yapo

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Tout ce qui a été posté par yapo

  1. Presque six nuits à dessiner

    C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Tu ne devrais pas tarder à t'améliorer et surtout à obtenir ce que tu souhaites (ce qui est le plus difficile, je trouve). C'est certainement mieux de prendre son temps : je suis toujours un peu dans le rush parce que je ne dessine que par périodes restreintes, alors j'essaye d'engranger un stock, mais c'est à l'opposé de ce que l'on est censé faire et le comble pour un loisirs !
  2. quelques galaxies

    Il y a quelques bases de données de dessins qui existent déjà (j'en connais deux, l'une flamande -mais multilingue-, et l'autre suédoise -interface anglaise-) : https://www.deepskylog.org/index.php http://www.deepsky-archive.com/ La tentation serait grande d'en faire une française (cocorico), mais ne vaudrait-il pas mieux plutôt contribuer à l'existant (même en français ce qui est possible dans le premier cas) ? Si Serge ne sait pas quoi faire quand il fait mauvais à Marseille (ce qui est rare veut-il nous faire croire) et que vous réussissez à le persuader, tant mieux, moi je peux pas, j'ai piscine traduction... Pour NGC 3432, il y a 57 comptes-rendus et 15 dessins ! https://www.deepskylog.org/index.php?indexAction=quickpick&titleobjectaction=Recherche&source=quickpick&myLanguages=true&object=NGC+3432&searchObservationsQuickPick=Les+observations
  3. quelques galaxies

    Punaise, tout le monde a fait NGC 3432 sauf moi, c'est une cabale...
  4. Presque six nuits à dessiner

    Maïcé, je t'avais dit de pas prendre ta retraite ! Sinon, à nous deux, on vient de comprendre d'où vient le manque de féminisation du monde astronomique... (bon c'est sans doute plus compliqué, ok). corrigé Ouais, mais c'est parce qu'on est énormément peu à en faire. Si on s'y mettait tous, je suis presque sûr qu'on s'y retrouverait moins au niveau de la "patte". ok, vous avez pris le parti de Serge, je prends note.
  5. La Tarentule sous les tropiques

    Une bien belle superposition de bulles nébuleuses ! Merci Robby. Ahh, si la Terre pouvait basculer sur son axe quelques mois pour qu'on échange M42 contre celle là, je serai aux anges (la solution facile est de prendre l'avion, mais je ne suis pas pour les solutions faciles... ).
  6. Presque six nuits à dessiner

    Egalement deux choses un peu étranges que j'ai noté, que j'ai du mal à expliquer : -à l'oeil nu et derrière l'oculaire, un fond de ciel de seconde partie de nuit qui me semble plus clair qu'en première partie… -avec la fatigue, lors de la lutte avec les glimpses d'un objet faible, il arrive qu'un objet brillant mitoyen ou même le fond stellaire disparaisse momentanément, comme une extinction totale (mais courte) de l'image; sans doute le résultat d'une faible oxygénation de l'œil, mais cette baisse de rideau est vraiment symptomatique de la fatigue.
  7. Presque six nuits à dessiner

    Deux petits time-lapses pour illustrer les "à côtés". time lapse 1 time lapse 2
  8. Presque six nuits à dessiner

    ça a son charme, le coup de crayon, et effectivement ça personnalise le rendu. Mais la neutralité du DAAO (tant que faire se peut) garantie une "lecture" plus saine et objective par les autres, je trouve quand même. Au total ça a finalement duré 8 nuits… L'avantage de l'âge, il faut l'admettre, c'est qu'on a moins besoin de dormir (plus jeune, j'avais beaucoup plus besoin de récupération). Donc hormis une avant-dernière nuit dégagée dont je n'ai pas profité, j'ai pu exploiter la majeure partie des autres.
  9. Filtre

    L'ordre logique c'est UHC puis OIII (encore que certains pourraient trouver à y redire). Les deux en même temps, c'est pas mal, mais par pitié pas un bas de gamme (à moins de 75€ en 1.25" / 150€ en 2") au risque d'être déçu (même si ils ont un effet notable).
  10. Presque six nuits à dessiner

    Oui, je crois qu'il faut que je présente les deux versions quand c'est possible. Il n'y en a pas beaucoup dans la liste, malheureusement. Pour moi le truc impressionnant, c'est quand j'ai un frisson physique (comme un coup de froid mais sans le froid, juste le plaisir qui se transmet de neurones en neurones). Ca ne m'arrive que quand un détail attendu apparaît presque immédiatement, sans effort, et récompense de suite la rétine. Quand tu batailles longuement avec les glimpses, il y a aussi certes le plaisir de la réussite, mais pas aussi intense (chez moi et les procrastinateurs de mon espèce). Sur ces quelques jours, ça a dû m'arriver une ou deux fois, faut que je retrouve sur quels objets pour toi du coup. Bien sûr le plaisir est difficile à retranscrire directement sur le papier (sauf pour un réel artiste). Il y a encore de la place dans la vallée, mais si tu pouvais ne pas construire en face de mon télescope, ça m'arrange.
  11. Presque six nuits à dessiner

    Dans l'amas de la Vierge (finalement un terrain que j'ai assez peu exploré, mais tellement riche en cibles potentielles), le couple NGC 4294 & 4299 qui montrent chacune des nodosités. Cette dernière (à droite sur le dessin) semble particulièrement anarchique. Le joli fuseau de NGC 4330 (avec gommage-galaxie-fantôme un peu plus bas). Arp 254 (NGC 5917, PGC 54817 & LEDA 1018861) dont le petit bras spiral de la galaxie principale s'échappe en extension vers la gauche. Subtil... K 4-48 (PK 201+2.1), nébuleuse planétaire faible et quasi-stellaire (l'allongement sur le dessin n'est que fortuit), située à proximité de l'amas NGC 2259 qui était charmant par sa faiblesse dans le 445mm, sous une atmosphère traversée par des lambeaux de nuages de haute altitude. Quand la transparence a un coup de mou, je me rabats sur les objets un peu denses qui ont échappé à mes précédentes randonnées célestes dans les parages. Elle est bien mise en évidence par les filtres NPB & OIII. La nébuleuse de Lower qui mérite bien un nom, notamment parce qu'il y a du détail même si pas facile à glaner : Sh2-261. Les filtres améliorent le contraste même si la nébuleuse est décelable sans, mais il m'a fallu une bonne image CCD en OIII pour aller chercher les nodosités aux bons endroits, les uns après les autres. A proximité, il y avait l'amas NGC 2169 (dont les étoiles s'organisent selon le fameux chiffre "37"); son orientation donnait plutôt un lambda-sigma dans mon champ oculaire. A noter la présence au chercheur d'une belle ligne d'étoiles un peu incurvée à l'Est de l'amas (ou au Sud de Xi ORI), comme un sourire dans le ciel. En essayant un filtre anti-nébuleuse sur l'Eskimo (je vous raconterais plus tard), je me suis rendu compte de la présence dans le même champ (à 218x) d'une galaxie par la tranche qui n'était pas dans ma liste de cibles ! UGC 3873 , une jolie trouvaille ma foi. Encore une tranche de NGC 2576, dont deux astres faibles bordent les extensions comme des objets satellitaires. Comme je ne suis pas parvenu à retrouver un travail sur M42, je l'ai croquée à grand champ pensant faire un truc rapide (qui m'a pris 2h au final notamment parce que j'ai essayé de m'appliquer à la mise en place des étoiles, je n'avais pas de champ pré-étoilé, une technique que j'ai laissé de côté il y a un certain temps et des fois je regrette). C'est à 83x, la nébuleuse dessinée avec filtre NPB et ce n'est qu'une vue d'ensemble. Bien sûr, cela mérite une analyse à plus fort G avec une mosaique, à étaler sur plusieurs soirées. Mais le DAAO va être sympa à "travailler" je pense. Arp 247 (IC 2338-2339) se séparent à partir de 125x dans mon dobson de 445mm, mais sont trop petites pour montrer une structure particulière. IC 2431 un peu plus brillante (mais quelconque) forme un trio réel avec ces deux là. Un petit groupe de galaxies autour de NGC 2620 partageant la même vitesse de fuite (autour de 8000 km/s). La plus faible LEDA 1719307 atteint tout de même magnitude 16.1 (en V dans l'APASS). Toujours ma catégorie "duo galaxie-quasar", je vous présente NGC 3204 et TON 34 (liste de l'observatoire mexicain Tonantzintla, rendons hommage à l'astronomie mexicaine), le "truc" stellaire entre tirets. Situé à z=1.9, il dépasse le précédent du séjour par son éloignement (vitesse de fuite de 580000 km/s environ, soit une distance comobile de 5 Gpc). Ils voient loin, les mexicains. Arp 263 (NGC 3239 et PGC 30585) forme le coeur d'une petite chaîne de galaxies en plein milieu de l'amas Zwicky 3155 dans le Lion, quasiment en contact genre siamoises. Le petit compagnon condensé au milieu est plus évident que la grande principale homogène et diluée. Je n'ai pas vérifié (encore) mais les autres galaxies présentes doivent être aussi liées à l'amas. Le petit encart en bas signifie le dessin d'une galaxie un peu hors-feuille). La spirale NGC 4293 dont le bras supérieur est le plus évident. Elle est pas mal, celle là, sans doute un coup de frisson (à contrôler par Maïcé). Un amas globulaire perdu au milieu des galaxies de la Chevelure, NGC 4147. Il se sépare (pas entièrement), mais... ... il a une galaxie-compagnon à 20'Nord-Est en la présence d'UGC 7170, vue par la tranche en plus. Ce n'est plus une interaction, mais une fusion que propose NGC 4561 avec l'incorporation de PGC 93118 qui apparaît sous forme quasi-stellaire vers l'Est (en bas à droite). Le reste adopte une forme de banane : elle mériterait de figurer au catalogue Arp. J'écris à l'UAI de suite! KPG 107 (IC 412 & 413) en rapprochement serré également en plein dans la constellation d'Orion (y a pas que des nébuleuses là bas). Une belle étoile double aux couleurs étonnantes illumine le champ. St 3-1 (PK 217+2.1) non loin dans la Licorne se distingue nébuleusement bien grâce aux filtres, figurant dans un champ stellaire très riche (je n'ai pas dessiné toutes les étoiles comme à chaque fois, mais là encore moins). Elle ne montre cependant pas de détails Autre nébuleuse, par réflexion celle là, NGC 2282 toujours dans la Licorne, qui ressemble à un halo d'étoile brillante (autour de sa centrale). Un léger renforcement est soupçonné dans sa partie supérieure et la partie inférieure ne semble pas complète mais il est difficile de bien évaluer les surfaces de ces éléments. A noter une petite étoile nimbée de nébulosité en haut à droite de la masse principale : après courte enquête (merci Simbad), il s'agit de [RK68] 62 nébuleuse par réflexion associée au jeune objet stellaire (YSO) IRAS 06442+0119. Voilà, vous savez tout. Un groupe de galaxie trop étendu a débordé de ma feuille (en fait, j'ai noté la présence d'autre membre après avoir commencé le dessin d'où les encarts). C'est autour de NGC 2698 : variété de formes et d'orientation mais pas de détail remarquables hormis pour NGC 2708 (celle en haut à droite) dont le côté Est (droit) rectiligne et net trahit la présence d'une bande sombre. Encore un fuseau avec UGC 5495, toujours remarquable de finesse mais demandant de l'attention pour déceler les extensions. NGC 3447 une faible galaxie irrégulière dont il a été difficile de détacher une faible "barre" centrale (qui semble être sur les clichés plutôt une succession de régions HII), un peu arquée. Deux petites galaxies et une fine étoile double serrée l'accompagnent en bas (ainsi qu'un gommage-galaxie-fantôme que vous reconnaissez maintenant bien). Je n'ai pas réussi à déceler un compagnon sans doute trop faible juste au Nord-Est de la principale, sans doute à l'origine de l'interaction chaotique. Elle ne figure pas au catalogue Arp, un véritable scandale. L'obsession des tranches se poursuit avec NGC 4019 et un compagnon physique assez compact à droite PGC 37931 et un autre à gauche qui n'est qu'apparent PGC 37882. A nouveau une double serrée se remarque en bas. Dans la série étoile double serrée, notez ici encore celle cerclée en haut, assez remarquable à côté de la demi-spirale NGC 4197. Et pour terminer ce marathon le duo NGC 4639 et 4654 qui présente l'avantage de confronter une spirale barrée et une spirale classique d'envergures pas trop dissemblables dans le même champ. NGC 5504 dont je n'ai pas réussi à extirper les bras spiraux (assez enroulés il est vrai) avec son compagnon IC 4383. Le bout du séjour, je commençais à fatiguer (la veille j'avais laissé filer la nuit, rincé par un sommeil de 3h suivi d'une journée de ski), donc je ne m'appliquais plus vraiment. La lassitude/fatigue, c'est le revers de la médaille d'un marathon observationnel de congé. On n'a pas de problème quand on observe de chez soi, plus régulièrement. Ouf, je vais reposer mes doigts.
  12. Presque six nuits à dessiner

    Alors les voici avec un commentaire introductif réduit au minimum, et quelques anecdotes. J'ai commencé par NGC 2903, la "facile" spirale dans le Lion en guise d'échauffement. Comme je n'observe qu'en congé, je ressens toujours le besoin de reprendre des marques avec des trucs faciles, mais en fait, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas donc ce n'est pas forcément très utile. En tout cas, ça permet de se rincer l'œil… Une petite chaîne de galaxies de NGC 2928 à NGC 2946, dessinées individuellement à 286x mais visible ensemble à 125x, au cœur de l'amas Zwicky 2515, pratiquement toutes allongées. L'interaction de NGC 3537 et PGC 33753 qui n'apparaît que comme une extension extrêmement ténue (VI5). A chercher avec de l'attention… Une observation sujette à caution ensuite, PK 211+18.1 (HDW 7) glimpsée à 5 reprises en 15 minutes d'observation. Comme la turbulence était importante, il faudrait que j'y retourne avec un seeing meilleur. Puis la galaxie NGC 2611 et le quasar PG 0832+251 (z=0.33) de magnitude 16.0 environ. J'adore ces duos aux redshifts discordants chers à Halton Arp. Je me suis un peu loupé sur l'orientation de la galaxie ce que j'ai indiqué par la modification de l'axe. Arp 275 avec NGC 2881 dont je n'ai détecté que l'allongement et pas la séparation en deux nodosités : la faute à la turbulence ? IC 2482 à droite sur le dessin rivalise presque en éclat, surtout grâce à son noyau stellaire. NGC 3162, tendance spirale avec un bras qui part vers le haut à partir de l'extrémité droite de la barre centrale. Assez facile (VI2). L'interaction entre NGC 3588 et PGC 200266 vraiment limite (VI5.4). Brillante étoile bleue dans le champ. Arp 191, l'interaction d'UGC 6171 dont on sépare assez facilement les deux noyaux. Avec quelques galaxies compagnons. La grande spirale NGC 4559 dont je ne perçois que des nodosités distinctes les unes des autres, loin de former une structure continue. Le trio physique d'Arp 34 (NGC 4613, 4614 & 4615) dont 4615 révèle sa forme subtilement spirale au bout de ses extensions. NGC 2296 ensuite dont l'intérêt réside dans sa situation et sa nature. En effet, sa position est très proche de Sirius, à moins de 1°. D'abord prise pour une galaxie, il semblerait acquis qu'il s'agisse plutôt d'une nébuleuse. Par réflexion sans doute, car elle ne réagit pas aux filtres interférentiels. Il faut que je la place dans la bonne moitié du champ pour éviter qu'un reflet dû à Sirius ne la masque, observation pas très pratique mais c'est obligé quand on travaille sous projecteur. Je suis repassé sur la nébuleuse planétaire NGC 2346 que j'avais fait par le passé. Faudra que je compare. Puis une galaxie par la tranche, UGC 5245 à proximité de laquelle figure un petit astérisme (groupe) d'étoiles quand on ne grossit pas trop. En allant chercher la spirale NGC 2966, j'ai "star-hopé" sur NGC 2962 dont 3 étoiles alignées à proximité m'ont incité à dessiner par leur positionnement très régulier. Me suis encore manqué sur l'orientation, pas toujours simple à déterminer avec précision, d'autant plus que l'on va vers des cibles faibles… L'amas globulaire Palomar 3, pour le challenge, parce qu'il n'y a pas grand chose à voir, juste une très faible nébulosité trahissant la présence d'astres faibles non-résolus. Une petite tache nébuleuse à droite n'est en fait qu'un faible trio d'étoiles non-séparées. Une autre tranche, NGC 3365. J'ai cherché en vain l'anneau ceinturant le noyau de NGC 3434, trop peu contrasté pour mon optique a priori. Des deux galaxies compagnons, une seule forme un couple physique avec la principale. La belle et brillante NGC 3521 ensuite, dont la bande sombre se trahit par un côté Ouest plus tranché que celui à l'Est. Arp 5 (NGC 3664) dont la barre centrale très légèrement incurvée domine. L'interaction de NGC 4678 dont les deux noyaux sont déséquilibrés. NGC 4629 réside à seulement 15' de Gamma de la Vierge, mais sa spiralité ne s'est pas révélée. Par contre, quelques autres membres de l'amas Zwicky 5389 sont venus agrémenter le paysage. NGC 4772 (pas 4776 comme noté à tord, la fatigue devait se faire sentir à 03h43TU) dont la bande sombre n'est que soupçonnée comme un très léger affaiblissement dans le halo en bas à droite. L'interaction NGC 5257 / NGC 5258 dont les deux membres montrent des détails : l'aspect cintré de l'une et spiralé de l'autre. NGC 3264, ceinturée par des étoiles, qui montre sa barre centrale ne partageant pas le même axe que l'oval de son halo. Arp 217 (NGC 3310) qui montre bien des détails mais dont je n'ai réussi à percevoir qu'un aspect grumeleux dont il était impossible de fixer une nodosité particulière, le seeing n'était toujours pas très coopératif. Je n'ai pas retranscris cela sur le croquis mais cela figurera dans le DAAO. NGC 3353 (Markarian 35), galaxie à noyau actif visible comme un centre stellaire, dont un petit jet/extension se détache sur le halo à gauche. NGC 3406, la paire serrée de galaxie KPG 253, dont le compagnon se fond sur le bord du halo à droite. Quelques faibles galaxies autour agrémentent le champ (dont quelques unes au moins sont physiquement liées) et le tout se mêle harmonieusement à un astérisme d'une dizaine d'étoiles remarquables. Le belle et brillante NGC 3953 (forcément quand on descend sous la magnitude 13, ça devient "brillant" par comparaison) qui exhibe une barre centrale et un renforcement latéral (mais pas une franche inspiration spiralée). NGC 3917 qui forme un trio physique avec NGC 3931 et UGC 6802 : variété de forme et d'orientation avec deux tranches et un pompon. Celle là, je ne sais pas, elle a dû s'égarer car par principe je ne dessine pas les Messier d'habitude. Ah oui, c'est NGC 5194 et 5195, un belle interaction à découvrir absolument. Arp 239 (NGC 5278 & 5279), presque une miniature de la précédente. Les galaxies fantômes vues par la tranche du haut du croquis sont des trace de gomme, au cas où vous auriez un doute. Encore une ou deux traces de gommage à gauche sur ce dessin de NGC 5526 et PGC 50803 : on jurerait une interaction, non ? Eh bien pas du tout, le petit globule est 5 fois plus loin (en tout cas il se décale vers le rouge 5x plus vite) que l'effilée. Le soir suivant, je suis revenu dans l'intra-galactique avec Sh2-235. Alors les mecs qui disent que le filtre Hbeta ne sert que pour la tête de Cheval et la Californie, je leur dit : zut ! Allez y voir du côté de Sharpless 235 parce que c'est le filtre qui donne le plus de contraste sur cet objet, na ! A proximité il y avait aussi Sh2-233, qui elle ne réagissait que faiblement aux filtres de tout poil, avec un hémisphère légèrement plus contrasté. Eu puis toujours quasiment dans le même champ à faible grossissement, PN G173.7+02.7 et GN 05.37.5.02 (imaginez-vous la tête des convives d'un dîner mondain quand vous leur racontez vos pérégrinations nocturnes à base de borborygmes et de chiffres...) : respectivement, la première (A) réagit bien à l'OIII et l'autre pas (B). Je suis vite sortie de la Voie Lactée (enfin elle a progressivement quitté le méridien plutôt) et j'ai été ausculter le cœur de Zwicky 1157 (NGC 2288 et consorts) avec cette joli petite couronne de galaxies. Cela dit, dans les Gémeaux on est encore proche du plan galactique et ce genre d'amas de galaxies se détache moins bien, pollués qu'ils sont par le "fond" stellaire. Arp 237 (UGC 5044) que je ne suis pas parvenu à séparer, mais simplement à "allonger" tel un observateur d'étoiles doubles. Elle forme un couple physique avec la galaxie du haut et un couple apparent avec la galaxie de gauche. Une étoile brillante du champ apparaît dorée (HD 81707, sp.K0, mv=7.5) Dans Zwiky 2547 maintenant, un trio a attiré mon attention autour de la tranche d'UGC 5173, toutes animées de vitesses de fuite autour de 5-6000 km/s. Je confirme par l'expérience : plus les galaxies par la tranche sont faibles, plus leurs extensions sont difficiles à percevoir et plus leur orientation est difficile à déterminer précisément Mon oculaire a encore été victime d'une fausse comète de Charles dont la spiralité est subtile mais sûre et son bord inférieur abruptement stoppé par une bande sombre qui ne se distingue pas par une résurgence plus lointaine du halo. Le quasar PG 1115+080 (entre tirets) dont le redshift de 1.7 commence à parler à proximité d'UGC 6312 (surmontée d'une étoile double serrée sympa). Le cercle ne figure que pour indiquer l'emplacement d'une étoile faible que je n'ai pas réussi à percevoir.
  13. Presque six nuits à dessiner

    Promis, je les mets ce soir. J'ai scanné à tour de bras hier soir, mais il faut que j'organise un minimum avant la présentation. En plus, j'ai oublié de noter sur au moins deux dessins les références donc faut que je les retrouve...
  14. CROA 05/03/22 l'asso recrute

    J'adore ta présentation vintage qui fait, il est vrai, penser aux colonnes des vieux journaux genre (https://newspapers.bc.edu/?a=d&d=pilot18671123-01.2.26&e=-------en-20--1--txt-txIN-------). Ptet que tu pourrais juste marquer quelques fins de paragraphes pour "structurer" le texte et à tout le moins indiquer enchaînements et transitions, mais ça se lit plaisamment tel quel !
  15. Presque six nuits à dessiner

    Entre -4° et -9°C. L'éventail c'est pour oxygéner l’œil par un apport direct grâce à des mouvements d'air convectifs. J'en suis à un stade où les myrtilles ne suffisent plus, malheureusement...
  16. Presque six nuits à dessiner

    Oui c'est du frais de fin février-début mars. J'en ai encore profité jusqu'à samedi soir et si j'avais pu j'aurais encore prolongé de quelques jours à force d'anticyclone promis. Alors pour le papier, dans une démarche écoresponsabledemescouilles, je prends dans les stocks familiaux et celui là doit dater de mon père, vu le format (un A5 plus étroit). Il gondole donc au séchage. De toute façon, ils finiront en DAAOs donc c'est vraiment du schéma annoté plutôt que du dessin d'exposition. Mais il y a rarement deux dessins, c'est plutôt une feuille par cible. Oui j'ai mis M51 en putablick (fusion de putaclic et blick of the eye). J'avais pas encore (re)fait M42... Mais ne vous attendez pas à des envolées esthétiques à la Fred-Serge-Nicolas, hein, quand même, je suis vraiment un piètre dessinateur...
  17. Soir du 2 septembre 2021

    Qu'est-ce que c'est que ces histoires de dos ? Le roller aurait eu raison de tes vertèbres ? Si c'est genre sciatique ou autre, bon courage.
  18. Une naine, c'est une étoile dont les caractéristiques de masse/taille/luminosité sont moyennes ou faibles. Une géante, c'est l'inverse. Enfin, c'est comme ça que je l'ai compris, mais je suis d'accord avec Bruno que c'est ambigu comme terme. Pour Achernar, sans me mouiller, je dirai qu'elle est moins naine que le Soleil...
  19. Le télescope Herschel

    Bien d'accord avec toi, du coup, je me demande quelle étoile "galactique" la plus lointaine serait accessible visuellement (avec le télescope d'Herschel ou avec le mien) ? Une idée, quelqu'un ? A priori, on peut voir une étoile jusqu'à 15-16 000 AL à l'oeil nu (V762 Cas, m5.8) mais les distances devenant bien moins précisément connues au delà, je me demande si on peut fixer une limite.
  20. Le télescope Herschel

    Un petit peu quand même en pratique : sur le dobson de 445mm en terme de magnitude limite, je suis à 14.5 à 50x et à 16.8 à 270x (bon après ça stagne c'est sûr...), mais je ne sais pas combien d'années-lumière je gagne...
  21. Deux vieilleries en ces temps de disette !

    Une bien belle vue d'ensemble de M33, Guillaume (la Lune c'est pas mon trip) ! Je m'étais concentré sur les régions HII pour un dessin en mosaique de cette galaxie, mais du coup le résultat perdait l'aspect global de spiralité. Il faudrait que j'y retourne à faible grossissement pour la saisir comme tu l'as si bien fait... Ou alors en mode flemmard, je pique ta version pour la mettre en fond de la mienne.
  22. Soir du 31 août 2021

    Avant d'accuser l'âge, je pense que le ciel est quand même prépondérant (enfin, je prie pour !)
  23. de retour de Majastres

    Chapeau les gars ! (Serge, Frédéric, Laurent, sans oublier le coquinou) Parce que déjà pour ne serait-ce que pour accéder aux Abell il faut un bon ciel (et quand même du diamètre). Mais vous, vous les détaillez ! Remarquable vraiment. Chez moi, (http://www.astrosurf.com/cielextreme/le-parking-des-pk.html) si vous comparez, je n'ai eu que souvent des trucs homogènes vraiment limites. Cela dit, mes observations des NP d'Abell datent bien souvent de l'arrivée du Dobson de 450, et sans doute pris dans la frénésie d'enchaîner les cibles, je ne leur ai pas apporté toute l'attention que j'aurais dû. A cause de vous, va falloir que j'y retourne, merci les gars, vraiment je vous maudis . ;-)
  24. Rencontres Astrociel de Valdrôme nuit 10

    ouais, mais non : il a copié sur Hévélius en fait... plutôt M73, encore que ? sinon, chouettes observations, Xavier, je retiens NGC 935 !
  25. Le télescope Herschel

    Tu peux avoir deux étoiles à la limite de visibilité dans un télescope, comme une naine très proche à quelques centaines d'années-lumière et une géante de l'autre côté de la galaxie à plusieurs milliers d'AL. Donc la relation éclat/distance (hormis pour des étoiles standards comme les céphéides) n'est pas du tout fiable. Et à l'époque d'Herschel (et même encore maintenant), les distances sont de moins en moins sûres au fur et à mesure qu'on s'éloigne. Herschel était d'ailleurs parti d'un postulat analogue pour faire ses "star gauges" (comptage d'étoiles) pour estimer masse et dimensions de la Voie Lactée. En bref, avant le 20ème, et hormis les supernovae, comme l'a dit Norma, on restait grosso modo cantonné aux étoiles de notre galaxie donc dans une zone inférieure à 100000AL.