legalet

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  1. Dans le contexte météo que tu résumes très bien, l'essentiel est de participer, n'est ce pas, cher Alain. Ton image se regarde bien, par ailleurs Jocelyn
  2. Oui, effectivement, avec ces effets et un 150 mm ca doit passer à peu près - et tes images le montrent d'ailleurs Je ne sais pas à quelle hauteur était le Soleil au moment de la prise de vue, mais avec un filtre bleu - donc 100 nm de BP en gros - la hauteur minimale pr un 150 est de l'ordre de 55°. Avec 40 nm de BP on doit bien gagner, sachant que le seeing ne permet probablement pas d'exploiter la résolution théorique en UV. Ceci dit, le réglage de l'ADC en solaire ne doit pas être une mince affaire, je pense :/n'est ce pas @christian viladrich
  3. Très intéressante, cette manip, merci pour le partage. Le filtre, c'est celui-ci https://www.astroshop.de/fr/filtres-l-rgb/filtre-chroma-u-bessel-1-25-/p,73678?utm_medium=cpc&utm_term=73678&utm_campaign=2409&utm_source=froogle-fr&utm_content= ? Il y a un ADC dans le train optique ? Parce qu'avec 75 nm de bande passante, il faut vraiment que le Soleil soit très haut pour pouvoir s'en passer, non ?
  4. Bonnes conditions le matin du 25/8, avec une Lune à 1j du DQ et un seeing coopératif. J'ai malheureusement du arrêter les acquisitions suite à l'arrivée des nuages ... et un disque dur saturé par plusieurs séances de traitement de retard Moretus et le Pole Sud. Derrière Moretus, Short, Newton, Newton A et les murailes de Cabeus. Sur le limbe, derrière Cabeus, les monts M5 et M6, décrits par E. Whitaker en 1954 (source : The Modern Moon, C. Wood, p 127) Stöfler, Faraday et Maurolycus, Licetus et Clairaut (de h. en b. et de g. à d.). Le coucher de soleil sur Moretus met bien relief la structure complexe de son pic central. Est il besoin de nommer le principal cratère de cette vue large ? Treize craterlets sont visibles dans l'arène du non-nommé. On est pas loin de la limite de détection d'un 200mm. Bel éclairage aussi sur les Monts Droits et Teneriffe. Coucher de soleil sur Eudoxe et Aristote. Le lendemain, la Lune était au DQ mais le seeing en net retrait Albategnius. Noter les "coupelles" dans l'arène, traces de cratères engloutis et le petit cratère sommital sur le pic central. Les rimae d'Hyginus et de Triesnecker, sous un éclairage idéal, pour le second. Dommage que le seeing n'ait pas été un poil meilleur. Le Mur Droit, Arzachel, Alpetragius, Thebit, Birt et sa rainure. La faille qui part du 1/3 nord du Mur Droit en direction de'Arzachel est à la limite de détection. Le trio Archimède, Autolycus et Aristille. Les mouvements du télescope dus au vent ont rétréci le champ utilisable et m'ont obligé à couper Rima Hadley. Grr.. Le 27 le ciel s'est dégagé 30 mn entre 6h et 7h mais le seeing était médiocre. Je n'ai rien gardé. Le 28, ciel couvert. Fin de séquence. Setup : CN-212 @ F/D=18 (Barlow 1,5x télecentrique), filtre vert, ASI 290MM. Traitement AS!3 + Astrosurface V3.
  5. Epoustouflant. Déjà la résolution est aux taquets, mais en plus le traitement est aux petits oignons. Du grand art. Reste plus qu'à essayer en bleu maintenant Jocelyn
  6. Grosse activité, toujours, sur notre étoile, avec pas moins de trois gros groupes. La veille au soir, à travers un ciel fortement voilé, ces trois formations étaient d'ailleurs bien visibles aux jumelles au couchant. Dans l'ordre, donc AR3790 AR3796 et la dernière apparue, AR3799 Tak CN-212 @ F/D=12.4, Astrosolaar D3.8, Filtre bleu 425/25 nm. ASI 290MM. Traitement AS!3 et Astrosurface V3.
  7. Salut Christian, Ces images sont hallucinantes. On a l'impression de redécouvrir notre étoile. Tu vas presque me faire regretter de ne pas être monté avec vous là-haut Encore une fois, tu défriches la voie. Bravo pour ton intuition, ta persévérance et ton sens du partage. Jocelyn
  8. Effectivement, le contraste est plus élevé. Avec le 425/20, je ne peux pas descendre en dessous de 4 ms à gain nul ou presque (et F/D=12) (et encore, lorsque le soleil est assez haut). C'est large lorsque les conditions sont bonnes mais juste quand ca bouillonne un peu plus. C'est cela qui me fait hésiter. Un 250 c'est 40% de plus de lumière qu'un 210. Ca explique peut-être les choses. La caméra aussi (la 290 est en cran en dessous niveau sensibilité que la 462).
  9. Magnifique. J'adore ces images dans le bleu profond. On a visiblement shooté à peu près au même moment avec des conditions et un setup similaires. Les 40 mm de diamètre instrumental en plus se voient bien, ceci dit. Concernant le filtre EO, j'avais hésité à prendre le 430/10. Mais je suis déjà juste en lumière avec le 425/20. Jocelyn
  10. plongeon dans la tache solaire

    Quel plongeon en effet ! F/D=50 quand même ! Comment passes tu à ce rapport (barlow 5x) ? Et quel filtre en LB ?
  11. Ce matin du 8 aout, tout avait mal commencé. Je n'avais d'abord pas entendu le réveil que j'avais mis à 4h pour imager Saturne et Jupiter Levé finalement à 6h, je n'avais pu que constater, en visuel et pendant 10 petites minutes, l'excellence du seeing sur Jupiter avant qu'elle ne disparaisse derrière l'arbre qui me bouche une partie de l'horizon SE. Qu'à cela ne tienne, j'avais espoir que ledit seeing se maintienne jusqu'à 8h30, heure ou le Soleil émerge du toit du voisin, pour profiter de ce très beau beau groupe, AR3780, annoncé notamment sur soho.nascom.nasa.gov Il s'est maintenu effectivement ... mais derrière un gros voile nuageux qui n'a cessé de s'épaissir. C'était très stable à l'écran, mais à condition de pousser le gain de la caméra à 250-300. Dans ces conditions, impossible de sortir quelque chose de correct au traitement D'habitude, je plie, car le Soleil ne réémerge de l'arbre sus-dit que vers 12h et la terrasse où se trouve la colonne qui porte le télescope a alors trop chauffé (sans parler de la turbulence diurne du ciel qui s'envole). Cette fois, par flemme (et dépit peut être ) j'ai tout laissé en place. Et suis revenu jeter un œil vers 12h15, par pur acquis de conscience avant de ranger. Juste pour constater que, bien que moins bon qu'à 8h, et contre toute attente, le seeing était encore vraiment bon. Voici la meilleure d'une première série en plan serré sur la plus grosse formation du groupe AR3780, donc, derrière un filtre 425/25 nm Edmund Optic (couvrant la bande G donc) A noter la multitude de grains brillants dans le pénombre, touffue à souhait, et surtout les détails dans l'ombre elle-même. La granulation est résolue et homogène sur l'ensemble du champ. Le même groupe en plan plus large, en "full frame" de l'ASI 290MM (ce qui a bien fait souffrir mon pauvre PC viellissant..) La même vue avec un filtre Continuum Baader. La perte de résolution est sensible (540/425=1,27 quand même - soit près de 30%). En contrepartie on a un poli plus de détails dans les ombres. Setup habituel : Tak CN-212 au foyer F/D=12,4. Astrosolaar D=3.8, ASI 290MM. Traitement AS!3 et Astrosurface V3. Images à la tailel d'acquisition bien sur (clic puis re-clic pour les voir en pleine taille)
  12. Merci @astrovicking. Oui, ce filtre va très, très bien quand les conditions sont là.
  13. Merci à vous tous, @ALAINGet @wilexpel, oui, l'astronomie, même diurne - surtout diurne en fait - est une école de patience. Et ca ne risque pas de s'arranger @jean-marc hiryczuk, oui, ce tube excelle dans le bleu - quand les conditions le permettent... Jocelyn
  14. Bonjour à tous, Le matin du 8 aout, tout avait pourtant mal commencé. Je n'ai d'abord pas entendu le réveil que j'avais mis à 4h pour imager Saturne et Jupiter Levé finalement à 6h, je n'ai pu que constater, en visuel et pendant 10 petites minutes, l'excellence du seeing sur Jupiter avant qu'elle ne disparaisse derrière l'arbre qui me bouche une partie de l'horizon SE. Qu'à cela ne tienne, j'avais espoir que ledit seeing se maintienne jusqu'à 8h30, heure ou le Soleil émerge du toit du voisin, pour profiter de ce très beau beau groupe. Il s'est maintenu effectivement ... mais derrière un gros voile nuageux qui n'a cessé de s'épaissir. C'était très stable à l'écran, mais à condition de pousser le gain à 250-300. Dans ces conditions, impossible de sortir quelque chose de correct au traitement D'habitude, je plie, car le Soleil ne réémerge de l'arbre sus-dit que vers 12h et la terrasse où se trouve la colonne qui porte le télescope a alors trop chauffé (sans parler de la turbulence diurne du ciel qui s'envole). Cette fois, par flemme (et dépit peut être ) j'ai tout laissé en place. Et suis revenu jeter un œil vers 12h15, par pur acquis de conscience avant de ranger. Juste pour constater que, bien que moins bon qu'à 8h, et contre toute attente, le seeing était encore vraiment bon. S'en est suivi un patit quart d'heure d'acquisition ponctué de "Whao" et "Ouh, la vache" Voici la meilleure d'une première série en plan serré sur la plus grosse formation du groupe, derrière un filtre 425/25 nm Edmund Optic (couvrant la bande G donc) A noter la multitude de grains brillants dans le pénombre, touffue à souhait, et surtout les détails dans l'ombre elle-même. La granulation est résolue et homogène sur l'ensemble du champ. Suis sur qu'avec un CN-252, j'aurais pu attraper les filigrees Le même groupe en plan plus large, en "full frame" de l'ASI 290MM (ce qui a bien fait souffrir mon pauvre PC viellissant..) La même avec un filtre Continuum Baader. La perte de résolution est sensible (540/425=1,27 quand même - soit près de 30%). En contrepartie on a un poli plus de détails dans les ombres. Setup habituel : Tak CN-212 au foyer F/D=12,4. Astrosolaar D=3.8, ASI 290MM. Traitement AS!3 et Astrosurface V3. Images à la tailel d'acquisition bien sur (clic puis re-clic pour les voir en pleine taille) Merci d'être passé et de m'avoir lu jusque là. Jocelyn (blog) [edit] ajout d'un petit extrait d'une acquisition montrant les conditiions.