la comète, d'autre de la réflexion de la lumière solaire sur les poussières (raies de Fraunhofer), d'autres produites dans la stratosphère terrestre, d'autres venant de l'absorption de notre atmosphère, d'autres de la pollution urbaine ! Toute la panoplie de ce que l'on peut rencontrer dans nos spectres. Le setup : Christian
  9. Star’Ex basse résolution première lumière

    C'est clair qu'il faut du doigté sur le Mak127 si on utilise le bouton. J'ai expérimenter un focused hélicoïdal, moyenne satisfaisant (il y a toujours un peu d jeu). Intéressé par le focused starlight utilisé. Tu as le modèle, une photo (l'accroche sur Mak127 n'est pas très standard, mais il y a des bagues de conversion chez Pierro-Astro). Concernant le chromatisme de la FRA300, il ne faut pas trop rêver, cela donne : Pas de surprise on retrouve la queue de poisson, c'est le problème des lunettes en basse résolution (voir mon post du jour sur la comète : lorsqu'on travaille dans le rouge par exemple, pas de soucis, mais dans le bleu ou l'UV, il faut se résigner à exploiter un petit domaine spectral à la fois. La situation est un peu compliqué dans l'image ci-dessus, car je testé simultanément un objectif de 60 mm et un réseau de 150 t/mm sur Star'Ex. Cela fait pas mal de paramètres qui se mélanges. Mon impression venant de l'expérience avec ce genre de problème est que j'ai vu nettement pire que ce présente la FR300, cette dernière est une optique de bonne qualité, c'est clair (ce rappeler aussi quelle est bien lumineuse). Faudra que je teste dans des configurations plus standard de Star'Ex. Christian
  10. Star’Ex basse résolution première lumière

    Merci Guillaume pour le bout de code. Excuse de ne pas avoir répondu plus vite pour ce qui t'arrive avec l'offset. En fait ca reste peu clair. Tu as un offset à 1400 ADU (qui donne un mauvais résultat). Mais derrière tu génère un offset synthétique de 400. Pourquoi cette valeur de 400 ADU en fait. Faudrait que je vois tes données brutes pour mieux saisir le soucis. Je ne sais pas si tu peux m'envoyer par WeTransfert. En fait une images des étalons (dark, offset, flat) et de l'étoile, sans oublier les .yaml cela devrait être suffisant. Une autre petit question : la focalisation avec le Mak127 est vraiment délicate. Tu as senti cela aussi ? Ton impression ? Christian
  11. Quelques spectres de notre comète du moment fait avec une lunette de petite taille (diamètre 60 mm f/5) plutot dédiée astrophographie (ca couvre le plein format de manière parfaite, impressionnante), une Askar FRA300 monté sur une monture AM5. J'essaye de faire rejoindre les mondes de l'astrophotographie et de la spectrographie (moins de 15 minutes pour passer de l'imagerie super grand champ avec une caméra ASI6200MM Pro, et la spectrographie, sans dépointer l'objet) !!! Ici j'ai utilisé un Star'Ex avec plusieurs réseau (caméra ASI533MM, fente 23 microns), donc au foyer de cette lunette de 300 mm de focale seulement : J'ai cherché à travailler dans un configuration très minimaliste coté soft (et assez classique avec ce type de matériel), un banal ASIAIR Pro sir iPad : Voici une synthèse des observations actuelles : Le réseau de 300 t/mm pour une vison globale du spectre visible. Le réseau de 600 t/mm pour détailler la partie rouge où se révèle la présence de raies de H2O, mais seulement loin du noyau, en positionnant la fente dans le coma un peu lointaine. C'est la première fois que j'observe la trace d l'eau dans une comète, et il faut donc ruser pour la voir (sortir du noyau). Enfin, j'ai équipé le Star'Ex d'un réseau de 1200 t/mm pour détailler la bande du cyanogène dans l'UV (la résolution est d'environ R=2500). Tout ceci avec une lunette très maniable et compacte de 60 mm, je trouve cela sympa, et peut être que cela va interpeller quelques astrophotographes. Je ne suis pas trop gâté coté pollution du ciel nocturne, par ailleurs. Voici un détail du spectre de la région rouge avant le retrait du fond et réseau de 600 t/mm : A gauche le sodium haute pression (on voit au coeur une légère émission du doublet résolu du sodium - séparation de 6 A). Tout à droite, les raies fines infrarouge de la molécule OH (émission depuis la statosphère terrestre). Noter que la monture harmonique AM5 est aussi un bon élément de confort lorsqu'on utilise des instruments d'assez petit diamètre. J'ai fait aussi quelques images dans les conditions de la ville, voir ce fil : Christian
  12. Hello, Une image en positif et une autre en négatif de la comètes C2022 E3 ZTF, le 20 janvier en N&B, un peut à l'arrache (10 poses de 90 secondes en ville - Antibes) : C'est en fait mon tout premier galop d'essai avec ce setup : Une lunette Askar de 60 mm APO + ASI6200MM (filtre UV/IR cut, c'est tout). Mais ceux qui me connaissent un peu ce doutent que je ne vais pas m'arrêter là ;-) Quasi le même setup, mais en remplaçant la caméra par un spectrographe Star'Ex (ici, en version basse résolution) : La changement de configuration se fait en quelques instants. C'est un bon enseignement, car même si vous êtes équipés astrophotographie, votre équipement n'est pas si spécialisée que cela et on peut avec lui faire des choses pas nécessairement envisagées : Ca s'intègre parfaitement et cela a une bonne tête. Je me suis par ailleurs attaché pour l'acquisition à utiliser les applications classiques de l'astrophotographie, ASAIR Pro sur tablette pour le pointage et guidage, application ZWIO ASICap pour l'acquisition, on peut difficilement faire plus simple : Le trait noir horizontal à deux largeurs est la fente d'entrée de Star'Ex (la partie la plus fine fait 27 microns de large) - la caméra guide est une ASI290MM mini. Le travail est lui aussi très simple (aussi "simple" que la prise d'une photo), on met la comète dans la fente et on pose ! (ici, comme la comète bouge, guidage manuel, mais avec la AM5, c'est du velours et rappelez-vous que la focale est courte, 300 mm) : Voici le spectre obtenu en vraies couleurs après une heure de pose : On voit tout de même un peu plus de trucs que sur une photo (alors qu'on utilise une fois de plus un astrographe). La représentation en négatif montre quelque chose que je n'avais jamais personnellement détecté sur une comète : la trace de l'eau (H2O, oui il y a bien de l'eau dans les comètes !). C'est raies se prolongent loin du noyau, dans la coma lointaine (noter l'assymétrie). Je n'ai pas pu en revanche identifier les raies à 6977 (un groupe) et 7038 A. Si notre spécialiste Nicolas Biver passe par le coin, tu as une idée ? Ce petit CROA précise qu'un petit équipement peu être très souple d'emploi, que l'on vie une époque formidable avec les instruments d'aujourd'hui et que l'on peut faire des choses qui sortent des sentiers battu en prenant du plaisir, voir même faire des découvertes à valeur scientifique ! Les mnodes de la photographie et de la spectrographie ce rejoignent en fait, ils ne font qu'un. Christian B PS : par la même occasion j'ai fait de la spectro d'étoiles avec ce petit Askar FRA, ce qui est un test redoutable pour évaluer le chromatisme d'un instrument. J'en parlerais une autre fois car c'est un peu long, mais je peux dire que j'ai vu pire sur ce point.
  13. Comete C2022 E3 : photo et spectre !

    Un petit up, avec de nouvelles images réalisées le 25 janvier, toujours avec un Askar FRA300, mais toujours aussi sous un ciel de ville, malhereusement. Version N&B avec une caméra ASI6200MM (30 x 60 secondes) - positif : Négatif : Une tentative en couleur avec une caméra ASI294MC (Askar FRA300, 30x60 s, filtre UV/IR cut) : La couleur est en principe assez proche de l'aspect naturel. J'ai étalonné la balance des blancs avec un peu de soin en observant une étoile de type spectral très voisin de celui du Soleil, l'étoile HD 159222, que l'on voit au centre de ces images - la défocalisation est volontaire pour améliorer la photométrie : Une reprise des spectres à la même date (25 janvier), toujours avec le même Askar FRA300, afin de détailler certaines régions du spectre. La région rouge d'abord pour mieux voir les raies de la molécule H2O+, et confirmer que celle-ci se forme bien en dehors du noyau de la comète (la comète est décalée par rapport à la fente pour attraper le coma un peu lointaine). Star'Ex est ici équipé d'un réseau de 600 t/mm. La région ultraviolete ensuite pour détailler la bande du cyanogène (CN) à 3880 A (formée de très nombreuses raies) : Je suis toujours séduit du coté universel des petits astrographes modernes, qui couvrent à la fois le grand-format en imagerie (vraiment impeccable jusqu'au bord avec mon modèle), et la fois la spectrographie de pointe, avec un passage de l'un à l'autre qui prend moins d'un quart d'heure, et le tout quasi intégralement à l'ASIAR pour lr pilotage. Pas vraiment d'excuse en effet de ne pas pratiquer la photo-spectro ;-) Christian
  14. Star’Ex basse résolution première lumière

    Bonjour Guillaume et tous, J'ai toujours indiqué que la basse résolution était plus exigeante que la haute :-) Mais tu t'es très bien débrouillé, une excellente première lumière ! Et breeuuu ! C'est vraiment bien d'avoir fait Pleione, cela donne une idée de ton résultat, et franchement, pas mieux. L'observation de l'émission dans le coeur de Hbeta est un bon traceur. C'est vraiment bien. Coté réponse instrumentale, ca me semble très propre (c'est le plus dur). Il faut apprécier le temps de pose assez bref, 4x180 s, en regard de ce résultat (RSB) ! Je pense que tu as bien guidé et aussi focalisé, ce qui n'est pas trop simple avec ce télescope, au demeurant bien sympa. Tu as un bon touché. Je comprend aussi la galère du pointage, et la solution est radicale. GK Per bien détaillé aussi, beau spectre bien riche. Je n'ai pas très bien compris ton problème avec l'offset, tu peux mieux préciser ? Preneur de ton code petit code Python, même si je crois savoir faire, ca peut faire gagner du temps si j'implémente (bien possible). Christian
  15. Comete C2022 E3 : photo et spectre !

    Voici les profils spectraux (je n'ai pas trop voulu ennuyer avec des courbes dans une partie du forum plutot consacrée à l'image, mais c'est informatif effectivement). D'abord la région du noyau : et un zoom (c'est assez riche - Alef, la résolution n'est pas de R=1500, mais piutot de R=600, car j'ai utilisé un fente un peu large - je ferais plus fin la prochaine fois) : Le spectre est assez riche (noter que je n'ai pas retiré la diffusion du rayonnement solaire). La partie plus externe de la coma, avec les raies H2O : Notamment, tes commentaires sont bien venu Nicolas, et merci pour les infos pour H2O vers 7000 A, je pense que c'est cela. Christian
  16. Nouvelles séries de galaxies avec Janus Sud

    Que c'est bien fait, que c'est beau, quel boulot pour en arriver là, quel plaisir aussi ! Christian B
  17. Comete C2022 E3 : photo et spectre !

    Guillaume, L'usage que j'ai fait de ASICap est tout à faire banal : programmer des poses de 600 secondes ici, et les sauvegarder sur le disque dur. On fera tout aussi bien avec Prism, CCD Ciel, etc. J'aurais bien voulu tout faire avec ASIAIR, ce qui est faisable en fait (et j'ai fait aussi à titre expérimental), mais ce système ne reconnais qu'une seule caméra à la fois, ce qui est une vrai elimite et pose des problèmes divers en pratique,. C'est vraiment dommage. Ici j'ai utilisé à la fois ASIAIR Pro et un PC pour séparer les fonction d'autoguidage/pointage (très génial avec cet équipement) et l'acquisition des images. Christian
  18. [Sol'Ex] Soleil du 16 janvier

    La même journée que toi Guillaume, mais un peut plus tard à 14h55 UT, et des conditions assez terrible à cause d'un vent très fort sur Antibes et pas mal de turbulence. Même setup que toi aussi, j'ai ressortie la 72ED qui n'avait pas servie depuis longtemps (+ héliosocope Lacerta), Sol'Ex équipé de la ASI178MM, mais le tout sur une monture ZWO AM5. J'ai aussi réduit la taille pour cacher un peu la misère, mais j'ai voulu profité de cette activité solaire, qui devient très sérieuses (les taches sont magnifiques) : Christian
  19. Peut être que le sapin de Noël a accueilli un Sol'Ex cette année (pas le gros machin, le petit) ?! C’est l’occasion de sortir une vidéo sur le montage rapide de Sol’Ex, en 30 minutes seulement. Vous savez que l'on peut observer le Soleil avec Sol'Ex, mais aussi faire des tas d'autres choses, comme mesurer la transmission spectrale d'un filtre, d'un télescope entier... Je pense que se sera une bonne révision pour ceux d’entre vous qui ont déjà monté l’appareil. Au cas où vous auriez manqué des choses des choses, c’est une bonne synthèse. C’est ici : https://youtu.be/PGa_Pmbg6lg Bon visionnage et bonnes fêtes ! Christian
  20. Une nouvelle vidéo, la dernière et troisième d'une série sur le montage et l'utilisation rapide de Sol'Ex. Celle-ci consacrée à l'usage de cet instrument solaire avec une caméra couleur. Un passage rapide entre le planétaire et le solaire (la chromosphère), avec un matériel finalement assure similaire ;-) Aussi, quelques points de caractérisation sur la ASI678MC en particulier. Voir ici : https://youtu.be/54qLwTLWtNw Christian
  21. Il faut bien serrer en effet. A la limite changer le vis préansiblle à la main par une vis pour clef Allen. J'ai cela sur quelques montages, pas joli, mais ca marche. Merci vraiment pour le rapport du bug sur la vidéo. Le lien n'est pas bon en effet. En fait cette vidéo est disponible sur le site. Je viens de corriger la page web Sol'Ex. L'adresse de la vidéo est : https://youtu.be/m9g-Myo50O0 Noté pour les bagues Baader. Christian
  22. La monture AM5 peut porter plus lourd, ici une lunette AstroPhysics de 120 mm et F=1056 mm (j'ai mis un contrepoids poids par acquis de conscience surtout pour le pieds carbone, qui ne semble pas trop fait pour supporter des charges déportées - mais ca marche sans bien sur), avec comme toujours au bout un Sol'Ex : Et le résultat : Un visiteur qui fonce vers une tâche : Toujours pas de saccade dans le mouvement, même avec cette focale - c'est bien. Pour le problème du suivi hors ASIAIR, c'estle pulse mode qui ne semble pas bien fonctionner. Cette nuit j'ai expérimenté la solution de secours, le classique port ST4 que l'on trouve sur la monture AM5 et aussi sur la caméra de guidage. Et là on ne passe plus directement dans le driver ZWO. Résultat cela guide (via en l'occurence au travers du logiciel Prism). Ouf. N'émpèche, je vais m'arranger pour contacter ZWO. Christian
  23. S'il y a une application où la régularité du rattrapage d'une monture, sa fluidité, l'absence de saccade, c'est bien la réalisation de scan (balayage) du disque solaire avec Sol'Ex. La moindre anicroche saute au yeux, c'est très exigeant. Il me tardais de faire un test avec une monture à entraînement harmonique, car ces équipements vont prendre de plus en plus d'importance, et la technologie est en rupture. Résultat : Les mouvement sont très doux, régulier, sans accident. C’est une bonne nouvelle, pas d'effet de dentelle. A ce niveau c'est une performance rare. Il y avait pourtant un risque quant on aborde un tel système.Bien sur, c'est aussi un bon signe pour toutes les applications, guidage ciel profond, par exemple. J'ai testé la vitesse 8X sidérale et surtout 20X sidéral.e Voici le Soleil aujourd'hui, 9 janvier, avec Sol'Ex derrière une lunette TS 80 mm apo, et le tout monté donc sur une AM5 (scan à 20x la vitesse sidérale) - avec un peu de mistral sur Antibes : Le setup : Très agréable à utiliser et redoutable. Christian
  24. Lorsqu'on utilise le couple AM5 + ASIAIR, tout ce passe très bien et la chose est séduisante. Il y a quelques manques actuellement, comme une ergonomie qui a quelques points faibles (raquette un peu petite sous iPhone/iPad... où le guidage sur une consigne en pixel, qui est le plus problématique pour moi (il y aurait un champ d'applications bien plus grand si cette petite chose était implémentée). Les choses se gâtent du coté du driver ASCOM, réduit à sa plus simple expression, mais surtout présentant un bug assez sérieux coté auto-guidage il me semble (je me suis cassé les dents dessus). Tout ceci est assez jeune, mais on sent que ce n'est pas le fort de ZWO (?). S'il y a des témoignages d'expériences ou suggestions, je suis preneur. Christian
  25. Pour ce 9 janvier, une image (partielle) du Soleil en Halpha et continuum (même scan) réalisé avec Sol'Ex à l'arrière d'une lunette TS de 80 mm de diamètre + hélioscope Lacerta : La particularité des ces images est d'êtres aussi faites sur un monture à entrainement harmonique ZWO AM5. C'est une toute première pour moi. Il y avait un risque. Est-ce que le mouvement est fluide et régulier ? La réponse est oui, aucune saccade, c'est hyper doux (je ne vois que la turbulence) . Le test est sévère avec Sol'Ex. C'est important car on va voir fleurir ce genre de monture à coup sur dans un l'avenir. Quelques vues du setup : Christian